Vous êtes sur la page 1sur 26

9.

Organes :
3. Rein :
0. Introduction-définitions :
1. Anatomie :
0. Schéma :
1.

1. Couleur :
1. Rouge-brun.
2. Poids :
1. 150 g.
3. Taille (dimensions) :
1. 10 cm (longueur) × 5 cm (largeur) × 2,5 cm (épaisseur).
4. Forme :
1. Haricot.
5. Trois parties :
1. Cortex ;
2. Médullaire ;
3. Bassinet.
2. Néphron (unité fonctionnelle) :
0. Schéma :
1.

1. Corpuscule Rénal (C.R.) :


1. Glomérule :
1. Pôle vasculaire du C.R.
2. Capsule de Bowman :
1. Pôle urinaire du C.R.
2. Tubule :
1. Tube Contourné Proximal (TCP) :
1. Réabsorption :
1. Eau (2/3 = 120 L/24h) ;
2. Na+ (2/3) ;
3. Glucose (totalité si glycémie < 1,8 g/L) ;
4. Protéines à bas PM ;
5. AA (presque totalité) ;
6. HCO3- (totalité si bicarbonatémie < 27 mmol/L) ;
7. Ca2+ (2/3) ;
8. Urate…
2. Excrétion :
1. Créatinine ;
2. Sels biliaires ;
3. Acide oxalique…
2. Anse de Henlé :
0. Introduction :
1. Dans ce segment : réabsorption découplée du Na+ (1/4) et d’H2O (1/4).
1. Branche descendante fine :
1. Réabsorption d’H2O sans Na+.
2. Branche ascendante fine :
1. Réabsorption de Na+ sans H2O (l’inverse de la précédente).
3. Branche ascendante large :
1. Réabsorption de Ca2+ et Mg2+ (cations divalents).
3. Tube Contourné Distal (TCD) :
1. TCD = segment de dilution (imperméable à l’eau) ;
2. Réabsorbe Na+ (cotransport Na+Cl-).
3. Tube collecteur (ou canal collecteur) :
1. Tube collecteur cortical :
1. Réabsorption :
1. NaCl ;
2. H2O.
2. Excrétion :
1. H+ ;
2. HCO3-.
2. Tube collecteur médullaire :
1. T.c.m. externe :
1. Excrétion +++ :
1. H+ ;
2. HCO3-.
2. T.c.m interne :
1. Réabsorption :
1. NaCl ;
2. H2O.
1. Fonctions
1. Épuration du plasma.
2. Fonction endocrine :
1. Vitamine D :
0. Schéma (métabolisme de la vitamine D) :
1.

1. Effecteur :
1. 1α-hydroxylase.
2. Inducteur :
1. PTH.
3. Cellules concernées :
1. Cellules tubulaires proximales (TCP).
2. Érythropoïétine (EPO) :
1. Inducteur :
1. Hypoxie cellulaire (↓ PaO2 tissulaire).
2. Cellules concernées :
1. Cellules interstitielles péritubulaires fibroblastiques.
3. Système Rénine-Angiotensine-Aldostérone (SRAA) :
1. Inducteur :
1. ↓ volémie.
2. Cellules concernées :
1. Appareil juxta-glomérulaire (sécrétion de rénine).
4. Divers :
1. Endothéline :
1. Vasoconstrictrice.
2. Prostaglandines :
1. Prostacycline :
1. Vasodilatatrice ;
2. Hypotensive.
2. Thromboxane :
1. Vasoconstrictrice.
3. Facteurs de croissance :
1. Types :
1. EGF (Epidermal Growth Factor) ;
2. HGF (Hepatocyte Growth Factor) ;
3. IGF-1 (Insulin-like Growth Factor-1).
2. Rôle :
1. Croissance des cellules tubulaires.
4. Système kinine-kallicréine rénal :
1. Définition :
1. Système mal délimité (jusqu’à présent) de protéines sanguines.
2. Rôle :
1. Vasodilatation ;
2. ↑ du Flux Sanguin Rénal (FSR).
5. Catabolisme rénal des hormones peptidiques :
1. Cellules concernées :
1. Cellules tubulaires.
2. Substrats catabolisés :
1. Peptides ;
2. Petites protéines (PM < 68 kDa).
3. Rôle :
1. Régulation de l’activité hormonale (exemple : insuline) ;
2. Rempart à la perte d’AA par fuite urinaire.
3. Régulation :
1. R. du Débit de Filtration Glomérulaire (DFG) :
1. Modification du tonus musculaire dans l’artériole afférente :
1. Afin de diminuer le DFG en cas d’HTA systémique ;
2. Ou de le maintenir si celle-ci s’effondre.
2. Stimulation (ou non) du système nerveux sympathique :
1. Vasoconstriction de la microcirculation rénale en cas d’hypovolémie.
3. Endothéline (citée ci-dessus).
4. Monoxyde d’azote :
1. Vasodilatateur.
5. Prostaglandines (citées ci-dessus).
2. R. du volume extracellulaire (volémie) :
1. Barorécepteurs glomérulaires (et carotidiens) ;
2. Aldostérone :
1. Réabsorbe Na+ (et l’eau par osmose) ;
2. Excrète K+.
3. ANP (Atrial Natriuretic Peptide) :
1. Excrète Na+ (et l’eau par osmose).
4. Stimulation (ou non) du système nerveux sympathique (citée ci-dessus).
3. R. de l’eau corporelle :
1. ADH (Anti-Diuretic Hormone) :
1. Induit une vasoconstriction (par son récepteur V1) ;
2. Et une réabsorption d’eau (par son récepteur V2) via AQP 2.
2. Aquaporine (AQP) :
1. Réabsorbe l’eau.
4. R. acide-base :
1. En cas d’acidose :
1. Excrétion d’H+ (sous forme NH4+) ;
2. Réabsorption d’HCO3-.
2. En cas d’alcalose :
1. Inhibition de l’excrétion d’H+ ;
2. Excrétion d’HCO3-.
5. R. du métabolisme phospho-calcique :
1. PTH :
1. ↑ production du calcitriol par le rein ;
2. ↑ réabsorption Ca2+ ;
3. ↓ réabsorption PO4-.
2. Vitamine D :
1. ↑ réabsorption Ca2+ ;
2. ↑ réabsorption PO4-.
6. R. de l’érythropoïèse :
1. Mécanisme :
1. Hypoxie tissulaire → activation d’un récepteur sensible à la PaO2 →
production d’un facteur de transcription HIF-1 (Hypoxia-Inducible Factor-1)
→ ARNm → synthèse d’érythropoïétine au niveau des ribosomes.
4. Néoglucogenèse (NGG) rénale :
1. À l’état post-absorptif :
1. Après un jeûne nocturne de 14 à 16 heures :
1. Glucose rénal : 25% NGG (le rein n’a pas de glycogène) ;
2. Glucose hépatique : 75% (25% NGG + 50% glycogénolyse).
2. À l’état post-prandial (↑ insulinep) :
1. ↓ de 60% de la production de glucose :
1. Glucose rénal : 60% NGG ;
2. Glucose hépatique : 40% (40% NGG + 0% glycogénolyse [supprimée]).
1. Composition plasma/urine :
1. Plasma 2. Urine
1. Osmolarité 310 mOsm 50 – 1200 mOsm
2. pH 7,40 4,5 - 8
3. Densité - 1,002 – 1,030
4. Protéines 60 – 80 g/L < 100 mg/24h
5. Urée 0,1 – 0,5 g/L 15 – 30 g/24h
6. Créatinine 5- 15 mg/L 1 – 1,8 g/24h
7. Na+ 135 – 145 mEq/L 100 – 200 mEq/24h
8. K+ 3,5 – 5,5 mEq/L 60 – 120 mEq/24h
9. Cl- 100 – 103 mEq/L 100 – 200 mEq/24h
10. Glucose 0,7 – 1,0 g/L 0 (si glycémie < 1,8 g/L)
2. Constituants de l’urine :
1. Normaux (habituels) :
1. Eau :
1. 0,7 L < diurèse < 2,5 L.
2. Électrolytes :
1. Na+ ;
2. K+ ;
3. Cl- ;
4. Ca2+ ;
5. PO4-.
3. Molécules azotées non protéiques :
1. Urée ;
2. Créatinine ;
3. Urate.
4. Protéines urinaires :
1. < 100 mg/24h.
5. Molécules non azotées :
1. Acides organiques ;
2. Phénols ;
3. Hormones stéroïdes.
2. Anormaux :
1. Protéines :
1. > 150 mg/24h.
2. Glucides :
1. Glycosurie ;
2. Mélituries.
3. Corps cétoniques ;
4. Hémoglobine ;
5. Myoglobine ;
6. Sels biliaires.
3. Notion de clairance :
1. Définition :
1. Volume de plasma épuré d’une substance par unité de temps.
2. Conditions de recueil des urines :
1. Repos ;
2. Recueil rigoureux :
1. À l’origine du plus grand nombre d’erreurs.
3. Valeur rapportée à la surface corporelle de référence : 1,73 m2 :
2
Clairance mesurée (ml /min)×1 , 73 m
1. Clairance corrigée (ml /min)=¿
surface corporelle calculée(m2 )

1. Surface corporelle calculée ( m2 )=¿


3. Valeurs normales (clairance créatinine) :
√ Poids ( kg ) ×taille (cm)
3600
.

1. 120 ± 20 mL/minute.
4. Exploration
1. Au cabinet du médecin :
1. Examen macroscopique :
1. Urine normale :
1. Claire ;
2. Limpide ;
3. Et jaune pâle :
1. Si les apports hydriques sont insuffisants.
2. Urines anormales :
1. Rouge ou rose foncé :
1. Hématurie ;
2. Fuchsine (betterave).
2. Orange ; marron ou noirâtre :
1. Bilirubine ;
2. Sels biliaires.
3. Noire (au contact de l’air) :
1. Alcaptonurie.
4. Jaune fluorescent :
1. Vitamine C en grande quantité.
5. Jaune foncé ou moutarde :
1. Déshydratation ;
2. Hépatite aiguë ;
3. Administration de nitrofurantoïne.
6. Verte :
1. Consommation des légumes verts (asperges +++).
7. Bleue :
1. Maladie des langes bleues (AAP).
8. Lactescente (chylurie) :
1. Lymphe.
9. Moussante :
1. Forte protéinurie.
10. À odeur sucrée :
1. Diabète.
2. Examen par bandelettes urinaires (LABSTIX®) :
1. Optimisation de l’examen :
1. Urine fraîche ;
2. Toilette génitale ;
3. Milieu du jet.
2. Paramètres examinés :
1. pH ;
2. Densité ;
3. Sang ;
4. Glucose ;
5. Corps cétoniques ;
6. Protéines ;
7. Bilirubine ;
8. Urobilinogène ;
9. Nitrite ;
10. Globules blancs.
2. E. de routine :
1. Urine :
1. Diurèse :
1. Normale : 0,7 – 1,5 L;
2. Anurie < 0,1 L ;
3. Oligurie < 0,6 L ;
4. Polyurie > 2,5 L.
2. Protéinurie :
1. Protéinurie physiologique :
1. 100 à 150 mg/L, soit < 0,2 g/24h.
2. Protéinuries pathologiques :
1. Définitions de l’albuminurie et de la protéinurie :
1. Paramètre 2. Urines des 24h
1. Albuminurie normale < 30 mg/24 h
2. Microalbuminurie (ou albuminurie modérément augmentée) 30 – 300 mg/24 h
3. Albuminurie (ou albuminurie sévèrement augmentée) > 300 mg/24 h
4. Protéinurie > 300 mg/24 h
2. Détermination :
1. Semi-quantitative (Bandelette Urinaire [BU]) :
1. Avantage :
1. Technique de dépistage la plus utilisée (facile et accessible) :
1. Détecte la présence d’albumine > 50 – 100 mg/L.
2. Inconvénient :
1. Ne détecte pas :
1. Les chaînes légères d’Ig ;
2. Ni les protéines de bas PM.
3. Interprétation :
1. Résultat (-) :
1. Traces ou 1+ (< 0,3 g/L).
2. Résultat (+) :
1. 2+ (env. 1g/L) ;
2. 3+ (env. 3g/L).
2. Quantitative :
1. Méthode au rouge de pyrogallol :
1.

3. Qualitative :
1. Électrophorèse des protéines urinaires ;
2. Microalbuminurie.
3. Situations cliniques en dehors du syndrome néphrotique :
1. Protéinuries intermittentes ou transitoires :
1. Physiologiques :
1. Protéinurie orthostatique ;
2. Protéinurie d’effort.
2. Pathologiques :
1. Fièvre élevée ;
2. Infections de l’appareil urinaire ;
3. Insuffisance Ventriculaire Droite (IVD) ;
4. Polyglobulie.
2. Protéinuries permanentes :
1. Albumine majoritaire :
1. > 1g/24h → néphropathie glomérulaire ;
2. < 1g/24h → toutes les néphropathies.
2. Albumine minoritaire :
1. Présence de chaînes légères (κ ou λ).
3. Ionogramme urinaire (Na+, K+) :
1. Dosage :
1. Photométrie d’émission ;
2. Électrode spécifique.
2. Interprétation :
1. Rapport Na+u/K+u :
1. Si > 1 → normal ;
2. Si < 1 → hyperaldostéronisme.
4. Constituants azotés non protéiques :
1. Urée (P et U) :
0. Introduction :
1. Définition :
1. Principale forme de détoxification de l’ammoniaque (NH4+).
2. Lieu d’anabolisme :
1. Foie (exclusivement).
3. Élimination :
1. Rénale :
1. Après filtration ;
2. Et réabsorption partielle (30 – 40%).
1. Dosage :
1. Méthodes à l’uréase :
1. Réaction de Berthelot (formation d’indophénol) :
1.

2. Réaction enzymatique (glutamate déshydrogénase [GLDH]) :


1.

2. Valeurs usuelles :
1. Cf. 1. Composition plasma/urine.
3. Variations physiologiques (plasmatiques) :
1. ↑ :
1. Régime hyperprotidique ;
2. Effort prolongé.
2. ↓ :
1. Grossesse ;
2. Jeûne prolongé.
4. Variations pathologiques (plasmatiques) :
1. ↑ :
1. Atteintes rénales ;
2. Atteinte cardiaque ;
3. Syndrome urémique ;
4. Déshydratation ;
5. Hémorragie gastro-intestinale ;
6. En post-opératoire.
2. ↓ :
1. Insuffisance hépato-cellulaire.
2. Créatinine (P et U) :
1. Définitions :
1. Créatinine :
1. Produit du métabolisme de la créatine-phosphate musculaire.
2. Créatine-phosphate :
1. 1ère réserve énergétique musculaire mobilisable.
2. Dosage :
1. Chimique (colorimétrique) : méthode de Jaffé :
1.

2. Enzymatique : méthode à la créatininase :


1.

3. Clairance :
1. Cf. 3. Exploration spécialisée/1. Mesure du DFG/2. Clairance de la
créatinine (endogène).
4. Valeurs usuelles :
1. Cf. 1. Composition plasma/urine.
5. Variations physiologiques :
1. ↑ :
1. Âge avancé ;
2. Effort ;
3. Alimentation riche en protéines ;
4. Contraceptifs oraux.
2. ↓ :
1. Antiépileptiques ;
2. Anti-inflammatoires.
6. Variations pathologiques :
1. ↑ :
1. Insuffisance rénale.
2. ↓ :
1. Myopathie.
3. Urate (P et U) :
1. Dosage :
1. Cf. 5. Hyperuricémie et goutte : diapo 38.
2. Valeurs usuelles :
1. Cf. 5. Hyperuricémie et goutte : diapo 39.
3. Variations physiologiques :
1. ↑ :
1. Obésité.
2. ↓ :
1. Âge bas ;
2. Sexe féminin ;
3. Grossesse (jusqu’au 6ème mois).
4. Variations pathologiques :
1. ↑ :
1. Cf. 5. Hyperuricémie et goutte : diapo 17 à 21.
2. ↓ :
1. Insuffisance hépatique sévère ;
2. Déficit en Xanthine Oxydase (XO) ;
3. Sécrétion inappropriée d’ADH ;
4. Médicaments hypouricémiants.
5. Éléments cytobactériologiques :
1. Globules rouges (hématurie) ;
2. Globules blancs (leucocyturie) :
1. > 10 leucocytes/champ ou mm3.
3. Cylindres :
1. Hyalins ;
2. Cellulaires ;
3. Granuleux ;
4. Lipidiques.
4. Cristaux ;
5. Cellules épithéliales ;
6. Micro-organismes :
1. Bactéries ;
2. Champignons ;
3. Protozoaires ;
4. Parasites.
2. Plasma :
1. Ionogramme plasmatique :
1. Na+ ;
2. K+ ;
3. Cl- :
1. Dosage :
1. Cf. 2. LCR : diapo 41.
2. Valeurs usuelles :
1. Cf. 2. LCR : diapo 15.
4. HCO3- :
1. Dosage :
1.

2. Valeurs usuelles :
1. Cf. 2. LCR : diapo 15.
2. Équilibre phospho-calcique :
1. Ca2+ ;
2. PO4- ;
3. PAL.
3. Équilibre lipido-protéique :
1. Intérêt :
1. Diagnostic du syndrome néphrotique :
1. Hypoprotéinémie ;
2. Hypercholestérolémie. (↑ LDL).
2. Diagnostic de la néphropathie diabétique :
1. Hypercholestérolémie ;
2. Hypertriglycéridémie.
3. E. spécialisée (complémentaire) :
1. Mesure du Débit de Filtration Glomérulaire (DFG) ;
0. Principe :
1. Si une substance filtrée à travers le glomérule :
1. N’est ni réabsorbée ;
2. Ni excrétée par le tubule…
2. …elle est intégralement retrouvée dans l’urine définitive :
1. Sa clairance mesure alors le DFG.
3. Les substances utilisées pour la mesure du DFG :
1. Doivent réunir les conditions suivantes :
1. Ne pas se fixer sur les protéines plasmatiques ;
2. Ne pas être métabolisées par l’organisme ;
3. Ne pas avoir d’action pharmacodynamique ;
4. Être d’un dosage facile.
1. Clairance de l’inuline :
1. Définition de l’inuline :
1. Polysaccharide de fructose.
2. Intérêt :
1. Méthode de référence pour mesurer le DFG.
3. Inconvénient :
1. Protocole lourd (exclusivement réservé à la recherche).
2. Clairance de la créatinine (endogène) :
1. Conditions de recueil des urines des 24h :
1. Le recueil sera correct si les conditions suivantes sont respectées :
1. j0 à 7h (au lever) ;
2. À partir de 7h ;
3. j1 à 7h (au lever).
2. Erreurs habituelles (3) :
1. Les urines de j0 au lever sont collectées ;
2. Les mictions au moment des selles ne sont pas collectées ;
3. Arrêt de la collection des urines une fois le bocal rempli.
2. Mesure (formule classique) :
[ créa ]U × dU
1. CL créa= .
[ créa ] P
1. CLcréa : clairance de la créatinine (mL/min) ;
2. [ créa ] U : créatinine urinaire (mg/L) ;
3. [ créa ] P : créatinine plasmatique (mg/L) ;
4. dU : débit urinaire (mL/min).
3. Formules d’estimation :
1. Formule de Cockcroft et Gault (1976) :

1. CLcréa=¿
[ ( 140−âge ( années ) ) × poids ( kg ) ] × k .
créatiniémie(µmol)
1. k = 1,23 chez l’homme ;
2. k = 1,04 chez la femme.
2. Formule MDRD [Modified of Diet in Renal Disease study] (2006) ;
1.

3. Formule CKD-EPI (2009) :


1.

2. Mesure du Flux Plasmatique Rénal (FPR) :


0. Calcul du FPR normal :

1. Le débit cardiaque (Q♥) normal = 5,5L/min ;


2. Le Flux Sanguin Rénal (FSR) représente 22% du débit cardiaque :

1. FSR = Q♥ × 22% = 5500 mL/min × 0,22 = 1200 mL/min


3. On doit retirer à ce FSR l’hématocrite (≈ 50%) car les éléments figurés du
sang ne sont pas filtrés :
1. On obtient le Flux Plasmatique Rénal.
1. FPR = 1200 × (1 – 0,5) = 600 mL/min.
1. Clairance de l’acide Para-Amino-Hippurique (PAH) :
1. Le PAH perfusé à faible concentration :
1. Est éliminé par le rein ;
2. À la fois par :
1. Filtration glomérulaire ;
2. Et excrétion tubulaire.
2. À faible concentration :
1. Tout le PAH est éliminé par le rein ;
2. À l’occasion d’un seul passage.
3. Clairance du PAH = FPR = 10 mL/s = 600 mL/min.
U PAH × dU
4. FPR (clairance du PAH )=¿
P PAH
.
1. U PAH ¿ PAH urinaire (mg/L) ;
2. P PAH =¿ PAH plasmatique (mg/L) ;
3. dU ¿débit urinaire (ml/min).
2. Molécules marquées par un traceur isotopique :
1. Iode 131 ;
2. Ou Technétium 99.
3. Gaz rares radioactifs :
1. Xénon 133 ;
2. Ou Krypton 85 :
0. N.B. :
1. Pour être introduits, ces gaz :
1. Nécessitent un cathétérisme artériel ;
2. Et restent, donc, du domaine de la recherche appliquée.
3. Exploration fonctionnelle du tubule :
0. Principe :
1. C’est l’étude des 2 fonctions fondamentales du tubule :
1. Réabsorption ;
2. Excrétion.
1. Réabsorption tubulaire :
1. β2-microglobuline (β2M) :
1. β2M plasmatique (↑ par ↓ du DFG) :
1. Insuffisance rénale ;
2. Toxicité rénale de certains médicaments ;
3. Rejet du greffon rénal.
2. β2M urinaire (↑) :
1. Tubulopathie (défaut de réabsorption) ;
2. Rejet du greffon rénal.
3. Diagnostics différentiels (↑ P et U) :
1. Certains cancers ;
2. Certaines maladies auto-immunes.
2. Glucose :
1. Cas normal (glycosurie négative [BU]) :
1. Le glucose (si glycémie < 1,8 g/L) est filtré et réabsorbé en totalité par le
TCP :
1. Cette réabsorption est limitée par un Taux Maximal de Réabsorption
(TMR) :
1. De 350 mg/min ;
2. Soit 32 µmol/sec.
2. Chaque individu a un TMR constant.
2. Si glycémie > 1,8 g/L → glycosurie (+).
2. Cas pathologique (glycosurie positive [BU]) :
1. Glycosurie (+) → mesure de la glycémie :
1. Glycémie = N → diabète rénal ;
2. Glycémie > 1,8 g/L → diabète sucré (confirmé par HGPO).
2. Excrétion tubulaire :
1. Fraction d’Excrétion (FE) :
1. Définition :
1. Fraction d’électrolytes filtrés :
1. Qui échappent à la réabsorption ;
2. Et sont, donc, excrétés dans l’urine.
2. Intérêt :
1. Évaluation de la fonction tubulaire ;
2. Utilisation :
1. Néphrologie +++ ;
2. Étude des troubles nutritionnels ou métaboliques.
3. Très rarement utilisée en clinique.
3. Mesure :
U e ×dU
Qté excrétée U e × dU CLu e ¿ U × P créa
1. FE=¿ Qté filtrée ¿ P × DFG ¿
DFG P e ×
U créa × dU ¿ e
P e ×U créa
.
e
Pcréa
1. U e : Électrolyte urinaire ;
2. Pe : Électrolyte plasmatique ;
3. CLu e : Clairance urinaire de l’électrolyte ;
4. U créa : Créatinine urinaire ;
5. Pcréa : Créatinine plasmatique.
3. Concentration – dilution :
1. Pouvoir de dilution :
1. Épreuve de charge hydrique :
1. Protocole :
1. Ingestion d’une charge aqueuse :
1. De 20 mL/kg ;
2. En 30 à 60 minutes.
2. Les urines sont recueillies :
1. Toutes les heures ;
2. Pendant 5 heures.
2. Résultat normal :
1. L’osmolalité de l’un des échantillons doit être voisine de 100 mOsm/kg.
2. Pouvoir de concentration :
1. Épreuve de restriction hydrique :
1. Protocole :
1. Jeûne hydrique complet de 20h à 8h du lendemain ;
2. La vessie est vidée à minuit ( 4 heures après le début du jeune).
2. Résultat normal :
1. L’osmolalité des urines du matin à 8h doit être normalement > 800
mOsm/kg.
3. Calcul de la clairance osmolaire (C osmol) :
U osmol . × dU
1. C osmol . =
Posmol .
.
1. C osmol . : clairance osmolaire (ml/min) ;
2. U osmol .: osmolalité urinaire (mOsm/kg) ;
3. Posmol . : osmolalité plasmatique (mOsm/kg) ;
4. dU : débit urinaire (ml/min).
4. Calcul de la clairance de l’eau libre (C H2O) :
1. Définition de l’eau libre :
1. Quantité d’eau qui devrait être :
1. « ajoutée » (en cas d’urines concentrées) ;
2. Ou « retranchée » (en cas d’urines diluées)…
2. …à l’urine pour que celle-ci soit iso-osmolaire.
2. Équation :
1. C H 2 O=¿ dU −C osmol .
3. Interprétation :
1. C H2O < 0 :
1. Urines concentrées :
1. ↑ de la réabsorption d’H2O :
1. Induite par ↑ de la sécrétion d’ADH.
2. C H2O > 0 :
1. Urines diluées :
1. ↓ de la réabsorption d’H2O :
1. Induite par ↓ de la sécrétion d’ADH.
5. Pathologies (néphropathies) :
1. Classification clinico-biologique :
1. IR Aiguë (IRA) :
1. Définition :
1. L’IRA est définie par 3 stades de gravité croissante :
1. Nous nous contenterons, ici, du 1er stade caractérisé par :
1. Une ↑ de la créatininémie :
1. > 3 mg/L en 48 h ;
2. Ou > 50% en 7 jours.
2. Une diurèse :
1. < 0,5 mL/kg/h pendant 6 à 12h.
2. Types :
1. IRA obstructive (ou post-rénale) :
1. Due à un obstacle bi- ou unilatéral sur les voies excrétrices.
2. IRA « fonctionnelle » (ou pré-rénale) :
1. Liée à une ↓ du FPR.
3. IRA parenchymateuse (ou organique) :
1. Due à une lésion anatomique de l’une des 4 structures histologiques du
rein.
3. Diagnostic différentiel entre IRA et IRC (principaux signes) :
1. Signes 2. IRA 3. IRC
1. Anémie Habituellement absente Souvent présente
2. Hypocalcémie Absente Présente
3. Atrophie rénale bilatérale Le plus souvent absente Souvent présente
4. Péricardite Absente Possible
4. Traitement symptomatique des IRA organiques (en dehors de l’état de choc) :
1. T. préventif des complications :
1. Adapter la posologie des médicaments à élimination rénale ;
2. Prévenir les hémorragies digestives :
1. Inhibiteurs de la pompe à protons.
3. Éviter la dénutrition :
1. Apport calorique et azoté suffisant.
2. T. de l’hyperkaliémie ;
3. T. de l’acidose métabolique ;
4. T. de la surcharge hydro-sodée ;
5. Dialyse.
2. IR Chronique (IRC) :
1. Définitions :
1. Insuffisance Rénale Chronique (IRC) :
1. Diminution irréversible du DFG due :
1. Soit à l’évolution d’une Maladie Rénale Chronique (MRC) ;
2. Soit à la non-récupération après une agression rénale aiguë.
2. Maladie Rénale Chronique (MRC) :
1. Existence depuis plus de 3 mois :
1. D’une Insuffisance Rénale (IR) définie par un DFG < 60 mL/min/1,73 m2 ;
2. Et/ou d’une anomalie morphologique ou histologique :
1. À condition qu’elle soit « cliniquement significative ».
3. Et/ou d’une anomalie de la composition sanguine ou urinaire :
1. Secondaire à une atteinte rénale.
2. Diagnostic d’une MRC (3 étapes) :
1. 1ère étape : affirmer la MRC :
1. Connaître la créatininémie ;
2. Estimer le DFG ;
3. Savoir s’il existe :
1. Une protéinurie (ou une albuminurie) ;
2. Une anomalie du sédiment urinaire ;
3. Une anomalie morphologique.
2. 2ème étape : préciser le stade de la MRC :
1. Stade 2. Description 3. DFG (mL/min/1,73 m2)
1 MRC avec fonction rénale normale ≥ 90
2 MRC avec insuffisance rénale légère 60 – 89
3A Insuffisance rénale légère à modérée 45 – 59
3B Insuffisance rénale modérée à sévère 30 – 44
4 Insuffisance rénale sévère 15 – 29
5 Insuffisance rénale terminale < 15
ème
3. 3 étape faire le diagnostic étiologique :
1. Anamnèse et examen clinique ;
2. Échographie rénale ;
3. Protéinurie ;
4. Sédiment urinaire.
3. Complications de l’IRC :
1. C. cardio-vasculaires :
1. HTA ;
2. Athérosclérose ;
3. Atteinte cardiaque.
2. Troubles du métabolisme phospho-calcique et osseux :
1. ↓ vitamine D p ;
2. ↓ Ca2+ p ;
3. ↑ P p ;
4. Ostéomalacie.
3. Troubles de l’équilibre acido-basique :
1. Acidose métabolique.
4. C. métaboliques, endocriniennes et nutritionnelles :
1. Dénutrition protéino-énergétique ;
2. ↑ urate p ;
3. ↑ lipémie ;
4. Modification des hormones sexuelles.
5. C. hématologiques :
1. Anémie ;
2. Troubles de l’hémostase ;
3. Déficit immunitaire.
6. Troubles hydro-électrolytiques :
1. Rétention hydrosodée ;
2. Hyperkaliémie.
4. Traitement de suppléance de la fonction rénale :
1. Transplantation rénale ;
2. Hémodialyse ;
3. Dialyse péritonéale.
2. Classification anatomo-clinique (la plus répandue) :
0. Introduction :
1. Elle se base sur la lésion initiale et prédominante :
1. De l’un des 4 éléments du parenchyme rénal :
1. Le glomérule ;
2. Les tubules ;
3. Le tissu interstitiel ;
4. Les vaisseaux.
2. On distingue donc :
1. Les néphropathies :
1. Glomérulaires ;
2. Tubulaires ;
3. Interstitielles ;
4. Vasculaires.
1. Néphropathie glomérulaire :
1. Évoquée devant l’un ou les 2 signes suivants :
1. Protéinurie ;
2. Hématurie.
2. Trois autres signes peuvent être associées :
1. HTA ;
2. Œdèmes ;
3. IR (aiguë ou chronique).
2. Néphropathie tubulaire aiguë :
1. L’atteinte prédominante est la nécrose des cellules tubulaires.
3. Néphropathie interstitielle aiguë :
1. Atteinte prédominante de l’interstitium avec :
1. Œdème interstitiel ;
2. Infiltration cellulaire interstitielle (leucocytes) +++.
4. Néphropathie tubulo-interstitielle chronique :
1. Résultante à plus long terme de l’une des deux pathologies précédentes.
5. Néphropathie vasculaire :
1. Atteinte des vaisseaux rénaux.
3. Autres néphropathies :
1. Infection urinaire :
1. Outils permettant la détection d’une bactérie dans l’urine :
1. Bandelette Urinaire (BU) ;
2. Examen Cyto-Bactériologique des Urines (ECBU).
2. Facteurs favorisants :
1. Diabète ;
2. Mictions :
1. Rares ;
2. Retenues ;
3. Ou incomplètes.
3. Boissons insuffisantes ;
4. Anomalie de l’arbre urinaire ;
5. Transplantation rénale.
3. Agents pathogènes :
1. De loin les plus courants :
1. Bacilles à Gram négatif de la famille des entérobactéries :
1. Avec en 1er lieu : Escherichia coli.
2. Néphropathie diabétique :
1. Évolution (DT2) :
1.

2. Diagnostic :
1. Signes néphrologiques :
1. DT1 :
1. Microalbuminurie ;
2. Protéinurie et HTA ;
3. Puis IR.
2. DT2 :
1. Idem sauf que l’HTA précède la néphropathie.
2. Durée d’évolution du diabète :
1. DT1 :
1. 5 ans après le diagnostic du diabète.
2. DT2 :
1. Possible au moment du diagnostic du diabète.
3. Signes associées :
1. Rétinopathie diabétique ;
2. Macro-angiopathie.
3. Complications :
1. Sténose de l’Artère Rénale (SAR) ;
2. Hyperkaliémie.
3. Lithiase rénale :
1. Diagnostic :
1. Clinique :
1. Colique Néphrétique (CN) +++.
2. Radiologique ;
3. Diagnostic de la nature du calcul :
1. Calcul calcique :
1. Oxalate de calcium +++ ;
2. Phosphate de calcium ;
3. Hydroxyapatite.
2. Calcul non-calcique :
1. Urate de sodium ;
2. Cystine ;
3. Struvite (phospho-ammoniaco-magnésien).
2. Traitement :
1. T. de la Colique Néphrétique (CN) :
1. AINS en IM ou IV ;
2. Restriction hydrique.
2. T. curatif des calculs urinaires :
1. Lithotritie Extra-Corporelle (LEC) :
1. Fragmenter le calcul par ondes de choc.
2. Techniques endoscopiques.
4. Syndrome néphrotique :
1. Définition :
1. Strictement biologique associant :
1. Protéinurie > 3g/24h ;
2. Albuminémie < 30g/L.
2. Physiopathologie :
1. Trouble de la perméabilité capillaire glomérulaire :
1. Induisant le passage d’une grande quantité d’albumine dans l’urine.
3. Diagnostic positif :
1. Œdèmes +++ ;
2. Protéinurie > 3g/24h ;
3. Albuminémie < 30g/L ;
4. Hyperlipémie.
5. Lupus Erythémateux Disséminé (LED) :
0. N.B :
1. Lupus signifie loup en latin :
1. L’éruption cutanée du visage rappelle les masques de loup portés lors du
carnaval de venise.

1. 2.
1. Définition :
1. Maladie systémique auto-immune.
6. Amylose AL :
1. Dite « AL » pour « Amyloidosis Light-chain » ;
2. Caractérisée par le dépôt extracellulaires :
1. De chaînes légères d’Ig monoclonales :
1. Pouvant toucher tous les organes à l’exception du cerveau.
7. Polykystose rénale :
1. Génétique (AD) ;
2. Fréquente (prévalence 1/1000) :
1. La plus fréquente des néphropathies héréditaires.

Vous aimerez peut-être aussi