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Td droit privé séance 8 du 27/11

(BIEN BIEN REVOIR LES PREUVES, LES DERNIÈRES SÉANCES)

(Il faut savoir que c’est l’article 2 pose le principe de rétroactivité)

Analyse d’arrêt de la plaquette 5 correction :

Le problème de droit :
« La mariage entre une femme et le père de son ex-mari doit-il être annulé pour être contraire à la
prohibition du mariage entre (alliés ?????) »

Contrôle de conventionnalité :
Il y a 2 types :
- abstrait qui consiste à confronter la norme dans son contenu, sa formulation générale et
abstraite à la norme internationale. (On ne se penche pas sur le cas précis)
- concret qui consiste à contrôler la norme telle qu’elle est appliqué à une situation concrète.
(C’est celui-ci en espèce qui est contrôlé)

Séance 7 : les sources non formelles du droit.

- Quels sont les obstacles théoriques à la reconnaissance du pouvoir créateur du


droit de la jurisprudence ?

• Le principe de séparation des pouvoirs.


En vertu de ce principe, l’autorité judiciaire ne peut pas s’immiscer dans la fonction législative et
réduit le juge à la position de « bouche de la loi » (expression de Montesquieu). Le juge ne fait que
répéter ce que dit la loi, il ne la crée pas. Obstacle conceptuelle à la création de jurisprudence

• La prohibition des arrêts de règlements


Les arrêts de règlements étaient une pratique de l’ancien régie qui permettent au parlement
d’énoncer à l’occasion d’un procès, une règle de droit de façon générale et qu’ils décidaient de
suivre dans l’avenir.
Les arrêts de règlements sont interdit par l’article 5 du code civile.

• L’autorité relative de la chose jugée.


Principe en vertu duquel on ne peut pas remettre en cause un jugement en dehors des voies des
recours.
À partir du moment où un jugement est prononcé et que toutes les voies de recours son
Pour qu’il y ait autorité de la chose jugée, l’article 1351dit : il faut que la demande soit la même
entre les parties, qu’elle soit fondé sur la même cause et qu’elle soit formé par les mêmes parties
en la même qualité.

- Pourquoi la jurisprudence est-elle inévitablement créatrice de droit ?

• La prohibition du déni de justice (article 4 du code civil)


Le déni de justice est le refus de répondre aux requêtes ou le fait de négliger de juger les a aires
en l’état et plus généralement, tout manquement de l’État à son rôle de protection juridictionnelle
de l’individu.
Le déni de justice impose de trancher un litige porté devant le juge.

• L’obligation de motivation.
Quand les juridictions de fond tranchent un litige, elles doivent donner les raisons pour lesquels
elles ont rendu ce dite jugement. Le juge se base forcément sur des règles de droit pour faire ça.
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Par ce phénomène de motivation, il va créer du droit car il motive sa décision, quelle règle de
droit il utilise et comment il l’utilise.

- Pourquoi peut-on dire que la jurisprudence est rétroactive ?

Le juge lorsqu’il doit se prononcer sur l’interprétation d’un texte, le fait pour des faits qui se sont
déjà réalisés. Cela s’explique par l’idée que l’interprétation donné par la jurisprudence fait corps
avec la règle de droit interprétée. De la même manière que la loi interprétative est rétroactive, la
jurisprudence l’est également. La conséquence est que cette interprétation du texte est
applicable depuis le jour de l’entrée en vigueur du texte.

Sujet de ré exion :

Une accroche
Dé nition des termes des sujets
Problématique

2° Quel(s) intérêt(s) le sujet présente-t-il, d’après vous ?

Il y a des évolutions récentes portant sur la jurisprudence.

Débat théorique ancien

Évolution récentes (QPC peut porter sur une interprétation jurisprudentielle)

Revirement dans le temps….

3° Les arrêts de principe sont-ils des arrêts de règlement ? Justi ez votre réponse.

Les arrêts de règlements sont interdits et ce n’est absolument pas un arrêt de principe.

Arrêt de règlement : décision qui entend régir une situation qui dépasse la saisine de la juridiction.
C’est une décision de justice qui se prend pour une loi
Arrêt de principe : décision qui émet un principe général de solution qui présente un lien avec la
solution du litige. On ne dépasse pas la saisine

4° La modulation dans le temps des revirements de jurisprudence

Le critère qui est posé est le droit à un procès équitable.


Référence au principe de sécurité juridique et con ance légitime, et à l’intérêt supérieur de
l’enfant.

La modulation dans le temps des revirements de jurisprudence témoigne pas de la portée


normative et de la force de la création de jurisprudence puisai’n considère que le revirement de
jurisprudence est susceptible de modi er la situation des justiciables.

ré exion posé ?
5° A partir des documents de la plaquette, des réponses aux questions de cours et
aux questions 3° et 4°, vous répondrez à la question « la jurisprudence est-elle
source de Droit ? » sous la forme d’un paragraphe argumenté et structuré.

Oui car d’une part le juge a théoriquement la possibilité de créer du droit. Il n’y a pas d’obstacles
théoriques sérieux.
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Il y a des obligations imposées aux juges qui sont propices au pouvoir créateur du juge. On
reconnait concrètement à la jurisprudence, une portée normative, détachée de la loi de sorte
qu’elle est d’avantage qu’une simple interprétation.
La jurisprudence présente une portée normative distincte de celle de la loi dès lors que l’on
accepte de moduler ses e ets dans le temps.
La jurisprudence présente une portée normative distincte de celle de la loi dès lors que l’on
accepte de contrôler la constitutionnalité de l’interprétation jurisprudentielle constate q’une
disposition législative.

Séance 8

Dé nition :

Bien présenter principe et exception dans le bon ordre et il faut absolument quali er fait juridique
et acte juridique.

Il y a le principe de la liberté de la preuve pour les faits juridiques.


• Tous les modes de preuves sont admis.

Il y a le principe de légalité de la preuve pour les actes juridiques


• La loi détermine les modes de preuves qui sont recevables et qui xe leur force probante.

Fait juridique :

Acte juridique :

Présomption légale est la présomption établie par la loi. Opération qui permet de déduire un fait
inconnu d’un fait connu.

La présomption simple : peut être combattu par la preuve contraire.


La présomption irréfragable : ne peut pas être combattu par aucune preuve.

Peut-on a rmer que l’ordonnance du 10 f vrier 2016 a boulevers le droit de la


preuve ?

Non, elle a reprit les anciennes présomptions et a a rmé le principe de la preuve et elle a tranché
le débat sur le régime de la preuve du paiement. (Article 1342-8)

Quels sont les arguments qui permettent de dire que le principe est celui de la libert
de la preuve ?

Article 1358 du code civil.


La liberté de la preuve s’applique à défaut de dispositions légales contraires.
Exception générale de la preuve des actes juridiques (légalité de la preuve pour les actes
juridiques)

En mati re de faits juridiques, la preuve est-elle totalement libre ?

Non, il existe des exceptions, l’a liation.

Même dans des matières dans lesquelles la liberté de la preuve est consacrée, la loi peut prévoir
des exceptions, c’est le cas de l’a liation (article 310-3)

Analyse d’arrêt :

(Un Arret des plaquettes va tomber)


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A quelle question devait r pondre la Cour de cassation

Les SMS recueilli par une épouse et adressé sur le téléphone de son conjoint sont-ils recevables
pour prouver l’adultère de ce dernier.

Oui, elles sont recevables.

Les principes qui encadrent la preuve est la liberté et la licéité de la preuve.

Le principe en cause est le principe de licéitié qui exige que la recherche et la production des
preuves soient conforme à la loi et aux principes généraux du droit de la preuve (droit tà la vie
privé, loyauté etc…)

Quelle r ponse apporte-t-elle ?

Solution de la Cour de Cassation ne parait pas conforme dès lors que le recueil des SMS a été
réalisé à l’insu de son destinataire.

Quels principes encadrent la preuve ? Quel principe est en cause dans cet arr t ? La
solution de la Cour de cassation y est-elle conforme ?

La Cour de Cass fait prévaloir le principe de liberté de la privé et dégage un principe, une règle de
droit.

1°) L’accord conclu au caf engage-t-il Pierre ?

Le contrat est conclu et le fait que ce ne soit pas écrit n’est pas grave car l’écrit n’est pas une
condition de validité de ce contrat.

2°) Si oui, comment Paul pourra-t-il le prouver ?

Pour déterminer comment Paul pourra déterminer l’accord conclu, il faut déterminer si cet accord
constitue un acte ou un fait juridique, le régime probatoire étant di érent.

Article 1100-1 pour les actes juridiques


Article 1100-2 pour les faits juriqieus

En espèce, Paul et Pierre ont manifesté leur volonté de vendre ou acheter un ordinateur à un prix
déterminé dans le but de produire des e ets de droit.
La création d’un droit de créance, par conséquent, l’accord conclu constitue un acte juridique.

En matière de preuve, l’article 1358 du code civil pose le principe de liberté de la preuve.
En vertu de ce principe, tout mode de preuves sont par principe admis
Cependant, il existe une exception générale concernant les actes juridiques.
article 1359 du code civil. Il s’agit d’une exception au principe de liberté de la preuve qui exige
que la preuve d’un acte juridique portant une valeur supérieur à 1500 euros soit rapportés par une
preuve écrite
En l’espèce, l’accord porte sur une valeur de 600 euros, donc la preuve écrite n’est pas requise.

Paul pourra donc prouver l’accord pas tout moyen.


Pour mettre toutes les chances de son côté, le mieux est de rapporter une preuve parfaite pour
que le juge le prenne bien en compte.
Preuve parfaite :
- preuve par écrit
- L’aveu judiciaire
- Serment décisoire
En l’espèce, preuve écrite.



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(L’article 1366)
En l’espèce , le SMS émane de Pierre, il a la même valeur qu’un écrit.

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