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I. Introduction
1. Présentation de l'équipe
2. Contexte de la tarification
3. Objectif de la présentation
Bonjour à tous, Je souhaite aborder aujourd'hui un sujet qui connaît un regain d'intérêt. Bien que cela
fasse des années qu'il soit un sujet de discussion entre les chercheurs et les parties concernées., mais
toujours s'efforcent constamment de définir les méthodes optimales pour le rendre plus convivial,
facile à utiliser, et bien sûr en adéquation avec cette nouvelle ère.
Ce sujet va être discuter et expliquer par vos collègues Neila, Saad et Achraf. Et moi-même Oussama.
Donc Nous sommes ravis de vous présenter aujourd'hui notre exposé sur le sujet de la tarification dans
le contexte de la fiscalité au Canada et au Québec.
La tarification, est un élément important de la fiscalité et des décisions d'affaires. Et apparaît donc
comme un outil essentiel pour améliorer l'offre et la qualité des services municipaux, mais aussi
l'efficacité et l'équité du système fiscal.
Au fil de cette présentation, nous allons examiner ce que dit la littérature fiscale sur la tarification,
analyser les impacts de celle-ci sur la politique fiscale au Canada et au Québec, et expliquer comment
cela influe sur les décisions d'investissement, que ce soit ici, au Canada (Québec bien précisément), ou
à l'étranger.
Présentation du plan
Maintenant laissez-moi vous donner un aperçu de la structure qui guidera notre présentation.
Dans la première partie, nous allons plonger dans la définition de la tarification. Cela inclut une
explication détaillée de ce que signifie réellement la tarification et la distinction entre impôts, taxes
et tarification. Vous aurez ainsi une base solide pour comprendre les concepts clés.
Ensuite, nous aborderons les mythes et les vertus de la tarification. Nous allons discuter des idées
préconçues qui entourent souvent ce sujet et mettre en évidence les avantages et les bénéfices que la
tarification peut apporter, tant du point de vue économique que fiscal.
Nous n'oublierons pas d'examiner les limites de la tarification aussi. Tout comme il y a des aspects
positifs, il existe aussi des défis et des limites à considérer. Nous vous montrerons comment la
tarification peut être un outil puissant, mais qu'elle n'est pas sans ses défis.
Dans la quatrième section, nous effectuerons des comparaisons. Nous examinerons comment la
tarification au d’ici se compare à d'autres provinces et à l’échelle international se compare avec d’autre
pays.
Après, on passe à l'impact de la tarification sur les décisions d'investissement au Québec. Nous
vous donnerons un exemple concret d'une entreprise qui prend en compte la tarification dans sa
décision d'investissement au Québec.
Enfin, nous aborderons l'influence de la tarification sur les décisions d'affaires internationales.
Nous expliquerons comment la tarification canadienne influence les décisions d'investissement dans
d'autres pays, en vous fournissant un exemple concret pour éclairer de plus notre concept clé.
Avec ce plan, nous espérons vous offrir une vision complète et structurée de la tarification fiscale au
Canada et au Québec. Alors, continuons et explorons ensemble ce sujet passionnant.
Donc, notre objectif est de vous offrir une vision complète de l'importance cruciale de la tarification
dans le paysage fiscal actuel. Nous vous invitons à explorer ce sujet avec nous et à poser des questions
à la fin de notre présentation.
La tarification, telle qu'elle est définie dans notre contexte, est le montant exigé en contrepartie d'un
bien ou d'un service offert par l'État à un utilisateur identifiable qui en bénéficie directement.
Autrement dit, lorsque vous utilisez un service public ou un bien fourni par une administration
publique, vous payez un tarif en échange de cette utilisation. Par exemple, lorsque vous consommez de
l'électricité fournie par Hydro-Québec, vous recevez directement une facture pour couvrir le coût de
cette consommation. De nombreux autres exemples de tarification incluent la location d'espaces de
bureau dans des édifices gouvernementaux, les droits d'accès aux musées, parcs nationaux, sites
historiques, les frais de scolarité universitaire, les chambres privées dans les hôpitaux, les frais de
camping dans les parcs nationaux, les droits de péage pour l'utilisation de routes, de ponts, de
tunnels, etc.
Impôt : L'impôt est un montant prélevé généralement sur les revenus ou les actifs (comme le capital
ou la propriété immobilière) des individus ou des entreprises. Il constitue le fonds général utilisé pour
financer les missions de l'État, telles que la justice, la sécurité publique et le fonctionnement des
administrations. L'impôt est la contribution du citoyen au financement des missions de l'État et reflète
notre appartenance à la collectivité. (Prenons l'exemple de l'impôt sur le revenu).
Taxe : Les taxes peuvent être classées en deux catégories. Dans la première catégorie, une taxe est
prélevée sur un bien au moment de sa consommation, sans nécessairement être liée à son coût. Elle
peut servir à financer une externalité positive, dissuader de consommer un produit (comme les taxes
d'accise : impôt indirect qui est perçu sur la consommation. Elle est imposée sur les véhicules
énergivores, les climatiseurs pour automobiles ainsi que certains produits pétroliers.) ou alimenter le
fonds général (comme la taxe à la consommation). Dans la seconde catégorie, les taxes sont prélevées
pour financer un service public précis, même si la personne ne l'utilise pas directement. Cela concerne
principalement des services publics sociaux et sanitaires. Prenons l'exemple de la taxe sur l'essence.
Lorsque vous faites le plein d'essence pour votre voiture, une partie du coût que vous payez à la
pompe est constituée de taxes. Ces taxes sont utilisées pour financer des projets routiers et
d'infrastructure. Vous payez donc une taxe au moment de la consommation d'un bien, mais elle n'est
pas nécessairement liée au coût réel de l'essence que vous avez utilisée.
Maintenant, Les revenus issus de la tarification peuvent être répartis en deux catégories : On parle ici :
La tarification fiscale désigne l'imposition d'une taxe au propriétaire ou à l'occupant d'un immeuble
sur une base autre que la valeur foncière (par exemple : la gestion des eaux usées, égouts, matières
résiduelles, etc.). Dans la comptabilité des municipalités québécoises, cette forme de tarification
correspond en partie aux taxes sur une autre base.
La tarification ponctuelle désigne l'imposition d'un tarif pour le recours à l'utilisation de services
publics (bibliothèque, installations récréatives, etc.). Dans la comptabilité des municipalités
québécoises, cette forme de tarification correspond aux services rendus à la collectivité et aux autres
administrations publiques.
(Source : Gouvernement du Québec (2008), Mieux tarifer pour mieux vivre ensemble, Groupe de travail sur la tarification des services publics; pp. 13-
38 et 71-126, en ligne : https://www.aqcpe.com/documentation/2008-rapport-du-groupe-de-travail-sur-la-tarificationdes-services-publics-mieux-tarifer-
pour-mieux-vivre-ensemble/ )
Maintenant on passe à la partie qui parle de la diversité et la mixité des modes de
financement :
3. La diversité et la mixité des modes de financement
Pour financer les services publics, il existe plusieurs moyens, dont la tarification (payer pour
l'utilisation d'un service), les impôts (contributions obligatoires), et les taxes (prélèvements sur certains
biens ou services).
Tous les services publics ne doivent pas être financés de la même manière. Certains sont mieux
adaptés à la tarification, tandis que d'autres dépendent davantage des impôts.
Dans cette section, nous allons explorer les mythes et les vertus de la tarification, en nous basant sur
les informations fournies par le rapport de 2008 du Groupe de travail sur la tarification des services
publics du gouvernement du Québec.
Le premier mythe : les services publics sont gratuits.
Ce mythe est largement répandu et repose sur l'idée que les services publics, tels que la santé et
l'éducation, ne devraient pas être facturés aux utilisateurs, car ils sont financés par les impôts.
Cependant, la réalité est plus complexe. De nombreux services publics ont un coût, et ce coût est
généralement couvert par les fonds publics. Par exemple, les hôpitaux, les écoles et les routes sont
financés par des fonds publics, mais cela ne signifie pas qu'ils sont gratuits. Le contribuable paie pour
ces services indirectement via ses impôts. Le problème avec cette perception de la gratuité est qu'elle
peut conduire à un gaspillage des ressources publiques, car les utilisateurs ne sont pas conscients du
coût réel des services qu'ils reçoivent.
Exemple : Les services de santé ou d'éducation sont souvent perçus comme gratuits, bien que leur coût
réel soit financé par les impôts.
L'exemple donné concerne les services de garde au Québec. Bien que les parents paient un tarif
symbolique pour la garde de leurs enfants (8,70 $ CAN par jour et par enfant au 1er janvier 2022), le
coût réel de ce service est beaucoup plus élevé. Le gouvernement du Québec subventionne une grande
partie de ce coût par le biais de l'impôt. Ainsi, le tarif que les parents paient ne couvre qu'une petite
fraction du coût réel, ce qui crée l'illusion que le service est presque gratuit. Cette sous-tarification
peut conduire à un gaspillage de ressources publiques et à une mauvaise utilisation du service.
Le deuxième mythe : les tarifs augmentent toujours.
Beaucoup de gens ont l'impression que les tarifs des services publics augmentent constamment.
Cependant, une analyse objective montre que, dans de nombreux cas, les tarifs n'ont pas augmenté
plus rapidement que l'inflation au cours des dernières années. Ce mythe peut découler du fait que les
services essentiels, tels que l'électricité ou les transports en commun, ont un impact direct sur le budget
des ménages, de sorte que toute augmentation est fortement ressentie. De plus, les médias ont tendance
à mettre en avant les augmentations de tarifs, renforçant ainsi cette perception.
Exemple : Les tarifs des transports en commun ou de l'électricité ont augmenté, mais pas
nécessairement à un rythme supérieur à l'inflation.
Cet exemple met en évidence la perception que les tarifs augmentent constamment, ce qui peut
provoquer l'inquiétude du public. Cependant, une analyse comparative des tarifs par rapport à
l'inflation montre que, dans de nombreux cas, les tarifs n'ont pas augmenté de manière
disproportionnée. Les augmentations sont souvent plus visibles dans les services essentiels, tels que
l'électricité, car elles ont un impact direct sur les dépenses des ménages.
Le troisième mythe : les tarifs au Québec sont plus élevés qu'ailleurs.
Il est souvent dit que les tarifs au Québec sont plus élevés que dans d'autres provinces ou pays.
Cependant, une comparaison rigoureuse montre que les revenus de tarification au Québec sont en
réalité plus bas que dans de nombreuses autres juridictions. Le Québec dépend également moins des
revenus de tarification que d'autres provinces. Par exemple, les tarifs d'électricité au Québec sont
souvent cités, mais ils sont en réalité parmi les plus bas en Amérique du Nord.
Exemple : Comparaison des tarifs d'électricité entre le Québec et l'Ontario.
Cet exemple remet en question la croyance selon laquelle les tarifs au Québec sont plus élevés que
dans d'autres provinces ou pays. Il souligne que les tarifs d'électricité au Québec, bien qu'ils soient
souvent cités comme élevés, sont en réalité parmi les plus bas en Amérique du Nord. Cette
comparaison met en lumière le fait que les perceptions peuvent parfois être en décalage avec la réalité.
Le quatrième mythe : les tarifs sont des impôts déguisés.
Ce mythe suggère que les tarifs sont en réalité des impôts déguisés. Cependant, il est important de
comprendre la différence fondamentale entre les deux. Les tarifs sont des prix que les utilisateurs
paient en échange de biens ou de services spécifiques fournis par l'État. Les impôts, en revanche, sont
des contributions générales au financement des missions de l'État, sans lien direct avec l'utilisation de
biens ou de services spécifiques. Par exemple, payer pour l'électricité que l'on consomme est un tarif,
tandis que les impôts que l'on paie au gouvernement servent à financer divers services publics, que l'on
utilise ou non.
Les tarifs ne sont donc pas des impôts déguisés. Par contre, dans le cas du Québec, on pourrait même
en arriver à inverser la formulation et constater qu’à bien des égards, les impôts sont des tarifs
déguisés, dénaturés ou maquillés. On veut souligner par là que dans de nombreux cas, les prix des
biens ou des services offerts par l’État sont acquittés principalement par le contribuable, et non pas par
l’utilisateur – ce qui contribue directement à accroître le fardeau fiscal des Québécois, par rapport aux
autres provinces, tout en atténuant ou supprimant le signal de prix envoyé à l’utilisateur.
Exemple : Les frais de garde d'enfants sont un tarif, car les parents paient directement pour le service
de garde.
Le cas des services de garde illustre bien cette situation. En 2006, le budget des services éducatifs à
l’enfance, hors du milieu scolaire, a atteint environ 2 milliards de dollars. Sur ce total, les parents
n’ont en fait acquitté sous forme de tarifs que 16 % de la facture globale, soit un peu plus de 300
millions de dollars. Sur une base journalière, le gouvernement du Québec – donc le contribuable, par
la voie de l’impôt – verse une allocation qui varie de 20 $ à 40 $ selon le mode de garde (milieu
familial, garderie privée ou centre de la petite enfance), pendant que l’utilisateur paie 7 $.
Le cinquième mythe : les tarifs sont inéquitables.
Ce mythe concerne l'équité des tarifs, suggérant qu'ils ne sont pas justes. L'équité est une notion
complexe et subjective, mais il est important de reconnaître qu'il n'y a pas de solution unique pour
tous. Les politiques de tarification sont souvent un compromis entre l'efficacité globale et l'équité.
Cependant, il est souvent plus efficace et équitable de subventionner directement les ménages à faible
revenu plutôt que de maintenir des tarifs artificiellement bas pour tous. Cette approche cible l'aide là
où elle est nécessaire, tout en préservant le signal de prix pour encourager une utilisation responsable
des services publics.
Exemple : Les programmes de subventions pour aider les ménages à faible revenu à payer leurs
factures d'électricité.
Québec: Pour l'année académique 2020-2021, les frais de scolarité moyens pour les étudiants de
premier cycle à temps plein étaient d'environ 3 000 CAD pour les résidents de la province.
Ontario: Les frais de scolarité moyens pour la même période étaient d'environ 7 000 CAD.
Source: Statistiques Canada (Frais de scolarité)
https://cdn-contenu.quebec.ca/cdn-contenu/adm/min/education/publications-adm/enseignement-
superieur/organismes-lies/CCAFE/CCAFE_Avis-frais-uni-mai-2022.pdf
IX. Conclusion
1. L'importance de la tarification dans le contexte fiscal
2. Lien avec les objectifs de la fiscalité au Canada et au Québec
X. Références Additionnelles
1. Présenter d'autres sources consultées en plus de celles fournies.