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Plan du travail

Introduction

I. Fondateurs, Origines et fondement de la théorie de l’agence


A. Fondateur
1- M. Jensen
2- William H. Meckling

B. Origine et fondement de la théorie de l’agence


1- Les origines de la théorie de l’agence
2- Les fondements de la théorie de l’agence

II. Apports et limites de la théorie de l’agence


A. Les apports
1- La théorie positive
2- La théorie normative

B. Limites de la théorie de l’agence


1- Les limites
2- Mesure pour limiter les problèmes d’agence
Conclusion
Introduction

Dans la théorie économique, l’entreprise, agent économique central a longtemps été réduite à un
agent individuel qui à un ultime objectif : la maximisation du profit. Cette réflexion classique a
totalement négligé la firme, et l'organisation interne de la firme est supposée n'avoir aucun effet sur
la décision; le comportement n'est influencé que par les conditions du marché. En outre la firme est
censée évoluer dans un environnement sans incertitude où les agents possèdent une information
parfaite sur l'état de la demande et sur les coûts. Cependant, ces hypothèses ne peuvent se réunir
sur le marché.En revanche, plusieurs travaux se sont préoccupés d'expliquer l'importance de la firme
on la considérant comme un nœud de contrats, c'est-à-dire un ensemble de contrats qui régissent les
relations au sein de la firme.

M. Jensen et W. Meckling
définissent une relation d'agence comme « un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le
principal) engagent une autre personne (l'agent) pour accomplir quelques services en leur nom,
impliquant la délégation d'une partie de l'autorité de prise de décision à l'agent. »

La théorie de l’agence examine les relations d’agence et les coûts y afférents.La relation d’agence est
une relation entre un principal et un agent, donc toute relation entre deux individus dans laquelle la
relation de l’un (principal) dépend de l’action de l’autre (agent).
• La personne qui délègue à un autre le droit de décider à sa place = le Principal ou le mandant
• Celui agira au nom du principal =l’agent ou le mandataire; le mandataire =celui qui a reçu un
mandat pour agir au mieux des intérêts du mandant ou donneur d’ordre.
• L’agent : les dirigeants qui gèrent, contrôlent au quotidien l’activité de la firme et prennent les
décisions y compris les décisions stratégiques.

Dans la théorie de l’agence, l’entreprise se compose d’un ensemble d’individus qui ont des relations
contractuelles. Elle s’intéresse donc principalement au système de relations contractuelles qui
unissent les individus au sein d’une entreprise.

De ce fait, la question qui se pose est la suivante : Quelle est la contribution de la théorie de l’agence
à la théorie managériale ?

Cette question fera l’objet de notre analyse de rédaction.


I. Fondateurs

A. Définition de la théorie de l’agence

Jensen et Meckling (1976) définissent le théorie de l’agence (the agency theory) comme :

« Un contrat par lequel une ou plusieurs personnes (le principal) engage une autre personne (l’agent)
pour exécuter en son nom une tâche quelconque qui implique une délégation d’un certain pouvoir
de décision à l’agent. »
Sous des hypothèses en rupture avec la théorie standard (la théorie de l’agence envisage la
possibilité d’une divergence entre le principal et l’agent et part du principe que l’agent dispose
d’informations que ne possède pas le principal), cette théorie est couramment illustrée par la
relation d’agence entre propriétaires du capital (le principal) et les dirigeants de l’entreprise (l’agent).
Elle est en particulier au cœur des problématiques de la gouvernance d’entreprise, et en particulier
du modèle dit « actionnarial ».
On parle de « relation d’agence » quand une entreprise ou un particulier (principal) confie en partie
ou en totalité la gestion de ses intérêts à un tiers (agent).

1. Michael Cole Jensen

Michael Cole Jensen


Il est né le 30 novembre 1939 à Rochester (Minnesota), est un économiste américain. Il a
principalement travaillé sur les thématiques liées à la finance et à la théorie de la firme,
principalement, la théorie de l'agence. Il est professeur émérite l’université Harvard et travaille
également pour Monitor Group, un cabinet de conseil.Il commence ses études en économie à
Macalester College et les poursuit à l’université de Chicago. Il y obtient un MBA en 1964 et un Ph.D.
en 1968. Il travaille en particulier alors avec Merton Miller (Prix Nobel d'économie 1990).Ses études
achevées et jusqu'en 2000, il est professeur de finance à la HarvardBusiness School. Il enseigna
également jusqu'en 1988 à l'université un Ph.D. en1968. Il travaille en particulier alors avec Merton
Miller (Prix Nobel d'économie1990).de Rochester. En 2000, il prit sa retraite académique et rejoint le
cabinet de conseil Monitor Group.Il a été président de l'American Finance Association en 1992 et
siège à l'American Academy of Arts and Sciences depuis 1996. Jensen est également le fondateur du
Journal of Financial Economics, qui a créé un Jensen Prize en son honneur.

2. William H.Meckling

William H.Meckling
Est un économiste Américain décédé en mai 1998 en Californie, à l’âge de 76ans.
Il obtient un MBA en Economie de l'Université de Denver en 1947; et un Doctorat honorifique en
sciences sociales de l'Université Francisco en 1980; Au cours de sa carrière, Meckling servi sur les
facultés de l'Université de Denver, l'Université Butler, et l'Université de Californie à Los Angeles ;
Doyen de l’'École seconde Simon «Graduate School of Management » Connu par son travail avec
Jensen dans l’article « Théorie de la firme: Le comportement des gestionnaires, des coûts de l'Agence
et la structure de propriété » 1976 l’un des articles d'économie les plus cités ces trente dernières
années.
B. Origines et fondements de la théorie de l’agence

1. Origines da la théorie de l’agence


La séparation entre la fonction de gestion et la propriété de capital d’une entreprise introduit une
source d’incertitude qui peut prendre plusieurs formes. En effet, les dirigeants de l’entreprise
peuvent ne pas rechercher la maximisation du profit, mais poursuivre d’autres objectifs. Ce
phénomène est possible dans les firmes ou la dilution du capital à pour conséquence l’émergence
d’un pouvoir managérial, qui, de fait, impose ses décisions aux propriétaires/actionnaires. Ce
phénomène sera mis en lumière, pour la dernière fois, par Berle et Means en 1932. D’autres travaux
montreront que les objectifs des dirigeants ne se résument pas à la maximisation du profit.

L’apparition de la société anonyme par actions et sa généralisation dans les pays capitalistes ont
conduit de nombreux auteurs à souligner la séparation croissante entre propriété et gestion de
l’entreprise.L'étude des problèmes liés à la relation d'agence a pour origine les interrogations d'Adam
Smith (1776) sur l'inefficacité des sociétés dont la direction était confiée à un agent non-propriétaire.
« Les directeurs de ces sortes de compagnies (les sociétés par actions) étant les régisseurs de l'argent
d'autrui plutôt que de leur propre argent, on ne peut guère s'attendre à ce qu'ils y apportent cette
vigilance exacte et soucieuse que des associés apportent souvent dans le maniement de leurs fonds.
Tels les intendants d'un riche particulier, ils sont portés à croire que l'attention sur les petites choses
ne conviendrait pas à l'honneur de leurs maîtres et ils se dispensent très aisément de l'avoir. Ainsi, la
négligence et la profusion doivent toujours dominer plus ou moins dans l'administration des affaires
de la compagnie »

A Berle et G. Means (1932) prolongeront la réflexion en montrant que la séparation entre la


propriété et le contrôle conduit à une situation où la divergence des intérêts entre propriétaires et
dirigeants est problématique. En effet, les grandes entreprises modernes seraient dirigées par des
managers qui n'auraient pas de raison d'avoir les mêmes objectifs que les propriétaires du capital. La
relation actionnaire/dirigeant est alors présentée comme un cas particulier de la relation d'agence

2. Les fondements de la théorie de l’agence

a. Les hypothèses de la théorie


La théorie de l'agence repose sur deux hypothèses comportementales :
La première suppose que les individus cherchent à maximiser leur utilité
La deuxième postule que les individus sont susceptibles de tirer profit de l'incomplétude des
contrats.

b. Problématique de l’agence

La théorie de l’agence définit la problématique de la divergence d’intérêts qu’existe entre principal et


agent. Souvent, ce dernier sait plus sur la tâche à accomplir que le principal. Donc, le contrat qui lie
les deux parties est incomplet, chose qui ne permet pas au principal un contrôle parfait de l’agent.

Chaque individu recherche son intérêt personnel, cette recherche peut conduire l’individu à ne pas
respecter désengagements contractuels, à la tromperie. Parce qu’ils sont
intentionnellementrationnels, les individus préfèrent tricher plutôt que de réaliser un engagement
qui leur est défavorable à leur intérêt. Ou bien, ils peuvent profiter de la liberté qui leur est
contractuellement accordée pour gérer les affaires de leur mandant dans une logique qui est
défavorable à ce dernier. Il s’agit d’une asymétrie d’information entre le principal et l’agent, c'est-à-
dire qu’un des deux agents possède plus d’information que l’autre sur les états de la nature.La
présence d'asymétries d'information conduit à des problèmes :

 D’anti-sélection : ou sélection adverse, apparaît à chaque fois qu’un acteur possède une
information que l’autre n’a pas à la signature du contrat. Le principal ignore une
caractéristique de l’agent qui a un impact sur l’issue de l’accord entre l’agent , par exemple,
dans le domaine de l’emploi, l’individu licencié pour une cause infamante cherchera à
dissimuler cette information à son employeur.

 De risque moral : l’agent peut ne pas tenir ses engagements, par exemple, en fournissant une
prestation de qualité inférieure. Le principal qui anticipe le risque moral peut refuser de
contracter. Il peut également se garantir par des mesures juridiques (renforcement des
contrats, introduction de clauses de pénalité) ou s’informer sur la crédibilité de l’agent.Dans
ce contexte, le principal doit instaurer au sein de l’entreprise un système d’incitation
approprié et des moyens de surveillances pour se prémunir contre l’opportunisme de l’agent
qui se crée vu l’asymétrie de l’information et l’incomplétude des contrats. Donc, il y’a
tendance à la création d’un équilibre pour satisfaire les parties.Pour cela un système incitatif
est proposé afin de faire converger l’intérêt de l’agent avec celui du principal. En
l’occurrence, les systèmes d’intéressement,d’évaluations de prime et aussi de sanction, en
plus d’aménagements et des solutions de consensus entre les parties. Ces systèmes et
moyens générés par la relation de l’agence sont à l’origine des coûts. Ce sont les coûts
d’agence.

c. Les coûts de l’agence

Les couts d’agence est constitues des couts monétaire et non monétaire que supportent les deux
parties du fait de la nécessité de mettre en place un système d’obligation et de contrôle.

M. Jensen et W. Meckling (1976) distinguent trois types de coûts :


 Les dépenses de surveillance : sont supportés par le principal pour motiver les personnes
qu’il embauche et orienter le comportement de l’agent. (Par exemple : Système
d’évaluation par objectif, système financier d’intéressement, prime de productivité,
prime de bilan, participation à la propriété etc.) ;
 Les coûts d’obligations : ou coût d’engagement que l’agent peut avoir lui-même encouru
pour mettre le principale en confiance. « Les coûts d’engagements résultent de la
rédaction par la firme de rapports financiers et de réalisation d’audits par des experts
extérieurs à la firme ». Ce sont les cours qui permettent au principal de s’assurer que
l’agent n’agira pas contre lui.
 Les coûts d’opportunités : dénommé "perte résiduelle", qui s'assimile à la perte d'utilité
subie par le principal par suite d'une divergence d'intérêt avec l’agent, comme le coût
subi par le principal suite à une gestion par l’agent défavorable aux intérêts de celui-ci.

Ainsi, malgré le contrôle et l'engagement, il subsistera toujours une certaine divergence entre les
décisions prises par l'agent et celles qui maximiserais le bien être du principal.

II. Apports et limites de la théorie de l’agence


A. Les apports
La théorie d’agence vise soit à:
- Expliquer les formes organisationnelles comme mode de réduction des coûts d’agence. (La
théorie positive).
- Proposer des mécanismes de contrôle et d’incitation visant à réduire des coûts. ( La théorie
normative).
1. La théorie positive
La théorie positive de l’agence trouve son origine dans
Jensen et Meckling.
Elle vise plus directement la compréhension de la structure et du fonctionnement des organisations
et plus particulièrement des sociétés par action. Elle se propose explicitement, comme celle-ci de
démontrer l’efficience des formes organisationnelles. La théorie positive de l’agence a donc pour
ambition de fournir les bases d’une théorie générale des formes organisationnelles fondée sur
l’hypothèse que les individus cherchent à profiter au mieux des gains de la coopération, notamment
de la production et de l’utilisation de la connaissance spécifique. La théorie positive de l’agence est
par conséquent, une théorie qui cherche à comprendre, à travers l’analyse des formes
organisationnelles existantes, comment rendre la coopération entre les individus, plus efficiente,
ainsi que gérer les conflits d’intérêts entre les actionnaires et les managers dans le but d’accroître le
bien-être commun et contribuer à la réduction des coûts. Par conséquent, la théorie positive de
l'agence présente trois dimensions essentielles à savoir :
 La vision sur la nature des organisations et de ce qu'est une firme.
 L'analyse de l'organisation à partir des caractéristiques des contrats.
 L'explication du choix et de la sélection des formes organisationnelles.
La nature de la firme : Firme et organisation comme « nœuds de contrats »
Les différentes organisations peuvent être définies de la même manière :
comme des nœuds de contrats écrits et non écrits entre les détenteurs de facteurs de production et
les clients. Pour Jensen et Meckling (1976), « les organisations constituent des fictions légale qui
servent comme noyau pour un ensemble de relations contractuelles entre individus ».
La firme est donc définie comme une entité légale habilitée à signer des contrats avec des
fournisseurs et distributeurs, ses employés et souvent ses clients.
C'est aussi une entité administrative, qui permet à l'équipe des dirigeants de coordonner et piloter
ses différentes activités. Une fois établie, la firme devient un pool de ressources physiques; de savoir-
faire acquis et de capital.
Traiter la firme comme organisation signifie prendre en compte la complexité dont elle est le lieu,
c'est-à-dire la considérer comme composée d'agents multiples, situés différemment dans la
hiérarchie qu'exprime l'organisation, et dont les intérêts ne coïncident pas nécessairement ce qui
pose la question des frontières de la firme qui est sans objet c'est à dire : on ne s'intéresse pas à
distinguer les choses qui sont à l'intérieur de la firme des choses qui sont à l'extérieur de la firme. La
seule réalité est l'existence d'une multitude de relations contractuelles complexes. Donc, l'objet
principal de la théorie est d'analyser les rapports contractuels entre individus.

 L’analyse de l'organisation à partir des caractéristiques des contrats :


Une organisation est « un nœud de contrat », son analyse est donc celle des contrats qui définissent
les règles de l'organisation, les droits des contractants, les systèmes d'évaluation et de rémunération.
Il est nécessaire alors de savoir comment analyser un système contractuel. Cette analyse ne peut se
faire que grâce aux composantes de la théorie positive de l'agence. Selon Jensen (1998), cette
dernière comprend un ensemble d'éléments fondamentaux à savoir : les coûts liés au transfert de la
connaissance, les coûts d'agence.

 Les coûts de transferts de la connaissance entre les acteurs :


L'efficience d'une organisation dépend fondamentalement de la capacité des membres de
l'organisation à utiliser la connaissance spécifique qui a de la valeur pour les décisions. Il apparait
donc primordial de trouver les moyens de moindres coûts permettant de mettre la connaissance
pertinente à la disposition des décideurs afin de remédier les problèmes organisationnels. Cette mise
à disposition peut se faire de deux façons :
- La centralisation des droits décisionnels à ceux qui détiennent les droits décisionnels.
- La décentralisation des droits décisionnels : c'est à dire transférer les droits décisionnels à
ceux qui possèdent la connaissance.

 Les coûts d'agence


L'allocation décentralisée des droits décisionnels crée des relations d'agence
sources de conflits d'intérêts et de coûts d'agence. Donc, la structure organisationnelle doit être
conçue de façon à réduire ces coûts créateurs d'inefficience par la mise en place des systèmes
d'incitation et de contrôle destinés à aligner les intérêts des agents sur ceux du principal.
Par exemple, le conseil d'administration peut servira à gérer simultanément les conflits d'intérêts
entre actionnaire et dirigeants, mais également entre créanciers et actionnaires ou entre
actionnaires et salariés. L'explication de la diversité des formes d'organisation reposent donc sur
l'analyse des coûts d'agence dans différentes situations.

 Le choix et la sélection des formes organisationnelles : La théorie positive de l'agence


fondée sur l'utilisation optimale de la connaissance spécifique aboutit à proposer deux
champs d'application :
- Le champ interne relatif à l'architecture organisationnelle.
- Le champ externe relatif à la répartition des formes organisationnelles.

2. La théorie normative
Aussi appelé théorie principal-agent, consiste en des modèles complexes de détermination de
contrats optimaux. Le problème, vu sous l’aspect normatif, est de trouver un mécanisme incitatif qui
incite l’agent à choisir l’action optimale du point de vue du principal, c’est-à-dire qui maximise l’utilité
de ce dernier après prise en compte de la rémunération de l’agent.

Eisenhard, suggère qu’il existe une multitude de stratégies de contrôle et d’incitation visant à réduire
les coûts : La première consiste à concevoir un emploi simple et routinier, de sorte que les
comportements puissent être facilement observés et rémunérés en conséquence. La seconde
stratégie consiste toujours à concevoir un emploi plus complexe et plus intéressant, et à investir dans
le système d’information, notamment dans les systèmes de budgétisation, les audits afin de mieux
connaître les comportements. La troisième solution possible consiste toujours à concevoir un emploi
complexe et intéressant mais à recourir à une évaluation plus simple telle que la rentabilité ou les
bénéfices.

B- Limites de la théorie de l’agence


1- Les limites
Comme toute théorie, la théorie d’agence s’est critiquée. Parmi ces limites en trouve autres que :
 La théorie de l’agence refuse toute idée selon laquelle la firme reposerait sur un principe
hiérarchique qui représente la base de toute firme capitaliste ceci conduit à un conflit entre
la réalité et la théorie.
 La firme est réduite à des relations interindividuelles ce qui a conduit à unedilution
complète de la notion même de la firme.
 L’entreprise, selon l’agence, ne gère plus des conflits, des rapports de pouvoir ou des
différences hiérarchiques, mais elle se pose comme un système de résolution de problèmes.
 La minimisation de coût d’agence peut être non applicable soit parce que les cocontractants
ne peuvent pas être informés soit ces parties ne cherchent pas même à s’informer en raison
des coûts de l’information.
2- Les mesures pour limiter pour limiter les problèmes d’agence.
Les entreprises utilisent une étonnante variété d’instrument afin de réduire les coûts liés aux
situations principal-agent. Nous citerons trois grandes catégories de stratégie qui peuvent être mis
en place pour lutter contre les problèmes d’agence : Le monitoring ( ou contrôle), les incitations
basées sur la performance et la bureaucratie.

Le monitoring : Pour limiter les problèmes liés à une relation d’agence le principal accroît le contrôle
sur l’agent en augmentant les ressources liés à sa surveillance et/ou en améliorant la collecte
d’informations sur ses actions réelles.

Les incitations basées sur la performance : Une autre manière pour les entreprises d’atténuer les
problèmes d’agence est de mettre en œuvre une structure d’incitation qui tient compte des
performances de l’agent. Si le principal parvient à aligner les incitations de l’agent sur les siennes, le
problème de l’agence est résolu.
Il peut aligner les préférences de deux manières : Faire dépendre la rémunération de l’agent à sa
performance. Utiliser les incitations non monétaires, telle qu’accroître la motivation en jouent sur
l’égo du salarié.

La bureaucratie : Cette solution vise à réduire les problèmes d'agence en délimitant clairement
l'ensemble des actions que l'agent peut réaliser.
Cela peut être utilisé pour limiter les taux de réduction accordés par les vendeurs, qui cherchent de
maximiser le Chiffre d'affaires au détriment du profit de l'entreprise, afin de maximiser leur
rémunération (au mérite).
Le principal peut compliquer la procédure d'accord des réductions en centralisant cette décision de
plus en plus que le taux est élevé.

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