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Pr L. BAMMOU 4
I.2. Fonction enthalpie
L’enthalpie est définie par la relation suivante :
𝐻𝐻 = 𝑈𝑈 + 𝑝𝑝𝑝𝑝
Comme la différentielle 𝑑𝑑𝑑𝑑 de l’enthalpie s’écrit :
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑑𝑑(𝑝𝑝𝑝𝑝) soit 𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 + 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉
L’enthalpie 𝐻𝐻 est donc la fonction thermodynamique qui associe les deux variables S et p :
𝐻𝐻 = 𝐻𝐻(𝑆𝑆, 𝑝𝑝)
On en déduit les relations suivantes :
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
� 𝜕𝜕𝜕𝜕 � = 𝑇𝑇 et � 𝜕𝜕𝜕𝜕 � = 𝑉𝑉
𝑃𝑃 𝑆𝑆
Pour un système évoluant à température constante, la différence ∆𝐹𝐹 apparait comme une
énergie utile qui est libre d’être transformée entièrement en travail, d’où l’appellation énergie
libre.
I.4. Fonction enthalpie libre
L’enthalpie libre G ou énergie de Gibbs est une fonction d’état définie par la relation :
𝐺𝐺 = 𝐻𝐻 − 𝑇𝑇𝑇𝑇
Dans le cas d’un fluide homogène, la différentielle 𝑑𝑑𝑑𝑑 a pour expression :
𝑑𝑑𝑑𝑑 = 𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇𝑇 − 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 + 𝑑𝑑(𝑝𝑝𝑝𝑝) − 𝑑𝑑(𝑇𝑇𝑇𝑇) soit 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆 + 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉
C’est donc une fonction thermodynamique adaptée au couple (T, P) et on a les relations
suivantes :
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
�𝜕𝜕𝜕𝜕 � = −𝑆𝑆 et �𝜕𝜕𝜕𝜕� = 𝑉𝑉
𝑝𝑝 𝑇𝑇
Lors d'une transformation réelle isotherme et isobare d'un système, l'enthalpie libre de ce
système ne peut que décroître : 𝑑𝑑 𝑇𝑇𝑇𝑇 𝐺𝐺 ≤ 0
L'égalité correspondant à une transformation réversible. L’enthalpie libre d’un système, qui
évolue à température et à pression constantes, décroit jusqu'à atteindre un état d'équilibre.
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II. Relations de Gibbs-Helmholtz et relations de Maxwell
II.1. Relations de Gibbs-Helmoltz
Les relations de Gibbs-Helmholtz permettent d’exprimer 𝑈𝑈 et 𝐻𝐻 en fonction uniquement de 𝐹𝐹
et 𝐺𝐺 respectivement.
Soit la fonction 𝑈𝑈 définie par : 𝑈𝑈 = 𝐹𝐹 + 𝑇𝑇𝑇𝑇
En remplaçant 𝑆𝑆 par son expression établie par la dérivée partielle de 𝐹𝐹 :
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑆𝑆 = − � �
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉
On obtient la première relation de Gibbs-Helmholtz :
𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑈𝑈 = 𝐹𝐹 − 𝑇𝑇 � �
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉
En devisant par 𝑇𝑇 2 , cette relation s’écrit sous la forme suivante :
𝑈𝑈 𝐹𝐹 1 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕�𝐹𝐹�𝑇𝑇�
𝑇𝑇 2
= 𝑇𝑇 2 − 𝑇𝑇 �𝜕𝜕𝜕𝜕� ou 𝑈𝑈 = −𝑇𝑇 2 � �
𝑉𝑉 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑉𝑉
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Cette relation est la 2ème relation de Maxwell.
La différentielle 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆 − 𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝𝑝 et une différentielle totale exacte. On peut donc écrire :
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
� � =� �
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉
Cette relation est la 3ème relation de Maxwell.
La différentielle 𝑑𝑑𝑑𝑑 = −𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆𝑆 + 𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉𝑉 et une différentielle totale exacte. On peut donc écrire :
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
� � = −� �
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝
Ce qui implique :
𝛿𝛿𝛿𝛿 𝐶𝐶𝑝𝑝 ℎ 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = = 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝑇𝑇 𝑇𝑇 𝑇𝑇 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇
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Donc :
𝜕𝜕𝜕𝜕
ℎ = 𝑇𝑇 � �
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇
𝜕𝜕𝐶𝐶𝑝𝑝 𝜕𝜕 2 𝑉𝑉
� � = −𝑇𝑇 � 2 �
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝
La connaissance de l’équation d’état 𝑓𝑓(𝑝𝑝 , 𝑉𝑉, 𝑇𝑇) = 0 d’un fluide nous permettra donc de
déterminer directement les expressions des coefficients calorimétrique en utilisant les
relations de Clapeyron.
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IV. Relation de Robert Mayer généralisée
On peut également utiliser les relations de Maxwell pour retrouver aisément la relation de
Robert Mayer généralisée.
Prenons la différentielle de la quantité de chaleur sous la forme suivante :
𝛿𝛿𝛿𝛿 = 𝐶𝐶𝑉𝑉 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙𝑙
La différentielle 𝑑𝑑𝑑𝑑 peut s’écrire sous la forme :
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇
Donc
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝛿𝛿𝛿𝛿 = �𝐶𝐶𝑉𝑉 + 𝑙𝑙 � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + 𝑙𝑙 � � 𝑑𝑑𝑑𝑑
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇
Nous pouvons montrer que cette différence est toujours positive. Comme nous avons, entre
les dérivés partielles, la relation suivante :
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
� � � � = −� �
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 2
𝐶𝐶𝑝𝑝 − 𝐶𝐶𝑉𝑉 = − 𝑇𝑇 � � � � > 0
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝
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La différentielle de cette fonction peut s’écrire sous la forme :
𝑛𝑛
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑆𝑆,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝜕𝜕𝑋𝑋𝑖𝑖 𝑆𝑆,𝑉𝑉,𝑋𝑋
𝑖𝑖=1 𝑗𝑗≠𝑖𝑖
Or comme
𝐻𝐻 = 𝐻𝐻(𝑆𝑆 , 𝑝𝑝, 𝑋𝑋1 , … , 𝑋𝑋𝑛𝑛 )
donc
𝑛𝑛
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑆𝑆,𝑋𝑋 𝜕𝜕𝑋𝑋𝑖𝑖 𝑆𝑆,𝑝𝑝,𝑋𝑋
1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝑖𝑖=1 𝑗𝑗≠𝑖𝑖
D’où
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
� 𝜕𝜕𝜕𝜕 � = 𝑇𝑇 , � 𝜕𝜕𝜕𝜕 � = 𝑉𝑉 , �𝜕𝜕𝑋𝑋 � = 𝑌𝑌𝑖𝑖
𝑝𝑝,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝑆𝑆,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝑖𝑖 𝑆𝑆,𝑝𝑝,𝑋𝑋𝑗𝑗≠𝑖𝑖
Pour le cas de la fonction énergie libre généralisée, sa différentielle 𝑑𝑑𝑑𝑑 s’écrit sous la forme :
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𝑛𝑛
Or comme
𝐹𝐹 = 𝐹𝐹(𝑇𝑇 , 𝑉𝑉, 𝑋𝑋1 , … , 𝑋𝑋𝑛𝑛 )
Donc
𝑛𝑛
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝜕𝜕𝑋𝑋𝑖𝑖 𝑇𝑇,𝑉𝑉,𝑋𝑋
𝑖𝑖=1 𝑗𝑗≠𝑖𝑖
d’où
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
�𝜕𝜕𝜕𝜕� = −𝑆𝑆 , �𝜕𝜕𝜕𝜕� = −𝑃𝑃 , �𝜕𝜕𝑋𝑋 � = 𝑌𝑌𝑖𝑖
𝑉𝑉,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝑇𝑇,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝑖𝑖 𝑇𝑇,𝑉𝑉,𝑋𝑋𝑗𝑗≠𝑖𝑖
Pour le cas de la fonction enthalpie libre généralisée, sa différentielle 𝑑𝑑𝑑𝑑 s’écrit sous la
forme :
𝑛𝑛
Or comme
𝐺𝐺 = 𝐺𝐺(𝑇𝑇 , 𝑃𝑃, 𝑋𝑋1 , … , 𝑋𝑋𝑛𝑛 )
Donc
𝑛𝑛
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇,𝑋𝑋 𝜕𝜕𝑋𝑋𝑖𝑖 𝑇𝑇,𝑝𝑝,𝑋𝑋
1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝑖𝑖=1 𝑗𝑗≠𝑖𝑖
d’où
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
�𝜕𝜕𝜕𝜕 � = −𝑆𝑆 , �𝜕𝜕𝜕𝜕� = 𝑉𝑉 , �𝜕𝜕𝑋𝑋 � = 𝑌𝑌𝑖𝑖
𝑝𝑝,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝑇𝑇,𝑋𝑋1 ,…,𝑋𝑋𝑛𝑛 𝑖𝑖 𝑇𝑇,𝑝𝑝,𝑋𝑋𝑗𝑗≠𝑖𝑖
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La différentielle des quatre fonctions précédentes nous donne les expressions suivantes :
𝑁𝑁
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝑈𝑈
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉,𝑚𝑚1 ,…,𝑚𝑚𝑁𝑁 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑆𝑆,𝑚𝑚1 ,…,𝑚𝑚𝑁𝑁 𝜕𝜕𝑚𝑚𝑖𝑖 𝑆𝑆,𝑉𝑉,𝑚𝑚
𝑖𝑖=1 𝑗𝑗≠𝑖𝑖
𝑁𝑁
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝,𝑚𝑚1 ,…,𝑚𝑚𝑁𝑁 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑆𝑆,𝑚𝑚 ,…,𝑚𝑚𝑁𝑁
𝜕𝜕𝑚𝑚𝑖𝑖 𝑆𝑆,𝑝𝑝,𝑚𝑚
1 𝑖𝑖=1 𝑗𝑗≠𝑖𝑖
𝑁𝑁
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑉𝑉,𝑚𝑚1 ,…,𝑚𝑚𝑁𝑁 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇,𝑚𝑚1 ,…,𝑚𝑚𝑁𝑁 𝜕𝜕𝑚𝑚𝑖𝑖 𝑇𝑇,𝑉𝑉,𝑚𝑚
𝑖𝑖=1 𝑗𝑗≠𝑖𝑖
𝑁𝑁
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝜕𝜕𝜕𝜕
𝑑𝑑𝑑𝑑 = � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � 𝑑𝑑𝑑𝑑 + � � � 𝑑𝑑𝑑𝑑𝑖𝑖
𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑝𝑝,𝑚𝑚1 ,…,𝑚𝑚𝑁𝑁 𝜕𝜕𝜕𝜕 𝑇𝑇,𝑚𝑚 𝜕𝜕𝑚𝑚𝑖𝑖 𝑇𝑇,𝑝𝑝,𝑚𝑚
1 ,…,𝑚𝑚𝑁𝑁 𝑖𝑖=1 𝑗𝑗≠𝑖𝑖
Ainsi, les différentielles des fonctions thermodynamiques s’écrient selon les expressions
suivantes :
𝑁𝑁
On voit que le potentiel chimique apparait comme l’énergie nécessaire pour faire varier la
masse des constituants d’une unité, cette énergie étant 𝑈𝑈, 𝐻𝐻, 𝐹𝐹 o 𝐺𝐺 suivant le choix des autres
variables. Généralement ce sont F et G qui sont choisies car la température est une variable
expérimentale facilement maitrisée.
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