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FILIÈRE: SMC4
THERMODYNAMIQUE CHIMIQUE
Une mole de CO2, à 0°C et 760 mmHg, est comprimée de manière isotherme :
P(Pa)
𝐧𝐠𝐚𝐳 𝐌𝐆 = 𝐧𝐥𝐢𝐪 𝐌𝐋
LIQUIDE
F
❷
E
B ❶
9
Grandeurs de changement d’état
ഥ
∆𝒇𝒖𝒔 𝑯
∆𝒇𝒖𝒔 ഥ
𝑺=
𝑻𝒇𝒖𝒔
ഥ
∆𝒗𝒂𝒑 𝑯 ഥ
∆𝒔𝒖𝒃 𝑯
∆𝒗𝒂𝒑 ഥ
𝑺= et ∆𝒔𝒖𝒃 ഥ
𝑺=
𝑻𝒗𝒂𝒑 𝑻𝒔𝒖𝒃
Équation de Clapeyron
ഥ
𝒅𝑮
On a déjà vu l’équation suivante : = −ഥ
𝑺
𝒅𝑻 𝑷
Donc, 𝒅𝑮
ഥ=𝑽 ഥ 𝒅𝑷, à T constante. 𝑽
ഥ est le volume molaire (c’est-à-dire le volume
d’une mole de substance).
ഥ est la variation d’enthalpie libre molaire lorsque la pression varie d’une très
𝒅𝑮
petite quantité dP, et quand la température varie d’une très petite quantité dT
Si une substance pure se trouve à l’équilibre entre deux phases (phase 1/phase 2),
les 𝐆ത sont égales :
ഥ 𝟏 =𝐆
𝐆 ഥ 𝟐
Si T et P changent, respectivement de
dP et dT, alors la variation de 𝐆ത sera :
ത
𝐝𝐆(𝟏) ത
ഥ(𝟏)𝐝𝐏 − 𝐒(𝟏)𝐝𝐓
=𝐕
et
ത
𝐝𝐆(𝟐) ത
ഥ(𝟐)𝐝𝐏 − 𝐒(𝟐)𝐝𝐓
=𝐕
ഥ (𝟏) = 𝒅𝑮
𝒅𝑮 ഥ (𝟐)
Donc : ഥ 𝟏 𝐝𝐏 − 𝐒ത 𝟏 𝐝𝐓 = 𝐕
𝐕 ഥ 𝟐 𝐝𝐏 − 𝐒ത 𝟐 𝐝𝐓
En réarrangeant
ഥ 𝟏 𝐝𝐏 = 𝐒ത 𝟐 𝐝𝐓 − 𝐒ത 𝟏 𝐝𝐓
ഥ 𝟐 𝐝𝐏 − 𝐕
𝐕
ഥ 𝟏 𝐝𝐏 = ഥ
ഥ 𝟐 −𝐕
𝐕 𝑺 𝟐 −ഥ
𝑺 𝟏 𝐝𝐓
ഥ 𝟐 −𝐕
𝐕 ഥ 𝟏 représente la variation de volume 𝐕
ഥ et ഥ
𝑺 𝟐 −ഥ
𝑺 𝟏 représente
la variation d’entropie 𝐒ത.
D’où : 𝒅𝑻 𝑺ത
𝑽
ഥ 𝒅𝑷 = ഥ
𝑺𝒅𝑻 𝒆𝒕 =
𝒅𝑷 𝑽ഥ
∆𝒕𝒓 𝑯
On sait que ∆𝒕𝒓 𝑺 = à la température de la transition de phase, donc
𝑻𝒕𝒓
𝒅𝑷 ഥ
∆𝒕𝒓 𝑯
= Équation de Clapeyron
ഥ
𝒅𝑻 𝑻𝒕𝒓 ∆𝒕𝒓 𝑽
𝒅𝑷 ഥ
∆𝒇𝒖𝒔 𝑯
En appliquant l’équation de Clapeyron à la fusion : =
ഥ
𝒅𝑻 𝑻𝒇𝒖𝒔 ∆𝒇𝒖𝒔 𝑽
Les fus𝑯
ഥ sont toujours 0 ; de l’énergie doit être fournie au système pour
casser les interactions intermoléculaires retenant les molécules dans le solide.
ഥ 1
𝑃2 ∆𝑡𝑟 𝐻 1
𝐿𝑛 = −
𝑃1 𝑅 𝑇2 𝑇1
Cette équation est pratique si la Teb de la substance est connue. À cette température,
la pression de vapeur est de P1 = P° = 1 atm . La température d’ébullition T, à une
pression P différente, peut être obtenue à partir de
ഥ 1
∆𝑡𝑟 𝐻 1 ഥ ∆𝑡𝑟 𝐻
∆𝑡𝑟 𝐻 ഥ1 𝑩
𝐿𝑛P = − =− + 𝑳𝒏𝐏 = −𝑨 +
𝑅 𝑇 𝑇𝑡𝑟 𝑅𝑇𝑡𝑟 𝑅 𝑇 𝑻
4. Diagrammes de phase
Le diagramme de phase d’une substance montre dans quels domaines de P et T les
différentes phases sont stables.
Ces domaines sont séparés par des courbes qui définissent les
limites de phase.
Ces courbes sont calculées par l’équation de Clapeyron.
Exemple :
A est dans le domaine du solide. Si, à P constante, on
augmente T, on croise une courbe séparant le domaine solide
du domaine liquide. On est à l’équilibre (S)(L).
Si T augmente encore, on arrive en C, dans le domaine du
liquide, puis en D (équilibre (L)(g)), puis en E (phase gaz).
Limites de phase
Les limites de phase correspondent aux combinaisons (P, T) pour lesquelles le système est à
l’équilibre entre deux phases.
𝒅𝑷 ഥ
∆𝒕𝒓 𝑯
=
ഥ
𝒅𝑻 𝑻𝒕𝒓 ∆𝒕𝒓 𝑽
𝒅𝑷
ഥ0
0 (𝑝𝑒𝑛𝑡𝑒 𝑛𝑒𝑔𝑎𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑐𝑎𝑟 ∆𝒕𝒓 𝑽
𝒅𝑻
La courbe liquide-vapeur pour l’eau (TC) a une pente plus faible. Teb est donc plus sensible aux variations
de P que ne l’est l’équilibre solide – liquide.
La courbe s’arrête au point C, le point critique. Pour l’eau, la température critique, TC , est de 647,6 K
(374,5°C) et la pression critique, PC, est de (217,7 atm). Au-dessus on a de l’eau supercritique.
Au-dessus de TC, augmenter la pression sur le fluide ne permettra jamais de le liquéfier.
Au point T, les phases solide, liquide et vapeur coexistent . C’est le point triple.
Pour l’eau, ces conditions sont TT = 273,16 K (0,01°C) et PT = 611 Pa (0,006 atm
Calcul de la variance
Au point T, combien de variables d’état peut-on fixer indépendamment ?
et sur la courbe BT ?
et dans le domaine du gaz ?
La variance V est donnée par la formule :
V = N + 2 -
N : nombre de constituants
: nombre de phases
Ici, N = 1.