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Présentation orale

d'une étude de texte


Texte :
Extrait de
Promenade matinale,
1930, Préface
Sidonie-Gabrielle Colette
Plan
de la présentation
1.Lecture à haute voix.
2.Résumé
3.Grammaire et compétences linguistiques.
4.Compréhension et compétences d'interprétation.
5.Impression de lecture.
6.Image illustrant le texte.
7.Bilan de l'étude du texte.
8.Rédaction : invention.
9.Rédaction : réflexion.
1.Lecture à haute voix.
J'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en
récompense.
2. Résumé du texte.
Le texte nous plonge dans un moment de l'enfance de l'auteur, où elle évoque son amour pour
l'aube et les promenades matinales. Elle relate comment sa mère lui permettait de se réveiller
très tôt, à trois heures et demie, pour se rendre dans des terres maraîchères et cueillir des fruits.
La description de l'aube est empreinte de poésie et de sensibilité, avec le bleu originel et le
brouillard qui enveloppe le corps de l'enfant. Cette expérience matinale lui donne une conscience
de sa propre valeur et un lien étroit avec la nature et le monde qui l'entoure. Sa mère la laisse
partir, l'appelant "Beauté, Joyau-tout-en-or", et la considère comme un chef-d'œuvre. L'auteur se
décrit comme jolie à cette époque grâce à son âge et à la beauté du lever du jour. Avant de
rentrer, elle savoure les plaisirs de la nature, notamment en se désaltérant à deux sources. Ces
sources sont décrites avec une grande précision et laissent une impression de saveurs
particulières, rappelant l'odeur des feuilles de chêne et du fer, ainsi que la texture d'une tige de
jacinthe. L'auteur exprime son souhait de pouvoir emporter avec elle cette sensation gustative
imaginaire. Ce texte nous permet de comprendre les raisons qui ont poussé Colette à écrire ses
Mémoires, notamment pour dissiper les contradictions ou inconséquences, exposer ses sentiments
secrets, corriger les erreurs dans les biographies à son sujet et rétablir sa vérité de source sûre et
directe.
Grammaire et compétences
linguistiques.
3.1 Analyse de la structure du texte :identifie les parties du
texte (paragraphes...);
3.2. Analyse syntaxique : Travail sur la construction des
phrases, (Les constituants, la nature des mots et groupe de
mots et leurs fonctions),…;
3.3. Analyse verbale: Travail sur les modes / les temps/ les
types de verbes,…;
3.4.Analyse lexicale : Travail sur la formation, champ lexical,
champ sémantique, dénotation, connotation,… ;
3.1. Analyse de la structure du texte :
Les parties du texte (paragraphes...) ;
• 3.1.1 §1. Le premier paragraphe établit le contexte de l'affection du narrateur pour l'aube, soulignant l'importance de ce moment
en tant que récompense
maternelle.L'aube devient un élément central, créant une atmosphère d'anticipation et d'appréciation. Par exemple, la phrase « j'aimais
tant l'aube,
déjà que ma mère me l'accordait en récompense » met en lumière cette connexion particulière entre le narrateur et le lever du jour.
• 3.1.2 §2.Le deuxième paragraphe développe cette relation avec l'aube en détaillant le rituel
matinal du narrateur. Les exemples concrets tels que « 5 heures et demie », « un panier vide à
chaque bras », et la destination vers « les fraises, les cassis et les groseilles barbues » apportent
une dimension tangible à l'expérience. La description du chemin de sable et du brouillard crée
une atmosphère sensorielle, renforçant l'immersion du lecteur dans la scène.
• 3.1.3 Le troisième paragraphe introduit une transition vers le retour du narrateur à la cloche de la
première messe. L'utilisation de phrases telles que « je revenais à la cloche de la première
messe » marque un changement dans le récit, indiquant une nouvelle phase de l'expérience du
narrateur. Les détails sur la description d'un circuit de chien et la dégustation de l'eau de sources,
ajoutent des éléments d'exploration et de contemplation de la nature, enrichissant davantage.
3.2. Analyse syntaxique :
construction des phrases
Structure générale:

L’extrait est un récit à la première personne.


Il décrit les habitudes matinales de l’auteure, ses promenades solitaires et son lien avec la nature.

3.2.1. Phrase 1.
Temps et lieux:

L’auteure se réveille à trois heures et demie pour profiter de l’aube.


Elle se rend dans des terres maraîchères près de la rivière.
Le paysage est décrit dans un bleu originel, humide et confus.

3.2.2 Phrase 2.
Relation avec la mère:

La mère accorde à l’auteure ce privilège matinal.


Elle la nomme affectueusement “Beauté, Joyau-tout-en-or”.
La mère observe l’auteure courir et grandir

3.2.3 Phrase 3.
Description de l’auteure:

Elle se sent supérieure aux autres enfants endormis.


Ses yeux bleus sont assombris par la verdure.
Ses cheveux blonds seront lissés à son retour.
Rituel matinal:

Avant de revenir à la première messe, elle explore les bois.


Elle décrit un circuit de chien qui chasse seul.
Elle goûte l’eau de deux sources perdues.
Les deux sources:

La première source surgit de la terre avec une convulsion cristalline.


Elle a un goût de feuille de chêne.
La seconde source est presque invisible et froisse l’herbe comme un serpent.
Elle a un goût de fer et de tige de jacinthe.
3.3 Analyse verbale.
• 3.3.1. Modes ;
• 3.3.2. Temps ;
• 3.3.3. Types de verbe.
3.4. Analyse lexicale.
• 3.2.1. Nature des mots (CG).
• 3.2.2. Étymologie.
• 3.2.3. Formation des mots :
• préfixe, radical et suffixe.
• 3.2.4. Champs lexicaux.
• 3.2.5. Champ sémantique.
4. Compréhension et compétences
d’interprétation
Le narrateur du texte est “je narré”; personne passé dont raconte l’histoire.

4.2. D’après le texte, l’autrice de son vrai nom Sidonie-Gabrielle Colette, vit une enfance et une adolescence agréable à
la campagne bourguignonne, elle nous le rapporte dans ses souvenirs dans “Promenade matinale” .

4.3.
- Le texte dégage une pensée profonde de merveilleux souvenirs qu’on peut distinguer sur (l.20 à l.23)
“La première avait un goût de feuille de chêne, la seconde de fer et de tige de jacinthe ... Rien qu'à parler
d'elles je souhaite que leur saveur m'emplisse la bouche au moment de tout finir, et que j'emporte avec moi,
cette gorgée imaginaire”.
- On peut également distinguer une once de mélancolie et de tristesse tout le long du texte.
- On peut voir en outre qu’une routine s’était installé;
“J'aimais tant l'aube, déjà, que ma mère me l'accordait en récompense. J'obtenais qu'elle m'éveillât à 5 heures et
demie, et je m'en allais, un panier vide à chaque bras, vers des terres maraîchères qui se réfugiaient dans le pli étroit
de la rivière, vers les fraises, les cassis et les groseilles barbues”.
5. Impression de lecture
Nous avons été touché par son récit. Elle a décrit avec une grande
précision les détails de son environnement et de ses sentiments. Son
amour pour la nature et son appréciation de la beauté de l’aube
sont évidents. Sa mère lui a donné un cadeau inestimable en lui
permettant de vivre ces moments magiques. Sa description des
sources est particulièrement poétique. Elle a une façon de décrire les
choses qui est très efficace et qui nous a permis de visualiser les
scènes qu'elle avez décrites. Nous sommes reconnaissantes envers
elle de nous avoir permis de partager cette expérience avec elle.
6. Image illustrant le texte.
Portrait de Sidonie-Gabrielle Colette

Sidonie Gabrielle Colette est l'auteur


du texte intitulé la promenade
matinale. Elle nous plonge dans son
histoire pour nous faire découvrir la
beauté de la nature. Elle était si
attachée à ce moment incroyable de
la journée qui est l'aube.
7. Bilan de l’étude du texte.
• 7.1. Apport dans l’étude de la langue.
• Tout d’abord, sur le plan de la langue, on peut noter l’utilisation de termes
poétiques et imagés, ainsi que la richesse du vocabulaire.
• 7.2. Apport thématique.
• Ensuite, sur le plan thématique, l’importance de l’écriture autobiographique
est mise en avant, ainsi que la difficulté de cette entreprise.

• 7.3. Apport culturelle.


• Enfin, sur le plan culturel, ce texte nous permet de mieux connaître Colette,
son oeuvre, et la période historique dans laquelle elle a vécu .
8. Rédaction : invention.
Dans une ville souterraine, il y avait une fille appelée Aly. Elle n'avait jamais eu l'occasion de voir la lumière du soleil
et la beauté de la nature. Elle ne connaissait que la vie en ville et les machines qui l'entouraient. Mais un jour, Aly a
découvert un passage secret qui menait à la surface. Elle était fascinée par la lumière du soleil et la splendeur de la
nature. Elle a pris la décision de partir à l'aventure et de faire le tour de tout ce que le monde avait à lui offrir. Au
cours de son voyage, Aly a rencontré des créatures étranges, des gens merveilleux et découvert des endroits
incroyables. Elle a observé des montagnes imposantes, des rivières scintillantes et des forêts magnifiques. Elle a
savouré des fruits frais et des légumes cultivés dans des potagers. Elle a acquis des compétences en pêche et en
chasse, ainsi qu'en construction d'abris pour se protéger de la pluie. A la fin, Aly a réalisé que la vie en ville
souterraine n’était pas tout ce qu’il y avait dans la vie et que la nature était vraiment quelque chose de spécial. Elle
a décidé de retourner dans sa ville souterraine pour partager ses découvertes avec les autres enfants. EIle a
enseigné aux autres enfants comment pêcher, chasser et cultiver des légumes. EIle leur a montré comment
construire des abris et comment vivre en harmonie avec la nature.Les enfants ont été inspirés par les aventures
d'Aly et ont commencé à explorer le monde eux-mêmes. Grâce à Aly ils constaté par eux -mêmes que la vie en ville
souterraine n’était pas tout ce qu’il y avait dans la vie et que la nature était vraiment quelque chose de formidable
et de magiques . Ils ont commencé à cultiver des jardins et à construire des abris pour se protéger de la pluie
comme Aly leurs appris .Et c’est ainsi que Aly a changé la vie des enfants de la ville souterraine pour toujours. Ils ont
appris à apprécier la beauté de la nature et à vivre en harmonie avec elle. Et Aly est devenu la source d’inspiration
pour tous les enfants de la ville souterraine.
9. Rédaction : réflexion.
Ce texte est un extrait de l’ouvrage “L’Amant” de Marguerite Duras. L’auteur
parle de ses souvenirs d’enfance, quand elle allait seule dans les champs pour
cueillir des fruits et des légumes.

Elle décrit la beauté de l’aube, la fraîcheur de l’air et la sensation de liberté


qu’elle ressentait en étant seule dans la nature. Elle parle aussi de sa relation
avec sa mère, qui la laissait partir seule et la considérait comme un “chef-
d’oeuvre”. Dans ce texte, on peut voir une réflexion sur la beauté de la nature,
la liberté et l’importance de l’indépendance et de l’autonomie. On peut aussi
le voir comme une réflexion sur la relation entre une mère et sa fille, et sur la
manière dont cette relation peut avoir un impact sur la perception de soi et la
confiance en soi.

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