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A propos de deux dédicaces béotiennes à Apollon, d'époque archaïque

G. VOTTERO (14/7/2017)

0. Introduction
Les plus anciennes inscriptions dialectales sont très souvent des dédicaces à des divinités. Se
pose alors la question de la langue utilisée par le dédicant, dans un contexte très particulier : cadre
religieux, formulaire, métrique… On est donc loin du langage vernaculaire et les formes
linguistiques rencontrées peuvent être artificielles, à la manière de celles que l'on rencontre dans la
langue de référence à l'époque, la langue homérique. Faire la part de ce qui relève réellement du
dialecte épichorique et de cette langue poétique adaptée localement est donc difficile, voire
impossible. C'est ce que je voudrais illustrer à partir de deux inscriptions béotiennes, la plus
ancienne et l'une des plus anciennes, qui présentent des formes très caractéristiques, voire uniques.

1. Les textes
• Dédicace de Manticlos à Apollon
Edit. : Froehner, Monuments Piot 2 (1895), 137-143 ; Jeffery 94, n° 1 ; Guarducci 145-46, n° 1 ;
F-H 35 ; Hansen 326 ;
Thèbes, 8ef/7ed.

Mantiklos mè èanej@eke Fek@aboloi `ArgurotocÒoi


tas ´d„de÷katas: tu de, Qoiße, didoi carifettan èamoi—I anë.

Manticlos m'a offerte sur la dîme à l'Archer à l'arc d'argent. Et, toi, Phébus, donne lui ta faveur
en retour.
N.C. : épigr. : texte gravé boustrophédon en scriptio continua sur les deux cuisses d'une
statuette représentant Apollon (le texte part du genou droit, remonte vers les hanches, redescend sur
la cuisse droite et revient vers le genou droit) ; sur la foi du nom du dédicant, le premier éditeur
avait d'abord attribué ce texte (et l'objet) à la Messénie, mais la coloration dialectale et l'alphabet
l'ont orienté vers la Béotie ; v. 1 : la graphie -toC∑oi fait difficulté, car on attend 󰊸∑ dans un
alphabet “rouge”, d'où l'hésitation de lecture xÒ–/cÒ ; en fait : a) dans les textes béotiens, jusqu'au
5ed, c'est surtout le digramme ψ∑ (et ses variantes 󰊸∑ ou 𝈘∑) qui rend ks (cf. texte n° 2) ; b) C∑
est la notation la plus ancienne pour ks, mais il est tout à fait isolé ; c) jusqu'à l'adoption de
l'alphabet ionien-attique, les Béotiens ont hésité entre plusieurs notations pour rendre ks (e.g. au
5es. : ψ∑, 󰊸∑, 𝈘∑, mais aussi 󰊷∑, 󰊷, C ou ᛅ), au gré peut-être des occupations étrangères,
péloponnésiennes et athéniennes ; on pourrait donc voir ici une influence attique et lire cÒ ; v. 2 :
tasddekatas vaut tas dekatas, la séquence SDD cherchant peut-être à rendre maladroitement
la sonorisation de s + d (—> zd), voire son assimilation (—> dd) ; èamoi—I anë : seule la haste de la
5e lettre est visible, elle offre une double interprétation : B (cf. attique…) ou F (cf. corinthien)1 —
métr. : deux hexamètres dactyliques sans particularités notables — ling. : on a ici un “béotien
épique”, c'est-à-dire une langue poétique d'inspiration homérique (cf. l'épithète fekaßoloi2 =
7ekhß'ol‹, et la formule finale didoi carifettan èamoi—I anë, reprenant Od. g 58 : d'idou
car'ieÒÒan èamoiß'hn), avec une coloration phonétique béotienne (a: généralisé, cf. Fekaboloi,

1 Cf. Lejeune § 44. Blümel et Hansen proposent B, Jeffery et Guarducci F ; on ne peut trancher avec certitude, car le mot n'apparaît
pas ultérieurement.
2 Sur cette épithète, cf. DELG s.v. ; sur le datif béotien en -oi, cf. Vottéro 1995.
tas ´d„dekatas ; traitement des séquences *t +u > tu, cf. tu, *t + j > tt, cf. carifettan ;
maintien de w initial et intervocalique) ; l'impératif didoi est habituellement présenté comme
béotien, mais cette origine n'est pas assurée3, malgré Pindare Ol. 7, 89, et un deuxième exemple
épigraphique (cf. infra texte n° 7) ; l'anthroponyme Mantiklos est très rare : hypocoristique de
Mantikl¶hs (dont on a quelques exemples), il n'est connu par ailleurs que comme le nom d'un des
chefs messéniens de la 2e guerre de Messénie4 ; peut-être est-ce là le signe de liens étroits unissant
les deux régions5 — litt. : le dernier vers se termine par une belle formule homérique (que souligne
le rythme holodactylique du vers) témoignant de la piété du dédicant.

• Dédicace de … à Apollon Ptoien


Edit. : Ducat 262 ; Holleaux, MSL 8, 1893, 180-81 ; F-H 37 ; Jeffery 95, n° 10 ; Hansen 334 ;
dite “tuile du Ptoion” ; Acraiphia, 6epm.

Kalfon èagalma fanakti Fek@aboloi `Ap÷oll@oni …ë


 @ # ëridas poif@eÒe mè `EceÒtrot÷os: aèutar «epemqÒan …
------------ ÷ ca 17 ----------- d@or ?ëon Pt@oi@efi …
t@os tu, fanac÷s, qequlacÒo, didoi dè èar(e)tan te kai èolbonë.

Belle offrande (statue) au Seigneur Apollon l'Archer ; Echestrotos, fils de …, m'a faite ; puis - - -
- - - - - - - - m'ont envoyée - - - - - comme présent (?) à (Apollon) Ptoieus ; ainsi, toi, Seigneur,
veille et donne-leur valeur [et richesse].

N.C. : épigr. : texte en faux boustrophédon de quatre lignes, tracées avant cuisson sur une
tablette de terre cuite rectangulaire, percée d'un trou à gauche et brisée à droite (= une “étiquette” ?)
; la séparation des vers est indiquée par … ; l'alphabet est béotien (ductus des lettres, emploi de Q∑
et C∑ pour ps et ks) ; le E d' èar(e)tan a été oublié, mais doit être rétabli pour la métrique — métr.
: hexamètres dactyliques réguliers, compte tenu de la remarque précédente et de la difficulté
métrique présentée par Ptoiefi (cf. texte n° 4), avec OI qui est ici une longue (= o:(i) ?) — ling. :
“béotien épique” ; l'influence homérique est sensible dans les épithètes divines (fanakti,
Fekaboloië), le vocabulaire (èagalma, aèutar), les formules (didoi dè èar(e)tan te kai
èolbonë, cf. Hymnes homér. XV 9 et XX 8), ou les usages linguistiques (augment absent dans
poif@eÒe, mais pas dans èepemqÒan ; patronymique en -idas, cf. n. 13) ; le dialecte employé
présente les caractères du béotien archaïque : a: généralisé ( @ # ëridas, èar(e)tan), w initial et
même intérieur (kalfon, fanakti, Fek@aboloië, poif@eÒe, Pt@oi@efi, fanacs), ignorance de
la loi de Grassmann (qequlacÒo, = att. peq'ulaxo), traitement ro de *!r (`EceÒtrotos) ; sur
l'impératif didoi, cf. texte n° 1 ; le composé `Ece-Òtra/otos est assez fréquent en grec — litt. : le
dernier vers finit par une belle formule homérique que souligne le rythme holodactylique du vers, et
qui témoigne de la foi du dédicant.

3 Sur cette forme uniquement attestée en contexte poétique, cf. Bull. dialectologique de la REG 98 (1985), 302, n° 82.
4 Fils du devin Théoklos, petit-fils d'Eumantis (Paus. IV 16, 1 ; 21, 2/12 ; 23, 2/5/9), il se distingua lors de la guerre et fonda un
temple dédié à Héraclès “Manticlos”.
5 Pausanias (IV) précise que : a) Aristoménes, le chef des Messéniens, se rendit à Lébadée pour consulter l'oracle de Tréphonios, et il
lui consacra son bouclier (16, 7) ; b) bien plus tard, peu avant la bataille de Leuctres, Héraclès Manticlos annonça à son prêtre le
retour des Messéniens (26, 3) ; et l'on sait que la refondation de Messène fut une des priorités d'Epaminondas (cf. texte n° 23) ; c)
juste avant Leuctres, l'oracle de Tréphonios commanda aux Béotiens d'élever un trophée avec le bouclier d'Aristoménès (32, 5-6) ;
Epaminondas chargea Xénocratès de cette mission apparemment délicate, qui fut menée à bien (cf. texte n° 22) ; d) certains
prétendaient même qu'Aristoménès intervint dans la bataille et fut le principal acteur de la victoire béotienne (32, 4).
1.1.1. La koinè épique, d'inspiration homérique, est la forme linguistique non béotienne la plus
anciennement attestée et la mieux représentée à l'époque étudiée : elle fournit le premier texte
connu et elle constitue la plus grande partie des textes poétiques de cette époque (environ les 2/3 de
la vingtaine de textes disponible).
(1) • Monuments Piot 2 (1895), 137-143 (= Jeffery 94, n° 1 ; Guarducci 145-46, n° 1 ; F-H n° 35
; Hansen n° 326) ; dédicace à Apollon gravée en boustrophédon sur une figurine en bronze, dite
"Apollon Tyszkiewicz" (Thèbes, 8ef/7ed) :
Mantiklos mè èanej@eke Fek@aboloi `ArgurotocÒoi
tas ´d„dekatas : tu de, Qoibe, didoi carifettan èamoi—fanë.

(3) • Ducat 1971, 413-16, n° 262 (= MSL 8, 1893, 180-81 ; Jeffery 95, n° 10 ; F-H n° 37 ;
Hansen n° 334) ; fragment d'une tablette en terre cuite, portant une dédicace à Apollon, dite "tuile
du Ptoion" (Acraiphia-Ptoion, 6epm) :
Kalfon èagalma fanakti Fek@aboloi `Apol@oni … ë
@ # ëridas poif@eÒe mè `EceÒtrotos: aèutar èepemqÒan …
----------------------- -- d@or ?ëon Pt@oi@efi …
t@os tu, fanacs, qequlacÒo, didoi dè èar(e)tan te kai èolbonë

Dans ces textes l'inspiration épique est évidente ; elle transparaît dans la métrique, le
vocabulaire, les épithètes, voire des formulespurement et simplement réutilisées : • la métrique
repose sur l'hexamètre dactylique et certains textes présentent une réelle maîtrise de cette technique
poétique (e.g. n° 1 et n° 3, où l'on notera d'ailleurs l'absence d'augment dans poif@eÒe) ; on
observera certes çà et là quelques entorses aux règles, mais on peut les expliquer par l'influence
d'usages graphiques locaux (e.g. le traitement de l'hiatus, cf. infra) ou la présence de noms
réfractaires au rythme de l'hexamètre (cf. n° 4 avec le nom `Epic@e placé en tête) ; • les épiclèses
divines sont directement empruntées à Homère (n° 1 : Fek@aboloi, `Argurotoc-Òoi ; n° 3 :
fanakti, Fekaboloië) ou imitées de lui (cf. n° 6 : platutocÒoi, sur le modèle d'
èargur'otoxos, klut'otoxos) ; même le simple vocabulaire trahit l'influence homérique (n° 2 :
è@ede ; n° 3 : aèutar ; n° 4 : perikaldeia) ; • enfin on constate à plusieurs reprises l'emprunt de
formules homériques complètes (n° 1 : didoi carifettan èamoi—fanë, cf. Odyssée g 586 ; n° 3 :
didoi dè èar(e)tan te kai èolbonë, cf. Hymnes XV 9 et XX 8 ; n° 5 : aèutaër Îo d@oke qer@on,
imitée d'Odyssée q 366 : aèut’ar 7o j¶hke q'erwn …).
On doit toutefois constater que la langue utilisée est adaptée aux usages linguistiques béotiens ;
c'est ainsi que le digramme EI est utilisé pour rendre *e en hiatus (n° 4 : jeiois, perikaldeia) et
que souvent le traitement de l'hiatus ne correspond pas à la norme littéraire : l'élision n'est pas
toujours rendue graphiquement (n° 2 : èeÒët@aÒe èepi), l’abrègement de la voyelle longue en hiatus
n’est pas réalisé (n° 6 : S@ot@im@a èanej@eke), la nasale éphelcystique destinée à éviter l'hiatus est
inconnue (n° 6 : èanej@eke `Apol@oni). D'autre part, phonétiquement, ces textes présentent les
traitements caractéristiques du dialecte béotien : présence générale de *a: (n° 1 : Fekaboloi, tas
´d„dekatas ; n° 2 : èeÒëtaÒe ; n° 3 : @ # ëridas ; n° 5 : Mna-Òalk@es, qilotaÒion ; n° 6 :
S@otima, tan timan), maintien de w initial et même intérieur (n° 1 : Fek@aboloi, carifettan ;
n° 3 : kalfon, fanakti, Fek@aboloië, poif@eÒe, Pt@oi@efi, fanacs), résolution du groupe *t
+ j > tt (n° 1 : carifettan), ignorance de la loi de Grassmann (n° 3 : qequlacÒo, = att.

6 Une formule quasi identique apparaît dans la dédicace corinthienne IG IV 212 (6ef/5ed).
peq'ulaxo). Sur le plan morphologique il faut noter les anthroponymes masculins asigmatiques7 en
-@a et en -@e (n° 6 : S@otim@a ; n° 4 : `Epic@e). D'autres faits sont moins assurés, mais, compte tenu
des caractéristiques phonétiques générales, la plupart des commentateurs ont restitué, dans les datifs
singuliers des thèmes en -a: et des thématiques, les finales -ai et -oi propres au béotien8 (n° 1 :
Fek@aboloi `ArgurotocÒoi ; n° 2 : Kituloi ; n° 5 : `Empedi@ondai, AèiÒculoi ; n° 6 : platu-
tocÒoi) ; on a même été tenté d'attribuer au dialecte des faits qui sont inconnus par ailleurs (cf.
l'impératif didoi9, n° 1 et 3), ou qui sont des variantes très limitées (n° 4 : perikaldeia pour -
kall''ea attendu, par renforcement articulatoire de la géminée10).
On sait qu'il existait des versions particulières (villes, régions, …) de l'oeuvre homérique,
reflétant certaines traditions locales, et que certaines d'entre elles avaient même pu être intégrées à
la Vulgate (cf. le "Catalogue des Vaisseaux", Iliade B, qui fait la part belle à la Béotie) ; mais on
peut constater que l'oeuvre homérique dans son intégralité a pu également être adaptée au dialecte
local.

— "Bulletin de bibliographie thématique et critique : dialectologie grecque, § le béotien [n° 72-86]",


REG 98, 298-303, Paris 1985.
CR de K. Strunke, "Der böotische Imperativ d‘idoi", Glotta 39 (1960), 114-123.
La forme d'impératif d‘idoi se rencontre chez Pindare (Ol. I, 85 ; VI, 104 ; XIII 115 ; + ??? Ol. VII
89, Ném. V 50) . Balayant les explications antérieures (e.g. ancien optatif pour Wackernagel, KZ
33, 1895, 25 sqq.), K. Strunke essaie de montrer qu'il s'agit d'un véritable impératif. La forme aurait
été bâtie à partir d'une 2e sg. de l'indicatif *d‘idois selon un processus analogique : 2e sg. impératif
= 2e sg. indicatif moins s (cf »ÛiÒths / ÛiÒth) et tire ce *didois non de l'ionien (Homère, Hérodote)
dido¶is, mais d'Hérodien (II, 111, 17) : d‘idoiÒja . o»i m’en bar'unouÒin 7ws A«iolik'on, èap4o to§u
d‘idwmi, d‘idois, d‘idoiÒja. Il est possible que l'hypothèse de S. soit exacte. Ce qui risque de l'être
moins, c'est le caractère dialectal béotien de la forme. En effet elle n'apparaît qu'en Béotie et chez
un auteur béotien, mais en contexte poétique seulement ; comme le montre S. lui-même, elle
semble appartenir à une formule de prière ancienne, dont le modèle est attesté ailleurs qu'en Béotie
(inscription de Corinthe, corpus homérique…) et elle pourrait bien avoir connu un emploi plus
large que ne le laisse croire notre documentation actuelle. Enfin signalons que d‘idoi a été expliqué
par F. Bader, BSL 71 (1976), 65-73, par l'adjonction au thème réduit d'une particule -i qui se
retrouve dans d'autres formes plus ou moins rares d'impératif comme t‘ijei, !agei, p‘iei, !agrei.

7 Sur ces formations béotiennes (qui toutes les deux sont devenues sigmatiques ensuite), cf. les exemples cités par Daux, BCH 85
(1961), 587-8, et Vottéro 1985, § 1.2.2, 7.
8 Sur ces finales, cf. Vottéro 1995/1.
9 Sur cette forme, cf. Bull. dialectologique de la REG 98 (1985), 302, n° 82.
10 Cf. en dernier lieu Bull. Epigraphique 1994,BIBLIOGRAPHIE n° 514.
2. Le contexte
— le cadre religieux
tas ´d„de÷katas
fanakti, fanac÷s, Fek@aboloi `ArgurotocÒoi
èagalma

— l'onomastique : chercher LGPN pour  @ # ëridas, Mantiklos, `EceÒtrot÷os

— la métrique

— le formulaire
didoi carifettan èamoi—I anë, reprenant Od. g 58 : d'idou car'ieÒÒan èamoiß'hn)

— les influences extérieures : alphabet de 1


la graphie -toC∑oi fait difficulté, car on attend 󰊸∑ dans un alphabet “rouge”

3. Les faits linguistiques


— éléments relevant de la sphère linguistique béotienne : a:, tu
Fek@aboloi, tas ´d„de÷katas

— éléments à peu près surement béotiens à cette époque : w initial et intervocalique


Fek@aboloi, fanakti, fanac÷s, poif@eÒe
carifettan, kalfon, Pt@oi@efi

— éléments probablement béotiens :


carifettan, traitement ro de *!r (`EceÒtrotos

— éléments épiques :
poif@eÒe (mais «epemqÒan), le vocabulaire

— éléments incertains : les datifs thématiques (cf. ab épichorique) :


Fek@aboloi, `ArgurotocÒoi, qequlacÒo, t@os (tws)

— éléments très incertains : didoi, èamoi—I anë

4. Conclusion sur ces deux textes

BIBLIOGRAPHIE
— "Bulletin de bibliographie thématique et critique : dialectologie grecque, § le béotien [n° 72-86]",
REG 98, 298-303, Paris 1985.
— “Sur une question de phonétique béotienne : le datif thématique en OI et les diphtongues à 1er
élément long”, in Cl. Brixhe éd., Hellenika Summikta II, 91-121 (EAC VIII ; A.D.R.A. - De Boccard),
Nancy 1995.
— “Koinès et koinas en Béotie à l'époque dialectale (7e au 2e s. av. J.-C.)”, in Cl. Brixhe, La koinè
grecque antique, II. La concurrence, 43-92 (Études Anciennes 14 ; A.D.R.A. - De Boccard), Nancy
1996.
— “Boeotica Epigrammata”, in J. Dion éd., L’Epigramme de l’Antiquité au XVIIe siècle ou Du ciseau à la
pointe (Nancy, 1998), 69-122 (Études Anciennes 25 ; A.D.R.A. - De Boccard), Nancy 2002.
— “Le parfait dans les textes épigraphiques béotiens”, in R. Hodot-G. Vottéro, Dialectes grecs et aspect
verbal, 249-283 (Études Anciennes 35, A.D.R.A. - De Boccard), Nancy 2008.

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