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Introduction à la microéconomie

2014-2015
7. Les externalités et le rôle de l'État

7.1. Externalités et inefficacité des marchés


7.2. Solutions privées aux externalités
7.3. Politiques publiques et externalités
Federica Sbergami
IEE
Ce que nous allons voir
• Types d'externalités
• Inefficacité du marché concurrentiel
• Internalisation des externalités
• Solution privée: le théorème de Coase
• Interventions publiques: règlements et taxes
• Pollution: permis versus taxes

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Le marché en échec
• Dans le chapitre 6 nous avons vu que la “main invisible” (absence de
coordination ou organisation centralisée) conduit à maximiser le surplus
du marché. Dans ce contexte, toute intervention de l'État implique une
perte d'efficience et doit se justifier par un motif d'équité ou de
financement de l'État lui-même. Le principe de la main invisible est vrai
seulement si les conditions de la concurrence pure et parfaite sont
remplies.
• Or, l’hypothèse de concurrence parfaite est une abstraction très commode
mais très forte de la réalité. Dans le monde réel, il existe de nombreuses
situations où le marché dysfonctionne. On nomme ce cas lacunes ou
échecs de marché, car l’efficience n’est plus assurée.
• Dans ce cas, l’État peut être amené à corriger l’échec du marché.
• Un de ces dysfonctionnements est lié aux EXTERNALITES.

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7.1. Externalités et inefficacité des marchés
Définitions
Une externalité se définit comme l’impact sans contrepartie de l’action d’un
individu sur le bien-être d’un tiers individu. Dit différemment, l'impact de l'action
d'un individu sur le bien-être d'un autre individu est direct et ne passe pas par le
système des prix.
 On parle d'externalité négative si l'impact sur les tiers est défavorable.
 On parle d'externalité positive si l'impact sur les tiers est avantageux.
Exemples d'externalités négatives:
la fumée des cigarettes (fumée passive); le gaz d'échappement des voitures; les chiens
qui aboient ou crottent les trottoirs; les nuisances sonores; la consommation de
médicaments qui génèrent une résistance par la mutation de l’agent pathologique;
toute pollution ou dégradation de l’environnement…
Exemples d'externalités positives:
le camion qui “aspire” une voiture sur l’autoroute; les vaccins; la restauration de
bâtiments historiques ou tout ce qui attire des touristes; un verger pour les ruches
d’un apiculteur voisin qui améliore son miel et l’apiculture qui favorise la pollinisation
pour le verger; la recherche dans le domaine des nouvelles technologies…
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Externalités négatives et
positives
 Externalité négative: la production de papier en Chine.
 Externalité positive: la production de miel et de fleurs.

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Externalité et inefficacité des
marchés
 La présence d’externalités négatives conduit les marchés à produire une
quantité supérieure à la quantité socialement optimale.
 La présence d’externalités positives conduit les marchés à produire une
quantité inférieure à la quantité socialement optimale.
Explication: les participants à l’échange marchand ne prennent pas en compte le
coût ou bénéfice externe qui échoit à un individu (ou groupes d’individus) tiers.
Exemple: le marché de l'aluminium
• Si les usines polluent (externalité négative), le coût de production de l’aluminium
pour la société est alors plus élevé que le coût de production des producteurs.
• Pour chaque unité d’aluminium produite, le coût social comprend le coût privé des
producteurs d’aluminium et le coût externe supporté par les tiers affectés par la
pollution =>
Coût social = coût privé de production (offre) + coût externe

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Pollution et optimum social
 L’intersection entre la courbe de demande et la courbe de coût social (= coût
privé + coût externe) détermine le montant optimal du point de vue de la
société dans son ensemble.
 Le niveau de production socialement optimal est plus faible que la quantité
d’équilibre de marché (MAIS PAS ÉGAL À ZÉRO!).

Quantité d’équilibre du marché:


coût privé = bénéfice privé
Quantité socialement optimale:
coût social = bénéfice social.

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Externalité négative et bien-être
Analyse de bien-être: comparaison entre la situation optimale pour la société (ES )
et l'équilibre de marché (EP ).

Prix Coût social (= coût privé + coût externe)


Perte sèche
Coût pour les tiers lors du passage
de l'équilibre socialement optimal
Offre (coût privé) à l'équilibre de marché
ES

∆SC

 ∆SP =
E P

Coût externe (hp: constant)


Demande (bénéfice privé = bénéfice social)
0 Q
Q*SOCIALE Q*PRIVEE
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Analyse de bien-être: détails

Prix

Coût social
A
ES Offre NB1: une partie du coût externe
E de l'externalité est "compensée"
B par une hausse du SC et du SP.
C D
H E P
F NB2: la pollution a un coût pour la
G collectivité, mais sa réduction
aussi!

Demande
0 Q*SOCIALE Q*PRIVEE Q
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Externalité positive: exemple
Exemple: l'éducation
• Pas seulement un individu qui a un niveau d'éducation plus élevé est plus
productif et reçoit en conséquence une rémunération plus élevée, mais
en plus toute la collectivité en bénéficie et en tire un avantage:
administration publique plus efficace et rapide, système productif plus
performant…
• D'autres cas classiques d'externalités positives: retombées
technologiques (l’innovation produite par une entreprise avantage non
seulement l’entreprise mais également la société toute entière),
externalités de réseau ou network externalities, où la valeur du bien pour
l'individu s'accroit avec le nombre de personnes qui l'utilisent (téléphone,
internet, fax…)

Bénéfice social = bénéfice privé (demande) + bénéfice externe

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Education et optimum social
 L’intersection entre la courbe de bénéfice social (bénéfice privé + bénéfice
externe) et la courbe de coût détermine le montant optimal du point de vue de
la société dans son ensemble.
 Le niveau de production socialement optimal est plus élevé que la quantité
d’équilibre de marché.
Bénéfice externe

Quantité d’équilibre du marché:


coût privé = bénéfice privé
Quantité socialement optimale:
coût social = bénéfice social.

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Externalité positive et bien-être
Analyse de bien-être: comparaison entre la situation optimale pour la société ( ES)
et l'équilibre de marché (EP ).
Bénéfice pour les tiers auquel
Prix
on renonce lors du passage de
=
l'équilibre socialement optimal
à l'équilibre de marché

Offre (coût privé = coût social)

E S
E P
Bénéfice externe

Bénéfice social
(= bénéfice privé + bénéfice externe)
0 Q
Q*PRIVEE Q*SOCIALE Demande (bénéfice privé)
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L'internalisation des externalités
Internaliser une externalité consiste à modifier les incitations de façon telle que
les individus prennent en considération les effets externes de leurs actions.
Une internalisation adéquate permet d’atteindre le niveau de production
socialement optimal.
 Dans certaines conditions très spéciales, l’internalisation peut se faire par la
négociation entre l’agent subissant l’externalité et l’agent qui produit
l’externalité → solution privée. Cf. section 7.2.
 En cas d'externalité négative, l'État peut introduire une norme de
comportement pour limiter l’externalité. Il peut aussi imposer une taxe au
producteur afin de diminuer la quantité d’équilibre vers le niveau socialement
optimal. On parle alors de taxe pigouvienne. Cf. section 7.3.
 En cas d'externalité positive, l'État peut introduire des obligations ou des
recommandations pour promouvoir la production de l'externalité. Il peut
aussi subventionner la production du bien ou conférer des droits de propriété
au individus qui génèrent l'externalité positive.
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7.2. Solutions privées aux externalités
Théorème de Coase
 Selon le théorème de Coase, si les parties privées peuvent négocier l’allocation
des ressources sans coûts de transaction, alors elles peuvent résoudre d’elles-
mêmes le problème de l'externalité sans besoin de l'intervention de l'État =>
solution privée à l'externalité.
 Dans ce cas, il suffit que les droits de propriétés soient bien définis pour que le
mécanisme de marché permette d'atteindre la solution socialement optimale,
et ceci indépendamment de qui a les droits de propriété sur l'externalité (cf.
graphique à la page suivante pour le cas de la pollution).
 Problème I: le plus souvent, les parties intéressées ne parviennent pas à
résoudre le problème de l'externalité en raison de la présence de coûts de
transaction trop élevés (pas d'accord).
 Problème II: un problème majeur de l’initiative privée réside dans la non-
révélation des préférences (problème du resquilleur). Ce comportement
stratégique résulte de l’incitation à bénéficier de l’action des autres sans en
subir le coût.
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Quand la pollution est très élevée, le
bénéfice qu'on tire de la ↓ d'une première
unité de pollution est extrêmement élevé.
propriété

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Négociation privée et droits de

Quand la pollution est déjà très faible,


le coût lié à la ↓ d'une unité additionnelle
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de pollution est extrêmement élevé.


Exemple de solution négociée (1)
• Deux frères étudiants, Toxico et Asmatico, rendent visite tous les mois à
leurs parents qui habitent au Tessin. Toxico est fumeur, Asmatico n’aime pas
la fumée. Pour économiser l’essence, ils alternent les voitures.
• Dans la voiture d’Asmatico, il est interdit de fumer. Dans celle de Toxico, on
peut fumer. En général, durant le voyage, Toxico fume un paquet (20
cigarettes).
• Pour Toxico, le coût marginal associé à la renonciation d’une cigarette est
donné par : CmT(C) = 1+C où C est le nombre de cigarettes non fumées. Pour
Asmatico, le bénéfice marginal associé à ces mêmes cigarettes non fumées
est donné par BmA(C) = 10-C/2 (cf. graphique à la page suivante).
• On remarque que lors de ces voyages, Toxico subit un coût total de
[(21+1)/2]∙20 = 220 soit les surfaces C+D+E+F lorsqu’il accompagne Asmatico
dans sa voiture, tandis que ce dernier subit un coût total de 10∙(20/2) = 100
dans la voiture de son frère fumeur (surfaces A+B+C+D).
• Mais ces deux situations extrêmes ne sont pas optimales → NEGOCIATION.
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Exemple de solution négociée (2)

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Exemple de solution négociée (3)
1. ACHAT DE PERMIS DE POLLUER
• Supposons que Toxico achète le “droit de fumer” dans la voiture d’Asmatico
à raison de 7CHF la cigarette. Tant que son coût marginal est supérieur au
prix, il achète ce droit de fumer. Il renonce donc à fumer 6 cigarettes (il en
fume 14). En achetant le droit de fumer il dépense les surfaces D+E = 7∙14 =
98 et subit un coût associé à l’abstinence de 6 cigarettes égal à la surface C
(= 24). Son coût total est donc de 122 et il réalise un gain net de 98
correspondant à la surface F.
• De son côté, Asmatico accepte, car jusqu’à la treizième cigarette, son
bénéfice marginal est inférieur au dédommagement qu’il reçoit par
cigarette. Il subit un coût associé à la fumée passive de D (= 49), mais réalise
un gain monétaire de D+E (= 98). Son gain net est donc de 49 (surface E).
2. ACHAT DE DROITS A L'AIR PROPRE
• On obtient exactement le même résultat en termes de quantité (mais pas
de gains nets) si, dans la voiture de Toxico, Asmatico achète l’abstinence de
son frère au même prix de 7CHF par cigarette non fumée.
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7.3. Politiques publiques et externalités
Interventions publiques et
externalités
Lorsqu’une externalité amène le marché à réaliser une mauvaise allocation des
ressources et qu’une négociation privée ne peut pas être atteinte, le
gouvernement peut résoudre le problème…
1. en adoptant des politiques autoritaires qui prennent la forme de
réglementations = obligation ou interdiction de certains comportements
(exemple: vaccination obligatoire pour tous les écoliers ou fixation d'un
niveau maximal de pollution);
2. en recourant à des politiques orientées vers le marché = recours aux taxes
et subventions pour faire correspondre les incitations privées avec
l’efficacité sociale (exemple: aides financières aux travaux d'amélioration de
l'isolement des habitations privées ou taxes sur la consommation des
alcools forts).

DÉFINITION: on appelle TAXES PIGOUVIENNES les taxes qui sont


imposées afin de corriger les effets d’une externalité négative
(cf. The Economist 01.08.2009).
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Permis versus taxes
Si l’État décide de réduire la pollution émanant d’une usine particulière, il peut
intervenir de deux sortes:
1. en imposant à l'usine de réduire la pollution d'un montant défini et de
respecter une certaine limite (réglementation);
2. en levant une taxe par unité de pollution émise par l’usine (taxe pigouvienne).
Marché des permis à polluer (cap and trade system)
• Dans le premier cas, l'État peut attribuer un certain nombre maximal de permis
de polluer aux entreprises. L’échange de permis de droits de polluer permet le
transfert volontaire du droit à polluer d’un entreprise vers une autre et le
développement d'un marché pour les droits à polluer.
• Les firmes qui peuvent réduire la pollution le plus facilement vendront au
moins une partie des permis dont elles disposent et les firmes pour qui la
réduction de la pollution est plus coûteuse achèteront tous les permis dont
elles ont besoin. Cf. The Economist, 07.08.2006
• Problème potentiel: lobbies militent pour un plus grand approvisionnement de
certificats d’émission.
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Equivalence des taxes pigouviennes
et des droits à polluer

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Avantages et désavantages
des permis et des taxes
Même si les permis et les taxes sont équivalents en termes de la pollution
générée, chaque instrument présente des avantages et des désavantages.

 La taxe est en général préférée par les économistes car elle n'entrave pas le
mécanisme du marché. Les taxes permettent d'obtenir les mêmes réductions
d'émissions d'une norme à moindre coût (les entreprises peuvent s'adapter selon leur
capacité à réduire la pollution). De plus, en taxant les firmes qui polluent, l'État les
encourage à investir dans la recherche de techniques moins polluantes (effet de
moyen/long terme). D'autre part, le gouvernement ne possède pas les informations
nécessaires sur le coût social qui seraient nécessaires à fixer le montant de la taxe de
manière à restaurer l'optimum social.
 Le principal avantage des restrictions est qu'elles sont faciles à comprendre et à
appliquer. Lorsqu'on manque d'informations, les normes offrent plus de certitude
quant aux niveaux d'émissions. En revanche elles n'incitent pas les individus à
améliorer leur comportement et elles créent plus de distorsions que les taxes.
Cf. The Economist, 14.07.2007, 24.02.2011 et 20.04.2013
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Les permis d'émission dans la
presse (1)
Annick Noirfalisse (Le Temps), Londres Lundi 13 juin 2005…
Le prix d’un permis d’émission d’une tonne de carbone ayant triplé de 6 euros par tonne
depuis début janvier à près de 20 euros par tonne (et destiné à augmenter en raison de
la réduction graduelle des émissions), les entreprises devraient en théorie, à l’avenir,
trouver plus avantageux de changer de source énergétique plutôt que de continuer
d’acheter des permis.
D’après certains observateurs, les Bourses spécialisées dans le négoce des quotas de
CO2 restent toutefois onéreuses pour les petites sociétés en raison de leurs coûts
d’adhésion, de négoce et de compensation comparé au marché de gré à gré, sur lequel
entre 60% et 65% des émissions de carbone continuent de se négocier. Les Bourses
possèdent en revanche l’avantage d’éliminer les risques de contrepartie et d’augmenter
la transparence des prix. En partenariat avec la plus grande maison de compensation en
Europe, la London Clearing House (LCH.Clearnet), IPE/ECX possède un fonds de
compensation de plus de 600 millions de livres sterling (900 millions d’euros), soit six
fois plus grand que celui offert par Nord Pool (150 millions d’euros).

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Les permis d'émission dans la
presse (2)
… et quelques mois plus tard…
Sur le marché européen, le crédit carbone chute à moins d’un euro par tonne
de CO2. Début 2006, la tonne de CO2 valait plus de 22 euros, elle vaut actuellement
moins d’un euro. La raison est que les pays européens ont distribué trop de quotas
d’émission à leurs entreprises pour la première période du marché européen (2005-
2007). Seuls la Grande-Bretagne et l’Espagne semblent avoir distribué des quotas qui
impliquent des efforts réels de réduction d’émission de gaz à effet de serre.
Dans la plupart des pays (en particulier la France, l’Allemagne, la Pologne, l’Italie, la
République tchèque et les Pays-Bas), les bilans montrent que les entreprises émettent
moins que leur quotas. Par conséquent, ces entreprises vont pouvoir vendre des
grandes quantités de crédits carbone sur le marché et l’annonce de ces bilans fait chuter
les prix.
La Commission Européenne se bat pour que les Etats membres réduisent leurs quotas
pour la seconde période du marché (2008-2012). Pour l’instant, les options sur les
crédits pour 2008 et 2009 sont à 20 euros la tonne de CO2 environ.

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Exemple

Offre excédentaire de certificats d’émission

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L'internalisation des externalités
positives
Comme pour les externalités négatives, plusieurs solutions existent pour
internaliser des externalités positives.
 L’obligation, la recommandation ou la promotion du bien (ex: vaccins).
 La subvention du bien (ex: vaccins, éducation, culture).
 Les brevets sont une forme de politique industrielle qui confère à
l’individu (ou l’entreprise) un droit de propriété sur son invention.
Problème potentiel: le brevet internalise l’externalité, mais crée aussi une
situation de pouvoir de marché et génère donc un coût temporaire.

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Résumé
• Lorsqu’une transaction entre un acheteur et un vendeur affecte directement
une tierce partie, l’effet est appelé une externalité.
• Les externalités négatives conduisent à une quantité socialement optimale
inférieure à la quantité d’équilibre du marché.
• Les externalités positives conduisent à une quantité socialement optimale
supérieure à la quantité d’équilibre du marché.
• Ceux qui sont affectés par les externalités peuvent parfois (mais rarement)
résoudre le problème de manière privée.
• Suivant le théorème de Coase, si les individus peuvent négocier sans coût,
alors ils peuvent toujours aboutir à un accord tel que les ressources sont
allouées efficacement.
• Quand les agents privés ne peuvent pas traiter les effets externes de
manière adéquate, alors le gouvernement intervient.
• L’État peut soit réguler les comportements (par des normes), soit internaliser
l’externalité en utilisant une taxe Pigouvienne ou encore émettre des permis
de polluer (certificats d’émission échangeables).
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Références additionnelles

• The Economist, Selling hot air, 07.08.2006


• The Economist, Doffing the cap, 14.07.2007
• The Economist, The irony of the tragedy of the commons, 24.02.2011
• The Economist, Waist banned, 01.08.2009
• The Economist, ETS, RIP?, 20.04.2013

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