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Abstract
In order to exchange informations, one needs to clearly understand each other by using
the same terminology. In food texture analysis area, english is the reference language
because of historical anteriority. In the french language, the different terms used are
very often badly defined, because of their cultural background. So, this work tries to
translate the main notions and terms usable in this specific area taking into account the
way they are used in some typical scientific papers already published. A systematic
glossary is then presented as a basis of discussion with the objective of achieving a
generally-agreed terminology. The results are shown in different categories (mechanical
and geometrical characteristics) and sub-categories (hardness, chewiness, in relations
with the shape of structural elements or with their arrangements, …) in order to simplify
their practical use.
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Résumé
Dans tout domaine scientifique, il est nécessaire de pouvoir communiquer afin de faire
connaître le résultat de ses recherches ou afin de bénéficier du travail d’autres équipes.
Pour cela il est nécessaire d’employer un langage commun parfaitement défini. Dans le
domaine de l’analyse de texture des aliments, pour des raisons d’antériorité historique,
l’anglais est la langue de référence, et le français est généralement peu précis du fait
notamment de l’importance culturelle de l’alimentation. Ce travail propose donc la
réalisation d’un glossaire spécialisé en français à partir de la traduction des termes
anglais et de leur utilisation dans des articles scientifiques reconnus. Les termes choisis
sont classés en différentes catégories (caractéristiques mécaniques et géométriques) et
sous-catégories (dureté, masticabilité, forme des particules constituantes, arrangements
structuraux,…) permettant une plus grande facilité d’utilisation.
Mots clés
Terminologie, analyse de texture, rhéologie alimentaire.
Introduction
L’analyse de texture des aliments est un domaine scientifique qui a réellement
commencé à se développer au début des années 1960. Dès cette période le problème de
la terminologie utilisable dans ce secteur a été posé, tout au moins en langue anglaise
(Szczesniak, 1963). Si ce problème de définition des termes utilisés est commun à
toutes les sciences (Mayr, 1998), il est particulièrement crucial dans le domaine de la
texture des aliments pour plusieurs raisons :
- L’alimentation est un domaine très chargé culturellement et une grande
partie des termes descriptifs de la texture des aliments sont également utilisés
par les consommateurs qui leur donnent des connotations affectives qui ne
font que brouiller la définition stricte du mot pour le scientifique. Qu’est ce
que la fermeté d’un solide ou la consistance d’un semi-solide pour le
scientifique ?
- L’analyse de texture scientifique s’est développée dans un milieu de langue
anglaise, tout au moins au cours de ses premières années. Or les différents
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concepts de base datent de cette époque. La terminologie dans les autres
langues a donc dû s’intéresser tout d’abord à la traduction de ces concepts
dans des langues de culture alimentaire différente, où les notions importantes
n’étaient pas forcément les mêmes, et où les mots n’étaient pas
obligatoirement disponibles. Par exemple comment différencier simplement
en français des mots anglais tels que glutinous et glutenous ?
- Cette science est assez récente et certaines définitions ont naturellement
évolué avant de se stabiliser. Ainsi, par exemple, la consistance et la
viscosité ont été classées comme des paramètres visuels avant d’être intégrés
dans les caractéristiques texturales (Kramer, 1972).
- Un autre problème apparaît lorsque l’on commence à essayer de décrire une
texture alimentaire ; il s’agit du faible nombre de mots disponibles dans la
langue courante. Ce phénomène semble d’ailleurs assez universel
(Szczesniak, 1990). Le consommateur est apte à décrire un aspect voire une
odeur, mais reste très réservé sur la texture des aliments, se bornant à des
considérations d’ordre très général : cette viande est tendre, ce fruit est
ferme.
- Dès son origine, la texture des aliments a été évaluée en utilisant des
méthodes instrumentales importées notamment de la mécanique classique.
Les paramètres mesurés ont également été transférés et appliqués à des
produits de structure physique totalement différente des produits sur lesquels
ils avaient été définis. Dès lors, si le paramètre mesuré peut encore avoir un
intérêt quelconque, il n’est peut-être plus représentatif du même phénomène
physique, ou de la même particularité de structure que sur son matériau de
définition.
Le problème terminologique est donc un champ qu’il est nécessaire de défricher si l’on
désire être capable de développer la science texturale (Peleg, 1983). Ce travail a été
entamé dans diverses langues (Drake, 1989 ; Lawless et al., 1997 ; Rohm et al., 1994 ;
Yoshikawa et Nishimaru, 1970), mais il est cependant à noter qu’il consiste soit à
traduire directement le vocabulaire d’une langue à l’autre, sans description précise du
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terme, soit à faire correspondre une notion texturale à certains types d’aliments
supposés particulièrement significatifs. Le travail de fond consistant à décrire
précisément chaque terme n’a été que peu entrepris depuis le travail fondateur de Jowitt
(1974). C’est donc dans la lignée de cette publication que nous plaçons le travail
présent, ce dernier comportant un élément supplémentaire lié à la recherche d’une
traduction française la plus claire possible des termes anglais.
Polysémie
Outre les problèmes énoncés ci-dessus, ce travail doit prendre en compte le caractère
polysémique des termes d’une langue. Ainsi certains termes peuvent avoir deux sens
différents, voire plus, dans le domaine textural. Il convient alors de bien les répertorier
et repérer leurs diverses traductions. Il en va ainsi, par exemple, du terme anglais
chewiness, traduit par masticabilité, ce dernier terme pouvant être compris dans son
sens « courant » utilisé en analyse sensorielle, ou dans une acceptation instrumentale en
profil de texture, comme produit de trois paramètres mesurés. Le même problème existe
en français pour le terme élasticité, qui se traduit selon les cas par elasticity, propriété
mécanique, springiness ou rubberiness, ce dernier comportant cependant une notion
associée de viscosité.
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Différences d’intensité
Certains termes ont des significations équivalentes en tout point, la seule différence
tenant dans le niveau d’intensité de la sensation. Dans de telles conditions on est alors
amené à utiliser une terminologie annexe d’intensité, qui a le défaut d’être très
subjective, la sensation ne pouvant être évaluée objectivement. Des termes tels que forte
résistance, résistance modérée ou faible résistance sont alors utilisés (par exemple pour
différencier hardness, firmness et softness). L’utilisation de tels termes est liée à
l’absence de méthodes et outils instrumentaux universellement acceptés en analyse de
texture alimentaire, ce qui aurait permis de donner des seuils parfaitement définis.
Le travail effectué a donc consisté à proposer des définitions des concepts les plus
courants utilisés en analyse de texture, qu’il s’agisse d’analyse organoleptique ou
instrumentale. Pour ce faire, les définitions proposées ont dû répondre à un certain
nombre de règles. Elles peuvent être résumées dans l’expression de la norme ISO 1087
qui décrit ce que doit représenter une définition à savoir : « énoncé qui décrit une notion
et qui, dans un système notionnel, permet de la différencier d’autres notions ». Ainsi
chaque définition doit :
1- décrire le concept, c’est-à-dire représenter la notion de la manière la
plus précise et exacte possible;
2- permettre de distinguer le concept ainsi défini par rapport à d’autres
concepts semblables du même domaine de spécialité, ce qui nécessite
par exemple de donner le niveau d’intensité de la sensation
concernée;
3- se situer dans la perspective du champ notionnel auquel le concept
appartient. Ceci a été réalisé de deux manières : en donnant
l’antonyme chaque fois que possible, ou en précisant les nuances
avec des termes faiblement différents;
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4- être conforme aux finalités du travail, à savoir la création d’un
glossaire de termes scientifiques en texture alimentaire.
Enfin, afin de préciser le sens ou l’utilisation des différents termes décrits, chacun est
accompagné d’une référence tirée de la littérature scientifique.
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Glossaire
Hardness (dureté) :
Hardness : 1- Caractéristique de la texture d’un aliment solide qui offre une forte
résistance à la pénétration (d’une pointe, d’une bille, d’un outil...), c’est-à-dire à une
déformation de sa surface. (Groupe français de rhéologie, 1990)
Terme proposé : dureté
Ex : pomme, carotte, bonbon
Antonyme : softness
2- Dans le cadre de la méthode de profil de texture, la dureté est la force
requise pour comprimer une substance entre les molaires ou entre la langue et le palais ;
sa mesure est la valeur de la force maximale obtenue lors de la première compression
(pic 2)
Hardness, which is intensified firmness, has a negative connotation unless it is
transitory. (Szczesniak, 1990)
Firmness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui offre une résistance modérée à
la déformation et/ou rupture lorsqu’il est soumis à une contrainte normale.
Terme proposé : fermeté
Ex : tout type de produit suffisamment rigide, solide ou semi-solide (pain, viande,
fruits)
Antonyme : softness
Firmness is often named by the consumers as the ideal texture for many prepared foods.
It describes products that do not « fall apart » but are readily desintegrated by bitting
and chewing. (Szczesniak,1990)
Softness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui offre une faible résistance à la
déformation et/ou à la rupture lorsqu’il est soumis à une contrainte normale.
Terme proposé : souplesse, mollesse
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Ex : pomme de terre, gâteau, glace, œufs, banane, légumes cuits
Antonyme : firmness, hardness
Studies of simple composites of starch and protein (without air) show that their modulus
is directly related to the level of the plasticizing water present in the wall material.
Thus, the softness of bread, compared with the brittleness of toasted or fried bread, can
be explained. (Lillford, 2000)
Chewiness (masticabilité) :
Toughness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui offre une résistance forte et
continue à la désagrégation par mastication.
Terme proposé : coriacité
Ex : steak, fruits de mer, pain
Antonyme : tenderness
Tough, dry meat : requires extensive structure reduction and lubrification by saliva ;
the process therefore takes longer... Tough meat has connective tissue that is not easily
destroyed by cooking and leaves a highly extensive matrix with a high work of fracture.
(Lillford, 2000)
Toughness is defined as the energy required to propagate a fracture by a given crack
area, generally derived from the area under a force-extension curve. (Rosenthal, 1999)
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Chewiness :1- Caractéristique de la texture d’un aliment de type visco-plastique qui
offre une résistance continue à la désagrégation par mastication.
Terme proposé : masticabilité
Ex : caramel, viande, fromage, beurre de cacahouète
Antonyme : shortness
Jowitt defined CHEWY in the meaning of HARD TO CHEW as « possessing the textural
characteristics manifested by a persistant resistance to breakdown on mastication ».
(Rohm et Veits, 1990)
2- Dans le cadre de la méthode de profil de texture, la masticabilité est la
durée requise pour mâcher un échantillon jusqu’à obtention de la consistance
convenable pour l’avaler ; sa mesure est le produit (dureté x cohésion x élasticité)
(hardness x cohesiveness x springiness).
Tenderness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui offre une faible résistance à
la désagrégation par mastication.
Terme proposé : tendreté
Ex : steak, petits pois, pudding, œufs, pêche
Antonyme : toughness
Tendre, juicy steak : requires structure reduction, which is mechanically easy but also
contains sufficient water so that little further lubrification is required. (Lillford, 2000)
Elasticity (élasticité) :
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Springiness : 1- Caractéristique de la texture d’un aliment qui se traduit par l’aptitude à
revenir presque immédiatement à l’état qui précède la déformation dès suppression de la
contrainte.
Terme proposé : élasticité
Ex : pudding, dessert à la gélatine, viande, chamallows
Antonyme : plasticity
Partial compression without breaking evaluates how the sample returns to its original
shape to determine the degree of springiness. (Marsilly, 1993)
2- Dans le cadre de la méthode de profil de texture (Annexe 1),
l’élasticité est le taux de déformation maximale tel qu’une substance revient à sa forme
initiale après une compression partielle (sans rupture) entre la langue et le palais ou les
dents ; sa mesure est la différence entre la distance B mesurée entre le contact initial et
le contact de la deuxième mastication, et la même distance C mesurée sur un matériau
inélastique (B - C).
Elasticity : Propriété d’un corps à reprendre la forme et les dimensions qu’il avait avant
une sollicitation, lorsqu’on supprime cette sollicitation. Définition mécanique ,
correspondant à « springiness » et « rubberiness »dans le domaine de la perception
sensorielle de la texture. (Groupe français de rhéologie, 1990)
Plasticity (plasticité) :
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Plasticity : Caractéristique de la texture d’un aliment qui se traduit par l’inaptitude à
reprendre la position initiale après suppression de la contrainte.
Terme proposé : plasticité
Ex : biscuits secs, crackers
Antonymes : springiness / elasticity
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Gumminess (texture gommeuse) :
Adhesiveness (adhérence) :
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Sticky mouth coating is evaluated by the degree of tackiness observed when tapping the
tongue on the roof of the mouth. (Hegenbart, 1998)
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Gooeyness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui est épais à tendance
élastique.
Terme proposé : texture pâteuse, poisseuse
Texture similaire à la texture glutineuse mais utilisée avec une connotation négative, qui
s’emploie uniquement dans le cas d’une cuisson défectueuse ayant détérioré le goût de
l’aliment
Brittleness (fragilité) :
Brittleness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui se traduit par une tendance à
craquer, se fêler, se fissurer sans déformation préalable importante sous contrainte
imposée.
Terme proposé : fragilité
Ex : noix, chips, crackers, céréales
During fracture, rapid crack propagation through the cells occurs. Brittle fracture rates
approach the speed of sound, which adds to our perception of crispness. (Lillford,
2000)
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Ex : laitue, céleri, chips, toast, crackers
Différence avec « brittleness » : la différence tient à la texture légère des aliments
croustillants et au son aigu qu’ils produisent au moment de la rupture.
On the other hand, most panellists used a high-pitch sound to describe their perception
of crispness, together with a snap, clean break and a light texture. (Lillford, 2000)
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Viscosity (viscosité) :
Thickness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui se traduit par une forte
viscosité, avec écoulement très lent.
Terme proposé : épaisseur
Ex : pudding, steak, crème épaisse, bouillie d’avoine
Thick : does not flow, unmovable, like a sauce, pureed vegetable soup. (Lawless et al.,
1997)
Viscosity :1- Propriété physique impliquant une dépendance entre les contraintes et les
vitesses de déformation (Groupe français de rhéologie, 1990). Terme mécanique,
correspondant à « thickness » et « thinness » dans le domaine de la perception
sensorielle de la texture.
Terme proposé : viscosité
Ex : huile d’olive, crème épaisse, mélasse
2- On peut considérer que la viscosité correspond à la force d’aspiration
requise pour transférer un liquide d’une cuillère sur la langue.
Viscosity : force required to draw a liquid from a spoon over the tongue. (Marsilly,
1993)
3- Pour un solide, la viscosité correspond à une élasticité retardée.
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2- Termes relatifs à la structure du produit
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Terme proposé : pulvérulence
Ex : lait en poudre, sucre semoule
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Terme proposé : grumelosité
Ex : bouillie d’avoine, tapioca, huître
Oyster : is already close to the swallowing state, provided that the overall size of the
initial piece is not too large. (Lillford, 2000)
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Ex : céleri, asperge, viande, choucroute
La différence entre textures fibreuse et filandreuse repose sur les caractéristiques
géométriques et mécaniques des fibres. Dans le second cas elles sont plus longues, plus
épaisses et plus coriaces que dans le premier. Lorsque les fibres sont très fines et peu
résistantes, on peut parfois parler de texture fibrilleuse.
Pulpiness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui se traduit par une structure
souple, plastique, humide et fibreuse.
Terme proposé : pulposité
Ex : orange, tomate, mangue
Puffiness : Caractéristique de la texture d’un aliment qui se traduit par une structure
cellulaire (cellules fermées) dilatée et souvent déformée.
Terme proposé : texture soufflée
Ex : brioche, soufflé
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Most baked cereal foods form a common class of composites that can be described as
gas-filled cellular foams. (Lillford, 2000)
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For baked products, the properties directly relate to the water content, with a pleasing
change in the fracture mechanisms when sufficient plasticizer is present to change a
glassy material to a pliable, rubbery structure. (Lillford, 2000)
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ANNEXE 1
23
2
Contrainte
A5
A4
A3 t
B
24
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