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Risques fiscaux et droit pénal fiscal

Méthode du cas pratique :


- Faits juridique importants
- Qualification juridique des faits
- Question de droit
- Règles du droit applicables
- Solution au cas d’espèce

3ème séance : examen cas pratique sur ce qu’on a fait. Attention au délai. Faire des frises
chronologiques des faits et des schémas. Droit au document avec article dans dropbox, 2e
examen : question de cours
Cf dropbox

Fraude fiscale : beaucoup d’états endettés toute perte de recette fiscale est importante. Au
sein du G20, on a des politiques d’harmonisation de la fiscalité pour éviter ces pertes. On a le
projet BEPS (Base Erosion and Profit Shifting). Avec l’OCDE. Cf documentaire le prix à
payer.
C’est un délit en permanente évolution en raison de la professionnalisation croissante des
auteurs. L’internalisation des moyens frauduleux aident à ce délit mais aussi la circulation des
personnes et des capitaux. Avec l’internalisation des échanges, les personnes et les capitaux
vont jouer entre les frontières, c’est pour ça que l’on met en place une harmonisation fiscale
dans le monde. Le phénomène semblerait d’amplifiait, on a des nouveaux moyens pour le
détecter et son coût pour la société paraît plus lourdes. L’infraction entraîne des
conséquences : distorsion de concurrence (charges pour une entreprise alors que pour une
autre =, FRNG), sur taxation des contribuables honnête, distorsion dans la perception et dans
la distribution des prestations sociales. Fraude fiscale aussi ancienne que les impôts. Objectif
= contenir la fraude pour préserver une cohésion sociale et l’efficacité des politiques
publiques.
Le fruit des redressements fiscaux a dépassé 20 milliards d’euro en 201(, mais le nombre de
contrôle fiscaux a diminué grâce au numérique. Contrôles fiscaux sont mieux orientés.
Cf manipulation de l’histoire française (série)
Dualité des sanctions : code général des impôts  sanction fiscal administrative, sanction
pénale. Pour punir les infractions les plus graves, l’administration peut engager des sanctions
correctionnelles, loi du 6 décembre 2013 relative à la lutte de la fraude fiscal et grande
délinquance financière.
Section 1 : Les infractions fiscales
I – Le délit général de fraude fiscale

Art 1741 du code général des impôts (CGI) : il punit quiconque s’est frauduleusement
soustrait ou à tenter de se soustraire frauduleusement à l’établissement ou au paiement total
ou partiel des impôts.
Il veut cibler tout comportement frauduleux. La cours de cassation a jugé cet article
suffisamment précis. Il incrimine tous procédés frauduleux tendant à se soustraire
intentionnellement à l’établissement de l’impôt. Différent du droit à l’erreur, cela n’est
valable qu’une fois.

A – Les éléments constitutifs : l’élément matériel

Le délit est caractérisé dès lors qu’un fait imputable au contribuable permet d’établir
l’existence d’une manœuvre en vue de tromper l’administration fiscale. Ils font un acte
volontaire.

1- L’omission volontaire de déclaration dans les délais prescrits


On doit respecter les délais. Omission de déclarer. Une personne incarcérée doit déclarer ses
impôts, saisie de la comptabilité. Art 1741 donne lui a des condamnations. L’omission est le
cas de fraude le plus déclarés, il est plus facile de le relever.
2- Dissimulation de sommes sujettes à l’impôt
Nécessite de la part de son auteur un mensonge : réticence dolosive suffit à caractériser la
fraude fiscale sans avoir de manœuvre frauduleuse (dissimulation supérieur à 153€).
Opération occulte : dissimuler des opérations effectives (utilisation de facture de
complaisance, vente sans facture, minoration des ventes réalisés par la non comptabilisation,
la comptabilisation de charges fictives). La mise au jour d’une telle compta occulte, permettra
au juge d’établir l’élément intentionnel de la fraude.
Le délit peut être caractérisé en cas d’opérations fictives : décalage d’un comptable d’un
exercice comptable sur l’autre d’une partie de ces recettes.
Manipulation comptable, ventilation inexacte des revenus du contribuable (foncier,
immobilier, salaires,..)
3- Organisation d’insolvabilité tendant à faire obstacle au recouvrement de l’impôt
Ce procédé se rapproche des manœuvres frauduleuses proches de l’escroquerie mise en scène
afin de faire croire insolvable. L’idée est de soustraire ses bien organisations insolvables.
Montage juridique varié : dispersion du patrimoine par cession à titres gratuits au profit des
proches. Exemple : contribuable vend fictivement un immeuble à prix minoré
4- Les autres moyens frauduleux
Le CGI en visant tout autres moyens frauduleux vise à réprimer très largement qui n’ont de
limites que la créativité que font preuve les contribuables. Elle permet de sanctionner une
abstention de déclaration.

B – Les éléments constitutifs : l’élément intentionnel

Art 1741, CGI requiert que le contribuable dissimule volontairement une part des sommes à
l’impôt. Existence d’un dol générale la soustraction à l’impôt doit avoir été réalisée. Avoir
conscience de violer la loi, de commettre un fait incriminé ajouté à la volonté de commettre
une infraction. Selon une jurisprudence constante, chambre criminel du 12 janvier 81, on
considère que le délit est suffisamment caractérisé dès lors que le juge relève qu’elles ont été
consciente, délibérée malgré l’envoi de mise en demeure. Pas de droit à l’erreur car c’est
répété. Dès lors que l’intention est caractérisé, peu importe les mobiles qui ont tenté les
auteurs à frauder, le refus de payer l’impôt pour un mobile ne peut pas être écarté. Art L227
du LPF (livre de procédure fiscale) impose au ministère public d’apporter la preuve du
caractère intentionnel. L’existence d’une telle intension peut résulter d’une constatation par
les juges de fonds. L’intention peut aussi résulter d’une comptabilité occulte, l’établissement
des fausses factures, le juge estime que le caractère répété des actes empêche de les
considérés comme des négligences.

C – La répression applicable

1- Les personnes punissables


L’auteur du délit est en principe le contribuable lui-même = débiteur des impôts auxquels il
s’est souscrit, mais aussi les personnes qui déclarent pour leur client (ex : avocat, ou un
époux). Donc il est considéré comme auteur principal. Les poursuites peuvent être engagées
contre le dirigeant de droit comme de faits à condition que soit apporté la preuve de sa
participation volontaire à la fraude fiscale. L251 du code de commerce. Le dirigeant de droit
c’est celui qui signe les choses. Dirigeant de fait n’est pas le président mais il commande au
président même s’il ne signe rien.
Les complice : art 1742 du CGI qui renvoie au code pénal (art 121-6, 121-7). Sera puni
comme auteur le complice de l’infraction. La complicité requiert un fait principal punissable.
Droit commun de la complicité exige une participation positive. En droit pénal des affaires, la
jurisprudence retient une complicité par simple abstention car ils ont tenus d’agir ou
d’informer le client.
La complicité par aide et assistance de fraude fiscale émane souvent par les professionnels du
chiffre et du droit en principe. Ex : ne vérifie pas les documents. Le juge répressif doit
toujours caractérisé la participation consciente de l’auteur au fait principal de fraude fiscale.
2- Les sanctions applicables
Les infractions à la loi fiscale sont pénalités de natures administratives : intérêt de retard,
majoration de droit, amende. C’est l’administration qui détermine le montant. Le régime des
pénalités se caractérise par application généralisée par un intérêt de retard de 0,4% par mois.
Pas considéré comme une section mais s’ajoute à la majoration et amende, calculé sur le
montant des droits éludés par le contribuable. M
Mesure de clémence : l’intérêt de retard s’applique à un taux réduit 0,28% par mois lorsque le
contribuable rétabli une erreur avant un contrôle. Cette procédure ne peut être applicable que
si le contribuable fait la demande. Imprimé 3964. Elle doit être faite avant toute proposition
de rectification.
Le point de départ de l’intérêt de retard est fixé en principe au premier jour du mois qui suit
celui au cours duquel la somme concerné devrait être acquitté.
Art 1728 du CGI prévoit la majoration à 10% pour le défaut ou le retard dans les productions
de déclarations. Majoration de 40%, pour le caractère délibéré de l’infraction, elle passe à
80% en cas de manœuvre frauduleuse.
La cours de cassation a jugé que la règle de « non bis in idem » n’interdit pas le prononcé de
sanction fiscale parallèlement au juge pénal.  2 sanctions de nature différente et ne
sanctionne pas de la même manière, donc cumulable. L’auteur encours des peines principales
et des peines complémentaires
1741 du CGI, sanction 5 ans de prison, 500 000€ d’amende. Lorsque c’est en bande organisée
2 millions d’€ et 7 ans de prison. L’art 1753 du CGI : peines complémentaires : les personnes
ne peuvent pas participé à des travaux de certaines commissions. Il y aussi l’interdiction
professionnel d’exercer.
Art 1745 du CGI : tous ceux qui ont fait l’objet d’une condamnation définitive peuvent être
solidairement tenu avec le redevable légal de l’impôt fraudé. Le prononcé par le juge pénal de
la solidarité relève de son appréciation souveraine. Les auteurs, co auteurs et complices qui ne
sont pas les redevables légaux sont tenues par la solidarité. Si c’est une personne morale, la
solidarité s’étend au dirigeant qui assurait la direction de l’entreprise au moment où la fraude
a été commise. La solidarité ne peut pas être prononcé si à la date des fait le dirigeant
n’exerçait plus ses fonctions.
1741 du CGI : privation des droits civiques pour 5 ans (droit de vote, éligibilité), le droit
d’être expert devant une juridiction, la possibilité d’afficher cette décision prononcée.
« Tax rulings »= rescrits fiscaux : consultation avec le fisc avant de mettre en place un
montage comme ça pas de problème)(à la française). A l’international : c’est le gouvernement
du pays qui passe un accord avec la multinational pour réduire les impôts. L’UE est passée
par l’aide d’état illégale afin de faire condamner le système de tax rulings a apple.

II – Les délits assimilés à la fraude fiscale


A – L’omission d’écriture ou passation d’écritures inexactes ou fictives
B – L’entremise illicite

III – Les infractions relatives aux impôts directs


A – Le défaut de versement d’impôts retenus à la source
B – L’encaissement de revenus mobiliers pour le compte de tiers en vue de les soustraire au
paiement de l’impôt
C – Production de pièces fausses ou inexactes en vue d’obtenir des dégrèvements
D – L’inscription de dépenses sous une rubrique inexacte

IV- Les infractions relatives aux taxes sur le chiffre d’affaires


A – L’escroquerie à la TVA
B – La récidive spéciale aux taxes sur le chiffre d’affaires

Section 3

I. Création d’une police fiscale à la française


En 2010 a été créé la brigade nationale de la répression de la délinquance fiscale (BRNDF).
Objectif : rechercher et constater les infractions fiscales (fraude carrousel  blanchiment de
fraude fiscale) : fraude fiscale complexe. Bercy a obtenu en parallèle un service d’enquête
judiciaire pour les fraudes fiscales plus classique. Ce nouveau service sera effectif d’ici à 18
mois et disposera d’une compétence nationale. Dépend du ministère de finance. En pratique le
parquet choisi avec qui travailler. A Bercy ce sera dirigé par un magistrat alors que BRNDF
dirigé par un commissaire de police.
La BRNDF a été créée suite à la crise de 2008. Avis favorable de la CIF pour ensuite déposer
plainte auprès du procureur de la République. Le ministère classe ensuite sans suite ou ouvrir
une enquête. L’administration fiscale doit demander à la CIF pour porter plainte.
BRND Est rattaché au ministère de l’intérieur au sein de l’office centrale de lutte contre la
corruption et les infractions fiscales et fi de la direction centrale de la police judiciaire. Créée
par un décret du 4 novembre 2010.
A ) Composition et rattachement administratifs
BRNDF réuni des officiers de policier judiciaire et des officiers fiscaux judiciaire (OFJ).
Commissaire de police assisté par adjoint qui est un administrateur des finances publiques =
directeur divisionnaire des impôts.
22 officiers de police judiciaires (OPJ) et 27 agents des finances publiques (inspecteurs des
impôts qui ont la qualité d’officiers judiciaires). Les OPJ ont une suivi une formation fiscale
d’un mois et demi au sein de l’école national des finances publiques et les OFJ ont suivi une
formation de police judiciaire de 3 mois au sein de l’école de police.
BRNDF est chargée de rechercher et constater les infractions fiscales prévu aux articles 1741
à 1743 du CGI. Les enquêtes sont menées sous l’autorité du parquet. Donc elle relève bien de
la police organiquement mais elle est fonctionnellement au service du fisc. Les policiers
fiscaux sont habilités à mener des enquêtes judiciaires (art 28-2 du code de procédure pénal)
qui permet d’utiliser les procédures de droit de perquisition, la saisie de pièces, la garde à vue
et l’interrogatoire.
Ces OFJ ne peuvent exercer ses procédures que s’ils sont habilités et affectées à cette
BRNDF. Ces OFJ sont des agents de finances publiques (catégorie A et B). Crée le 4
novembre 2010. Ces OFJ interviennent au même titre que les OPJ, ils procèdent aux
investigations utiles. Le pouvoir des enquêtes judiciaires des OFJ a été étendu aux infractions
connexes avec le délit de fraude fiscale. Cette polyvalence des OFJ conduit à les assimiler à
de véritables policiers : utilise au quotidien les outils et les méthodes. A ce titre les OFJ sont
armés, porteurs à titre dérogatoire d’une carte pro portant la mention police et autorise au
recours à la force publique (perquisition,…).

B) Compétences matérielles de la BRNDF


Ce service de police judiciaire est compétent pour constater et rechercher des infractions qui
relèvent de la fraude fiscale complexe. Elle n’a pas la possibilité d’effectuer des enquêtes
d’initiatives. Elle ne peut que procéder qu’aux enquêtes qui lui sont confiés par les magistrats
dans le cadre des procédures judiciaires d’enquêtes préliminaires. L’administration fiscale
française est lié par des conventions fiscales entre pays qui permettent l’échange de certaines
infos avec l’administration fisc étrangères mais parfois limitée. Avec cette brigade comme
tous service de la direction central la police judiciaire, peut enquêter où nécessaire même à
l’étranger et travailler directement avec le service de police étranger. Chose que la police
judiciaire de bercy ne peut faire.
II. La place de la police fiscale dans la stratégie de lutte contre la fraude.
La fraude n’est pas le seul comportement déviant d’éluder l’impôt, il y a par exemple partir du
pays ou travailler moins.

Section 4 : La « sécurité juridique » et le droit pénal fiscal.

Droit à l’erreur : introduit la notion selon laquelle qu’il est possible de se tromper dans ses
déclaration sans risquer une sanction dans le premier manquement tant que l’erreur est
commise de bonne foi. La France a gagné en attractivité sur le plan mondial concernant la
facilité des démarches fiscales.

Section 5 : Le droit pénal fiscal au cœur de la guerre économique ?


Le droit est une dimension nnon négligeable pour la conquête de marché. C’est une manière
de rayonner et c’est un gage de puissance éco.
I. La guerre des droits : droit continental VS la common low.
A) Le droit dit continental
Droit écrit, constitutionnel, stable, texte stable. Primauté du code civil et se traduit par la
prééminence de la loi sur la volonté des parties (cantonner au contrat). Le procès est mené sur
un modèle inquisitoire, c’est le magistrat qui conduit le débat. C’est lui qui va opérer le
jugement sur le choix des pièces et le mode opératoire de la constitution de la preuve (à
charge et à décharge).
B) Le droit dit coutumier
Règle de précédent (modèle des affaires éludé). Elle fait prévaloir le contrat comme
affirmation de liberté contractuelle individuelle et de l’autonomie de la liberté des parties. La
justice est accusatoire. Le juge a un statut d’observateur des moyens et des preuves amenés
par les parties. Procédure de discovery : les parties au procès se mettent d’accord sur les
pièces et témoignage qui vont emmener au procès.

II. Le droit pénal fiscal : véritable arsenal législatif au cœur de la guerre économique.
A) L’affaire BNP Paribas
Embargos avec 9 milliards d’eurs de sanction.
BNP n’a violé aucunes lois françaises. Certains députés se sont penchés sur le cas, en octobre
2016 on s’aperçoit que la loi américaine s’applique lorsqu’on utilise des dollars.
Ses lois concernent trois domaines :
- Sanction internationale : blanchiment,…
- Législation relative à la corruption d’agents publics à l’étranger
- Application de la fisca aux américains non résident (FATCA). Toutes les institutions fi
doivent déclarer les comptes, FATCA doivent vérifier que les clients ne sont pas
américains. Pour tous les comptes non déclarés, les américains retiennent 30% à la
source
772 millions d’€ Alstom
800 millions par Siemens
785 millions Crédit agricole

B) L’ex-futur Traité transatlantique de libre-échange (TAFTA)

C) Washington contre Bruxelles / Etats-Unis contre Europe


D) Le droit pénal fiscal au service d’un « influence normative ».

Section 6 : LA théorie de l’abus de droit et son application pratique


I. La notion d’abus de droit
Art L64 du LPF

A) Abus de droit & simulation


3 catégories de simulation :
- Acte fictif qui ne correspond à aucune réalité.
- Acte déguisé : acte réel mais son étiquette est fausse : vente qui déguise une donation.
- Par interposition de personne : mensonge sur la personne du contractant

B) Abus de droit & fraude à la loi.


Pas de simulation ou mensonge, les actes passés sont réel. Le montage juridique est artificiel,
privée de toute substance.
2 conditions L64 du LPF cumulative :
- Le contribuable a recherché le bénéfice d’une application stricte du texte à l’encontre
des objectifs poursuivis par l’auteur
- L’acte n’a pu être inspiré par aucun autre motif que celui d’éluder l’impôt.

II Procédure de répression de l’abus de droit


Elle permet à l’administration d’écarter ses actes comme ne lui en étant pas opposable et ceux
d’afin de restituer leur véritable caractère. L4administraion va modifier la nature juridique
d’un contrat. On a n comité d’abus de droit. Lorsque il y ‘a un désaccord sur l’appréciation
d’abus de droit, l’administration doit préciser aux contribuables qu’il peut saisir le comité de
d’abus de droit fiscale. Le comité va donner un avis. S’il est défavorable au contribuable c’est
celui-ci qui doit apporter la charge de la preuve, s’il est favorable inverse.
Sanction : majoration des droit 40% si manquement délibérer et 80% manœuvre frauduleuse.
On passer de 80% à 40% :
- Si le contribuable n’a pas eu l’initiative principale des actes constitutifs des abus de droit
- Lorsqu’il n’est pas le principal bénéficiaire
Intérêt de retard : 0,20% par mois.

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