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L’ACTION EN JUSTICE
I- L’action en justice
1 - Les magistrats
2- Les auxiliaires de justice
Savoirs et compétences :
Mots Clés :
Action en justice, définitions, (réelle , personnelle, immobilière, mobilière, ), conditions
Intérêt à agir, qualité à agir
Demande en justice
Principes directeurs du procès
Prescription, forclusion
Magistrats du siège , magistrats du Parquet
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Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
I- L’action en justice
Action immobilière : concerne les immeubles. Peuvent être classées entre action
pétitoire, qui concerne la propriété de l’immeuble et possessoires qui protègent la
possession
Action mobilière : concerne un meuble
Mobilières
A
Actions réelles :
reconnaissance ou protection Immobilières
d'un droit réel
Mobilières
Actions personnelles :
reconnaissance ou protection
d'un droit personnel Immobilières
Actions mixtes :
Le titulaire est en droit
d’invoquer un droit personnel
et un droit réel.
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Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
2- Les conditions de l’action en justice
a) L’intérêt à agir
- Il doit être né et actuel : il doit exister au moment même où l'action est exercée.
L'intérêt actuel s'oppose à l'intérêt éventuel.
L'intérêt doit exister avant l'introduction de l'instance mais il est possible que l'intérêt ait
disparu au moment du procès.
- L’intérêt doit être personnel ou direct, le demandeur doit être titulaire du droit ou son
représentant.
b ) La qualité à agir
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Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
C’est le titre en vertu duquel la personne agit, soit elle est créancière, soit elle est
titulaire de droit.
Ont qualité pour agir : le titulaire du droit, ses héritiers, ses créanciers ou son
mandataire.
c) La capacité juridique
Seules peuvent agir en justice, les personnes physiques capables et les personnes
morales, représentées par leurs représentants légaux.
a) La demande
On distingue, la demande principale qui est celle que le demandeur souhaite qu'elle soit
examinée en premier lieu, de la ou des demandes accessoires qui dérivent de la demande
principale comme celle par laquelle le requérant sollicite la condamnation du défendeur au
paiement des intérêts.
La demande de celui qui prend l’initiative de saisir le juge est une demande initiale tandis
que le défendeur, peut lui faire des demandes en réponse, qualifiée de demandes
reconventionnelles.
Une "défense" est un moyen de fait ou de droit destiné à paralyser une prétention de
l'adversaire.
Les défenses au fond se définissent comme « tous moyens tendant à faire rejeter
comme non justifié, après examen du fond du droit, la prétention de l’adversaire ».
Le défendeur devra prouver que la demande de l’adversaire est mal fondée en droit,
soit qu’elle n’existe pas, soit qu’elle n’a pas l’étendue qu’on lui a donné.
Ex : un créancier demande en justice l’exécution d’une obligation contractuelle, le
demandeur pourra riposter en prouvant qu’elle a été précédemment exécutée par paiement.
Les fins de non-recevoir : définies comme tous moyens tendant à faire déclarer
l’adversaire irrecevable en sa demande, sans examens du fond.
Parmi les fins de non-recevoir prévues par le CPC, on peut citer le défaut de qualité,
le défaut d’intérêt, la prescription, le délai préfix (délai dont dispose une partie pour accomplir
un acte.), l’autorité de la chose jugée…
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Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
4- Les principes directeurs du procès
5 - Le déroulement de l’instance
L’instruction de l’affaire : par le juge de la mise en état. Les parties échangent leurs
pièces et arguments de faits et de droit par échange de conclusions qui sont remises dans le
même temps au Tribunal.
Depuis le 1er janvier 2020, à tout moment de la procédure, les parties peuvent donner
expressément leur accord pour que la procédure se déroule sans audience , et dans ce cas,
la procédure sera uniquement écrite .
Mise en délibéré du jugement : c’est l'espace de temps au cours duquel les juges
qui ont entendu les parties ou leurs mandataires à l'audience, se retirent, pour
débattre collégialement des dispositions qui constitueront le jugement ou l'arrêt.
6- Le jugement
Le jugement a, en principe, force exécutoire et la partie qui a eu gain de cause peut le faire
exécuter, en recourant si besoin à la force publique ou l’exécution forcée.
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Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
Le principe est posé par l’article 514 nouveau du code de procédure civile : « Les décisions
de première instance sont de droit exécutoires à titre provisoire à moins que la loi ou la
décision rendue n’en dispose autrement ».
7- La prescription et la forclusion
- La forclusion est un délai légal, d’une durée simple et limitée, prévu spécifiquement
pour une action particulière, au-delà duquel l’action est
considérée comme éteinte.
1 – Les magistrats
- Les magistrats du siège qui ont pour rôle de juger, et donc de rendre des jugements et
des arrêts. Ils ne sont pas tous des professionnels, selon les juridictions.
2- Les officiers ministériels : ce sont les commissaires de justice, et les notaires. Ils sont
nommés par le gouvernement.
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Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
- Commissaires de justice : issus du rapprochement entre les
huissiers de justice et les commissaires-priseurs judiciaires. Procède
aux significations des actes de procédures, à l’exécution des décisions
de justice.
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Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris
QUIZ
1. Question 1 : Si Gamora n’est pas content du tribunal saisi par son adversaire,
peut-il à son tour saisir un autre tribunal pour le même litige ?
a. oui
b. non
c. il a le choix
a. oui
b. ça dépend des actions en justice
c. non
Cas pratique
Carole est salariée depuis trois ans dans l’entreprise SUBMARINER qui
commercialise des logiciels de paie.
Son contrat de travail indique qu’elle doit accomplir 35h par semaine . Mais depuis
un an , comme elle est en charge des nouveaux clients, elle accomplit de
nombreuses heures supplémentaires, dont elle a demandé le paiement à son
employeur à différentes reprises, oralement et par mails. Celui- ci lui a répondu qu’il
ne lui a pas demandé de les faire et donc qu’il n’a pas à les payer .
Carole vous demande si elle réunit les conditions pour saisir le conseil de
prud’hommes compétent ?
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Simone AYACHE
Avocat au Barreau de Paris