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FISCALITÉ
Techniques & Procédures
Abdelouahed BENNANI
a.bennani@abenn.com
Octobre 2023
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oct.-23
Objectifs
• Comprendre les mécanismes des principaux impôts au Maroc :
• l’impôt sur les sociétés,
• l’impôt sur le revenu,
• et la taxe sur la valeur ajoutée.
• Comprendre et maîtriser les concepts de base propres à chaque type d'impôt
étudié
• Comprendre les principales dispositions fiscales se rapportant aux :
• Champ d’application de l’impôt ;
• Sa base imposable ;
• Sa liquidation et régularisation ;
• Son recouvrement.
• Développer son autonomie et son efficacité dans le traitement du calcul des
principaux impôts.
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Programme du Cours
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oct.-23
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• IS : Base imposable :
• IS : Charges d’exploitation
• IS : Paiement de l’impôt
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oct.-23
• IR : Modalités d’imposition
• IR : Modalités de calcul
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• TVA : Exonérations
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oct.-23
Prérequis du cours…
Bonne maitrise :
• de la comptabilité Générale
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• Taxe professionnelle,
• Droits d’enregistrement ,
• Procédures fiscales.
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Références du cours
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oct.-23
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oct.-23
Les définitions classiques de l'impôt ne lui assignent pour vocation que la couverture
des charges publiques. Les définitions contemporaines, tout en reprenant les éléments
traditionnels de la notion de l'impôt, leur associent une autre finalité consistant dans
la satisfaction d'objectifs à caractère économique ou social et, parfois, même
politique.
Ainsi, de sa fonction purement financière et budgétaire, du moins en sa présentation,
l'impôt a évolué de sa fonction purement financière et budgétaire vers une « fonction
instrumentale » exercée en concomitance avec la fonction financière.
L'intervention fiscale est devenue un aspect de l'interventionnisme Etatique.
L'impôt est un prélèvement obligatoire non affecté, opéré par l'Etat ou les
collectivités locales à titre définitif, sans contrepartie directe dans l'objectif
d'assurer la couverture des dépenses publiques et de réaliser d'autres objectifs
économiques et sociaux.
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Transfert de fonds :
• de l’agent qui paie ? (le contribuable ou redevable),
• vers l’entité qui opère le prélèvement (l’Etat ou les collectivités locales),
Transfert irréversible et définitif,
• L’obligation tient à la légitimité de la puissance publique et au principe du
consentement à l’impôt.
En cela, l'impôt diffère de l'emprunt d'Etat qui n'est pas obligatoire et qui, en plus, fait
l'objet de remboursement ultérieur.
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oct.-23
Le montant de l'impôt collecté est destiné à financer le budget public sans affectation
préalable. Il s'agit d'une gestion publique dans le cadre du principe de l'unité de caisse
qui est un principe budgétaire de la comptabilité publique appelé souvent :
universalité budgétaire.
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La personne physique ou morale acquittant l'impôt n'est pas en droit d'exiger des
avantages directs ou des services immédiats en contrepartie des sommes acquittées.
Cette caractéristique permet de distinguer l'impôt des redevances et des taxes.
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oct.-23
Objectifs de l’impôt
3 objectifs différents :
- L’objectif de financement des dépenses publiques …;
- L’objectif de redistribution …;
- Et l’objectif économique...
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Objectifs de l’impôt
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Objectifs de l’impôt
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Objectifs de l’impôt
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Objectifs de l’impôt
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Objectifs de l’impôt
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oct.-23
• Classification économique :
• L’impôt sur le revenu
• L’impôt sur la dépense
• L’impôt sur le capital
• Classifications administrative :
• Impôts directs
• Impôts indirects
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• Classification économique :
Cette approche est basée sur la distinction entre :
• d'une part, l'origine de la richesse se traduisant par la possession d'un capital ou
d’un patrimoine ou par la perception d'un revenu lié au travail ou à la propriété.
• d'autre part, l'emploi de cette richesse par la dépense du revenu ou du capital.
Il s'agit de définir la matière économique sur laquelle l'impôt est assis ou ce qu'il est
convenu d'appeler la matière imposable. A ce titre on distingue : l'impôt sur le revenu,
l'impôt sur la dépense et l'impôt sur le capital.
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oct.-23
L'impôt va imposer le revenu quelle que soit son origine : revenu foncier (provenant de la
location de biens immobiliers), revenu de capitaux mobiliers (produits d'actions ou d'obligations),
bénéfice des activités industrielles et commerciales ou par l'exercice de professions libérales
(médecins, avocats), traitement et salaire, etc.
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L'impôt sur le revenu est souvent annuel et progressif. Il est aussi dit
personnel puisqu’il prend en considération les conditions particulières de
chaque contribuable telle que les personnes à charges.
La définition fiscale du revenu est plus large que celle qui est retenue par le
droit civil selon laquelle le revenu est une somme d'argent. Le droit fiscal ne
se limite pas aux revenus monétaires provenant d'une source permanente et
d'une manière périodique, il embrasse aussi les revenus en nature et les
revenus virtuels (immeuble mis gratuitement à la disposition d'une tierce
personne). De même, les plus-values, que l'on peut analyser comme des
augmentations de valeur du capital, sont soumises à l'impôt sur le revenu bien
qu'étroitement liées au capital qui les produit.
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L'impôt sur la dépense est peu visible et d'application simple puisqu'il est
incorporé au prix de vente.
Ce type d'impôt est connu pour son bon rendement, grâce notamment à son
application à la quasi-totalité des ventes de biens et des prestations de
services.
De même, appliqué de la même façon pour tous les consommateurs, l'impôt
sur la dépense est aussi connu, sur le plan financier, par sa justice fiscale. Mais
cette caractéristique fait de lui un impôt « aveugle » puisqu'il touche les
personnes de la même manière abstraction faite de leur capacité contributive.
Ce qui fait de lui, de ce point de vue, un impôt socialement injuste.
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Cet impôt est assis sur le capital. Il porte sur des éléments du patrimoine
(immeubles, terrains, valeurs mobilières) donnant naissance à des revenus.
Mais pour ne pas « épuiser » l'essence du capital, cet impôt peut aussi être
prélevé sur le revenu de ce capital. Il frappe alors la richesse acquise.
L'impôt sur le capital peut être permanent ou occasionnel. Il est permanent
lorsqu'il touche une matière corporelle comme c'est le cas de la taxe
d'habitation, la taxe de services communaux et la taxe professionnelle. Ici,
l'impôt frappe la détention du capital.
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oct.-23
Il est par contre occasionnel lorsqu'il frappe certaines opérations donnant lieu
à un enrichissement comme c'est le cas des plus-values foncières ou encore
des opérations de mutations ou de successions soumises aux droits
d'enregistrement. Ici, l'impôt frappe la transaction du capital.
Il est reproché à cet impôt de constituer une entrave à la constitution de
l'épargne et d'engendrer une forte pression fiscale. D'où son impopularité. Cela
explique, du moins en partie, ses taux souvent très faibles et ses abattements
souvent très importants. Ce qui enfin de compte fait de cet impôt un
prélèvement peu rentable.
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Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
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oct.-23
Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
- Critère économique:
- Dit aussi critère de l’incidence fiscale.
- Impôt direct : supporté à titre définitif par le contribuable
(Exemple : IR).
- impôt indirect : payé par un redevable, qui ne joue qu’un rôle
d’intermédiaire (Exemple : TVA).
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Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
- Critère technique :
- Un impôt est direct lorsqu’il est permanent,
- L’impôt direct frappe une situation durable par sa nature.
(Exemple : IR, IS).
- L’impôt indirect est établi sur :
• des opérations ;
• des situations non durables par nature ;
• (Exemple : TVA, DE …).
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oct.-23
Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
- Critère juridique :
Selon la modalité de perception de l’impôt:
- Impôts directs : tout impôt perçu par :
• voie de rôle nominatif mentionnant la base imposable et
l’impôt dû,
• formant un titre exécutoire.
- Impôts indirects : Aucun rôle n’est émis.
• Le contribuable paie spontanément l’impôt par la simple
constatation de son fait générateur.
Critère peu résistible aux finances publiques modernes
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Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
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Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
Le choix d'une politique fiscale se basant sur les impôts directs ou les impôts
indirects, lorsqu'il est possible, n'est pas très aisé. La théorie financière a
longuement discuté du problème de choix de la structure fiscale.
Les politiques mettant l'accent sur les impôts directs mettent en évidence les
avantages de ces derniers et les inconvénients des contributions indirectes.
Des avantages des impôts directs, on peut citer :
• une personnalisation poussée de la charge fiscale ;
• un impôt qui se module sur la matière imposable (progressivité);
• un recouvrement relativement aisé
• un rendement assez stable et ne dépendant pas de fluctuations économiques ;
• un impôt visible et connu du contribuable :
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Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
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oct.-23
Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
Les détracteurs des impôts directs mettent l'accent sur les limites de ces impôts et les
avantages des impôts indirects.
Parmi les limites des contributions directes, il est cité :
• le recouvrement lent :
• la faible élasticité économique ;
• des impôts mal acceptés par le contribuable
• des impôts qui découragent le travail, l'épargne et l'investissement.
En contrepartie, les impôts indirects présenteraient les avantages suivants :
• des impôts facilement payés par les redevables ;
• des impôts largement productifs ;
• des impôts à forte élasticité économique ;
• des impôts à recouvrement rapide.
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Classification administrative :
Impôts directs - Impôts indirects
Dans la pratique, tous les systèmes fiscaux recourent à la conjonction de deux types de
prélèvements dont les inconvénients et les avantages réciproques peuvent se
compenser.
Les structures socio-économiques ont une influence sur la part respective de chacun
des types d'impôt. Dans les pays peu industrialisés où les revenus individuels sont peu
élevés, la part des impôts indirects sera prépondérante alors que, dans les pays
fortement développés, la fiscalité directe sera plus largement utilisée.
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oct.-23
Terminologie
La FISCALITÉ consiste par définition, en des prélèvements imposés aux habitants d’un
pays par une autorité qui, de son coté, assure la protection et fournit des services.
LA TAXE : est un prélèvement pécuniaire, qui est opéré au profit de l’Etat et des
collectivités ou d’autres établissements public administratifs, par voie d’autorité et de
contrainte, sur le bénéficiaire d’un avantage particulier procuré l’occasion du
fonctionnement d’un service public.
LA REDEVANCE : A l’image de la taxe, la redevance est perçue à l’occasion d’une
contrepartie (service public servant intérêt général). Ce sont des sommes réclamées en
contrepartie d'un service public rendu et de manière plus au moins proportionnelle à ce
service. A titre d'exemple on cite la redevance audiovisuelle.
LA PARAFISCALITÉ :Il s’agit de prélèvements obligatoires et sans contrepartie directe,
au profit de personnes morales, en vue d’assurer leur fonctionnement propre. La
parafiscalité est perçue dans un but économique, social ou professionnel : (caisse de
prévoyance sociale, office de formation professionnelle)
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Terminologie
Mais si le contribuable qui remplit son obligation fiscale ne reçoit pas, en échange, une
contrepartie directe ou immédiate, il bénéficie néanmoins du fonctionnement des
services.
Diverses appellations sont utilisées pour signifier, souvent à tord, la même chose :
"impôt", "taxe », "surtaxe" ,"cotisation", "prélèvement", "contribution", "droits",
"retenue", "versement" , "redevance » etc. Les anglo-saxons se suffisent du mot "tax"
pour nommer tous leurs prélèvements.
Dans la réalité, les deux notions, impôts et taxes sont de plus en plus confondues.
C'est ainsi qu’à titre d'exemple, l'impôt sur la valeur ajoutée prend le nom de taxe sur
la valeur ajoutée. Le contribuable donne à l'Etat une partie de son revenu en échange
de la garantie de jouir de la protection de l'autorité publique. Il s'agit d'une sorte de
pacte conventionnel selon lequel les citoyens s'engagent à payer l'impôt pour
permettre aux pouvoirs publics d'assurer l'ordre et les services publics.
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oct.-23
L'impôt réel est un impôt qui atteint un bien abstraction faite de la situation
personnelle de son détendeur (personnes à charges, situation financière, etc.). On cite
toujours les timbres fiscaux ou la TVA comme exemple des impôts réels.
L'impôt personnel est, par contre, censé prendre en compte l'ensemble des conditions
économiques, financières et sociales du contribuable. L'impôt sur le revenu répond
parfaitement à cette définition.
Aujourd'hui, la plupart des impôts sont personnalisés. Même assis sur des éléments
réels (revenu, patrimoine, dépense), ils sont aménagés en fonction de la situation
personnelle du contribuable (importance des ressources, leur origine, situation familiale du
contribuable, etc.). Si les impôts sur le revenu sont aisément personnalisables, les droits
d'enregistrement qui sont souvent présentés comme des impôts réels n'échappent pas à
la personnalisation en tenant compte par exemple du lien de parenté entre défunt et
héritier. Cette distinction peut paraître ainsi fictive dans la mesure où finalement c'est
toujours une personne (et non un bien) qui finit par être le contribuable final.
HEM | FISCALITE 45
45
L'impôt de quotité est un impôt qui s'applique à une base imposable et est assorti d'un
tarif préalablement déterminé.
Le produit de cet impôt n'est connu qu'après la détermination de la base imposable qui
dépend de plusieurs considérations. C'est le cas de l'impôt sur le revenu, de l'impôt sur
les sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée. Le produit global de l'impôt, qui est lié
à la quantité de la matière imposable, n'étant connu qu'avec une certaine
approximation, il faudra attendre la fin des opérations de recouvrement pour le
connaître avec précision.
C'est le contraire de l'impôt de répartition qui est généralement défini à l'avance et
réparti ensuite entre les contribuables en fonction des éléments imposables et souvent
sur un territoire déterminé. Les taux des impôts peuvent alors résulter de cette
répartition. Le procédé de la répartition conduit à une certitude quant au rendement
de l'impôt. Il limite pour les services de recouvrement les risques de fraude puisque ce
qui n'est pas versé par les uns sera supporté par les autres.
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oct.-23
L'impôt proportionnel est un impôt dont le taux est constant quelle que soit
l'importance de la matière imposable.
L'impôt progressif est un impôt dont le taux varie avec la matière imposable, le taux
augmente à mesure que le volume de la base d'imposition s'accroît.
Avant l'idée de la progressivité, la justice fiscale, l'égalité devant l'impôt ne pouvait se
concevoir que dans un système proportionnel, chacun devait subir un prélèvement
absorbant la même fraction de son revenu. Les partisans de la progressivité ont fondé
leur argumentation sur la même idée de justice fiscale : l'égalité théorique devenant
une égalité de sacrifices.
La théorie marginaliste s'est efforcée de donner une justification scientifique du
principe de progressivité en montrant que les tranches supérieures de revenus du
capital sont destinées à satisfaire des besoins de moins en moins importants pour
l'existence de l'individu et n’ont pas la même valeur que des tranches inférieures qui
servent à la satisfaction des premiers besoins.
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HEM | FISCALITE 48
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oct.-23
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La Technique Fiscale :
Le champ d'application de l'impôt
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oct.-23
La Technique Fiscale :
L'assiette de l'impôt
L'assiette de l'impôt est la base, la matière sur laquelle repose l'impôt. Asseoir l'impôt consiste
alors à déterminer les éléments constituant la matière imposable (bénéfices, chiffre d'affaires,
revenus, valeur des biens reçus en héritage...) et à fixer les règles d'évaluations
correspondantes. La matière imposable est l'élément économique ou juridique qui est à la source
de l’impôt. C'est le montant auquel s'applique le tarif de l'impôt.
La base imposable est fonction de la nature de la matière imposable et de la méthode
d'évaluation de celle-ci. Elle fait souvent l'objet de beaucoup de détail et de précision quant à
son évaluation.
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La Technique Fiscale :
L'assiette de l'impôt
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oct.-23
La Technique Fiscale :
L'assiette de l'impôt
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La Technique Fiscale :
L'assiette de l'impôt
HEM | FISCALITE 54
54
oct.-23
La Technique Fiscale :
La liquidation et l'exigibilité de l'impôt
La liquidation de l'impôt
Cette étape vient juste après la détermination de la matière imposable. Elle consiste à
calculer la somme due par le contribuable sur la base de l'assiette qu'il détient. Cette
somme est obtenue par l'application du barème ou du tarif fiscal à la base d'imposition.
Le tarif est constitué d'un taux nominal (ou légal), ainsi que d'un certain nombre de
dispositions allégeant ou alourdissant la charge du prélèvement.
Dans la pratique, deux types d'imposition en fonction du taux nominal peuvent être
distingués : l'imposition progressive et l'imposition proportionnelle.
La liquidation est effectuée soit par le contribuable lui-même (cas de l'impôt sur les
sociétés et de la taxe sur la valeur ajoutée) soit par l'administration fiscale (Taxe
Professionnelle).
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La Technique Fiscale :
La liquidation et l'exigibilité de l'impôt
L'exigibilité de l'impôt
L'exigibilité est la situation, l'événement ou l'acte qui rend une personne redevable de
l'impôt et qui donne naissance à la dette fiscale envers l'Etat ou la collectivité locale.
Ainsi par exemple l'impôt sur le salaire devient exigible au moment du paiement du
salaire. La TVA devient exigible au moment de l'encaissement du prix de la vente ou au
moment de la facturation.
Très proche de l’exigibilité, la notion de fait générateur de l'impôt désigne l'événement
par lequel sont réalisées les conditions légales nécessaires à l'exigibilité de l'impôt et
qui donne naissance à l'obligation fiscale.
HEM | FISCALITE 56
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oct.-23
La Technique Fiscale :
Le recouvrement de l'impôt
On désigne par recouvrement l'ensemble des techniques et démarches qui ont pour
objectif le paiement de l'impôt. Il s'agit de la dernière phase consistant à opérer
l'encaissement réel de l'impôt par l'Etat ou les collectivités locales.
Le recouvrement de l'impôt se fait de trois manières distinctes : l'imposition par voie
de rôle, paiement spontané ou par retenue à la source.
HEM | FISCALITE 57
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La Technique Fiscale :
Le recouvrement de l'impôt
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oct.-23
La Technique Fiscale :
Le recouvrement de l'impôt
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La Technique Fiscale :
Le recouvrement de l'impôt
La retenue à la source
Elle consiste à prélever le montant de l'impôt au contribuable au moment du paiement
de celui-ci. C'est la personne amenée à payer le contribuable (employeur pour salaire,
banque pour les intérêts, société pour les dividendes ..) qui est chargée d'effectuer ce
prélèvement au profit de l'Etat ou de la collectivité locale..
HEM | FISCALITE 60
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oct.-23
La Technique Fiscale :
Les sources du droit fiscal
La fiscalité, comme la finance, l'assurance, est créée par des textes sur lesquels elle
repose.
La loi a été souvent le moyen privilégié de création de l'impôt. Cette loi, expression de
la suprématie du pouvoir législatif conduit paradoxalement au développement de
règlements et de circulaires, expression du pouvoir administratif.
En plus de ces deux compétences, le pouvoir judiciaire joue, en matière fiscale comme
en d'autres disciplines, son rôle important et parfois déterminant dans l'interprétation
des textes.
Outre ces sources du droit fiscal, les conventions fiscales internationales sont d'un
usage presque systématique lorsqu'il s'agit des opérations économiques mettant en jeu
deux territoires politiques.
HEM | FISCALITE 61
61
Réforme Fiscale
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www.abenn.com
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