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1 Les augmentations de capital

C
e document aborde divers aspects liés à la finance d'entreprise, en mettant l'accent
sur les stratégies et les instruments financiers utilisés par les jeunes entreprises
technologiques innovantes pour s'introduire en bourse. Il traite de sujets tels que
l'augmentation de capital social. Le paragraphe traite des augmentations de capital, en abordant
divers aspects liés à ce processus financier. En effet, Les crédits bancaires dépendent de l'analyse
de la solvabilité des entreprises et de leur structure bilancielle. La règle de prudence impose
que les fonds propres soient au moins égaux aux dettes. Les entreprises cherchent à maximiser
leurs fonds propres pour faciliter l'accès au crédit.

1.1 Trois voies pour maximiser les fonds propres


 Maximiser le résultat net comptable et minimiser la distribution de dividendes.
 Réévaluation du bilan pour augmenter la valeur nette comptable des actifs.
 Incorporation d'un écart de réévaluation dans les fonds propres, soumis à des
conditions fiscales.

1.2 Formes augmentation de capital


1.2.1 Apport en numéraire et apport en nature

A pport en numéraire, apport en nature, conversion de créances en actions, incorporation


de réserves. Chaque forme a des implications spécifiques sur l'actif et le passif de
l'entreprise.

1.2.2 La prime d’émission

L ors d'une augmentation de capital, la prime d'émission est créée, représentant l'écart
entre la trésorerie obtenue et l'augmentation de la valeur du capital social. La formule
DS = n/(N+n) * (C-E) mesure la valeur des droits de souscription.

1.2.3 Droit de souscription et droit d’attribution

L es droits préférentiels de souscription (DS) compensent la dilution pour les actionnaires


qui n'y participent pas. Le droit d'attribution (DA) est similaire mais pour des
distributions d'actions gratuites. Des exemples chiffrés illustrent le coût de participation à une
augmentation de capital.

1.2.4 Introduction en bourse


 Avantages : possibilité de lever des fonds importantes, baromètre de gestion.

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 Inconvénients : coût élevé de divulgation d'informations, risque de perte de contrôle
lors d'OPA hostile.H

1.3 Modalités d’accès aux différents marchés et coûts :


 Les banques jouent un rôle crucial dans l'introduction en Bourse.
 Deux procédures d'introduction sont présentées : ordinaire et de mise en vente.
 Le coût d'une introduction varie en fonction du marché et de l'effort de
communication.

2 Emprunts obligataires

L
es emprunts obligataires Le paragraphe traite des emprunts obligataires, en mettant
l'accent sur la diversité des formes d'émission et des modalités de remboursement. Il
souligne l'importance des connaissances en mathématiques financières pour
comprendre ces aspects techniques. Les caractéristiques principales des emprunts obligataires,
telles que le nominal, le marché officiel, le marché libre, le second marché, le marché des
valeurs de croissance (nouveau marché), et EASDAQ, sont expliquées. Les différentes
conditions d'admission, stratégies, images, et informations nécessaires à l'introduction et au
suivi sur ces marchés sont détaillées. Le paragraphe aborde également les modalités de
remboursement des emprunts obligataires, notamment le remboursement infine, par
amortissements constants, et par annuité constante. Il explore le concept de taux actuariel et
ses variations, en mettant en avant la complexité de certains calculs. Enfin, il aborde la valeur
du titre obligataire, la technique de cotation, l'évaluation, la sensibilité et la duration des
obligations, ainsi que leur gestion dans les portefeuilles obligataires., les certificats
d'investissement, le capital-risque Le paragraphe traite du développement des nouveaux fonds
propres au cours des dernières années, en mettant en lumière divers instruments financiers tels
que les produits dérivés d'obligations et d'actions, les titres participatifs, les certificats
d'investissement, etc. Ces innovations résultent de la recherche constante d'une ingénierie
financière optimale par les acteurs du marché financier.

3 Les nouveaux fonds propres

L e développement des nouveaux fonds propres remonte aux années 1960, lorsque la
distinction classique entre actionnaires et prêteurs de l'entreprise avait du sens.
Cependant, avec l'avènement de nouveaux produits couvrant toute la gamme des fonds
propres traditionnels à la dette, cette distinction est devenue obsolète. Ces nouveaux produits,

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souvent importés des marchés anglo-saxons, reflètent l'imagination et l'innovation des acteurs
financiers.

Lorsqu'une entreprise décide de lever des capitaux sur le marché, elle doit naviguer entre des
exigences parfois contradictoires des différentes parties prenantes, telles que l'émetteur, les
actionnaires existants et les souscripteurs. Les motivations varient, allant de la recherche du
coût le plus bas pour l'émetteur à la protection contre la dilution pour les actionnaires
existants, en passant par les intérêts divergents des souscripteurs, qu'ils soient spéculateurs ou
"pères de famille" cherchant des produits moins risqués.

Le paragraphe présente également l'évolution des caractéristiques traditionnelles des actions,


telles que la souscription immédiate, le droit de vote simple, et le dividende normal, vers de
nouvelles possibilités telles que la souscription différée, le droit de vote plural ou double, et
des dividendes majorés, prioritaires, cumulatifs, etc.

En ce qui concerne les produits dérivés d'obligations, le paragraphe se concentre ensuite sur
l'obligation convertible en donnant un exemple concret d'une émission d'Obligation
Convertible (OC) par la société OMEGA. Il souligne les caractéristiques de l'OC, les
avantages et inconvénients du point de vue de l'émetteur et du souscripteur. L'OC est
présentée comme un produit complexe, offrant à la fois des avantages en termes de rendement
et de liquidité pour le souscripteur, mais avec des risques liés à la variation des taux d'intérêt
et au comportement du marché des actions. En conclusion, le paragraphe souligne la nécessité
de produits sur mesure, la diversité des instruments financiers disponibles, et la complexité
des choix pour les entreprises, les actionnaires et les investisseurs., les produits dérivés
d'obligations, les actions spécifiques comme les actions à dividende prioritaire sans droit de
vote et les bons de souscription.

Il explique en détail les concepts clés tels que la duration des obligations, l'immunisation, la
sensibilité au risque de taux, ainsi que les différentes formes d'augmentation de capital telles
que l'apport en numéraire, l'apport en nature et la conversion de créances en actions. L'article
souligne également les avantages et les inconvénients de certains produits financiers plus
complexes tels que les actions à droit de vote double, les obligations convertibles et les bons
de souscription, en mettant en lumière leur impact sur le contrôle du capital des entreprises.

En outre, il aborde la diversité des instruments financiers disponibles sur le marché français,
tels que les certificats d'investissement, les titres participatifs, les titres subordonnés, et les

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différentes catégories de capital investissement telles que le capital création, le capital
développement et le capital transmission. L'article souligne l'importance des relations entre
investisseurs et entreprises, en mettant en avant la nécessité d'une attention particulière aux
modalités financières et juridiques.

4 Capital-risque

E nfin, le document évoque les défis et les opportunités du capital-risque en France, en


soulignant la nécessité d'une spécialisation accrue et d'une prise en compte de la
dimension internationale pour continuer à évoluer. . Le capital-risque a émergé aux
États-Unis après la Seconde Guerre mondiale, se développant rapidement, notamment grâce
aux succès du Nasdaq. Dans les années 1960, il a été introduit en France sous le nom de
capital-risque. Les définitions et perceptions du capital-risque varient en raison de la diversité
des activités qu'il englobe. Les interventions du capital-risque sont classées en quatre
catégories selon le stade de développement de l'entreprise : le seed capital pour la faisabilité,
la capitale start-up pour le développement initial, le capital développement pour la croissance,
et le capital transmission pour la reprise d'une entreprise. D'autres opérations, comme le
redressement, le reclassement de titres, la reprise après dépôt de bilan, et le retrait de cote,
sont également envisagées.

En France, l'histoire du capital investissement remonte à 1955, avec la création des Sociétés
de Développement Régional (SDR). D'autres institutions, telles que l'Institut de
Développement Industriel (ID), les Sociétés Financières d'Innovation (SFI), et la SOFARIS,
ont été créées pour favoriser le financement des PME. Plus tard, des instruments comme les
Fonds Communs de Placement à Risque (FCPR) et les Sociétés de Capital-Risque (SCR) ont
été établis.Le panorama actuel du capital-risque en France montre une diversité de puissance
financière parmi les opérateurs. Les montants investis ont augmenté au fil des années, avec
une forte croissance au début des années 2000, suivie d'une crise liée à la Net économie en
2001. Malgré l'accent sur l'innovation, le capital-risque représente encore une petite part des
investissements, le capital de transmission étant prédominant.

Les relations entre investisseurs et entreprises nécessitent un dialogue initial soigné, avec des
modalités financières et juridiques définies. Les instruments de financement utilisés vont des
actions aux obligations convertibles, avec l'utilisation fréquente de Bons de Souscription
d'Actions (BSA) pour motiver les entrepreneurs. Les modalités juridiques incluent la
rédaction de pactes d'actionnaires pour protéger les investisseurs minoritaires.

En résumé, le document explore les différentes formes d'augmentation de capital, les


problèmes liés à la prime d'émission et aux droits de souscription, ainsi que le rôle du capital-
risque comme modalité de financement par capitaux propres, mettant en lumière les avantages
et les inconvénients associés à cette approche.

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