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Plan :
1. Définition
2. Diagrammes d’équilibre (T, P)
3. Formule de Clapeyron
4. Vapeur sèche, vapeur saturante
5. Isothermes d’Andrews
6. Diagramme T-S d’équilibre liquide-vapeur
1. Définition
Nous envisageons seulement le cas d’un corps pur susceptible d’exister sous trois phases
(solide, liquide et gazeuse). Le schéma suivant reproduit la nomenclature des diverses
transitions entre ces phases (on dit aussi « changement d’état »).
On réserve habituellement le terme « vapeur » pour désigner l’état gazeux d’un corps qui est
liquide ou solide dans les conditions usuelles (20 °C, 1 atm) : on parlera ainsi de vapeur
d’eau. De plus, il est d’usage de désigner par « condensation » (au lieu de liquéfaction) le
passage d’une vapeur à l’état liquide : ainsi la vapeur d’eau se condense alors que l’oxygène
se liquéfie.
Sublimation
Fusion Vaporisation
Solide Liquide Gaz
Solidification Liquéfaction
Condensation
Notion de vapeur
On appelle vapeur un élément sous forme gazeuze, qui existe à température et pression
ordinaire sous forme liquide (vapeur d’eau).
v=c+2–φ
A partir de la règle des phases nous pouvons affirmer que deux phases distinctes d’un même
corps pur ne peuvent être en équilibre entre elles sous une pression donnée qu’à une
température déterminée (v = 1) : il y’a donc une relation entre la pression et la température
d’équilibre des deux phases, d’où l’existence d’une courbe d’équilibre en coordonnées (P, T).
Pour un corps pur pouvant exister sous trois phases nous aurons donc trois courbes d’équilibre
qui se coupent nécessairement en un point T appelé point triple pour lequel les trois phases
sont en équilibre (v = 0).
On donne par exemple le diagramme d’équilibre pour l’eau :
P
22,1 . 106 Pa C
On remarque que la courbe de vaporisation s’arrête en un point C appelé point critique. Ses
coordonnées (température critique TC et pression critique PC) sont pour l’eau : TC = 647,3 K,
PC = 22,1x106 Pa. En chauffant l’eau liquide sous une pression supérieure à P C, il n’est plus
possible d’observer un changement de phase avec deux phases discontinues : le système passe
subitement de la phase liquide à la phase vapeur. De la même façon en comprimant la vapeur
de manière isotherme, il n’est plus possible d’observer les deux phases de façon distincte si la
température est supérieure à 647,3 K.
3. Formule de Clapeyron
Lors d’un changement de phase il y’a variation de volume et d’entropie. Ces deux variations
sont reliées par une relation appelée formule de Clapeyron :
dP
L T (v 2 v 1 )
dT
Remarque
3
Les chaleurs latentes de fusion (Lf), de vaporisation (Lv) et de sublimation (Ls) pour un même
corps pur sont reliées par la relation suivante :
Ls = Lv + Lf
Démonstration :
Considérons un kilogramme d’un corps pur subissant le cycle fusion, vaporisation puis
sublimation.
Donc Ls = Lv + Lf
Une vapeur est dite sèche si elle n’est pas présente avec sa phase liquide, la pression de cette
vapeur est alors dite pression sèche, notée P et elle est liée à la fois à la température et au
volume par une équation d’état, par exemple l’équation d’état d’un gaz parfait. Par contre, si
les deux phases liquide et vapeur coexistent ensemble, la vapeur est dite saturante et la
pression de cette vapeur est appelée pression saturante ou pression de la vapeur saturante et
note PS, dans ce cas la pression est liée à la température, généralement PS(T) est une fonction
rapidement croissante de la température. La fonction PS(T) définit l’équation de la courbe de
vaporisation. Cette fonction n’est définie qu’entre le point triple et le point critique. Voici
quelques valeurs pour l’eau.
On cherche souvent à représenter les résultats par une formule empirique. Ainsi pour l’eau la
formule de Duperray représente les resultants à 5 % près dans le domaine 100 °C < t < 200 °C
4
PS(t) = (t/400)4
5. Isothermes d’Andrews
Il s’agit de tracer les courbes isothermes d’un corps pur dans un diagramme de Clapeyron. Le
diagramme obtenu expérimentalement ressemble aux figures suivantes, le réseau d’isothermes
est appelé isothermes d’Andrews.
p p
A
D
B
T
E
V V
Une isotherme d’Andrews Réseau d’isothermes d’Andrews
Les paliers de saturation rétrécissent au fur et à mesure que la température augmente vers la
température critique Tc. Ces paliers sont limités, à gauche, par la courbe d’ébullition (les
points de la courbe (L) correspondent à l’apparition de la première bulle de vapeur) et à droite
par la courbe de rosée (les points de la courbe (G) marquent l’apparition de la première goutte
de liquide). La réunion des courbes (L) et (G) forme la courbe de saturation.
Le point critique C présente, sur ce diagramme de Clapeyron, deux propriétés fondamentales :
p 2p
0 et 0
V T V 2
C TC
Pour représenter l’équilibre liquide-vapeur, il est parfois utile d’introduire un diagramme (T-
S).
T
C
TC
liquide
M
A gaz
B
liquide
+
vapeur
Sl Sv S
6
Au point M coexistent les deux phases. Si x est la fraction molaire (ou massique) de la vapeur
en M, on a:
S(M) - S l AM
x
S v Sl AB
x m0 L v
S(M) S l
T
7
Exercices d’application
L’espace est orienté par l’axe (Oz) ascendant de vecteur unitaire k , l’origine O étant choisie
au niveau du sol où la pression et la température sont respectivement p 0 et T0. L’air (A) est
considéré comme un gaz parfait, de masse molaire moyenne M et de masse volumique en
un point où règne la pression p et la température T. Le rapport des chaleurs spécifiques à
pression constante et à volume constant est indépendant de la température.
Dans le champ de pesanteur uniforme g g k , le fluide obéit à la relation fondamentale de
l’hydrostatique, grad ( p) g .
1- Exprimer en fonction de T et de p.
b- On donne l’approximation:
(1 - x) 1 - x pour x 1
T0
Que devient l’expression p(z) si z .
T0 RT0
Dans la suite du problème, on admettra z et on posera Z .
Mg
3- On considère une colonne d’air humide subissant une ascension verticale, lente et
isentropique, dans l’atmosphère en équilibre. La vapeur d’eau, contenue en faible quantité, se
comporte comme un gaz parfait. La pression de vapeur saturante, notée p s(T) et exprimée en
Pa (pascal), est une fonction de T:
b
ln (ps(T)) = a -
T
z
La pression p est liée à z par la relation p( z) = p 0 (1 - )
Z
8
b- Soit la fraction molaire de la vapeur d’eau dans la masse d’air ascendante;
déterminer l’expression de la pression partielle pe(z) de cette vapeur
c- On donne l’approximation
ln(1 + x) x pour x 1
Données:
2121
log (p) = A - ( log est la fonction logarithme décimale)
T
La constante A dépend de l’unité choisie pour exprimer p. D’autre par, la chaleur latente de
vaporisation de l’eau à 100 ° C est L = 2249 kJ.kg-1, supposée indépendante de T
Données
2- Calculer la densité de cette même vapeur par rapport à l’air pris dans les mêmes conditions
en supposant l’air comme un gaz parfait:
3- Dans une enveloppe vide, de volume invariable égal à 10 litres, on introduit 10 grammes
d’eau. La température étant de 50 ° C, on demande quelle sera la masse d’eau liquide et la
masse de vapeur (on pourra toujours négliger Vl devant VV):
Les informations disponibles sont les suivantes (pour des températures comprises entre
-100°C et +50° C) :
10
1- La masse d’un kilogramme de matière subit un changement d’état accompagné d’un apport
de chaleur latente et d’une variation de volume, à température et pression fixées, rappeler les
expressions de la variation mesurable de chacun des potentiels thermodynamiques suivants :
- Energie interne
- Enthalpie
- Entropie
- Energie libre
- Enthalpie libre
dp
m 0 L T V
dT
3- Calculer les pentes au point triple des courbes d’équilibre solide-liquide, liquide gaz et
solide-gaz.
En phase gaz, on admettra que le corps pur peut être assimilé à un gaz parfait.
Lf T
p p3 ln V
Vf T3
11
M L v 1 1
p p 3exp -
R T T3
6- Avec le même raisonnement, montrer que la courbe d’équilibre solide-vapeur peut être
décrite par l’équation :
M Ls 1 1
p p 3exp -
R T T3
Dans une machine à vapeur, une mole d’eau contenue dans un cylindre fermé décrit de
manière quasi statique le cycle (ABCD) représenté dans le diagramme de Clapeyron de la
figure ci-dessous (traits pleins). On a tracé en outre la courbe de saturation (traits pointillés).
L’évolution (AB) est adiabatique. L’évolution (CD) a lieu le long de la courbe de saturation.
Au cours de l’évolution (CD), on néglige le travail WCD et la chaleur QCD reçus par l’eau. Les
évolutions (BC) et (DA) sont isobares. Au cours de l’évolution (BC), l’eau reçoit
algébriquement une chaleur QBC d’une source froide dont la température est égale à T ’ = 373
K. Au cours de l’évolution (DA), l’eau reçoit algébriquement une chaleur Q DA d’une source
chaude dont la température est égale à T’’ = TA.
p
courbe de
saturation
D A
C B
cycle (ABCD)
12
Données :
État A B C D
P (en bar) 20 1 1 20
T (en K) ? 373 373 485
1- Indiquer sous quelle forme (liquide, vapeur, mélange liquide-vapeur) se trouve l’eau dans
chacun des états (A), (B), (C) et (D).
1- Indiquer, en justifiant la réponse, le signe du travail W reçu par l’eau au cours d’un cycle
(ABCD).
W Q BC Q DA 0
Q BC Q DA
0
'
T T ''
4- L’évolution (AB) est une transition adiabatique et réversible. Au cours de cette évolution,
le vapeur d’eau est assimilée à un gaz parfait de capacité calorifique molaire à volume
C pm
constant CVm = 41,40 J.K-1 mol-1 et de coefficient isentropique = 1,20
CVm
13
(a) Vérifier que ces données numériques sont compatibles avec la relation de Mayer pour
un gaz parfait.
(b)Calculer la température TA.
(c) Calculer le travail WAB reçu par l’eau au cours de l’évolution (AB).
Quelle est la signification du signe de WAB ?
5- Calculer le travail WDA reçu par l’eau au cours de l’évolution (DA). On négligera le
volume molaire de l’eau dans l’état (D) devant sa valeur dans l’état (A), ou l’eau est
assimilée à un gaz parfait.
1- Calculer le travail WBC et la chaleur QBC reçus par l’eau au cours de l’évolution (BC). On
négligera le volume molaire de l’eau dans l’état (C) devant sa valeur dans l’état (B), ou
l’eau est assimilée à un gaz parfait.
2- (a) Le travail WCD est supposé négligeable. À l’aide du diagramme de Clapeyron, justifier
brièvement et qualitativement cette hypothèse.
(b) Calculer le travail total W reçu par l’eau pour un cycle (ABCD), puis la chaleur Q DA.
Calculer les rendements thermodynamiques r et r C définis à la question 3.
Les comparer et commenter.
14
Correction des Exercices
1- Le gaz est supposée parfait, il obéit alors à l’équation d’état PV= nRT
Si m et M désignant respectivement la masse et la masse molaire de ce gaz on a alors :
m RT m M
n PV m P
M M V RT
m M
Or P
V RT
grad P g dp
p
Mg
(l’axe des z est dirigé vers le haut)
dz RT
dp Mg
p car T=T0 - z
dz R T0 z
dp Mg dz
Donc or pour z = 0, P = P0
p R T0 z
P z
dp Mg dz
z
D’où
P0
p R 0 T0 z
Mg
Pz Mg T0 z Pz R
z
ln ln ln ln 1
P0 R T0 0
P
T 0
Mg
z R
Pz P0 1
T0
T0 z
b- z donc 1 en appliquant (1+x)α ≈ 1 + α x
T0
Mg Mg
Donc Pz P0 1 z P0 1 z
T0 R RT0
15
z
P(z) P0 1
Z
PM
3-a- On a car la vapeur d’eau se comporte comme un gaz parfait :
RT
dP P
dP dP Mg
Or .g dz RT
dz dz RT Mg
dP P dP P
Or 0 d’où 0
dz Z dz Z
Mg P Mg
D’où .P 0 T(z) .zP (z)
RT z RP0
Mg RT0 z
T( z ) . P0 1
RP0 Mg Z
z
T (z) T0 1
Z
b- Dans un mélange de gaz parfait, soumis à une pression P(z) ; la pression partielle Pe(z)
d’un composant du mélange s’exprime en fonction de la fraction molaire φ de ce composant
z
par : Pe (z) P(z) Pe (z) P0 1
Z
c- i) Le changement d’état vapeur liquide se produit dés que la pression partielle P e(z)
atteint la valeur de la pression de vapeur saturante, Ps(T), définie d’après l’énoncé par :
b
ln( Ps (T)) a
T
ln Pe (z1 ) a
b
Donc (t)=Pe(z)
T
z b
ln P0 (1 - 1 ) a
z T
z1 b
ln( P0 ) ln (1 - )a
z T
16
z1
Or z1 << z donc << 1
z
Et comme ln (1+ x) ≈ x (1 – x)α ≈ 1 – α x pour x << 1
z1 b z b b z1
On obtient alors : ln( P0 ) - ) a (1 1 ) a
z T z T0 T0 z
z1 b b
Donc ( 1) a ln( P0 )
z T0 T0
z T0 b
D’où z1 a ln( P0 )
b - T0 T0
R T0 8,31 x 308
AN z 8996 m
M g 29.10 -3 x 9,81
z
* << 1 ici z = z1 = 135 m, λ = 5.10-3 K.m-1
T0
z1
et T0 = 308 K donc 2.10 -3 << 1
T0
z1
* << 1 or z1 = 8996 x 0,015 et z = 8996 m
z
z1
Donc 0,015 << 1
z
17
Problème n°2 : Vaporisation de l’eau
dp
1- L’énoncé donne la loi log(p) = f(T), il sera facile d’obtenir et par conséquent la
dT
dp L
formule de Clapeyron pourra être utilisée :
dT TVv Vl
Où Vv etVl désignent respectivement le volume massique de la vapeur d’eau et celui de l’eau
liquide.
De plus, nous savons qu’à la température T0= 100+273= 373K, la tension de vapeur saturante
vaut P0= 1,013105Pa. C’est pourquoi
2121 1 1
log( P) A log( P) log( P0 ) 2121
T T T0
2121 1 1
log( P) A log( P) log( P0 ) 2121
T0 T0 T
ln( P) d (log P) 1 d (ln P)
Comme log( P) alors
ln 10 dT ln 10 dT
d(log P) 1 1 dP
Donc
dT ln 10 P dT
dP P
D’où ln 10.2121. 2
dT T
L P
D’après la relation de Clapeyron on a alors : 2121 ln 10. 2
TVv Vl T
L P
D’où 2121 ln 10
Vv Vl T
En autre, le liquide est une phase beaucoup plus dense que la vapeur, nous pouvons sans
doute négliger Vl devant VV, de sorte que :
Vl << Vv Vv - Vl ≈Vv
L P LT
On obtient alors 2121ln 10 Vv
Vv T 2121p ln 10
Pour T = T0 =373 K on a P = P0 = 1,03 105 Pa
AN : Vv = 1,69m3kg-1
Vl 103 m3 kg 1
18
L’hypothèse Vl << Vv est bien justifiée
m air m m a M a P0
Or n donc P0 Va a RT0
M air Ma Va RT0
RT0 RT0
Donc d v d
M a P0 M a P0 Vv
AN : d = 0,63
1 1
1 1 2121
Or log( P) log( P0 ) 2121 P P010 T0 T
T0 T
Pour T=323K (50°C) on trouve P =13346 Pa donc
AN : mv = 0,910-3 kg
19
Etant donnée la masse volumique de l’eau liquide, μl = 103 kg m-3, la masse ml occupe un
ml
volume Vl 9,1.10 6 m 3
l
V LT mLT
VV P
m 2121p ln 10 2121 V ln 10
1 1 mLT 1 1
Or log( P) log( P0 ) 2121 log log( P0 ) 2121
T0 T 2121V ln 10 T0 T
2121
AN : Log (T) 8,028 Equation permettant de calculer T.
T
20
Problème n° 3: Courbe de saturation
1-
- Energie interne
U Q W U m 0 L pV (1)
- Enthalpie
La définition de l’enthalpie, H = U + pV, implique une variation :
H U ( pV )
- Entropie
Le système recevant une chaleur δQ (supposée apportée de manière réversible, puisqu’aucune
condition expérimentale n’est imposée par l’énoncé).
Son entropie accuse une variation :
Q Q 1 Q
dS S Q
T T T T
Aussi, étant donné que Q = m0L, il s’ensuit que :
m0L
S
T (3)
21
- Energie libre
- Enthalpie libre
La définition de ce potentiel thermodynamique est :
G H TS G H - (TS) H - TS
22
G G G G
Soit alors : dT dp dT dp
T A p A T B p B
G G
Or S et V
T p
On obtient alors :
SAdT VAdp SBdT VBdp (SB SA )dT (VB VA )dp
Or SB – SA = ΔS et VB – VA = ΔV
m0L
D’après la relation (3) S , nous obtenons :
T
m0 L T dp
dT Vdp L V
T m 0 dT
dp
L T V (5)
dT
dp
L T v
dT
nous obtenons :
dp Lf
dT fus 1 1
T x
l s
dp
Application numérique : 2560.103 Pa.K 1
dT fus
23
- Courbe de sublimation : solide → gaz
La relation (5) donne :
dp
m 0 L s T (Vg Vs )
dT sub
Si on compare les volumes V g et Vs occupés par une masse m0 de gaz et de solide, si on
assimile le gaz à un gaz parfait, nous avons :
m 0 RT RT
pVg nRT Vg m 0
M Mp
1 x 8,314 x 215
Vg
44.10 -3 x 5,1.105
Vg 0,079 m 3
et
6,5.10 4 m3
m0 m0 1
s Vs
Vs s 1,53.103
Ces valeurs montrent bien qu’il sera possible de négliger le volume du solide par rapport à
celui du gaz.
dp Ls Ls
Nous obtenons alors:
dT sub Vg RT
Tx T x
m Mp
0
dp L Mp
Soit alors : s
dT sub RT 2
dp
Application numérique : 33.103 Pa.K 1
sub
dT
Avec le même développement nous négligeons le volume du liquide par rapport à celui du
gaz.
24
Nous obtenons alors: dp L Mp
v
dT vap RT 2
Lv n’est pas donnée par l’énoncé, néanmoins, le cours nous a appris qu’au point triple,
Ls = Lf + Lv Lv = Ls - Lf
dp M (L s - L f ) p
Soit alors :
dT vap RT 2
dp
Application numérique : 13.103 Pa.K 1
dT vap
dp Lf L dT
, donc dp f
dT fus T xVf Vf T
p T
Lf dT Lf T
dp Vf x T p - p3 ln
Vf T3
p3 T3
Lf T
p p3 ln
Vf T3
Application numérique :
1 1 T
Comme m0 = 1 kg alors Vf et p 5,1.105 550.10 6 x ln
l s 215
25
5- Au cours de l’équilibre liquide → gaz, nous avons démontré la relation suivante :
dp M (L s - L f ) p
dT vap RT 2
p T
dp M(L s L f ) dT p M(L s L f ) 1 1
x ln
p3
p R
T3 T2 3
p R 3 T
T
M (L s L f ) 1 1
p p 3 exp
R T T3
1 1
Application numérique : p 5,1 .105 x exp - 1207 x
T 215
dp M Ls p
dT sub RT 2
p T
dp M L s dT p M Ls 1 1
x ln
p3
p R
T3 T2 3
p R 3 T
T
1 1
Application numérique : p 5,1 .105 x exp - 3038 x
T 215
26
7- Il suffit de représenter les courbes p = f(T) précédentes, la superposition des trois courbes
de fusion, de vaporisation et de sublimation donne alors :
P
72,3 bar C
liquide
solide
5,1 bar
T
gaz
-58 32 T(°C)
1- Les points (B), (C) et (D) appartiennent à la courbe de saturation. Ces états correspondent
donc à des mélanges liquide-vapeur. Le point (A) est en dehors de la courbe de saturation, il
correspond à l’état vapeur.
2- Le cycle décrit par l’eau est parcouru dans le sens des aiguilles d’une montre, il est alors
négatif.
3- (a) D’après le premier principe de la thermodynamique on a :
Q
T
0
27
Où l’égalité n’est vérifiée que dans le cas d’un cycle décrit de manière réversible.
Dans notre cas δQAB = 0 et δQCD ≈ 0 donc l’inégalité de Clausius donne :
Q BC Q DA
0 (2)
T' T ''
(b) Le rendement thermodynamique de la machine est définit par :
W
r
Q DA
W
D’après la question 1, W < 0 donc r
Q DA
D’après la relation (1), nous avons : -W = QBC + QDA
D’où Q BC + Q DA Q
r 1 BC
Q DA Q DA
Q BC Q
La relation (2) donne DA
T ' T ''
Lors de la transformation DA le système passe de l’état liquide à l’état vapeur de façon
isobare donc QDA > 0 et comme T’ > 0, on obtient alors : Q BC T' Q BC T'
1 1
Q DA T '' Q DA T ''
T'
Ainsi r rc avec rc 1 (3) le rendement de Carnot.
T ''
4- (a)
C pm
L’énoncé donne 1,20 C pm .C Vm
C Vm
Application numérique:
Cette valeur est suffisamment proche de celle de la constante des gaz parfaits, R = 8,32 J.K -
1
.mol-1, pour que la relation de Mayer soit considérée comme vérifiée :
Cpm CVm R
28
(b) La transformation (AB) est une transformation adiabatique réversible d’un gaz parfait, au
cours de laquelle les variables p et T vérifient la loi de Laplace :
1 1
p1 T Cte p
A TA p B TB
1
p
TA TB x B
pA
1
p
T '' TA T'x A
pB
Application numérique :
0,2
20
TA 373 x 1,2 T '' TA 614 K
1
ΔUAB = QAB + WAB or QAB = 0 et ΔUAB = CVm x (TB – TA) (une mole de gaz parfait)
Application numérique :
Le signe de WAB traduit le sens dans lequel s’opère l’échange de travail mécanique : le gaz
cède du travail pendant sa transition de l’état (A) à l’état (B).
5- Soient VD et VA les volumes (molaires, puisque le système contient une mole d’eau) des
états (D) et (A). Le travail reçu par le système, soumis à une pression pA constante, s’écrit :
Et puisque le volume molaire du liquide (D) est négligeable devant celui de la vapeur (A),
alors :
VA >> VD VA-VD ≈ VA
29
Enfin, soumis à l’équation d’état des gaz parfaits, le paramètre d’état V A vérifie :
pAVA = RTA WDA = -RTA
Application numérique :
Où
VB >> VC VC-VB ≈ -VB WBC = pBVB
Et PBVB = RTB
Application numérique :
Quant à la chaleur QBC, elle correspond à la chaleur reçue, à pression pB constante, pour
transformer une mole de vapeur d’eau en une mole d’eau liquide, c'est-à-dire pour effectuer la
liquéfaction d’une mole d’eau. La liquéfaction représentant la réaction inverse de la
vaporisation, il s’ensuit que :
6- (a)
Le diagramme de Clapeyron montre que les volumes des états (D) et(C) sont suffisamment
voisins pour que l’on puisse poser :
V
VD= VC – ε WCD lim C pdV 0
0 VC
Cette relation justifie que soit négligé le travail WCD par rapport aux autres travaux.
(b)
Le travail W total reçu par l’eau au cours d’un cycle est la somme des travaux reçus au cours
de chacune des transformations constituant le cycle.
Ainsi, en négligeant WCD devant les autres termes :
Application numérique :
30
W
Le rendement thermodynamique r prend alors la valeur :
Q DA
11982,5
r 0,204
58782,5
C'est-à-dire : rC = 0,392
La différence évidente entre ces deux rendements montre que le cycle, bien que quasistatique,
n’est pas réversible. Le changement d’état de l’eau à contribué fortement à l’irréversibilité du
cycle.
31
32