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Les théories biologiques


de la criminalité

Le sauvage et le criminel sonnalité scientifique qui domina cette tuer des mesures comparatives sur les
période fut sans conteste le très criminels et les honnêtes gens afin de
Les criminels et les infracteurs sont-ils controversé Cesare Lombroso ( 1 835- mettre en évidence les caractères ana­
biologiquement différents des hon­ 1909) , criminologue italien qui popu­ tomiques et physiologiques des infrac­
nêtes gens ? larisa la théorie de l'atavisme criminel teurs [ 4] (Tableau /). Il parvint ainsi à
La plupart des lecteurs de cette ru­ (figure 1). S'appuyant sur la préhistoire définir un '' type-criminel » que l'on re­
brique trouveront probablement la naissante et sur l'évolutionnisme cultu­ connaissait à son faciès plus ou moins
question parfaitement ridicule, tant la rel qui considérait que les sauvages simiesque, à son insensibilité à la dou­
réponse leur paraît évidente. Et pour­ n'avaient pas (ou peu) de morale, leur, à son regard, etc. Dans cette
tant, il n'en a pas totüours été ainsi. Lombroso affirmait que le crime était théorie du retour atavique des crimi­
Bien des savants ont postulé cette dif­ un fait normal dans le monde animal nels vers le type sauvage, Lombroso
férence biologique, dès le début du et dans les sociétés '' primitives "· Ainsi, achoppa dans un premier temps sur la
XIX" siècle. L'hypothèse d'une hérédi­ la plupart des crimes commis dans nos différence des sexes, car on savait à
té des vices et des vertus était déjà sociétés modernes étaient imputables l'époque (comme maintenant) que les
avancée pour les cas de folie familiale à des individus qui avaient biologique­ femmes commettent nettement moins
et de criminalité, bien avant que Zola ment et socialement régressé à ces de crimes que les hommes. Les
n'en fasse le moteur de l'épopée natu­ stades antérieurs. La théorie de l'an­ femmes seraient-elles donc moins su­
raliste des Rougon-Macquart. Parallè­ thropologue italien fourmillait en fait jettes à l'atavisme que les hommes ?
lement à cette montée des thèses hé­ de lieux communs partagés par de Lombroso ne le pensait pas, et il trou­
réditaristes, de grands médecins nombreux scientifiques de l'époque, va une solution à cette question : il fal­
polémiquèrent de 1 800 à 1 848 sur la qu'ils soient ou non anthropologues. lait considérer la prostitution féminine
théorie phrénologique de François:Jo­ Darwin (1 809-1 882) lui-même pensait, comme l'équivalent du crime chez les
seph Gall ( 1 758-1828) , qui postulait par exemple, qu'il y avait plus de dis­ hommes. Ainsi, Lombroso effectua sur
que les assassins pouvaient se recon­ tance entre l'homme civilisé et le sau­ les prostituées les mesures qu'il avait
naître à leur conformation crânienne vage qu'entre un animal domestique faites sur les criminels et il différencia,
[ 1 ] . Il y a un siècle à peine, beaucoup et un animal sauvage [2] et Marcelin là encore, des caractères permettant
d'anthropologues, qui étaient pour la Berthelot ( 1 827-1907) écrivait à de reconnaître la véritable '' prostituée­
plupart de formation médicale, discu­ l'aube de notre siècle que '' l'étude née » de la '' prostituée d'occasion ».
taient encore sérieusement du stüet. des races demeurées sauvages a mon­ Parmi les signes ataviques, plusieurs
Les travaux menés sur ce thème tré combien leur moralité spéciale études avaient montré que la distance
connurent leur apogée en Europe était voisine de celle des espèces ani­ entre le gros orteil et le second doigt
entre 1 880 et 1914. Durant cette '' Bel­ males sociables, sinon inférieures pour de pied était en moyenne plus impor­
le Époque ,, de l'anthropologie crimi­ quelques-unes "· Il ne faisait aucun tante chez les prostituées que chez les
nelle, des revues scientifiques spéci­ doute pour le célèbre chimiste que femmes " normales » . Cet écart était,
fiques furent créées, et sept congrès '' les instincts sociaux, les sentiments et selon les auteurs de ces études, la ma­
internationaux furent organisés de les devoirs qui en dérivent sont [ ... ] in­ nifestation d'une certaine aptitude à la
1 885 à 191 1 . Les débats de ces congrès hérents à la constitution cérébrale et préhension du pied de la prostituée,
virent tout d'abord la domination de physiologique de l'homme » [3] . comme celle des singes.
l'approche anthropologique mais la Si Lombroso avait quelque mal à ex­
théorie de la dégénérescence héritée pliquer l'origine de l'atavisme crimi­ Une théorie dépassée ?
de B.A. Morel ( 1809-1873) tendit à la nel (il penchait pour un accident dans
compléter, voire à la remplacer chez le développement de l'embryon) , il Cette théorie « biologique« de la crimi­
les savants belges et français. La per- passa en revanche toute sa vie à effec- nalité apparaît désormais si caricaturale
1 720 m/s n ' 1 2, vol. I l, décembre 95
F i g u re 1 . Crime
contre les mœurs.
La théorie du cri­
minel a ta vique
é vo l u a s o us le
coup des cri­
tiq ues et L o m­
broso ajo u ta à
l 'a n a logie a vec
les sauvages cel­
le de l 'épilep­
tique et du << fou
m o ra l » . L o m ­
broso persista
en re va nche à
classer ses crimi­
nels suivant des
ca tégo ries phy­
siologiques et ju­
r i d i q u e s .
(D 'après [4],
planche Xl).

m/s n ' 12, vol. 1/, décembre 95


1 72 1
Tableau 1

LISTE DES CRITÈ RES PERMETTANT DE DISTIN G U E R LES CRIMINE LS-N É S (D'après [4], p. 450- 1 )
-
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Crâne Absence de bafbe + + + +
ExaQération de volume + + + + Teint olivâtre + +. +
Dimmution de volume, microcéphalie + + + + + + Tatouage + +

.'•
Sclérose + + + + + Canitie et calvitie tardives + + +
Exostose + + + Cheveux noirs et crépus + + +
Asymétrie + + + Anomalies motrices
Fossette occipitale médiane + + + Gaucherie et ambidextrisme + + +
Indice crânien exagéré + + + Altérations des réflexes + + +
'
Arcs sourciliers exagérés + + + + PuP,illes inégales + + +
Front bas, fuyant + + + Ag11ité exagérée + + +

Front h drocéphalique + + Anomalies sensorielles
Ostéop ites crâniens + + , 1• Obtusité tactile + + + +
Wormiens nombreux + + + + Obtusité dolorifique et générale + + + +
Suture métopique + + + + Grande acuité visuelle + +' + .
,
Sinostoses précoces + + Obtusité de l'ouïe, du goût et de l'odorat + + + +
1• ·;
1 •;
Suture crâmenne simple + '
+ + Gaucherie sensorielle +. + + �
+
Orbites obliques . + + + Scotomes périphériques du ch. vis. + + +

�âchoires
pendice lému rien· ·
Face

h Fa ertrophiques
· +
+
+
+
+
+
1:
Anomalies organiques
Disvulnérabilité
Anomalies psychiques
+ + +
·:

X
Zygomes sai ants volumineux + + + Intelligence limitée + + + +
Diamètre biangulaire de la mâchoire + + + Superstition + + +
Oreilles à anses volumineuses + + + Obtusité affective· + + + +
Asymétrie faciale + + Amour des animaux + + +
Strabisme + + Obtusité du sens moral + + + +
P.hysionomie virile chez la femme + + + Absence de remords + + +
Diastème dentaire + + + Impulsivité, cannibalisme, férocité + + + + + ..;•, <
Anomalie des os du nez + + + Pédérastie, onanisme, obscénité + ;t + +
Anomalies dentaires + + + Croyances religieuses exagérées + + +
Développ. exagéré des os de la face + +. + Va� abondage + + +
Cerveau Precocité sexuelle exagérée, etc. + + + +
Anomalie des circonvol. des scissures + + + + Vanité + + + '
Poids moindre + + + + Esprit d'association + +
Yt
H pertrophie du cervelet + + +
1•
Simulation
·

+ + +
A térations histologiques de l'écorce + + + + Paresse, inertie + .+ + +
Traces de méningite . + + Imprévoyance + + +
Corps . Lâcheté + + +
.
Asymétrie thoracique + + Passion du jeu + + +

Pied réhensile + + + Manie, paranoïe, délire + + +
Gauc erie (Mancinismo) anatomique + + + Vertiges + + +
Fréquence des lésioris viscérales + + Mémoire exagérée + + +
Hernies + + + + Causes '.-;.
Simplicité des plis palmaires + + + + Héréditaires (dans les parents,
Thorax à entonnoir + + + alcoolismè, folie, épilepsie, parents âgés) + + ' •

Peau Alcoolisme + + �

Rides anormales + + + Êgale distribution géographique + +

Ce tableau donne une bonne idée du souci d'exhaustivité propre aux anthropologues positivistes. On y remarque que les " anomalies psychiques " complètent les indices biologiques. Le seul cri­
tère qui ne soit pas commun aux " criminels-nés " et aux " épileptiques �> est le tatouage. Notons aussi que tous les stigmates n 'étaient pas systématiquement imputés au phénomène d'atavisme,
contrairement à ce que la critique réductionniste des Français affirmait.
qu'elle ne peut nous laisser indifférent. occidentale dès le début du XIX< siècle.carne, est que l'aporie de cette tenta­
A-t-elle seulement sa place dans une ru­ Elle s'inscrivait dans une volonté de ré­
tion médicalisante persiste malgré les
brique d'histoire des sciences ? Peut-on duction médicale des déviances (folie, réfutations successives. L'affaire du
considérer Lombroso comme un sa­ assassinat, suicide, vols, perversions chromosome du crime, qui fit grand
vant, alors que ses travaux accumulent sexuelles, etc.) qui n'est pas totalement
bruit dans les années 1960, en est une
des biais statistiques importants ? C'est abandonnée de nos jours. Loin de res­ bonne illustration, tout comme les ex­
dans ces questions, épistémologiques ter dans leur cabinet de consultation, périences de psyçhochirurgie qui fu­
autant qu'historiques, que se joue l'ac­ hôpital ou laboratoire, la plupart des rent menées aux Etats-Unis dans la dé­
tualité de la théorie du criminel-né. Son médecins du XIX<siècle voulaient agir cennie suivante [ 7] . L ' échec du
intérêt didactique n 'est pas négli­ chromosome XYY n'a pas clos le débat
sur la société. L'hygiénisme, les vaccina­
geable, tant sur le plan pédagogique tions et la médecine sociale font partiesur le terrain génétique et l'on évoquait
que sur celui de notre réflexion sur la du bilan positif de cet engagement. encore récemment une détermination
place des discours scientifiques dans Mais quelques-uns allèrent plus loin. génétique de l'homosexualité. Ces re­
nos sociétés. L'aspect pédagogique est Postulant que le physique et le moral cherches génétiques sont, qu'elles le
évident, car les erreurs de Lombroso veuillent ou non, indissolublement
étaient en étroite relation, ils tentèrent
sont si flagrantes qu'elles sont une bon­ d'expliquer les déviances sociales par liées au spectre de l'eugénisme [8] . Ce
ne illustration des pièges les plus n'est évidemment pas à l'historien des
des raisons physiques. La plupart des dé­
simples que revêt l'outil statistique viances apparemment incompréhen­ sciences de décider si telle ou telle caté­
(échantillonnage non représentatif, gorie d'infraction grave ou de déviance
sibles (assassinats et vols sans mobiles en
corrélation prise comme cause, erreur particulier) devenaient potentiellement implicite recouvre un domaine patho­
d'interprétation) [5] . Il faudrait se gar­ explicables par la dégénérescence phy­ logique précis. Ce qu'il peut apporter
der pourtant d'en déduire que Lom­ sique et morale des individus (monoma­ dans la réflexion, en revanche, c'est que
broso était un mauvais scientifique. Ses nie homicide, pyromanie, kleptoma­ les fréquentes erreurs que l'on observe
adversaires lui opposèrent dans la dans le passé sont produites par la vo­
nie ... ) . Ce savoir permit aux aliénistes
controverse des arguments ou des pro­ d'entrer dans le prétoire comme méde­ lonté de normaliser certaines catégo­
positions alternatives qui nous paraî­ cins-experts pour évaluer la santé men­ ries normatives construites par le droit.
traient tout aussi irrecevables au­ Cette substitution d'un discours scienti­
tale des accusés. Ils furent souvent à cet­
jourd'hui [6] . Alexandre Lacassagne fique à un discours juridique a pour ef­
te occasion en conflit avec les juristes,
( 1 843-1924) , par exemple, chef de file fet pernicieux de naturaliser le fonc­
qui fondent le droit de punir sur la res­
dans les années 1 880 de l'opposition ponsabilité des individus. Que devait-on tionnement effe c tif de l ' appareil
des Français à Lombroso, pensait que faire des individus auxquels on ne pou­ juridique, qui est souvent en décalage
les criminels pouvaient se diviser selon vait imputer le crime, qui étaient inac­avec le droit des codes. L'hypothèse
leur activité cérébrale : il distinguait ain­ cessibles à toute intimidation et qui d'anormalité biologique retombe sou­
si des << occipitaux >>, des << pariétaux ,, et s'avéraient dangereux? Passant dans un vent sur les mêmes catégories sociales.
des << frontaux ,, et les types de peines premier temps pour les << amis des pri­ On n'ajamais vu, en effet, un médecin
devaient être ajustés à leur caractère. sonniers >>, les médecins de la seconde ou un biologiste chercher le type anato­
Le paradoxe dans cette question, c'est moitié du XIX<siècle défendirent une mique ou le gène du politicien corrom­
que les théories << scientifiques >> qui ont pu alors que des théories sur les infério­
théorie pénale alternative, << positiviste >>,
le plus d'impact socialement sont aussi qui proposait de condamner, non plus rités biologiques des pauvres ou des
celles dont les auteurs défendent l'ima­ en fonction de la gravité de l'acte com­ << marginaux » n'ont cessé d'être avan­
ge d'une science pure, objective et apo­ mis, mais de la dangerosité sociale de cées depuis bientôt deux siècles.
litique. Lombroso aimait répéter qu'il l'individu. L'idéal de certains médecins Le fait que l'on reproduise ainsi les
était << esclave des faits >> et qu'il tra­ était alors la sentence d'enfermement à mêmes erreurs à plusieurs années
vaillait sans a priori. Discours indispen­ durée indéterminée, l'individu ne de­ d'intervalle doit nous inciter à réflé­
sable pour convaincre le public de la lé­ chir à la fois au statut de ces théories
vant sortir que lorsqu'il serait << guéri "·
gitimité et du bien-fondé de son Cette peine n'existait pas en France, par rapport à l'histoire de nos disci­
propos. On ne s'étonnera pas que ce mais elle fut appliquée dans quelques plines et à l'engagement des scienti­
mythe d'une science pure ait été pays, dont les Etats-Unis. Notre système fiques dans leur temps. Les scienti­
construit par les positivistes du pénal oscille désormais entre ces deux fiques ont-ils droit à l'erreur ? Quelle
X!Xe siècle (Auguste Comte) , ceux-là tendances, comme le montrent les me­ est la différence entre un scientifique
même qui pensaient que << la science >> sures législatives prises en France en qui se trompe et un pseudo-scienti­
devait prendre la place de la religion fique ? Les théories << fausses » doivent­
1 993 sous la pression des crimes de pédo­
dans une société vraiment rationnelle. philes. elles être conservées dans l'histoire de
Si l'anthropologie criminelle tenta de la médecine par exemple ? Quel que
se constituer comme discipline auto­ L'actualité du passé soit le statut que l'on accorde à ces dis­
nome autour des débats sur la théorie cours, << fausse science », << erreur » ,
lombrosienne dans les années 1 880, la L'intérêt de garder en mémoire la théo­ << idéologie », nous aurions probable­
recherche des caractères biologiques rie de Lombroso, et plus largement ment beaucoup à perdre à sous-esti-
des criminels débuta en fait en Europe l'anthropologie criminelle qu'elle in- mer leurs effets dans nos sociétés. Il ne ---•

m/s n° 12, vo/. 11, décembre 95


1 723
suffit pas, malheureusement, qu'une
théorie soit erronée ou dangereuse
(ce qui n'est pas toujours la même
chose) pour qu'elle n'ait pas de succès
[9] . L'histoire des sciences montre
ainsi que la logique de la diffusion des
théories à prétention scientifique n'a
qu'un rapport faible avec leur rationa­
lité ou, plutôt, que les raisons de diffu­
sion de telle ou telle théorie sont mul­
tiples, et obéissent autant à des intérêts
sociaux, économiques et politiques
que purement scientifiques. La recon­
naissance de ce fait, loin de déconsidé­
rer la valeur des savoirs scientifiques,
peut donner des arguments à tous
ceux qui n'entendent pas rester indif­
férents devant certains usages poli­
tiques des sciences •

RÉFÉRENCES
1. Lantéri-Laura G. Histoire de la fJhrénologie
(l'homme et le cerveau selon FJ. Gall) . Paris :
PUF, 1 993.
2. Darwin CR. Voyage d 'un naturaliste autour
du monde. Tome 1 (Des îles du Cap- Vert à la tete
re de Feu). Paris : François Maspero, 1 982 :
228.
3. Berthelot M. Science et morale. Paris : Cal­
mann-Lévy, 1 897 : 25.
4. Lombroso C. L 'homme aiminel (criminel né -
fou 11wral - épileptique). Paris : Félix Alcan, 1887.
5. Gould SI. La mal-mesure de l 'h omme. Paris :
Ramsay, 1 g83 : 1 53-7.
6. Mucchielli L. Histoire de la criminologie
française. Paris : L ' Harmattan, 1 995.
7. Valenstein SE. The psychosurgery debate
(scientific legal and ethical jJerspectives). San
Francisco : W.H . Freeman and Cie, 1980.
8. Taylor L. Bom to crime (the genetic causes of
criminal behavior). Londres : Greenwood
Press, 1 984.
9. Duster T. Retour à l 'eugénisme. Paris :
Kimé, 1 992.

Remerciements

Je remercie Claude Schnitter pour ses sugges­


tions et sa disponibilité.

Marc Renneville
Université Paris VII, U.F. Anthropologie,
1 0, rue Charles-V, 75004 Paris, France.

TIRÉS À PART
M. Renneville.
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