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Véronique De Laere-Debelle
Syndromes Myofasciaux
Douloureux
666 pages
avec 810 illustrations
et 49 tableaux
AVERTISSEMENT
L´ensemble des textes, des images, des schémas et des dessins, vous donnent des informations dans
le cadre des syndromes myofasciaux douloureux et le concept des points trigger myofasciaux. Les
informations de cet ouvrage ne peuvent se substituer au diagnostic médical.
L´application des techniques, décrites dans notre ouvrage requiert les connaissances nécessaires et
une formation adéquate en la matière. Nous ne pourrons pas être tenus responsables de tout incident
ou accident, tant aux personnes qu´aux biens, qui pourrait résulter soit de votre négligence, soit de
l´utilisation inappropriée de tous produits, méthodes, instructions ou idées, décrits dans l´ouvrage.
En raison de l´évolution de la science médicale, nous vous recommandons en cas de doute, de
consulter un professionnel de la santé, spécialisé dans le concept des syndromes myofasciaux dou-
loureux et des points trigger myofasciaux.
Les auteurs,
Jan De Laere
Véronique De Laere-Debelle
Les auteurs
Jan De Laere
Physiothérapeute - thérapeute manuel
Directeur de l´Institut de Thérapie Manuelle Neuro-Orthopédique
Formateur auprès des professionnels de santé
Partida Gironets - Calle nueve 28
03779 Els Poblets - Alicante - Espagne
Véronique De Laere-Debelle
Physiothérapeute - thérapeute manuelle
Formatrice auprès des professionnels de santé
Partida Gironets - Calle nueve 28
03779 Els Poblets - Alicante - Espagne
Du même auteur
Le syndrome neurogène douloureux - Du diagnostic au traitement manuel -
Tome 1 - Membre supérieur - Jan De Laere et Serge Tixa - Elsevier Masson 2011
Le syndrome neurogène douloureux - Du diagnostic au traitement manuel -
Tome 2 - Membre inférieur - Jan De Laere et Serge Tixa - Elsevier Masson 2012
Table des matières
Avant-propos iii
Table des matières v
Abréviations vii
Conclusions 665-666
Abréviations
no
Neurocompression293
Bilan diagnostique - Inspection et tests physiques 295
Bilan diagnostique - Tests spécifiques 301
Traitement du muscle infra-épineux 321
Traitement du muscle petit rond 324
m
Traitement du muscle subscapulaire 327
Traitement du muscle supra-épineux 330
Traitement du muscle deltoïde 333
Références bibliographiques 336
4
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ww
Capsulite - Syndrome du conflit subacromial n 275
GÉNÉRALITÉS
.ch
La douleur de l´épaule est une dysfonction Coiffe des rotateurs de l´épaule
musculo-squelettique fréquente, sa prévalence
varie selon les auteurs, de 20 à 50 % (Abdulla La coiffe des rotateurs de l´épaule est
et al. 2015, Tejara-Falcón et al. 2017), elle est l´ensemble des tendons des muscles subsca-
la cause majeure des douleurs non trauma- pulaire, supra-épineux, infra-épineux et petit
tiques et aspécifiques du membre supérieur rond. La convergence de ces différentes struc-
(Walker-Bone et al. 2004). tures vers les tubercules de l´humérus, déter-
mine leur rôle important de stabilisateurs de
Mises à part les étiologies classiques de l´articulation gléno-humérale.
surmenage du membre supérieur et trauma-
On y ajoute souvent le tendon du chef long
no
tiques des tissus mous, des douleurs d´épaule,
peuvent apparaître suite à un accident de la du muscle biceps brachial, qui s´insère sur la
route (Hincapie et al. 2010). cavité glénoïde de la scapula et qui possède
une action de coaptation et de centrage arti-
Les adolescents et les jeunes adultes peuvent culaire ( ➤ Figure 4.1).
souffrir de cervicalgies, parfois combinées
aux douleurs d´épaule (Myrtveit et al. 2014). Les tendinopathies et les ruptures plus ou
Sacramento et al. (2016) évoquent la fré- moins étendues des tendons des muscles de
la coiffe des rotateurs représentent un aspect
quence de la présence de points trigger myo-
du syndrome de compression dans l´espace 4
fasciaux latents dans les muscles trapèze
subacromial.
m
supérieur, élévateur de la scapula et dans les
muscles de l´épaule. La rupture tendineuse concerne la plupart du
La symptomatologie est fréquemment récur- temps le muscle supra-épineux (80 %), dans
rente et persiste 6 à 12 mois chez 40 à 50% des une moindre mesure le muscle infra-épineux
patients (Worsley et al. 2013). Les symptômes (15 %) et enfin le muscle subscapulaire (5 %).
sont le plus souvent localisés dans la région
deltoïdienne, la région scapulaire, le bras et
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l´avant-bras (Kalichman et al. 2010). Il s´agit
de douleur au repos et/ou au mouvement, de
raideur et de restriction de mobilité qui per-
turbent les activités journalières (Kietrys et al.
2013), de diminution de force musculaire, de
dyskinésie et de déficit du contrôle moteur. La
terminologie désignant ces pathologies en-
gendre parfois à une confusion qui influence
leur prise en charge.
Van der Windt et al. (1996) décrivent le syn-
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Tableau 4-1 Classification des dysfonctions de l´épaule avec les critères diagnostiques
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Syndrome Critères diagnostiques
Bursite Bourse subacromio- Douleur sévère dermatome C5 - Début aigu, souvent sans
aiguë deltoïdienne traumatisme - Restriction importante de l´abduction gléno-
humérale (schéma non capsulaire)
no
claviculaire Arthrite traumatique Souvent associée à un traumatisme
(AC) Restriction de l´adduction horizontale ventrale GH
Maladies rhumatismales,...
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Acromion
Bourse subacromio-
deltoïdienne
Tendon du muscle
supra-épineux
Humérus
JdL
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La capsulite est une inflammation de la cap- rétraction du muscle subscapulaire, une bur-
sule de l´articulation gléno-humérale. Cyriax site subacromio-deltoïdienne, des adhérences
(1978) différencie trois stades : au niveau de la bourse séreuse subscapulaire,
• Stade 1 : peu irritable, douleur s´étendant une tendinopathie du chef long du muscle bi-
jusqu´au coude, pas de douleur nocturne ou ceps brachial, une tendinopathie avec calcifi-
de douleur au repos, le patient peut être en cation du muscle supra-épineux et une hyper-
appui sur l´épaule atteinte et la sensation de trophie du ligament coraco-acromial (Chen et
fin de course est normale. al. 2008).
• Stade 2 : le stade intermédiaire. Anakwenze et al. (2011) trouvent chez
• Stade 3 : douleur s´étendant jusqu´à la base 57 % d´un groupe de 84 patients présen-
no
du pouce, douleur nocturne et au repos, le tant une capsulite rétractile, une douleur de
patient ne peut pas être en appui sur l´épaule l´articulation acromio-claviculaire, due a un
atteinte et la sensation de fin de course est changement de la biomécanique de la cein-
modifiée par le spasme musculaire. ture scapulaire. Cette douleur diminue dans
Capsulite rétractile de l´épaule ou la majorité des cas, lorsque la mobilité de
épaule gelée - «frozen shoulder» l´articulation gléno-humérale s´améliore.
L´épaule gelée encore appelée capsulite ré-
Stephen Typaldos (1991) décrit la fixation
tectonique, où les possibilités de glissement
4
tractile est caractérisée par une limitation dou-
des fascias de la capsule articulaire sont ré-
m
loureuse des mouvements de l´articulation
duites par manque de synovie. Il compare
gléno-humérale selon un schéma capsulaire,
ce phénomène à celui de deux aimants de
suite à une rétraction de la capsule articulaire.
charges opposées qui s´attirent constamment.
Lewis (2015) décrit en détail l´historique de Il propose un traitement dont les objectifs
cette atteinte. Il est intéressant de noter que sont de drainer l´ancienne synovie pour la
la nomenclature, mais aussi la conception de remplacer par un fluide neuf beaucoup moins
cette combinaison de douleur et de restriction visqueux et de le répartir dans l´ensemble de
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de mobilité importante a constamment chan- l´articulation.
gé durant plusieurs décennies.
La majorité des capsulites rétractiles a ten-
En présence d´une capsulite rétractile, dance à s´améliorer de façon spontanée, on
l´examen histologique révèle un épaississe- observe une rémission partielle ou complète.
ment et une sclérose de la capsule articulaire Cette pathologie peut cependant durer plu-
gléno-humérale, y compris le récessus axil- sieurs années (Ewald 2011, Lewis 2015).
laire. Le raccourcissement capsulaire empêche
Pour Janet Travell (1987), la présence de
la décoaptation des surfaces articulaires.
points trigger dans le muscle subscapulaire est
Cette condition se manifeste surtout chez les un facteur déterminant dans l´évolution vers
personnes âgées de 40 et 60 ans et est légère- la capsulite rétractile. L´activation des PTrM
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ment plus fréquente chez la femme (Uppal et pourrait être due, entre autres, à un décen-
al. 2015). Au Japon et en Chine, elle est décrite trage antérieur de la tête humérale. Il semble
comme «The fifty year-old shoulder». donc indispensable d´intégrer le traitement
La cause exacte de la capsulite rétractile est des PTrM du muscle dans la prise en charge
complexe et reste actuellement encore à affi- du patient (Jankovic & van Zundert 2006). Le
ner. On l´observe souvent après une immobi- recentrage de la tête humérale par des transla-
lisation plus ou moins prolongée de l´épaule tions postérieures (Noten et al. 2016) pourrait
suite à une fracture ou à une luxation, elle expliquer l´amélioration de la mobilité de la
constitue une complication postarthroscopie rotation latérale de l´articulation gléno-hu-
de l´épaule et sa fréquence augmente chez le mérale.
patient diabétique.
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de l´articulation gléno-humérale Un arc douloureux est un signe clinique,
C´est une limitation, souvent douloureuse qui consiste en l´apparition d´une douleur
de trois mouvements actifs et/ou passifs en course moyenne, entre 60º et 120º, pen-
de l´articulation gléno-humérale, respec- dant l´élévation en abduction ou en anté-
tant un ordre spécifique en ce qui concerne flexion du bras, en l´absence de douleur en
l´importance des restrictions de mobilité. début et en fin de mouvement. Il est le résultat
La rotation latérale est plus limitée et doulou- de la compression temporaire d´une structure
reuse que l´abduction gléno-humérale et cette en lésion, entre les tubercules de l´humérus et
dernière est, à son tour, plus limitée et doulou- l´acromion, l´articulation acromio-claviculaire
reuse que la rotation médiale. La sensation de et le ligament coraco-acromial ( ➤ Figure 4.3).
no
fin de course des différents mouvements de Il correspond souvent aux dysfonctions de
l´articulation gléno-humérale, normalement la bourse séreuse subacromio-deltoïdienne,
élastique, perd cette élasticité pour se durcir. de l´insertion téno-osseuse des muscles su-
La présence d´un schéma capsulaire oriente pra- et infra-épineux, de la partie proximale
le praticien vers une hypothèse diagnostique de l´insertion humérale du muscle subsca-
d´affection de la capsule articulaire, d´arthrite pulaire, qui est comprimée contre le proces-
ou de capsulite, ou même d´arthrose. On re- sus coracoïde et du tendon du chef long du
4 trouve ce schéma, autant en cas de synovite ai- muscle biceps brachial dans l´espace subacro-
guë que de pathologie chronique accompagnée mial. Ces dysfonctions engendrent un syn-
m
d´une rétraction de la capsule articulaire. drome du conflit subacromial ou Subacromial
Impingement Syndrome (SIS).
Les causes sont multiples, certaines sont
identifiées et traitées médicalement, ce sont les Il faut noter que les points trigger myofas-
arthrites métaboliques, rhumatismales et trau- ciaux des muscles de la coiffe des rotateurs,
matiques. ainsi que les points trigger tendineux et
d´insertion des muscles deltoïde et petit rond
Cette pathologie est cependant parfois qua- ne provoquent pas d´arc douloureux.
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lifiée d´idiopathique, il est dans ce cas intéres-
sant de penser à d´autres étiologies telles que : le Syndrome du conflit subacromial
traumatisme bénin, les microtraumatismes et
le surmenage chronique de l´épaule associés à Le syndrome du conflit subacromial regroupe
la présence de PTrM dans le muscle subscapu- plusieurs affections douloureuses de l´épaule
laire ou dans d´autres muscles. telles que les tendinopathies et les bursites.
La tendinopathie de l´épaule est relativement
Schéma non capsulaire
fréquente. Elle atteint en priorité le jeune spor-
de l´articulation gléno-humérale tif et les patients de la quarantaine ayant une
Il se caractérise par une limitation, souvent activité physique importante. Elle survient
douloureuse d´un ou de plusieurs mouve- souvent suite à un surmenage ou à un trauma-
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ments actifs et/ou passifs de l´articulation tisme et est caractérisée par une douleur pro-
gléno-humérale ne respectant pas l´ordre du gressive, d´intensité moyenne et par une impo-
schéma capsulaire. tence fonctionnelle de l´épaule, une faiblesse
Par exemple : une tendinopathie du muscle douloureuse de l´abduction et des rotations
infra-épineux peut limiter la rotation mé- gléno-humérales.
diale et l´adduction horizontale ventrale de La répétition des microtraumatismes en-
l´articulation gléno-humérale tandis qu´une gendre une détérioration tendineuse progres-
inflammation aiguë de la bourse subacromio- sive accompagnée d´un processus inflamma-
deltoïdienne limitera surtout l´abduction glé- toire et d´œdème. La simple tendinopathie
no-humérale, voire tous les mouvements de survient vers 30 ans, la rupture partielle vers 40
l´épaule. ans et la rupture complète vers 50 ans.
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120°
m no JdL
60°
Figure 4.3 - Arc douloureux à l´élévation en abduction gléno-humérale, en général entre 60° et 120°
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Les lésions de l´épaule sont liées à la particu- Le diagnostic du conflit subacromial (Arms-
larité, qu´a celle-ci, d´être une articulation très trong 2014) est souvent posé, malgré un
mobile, soumettant sans cesse les tissus mous manque d´évidences (Naranjo et al. 2002, Schi-
de l´espace subacromial à des contraintes bany et al. 2004). Pour évaluer les structures de
mécaniques, surtout aux environs des 90º l´espace subacromial, le praticien a recourt au
d´élévation (Mackenzie et al. 2015). test de l´arc douloureux, aux tests de provoca-
La majorité des auteurs distinguent deux types tion et aux tests isométriques spécifiques.
de conflit subacromial : Il est important de souligner que la dou-
leur chronique mène à une diminution de
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Le praticien note si le patient se plaint d´une toïde antérieur, infra-épineux, scalènes,
douleur, d´une restriction de mobilité, d´une supra-épineux, pectoraux, biceps brachial,
instabilité, d´une perte de force musculaire ou coraco-brachial, sternal, subclavier et
d´une perturbation de la sensibilité. diaphragme.
Les questions suivantes sont : depuis quand, Les cervicalgies sont souvent associées à
avec quel facteur déclenchant, quelle localisa- une douleur de l´épaule et/ou de la région
tion, la qualité et la profondeur de la douleur, y interscapulaire, en cas de dysfonction des
a-t-il une douleur au repos et/ou une douleur structures de la colonne cervicale basse. Une
nocturne, est-il possible d´être en appui sur protrusion ou une hernie discale cervicale au
l´épaule, quels sont les postures ou les mou- niveau C4-C5, moins fréquente qu´au niveau
des autres segments, peut être à l´origine
no
vements qui aggravent la symptomatologie et
ceux qui la diminuent, la présence de paresthé- d´une douleur référée dans le dermatome C5
sies, quel est le traitement précédent,... ( ➤ Figure 4.4 et Figure 4.5).
Trois questions sont importantes pour déter- Les PTrM du diaphragme peuvent proje-
miner le stade d´une capsulite de l´épaule : ter leur douleur dans la partie supérieure de
• Ressentez-vous une douleur au repos? l´épaule, dans les régions de l´articulation
acromio-claviculaire et claviculaire, dans le
• Pouvez-vous être couché en décubitus laté-
4 ral, en appui sur l´épaule atteinte?
dermatome C4 homolatéral.
• Ressentez-vous la douleur distalement par
m
rapport au coude?
En cas de présence de PTrM, le praticien doit C4
tenir compte de 3 caractéristiques impor-
tantes :
• la douleur due au PTrM est sourde, profonde
et diffuse ;
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• des muscles à distance peuvent être impli-
qués, en référant leur douleurs dans la ré-
gion de l´épaule ;
• les structures myofasciales de l´épaule
peuvent, elles aussi, provoquer des douleurs
référées à distance, aux niveaux du coude , C5
du poignet, de la main,...
Douleur référée vers l´épaule
Plusieurs muscles locaux ou à distance
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C4 Lors de l´examen fonctionnel, le praticien
teste toutes les structures contractiles et non
contractiles de l´épaule, à l´aide de tests ac-
tifs, des tests de l´arc douloureux, de tests pas-
sifs et de tests isométriques.
Il peut affiner son hypothèse diagnostique
C5 provisoire d´atteinte d´une structure contrac-
tile grâce à la palpation minutieuse du corps
musculaire, de la transition musculo-ten-
dineuse, du tendon et des insertions téno-
osseuses. Il recherche les différents critères
no
diagnostiques spécifiques des PTrM et/ou
d´insertion (Myburgh et al. 2011, Fernández-
de-las-Peñas & Dommerholt 2017).
Tests du conflit subacromial
Le praticien peut utiliser des tests de provoca-
tion pour cette condition (Dinnes et al. 2009):
• test de Neer ; 4
• test de Hawkins (Kennedy) ;
m
• test de Yocum.
Les tests sont positifs s´ils sont doulou-
reux. Leur validité diagnostique est contestée
JdL
(Michener et al. 2009, Diercks et al. 2014).
Tests musculaires rapides
Figure 4.5 - Dermatomes C4 (en bleu) C5 (en rouge) - Le praticien peut utiliser ces tests pour exami-
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face postérieure
ner l´état musculaire :
Un dysfonctionnement des organes comme • test de Jobe pour le muscle supra-épineux ;
la vésicule biliaire, le foie, le cœur, le péri- • test de Patte pour les muscles infra-épineux
carde, les poumons, les plèvres,... peut engen- et petit rond ;
drer une douleur référée, au niveau de l´épaule • test de Gerber, Belly press test pour le muscle
homolatérale (van der Windt et al. 1996). subscapulaire ;
• test Palm up (de Gilchreest) pour le long-
Douleur référée à partir de l´épaule chef du muscle biceps brachial.
L´articulation acromio-claviculaire appar- Nagatomi et al. (2017) examinent la percep-
tient au métamère C4 et donne, en cas de dys- tion de la diminution de la force musculaire
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fonction, une douleur en «épaulette» dans la chez 53 patients présentant diverses lésions :
région supérieure de l´épaule. déchirure de la coiffe des rotateurs, lésions du
L´articulation gléno-humérale et les muscles labrum (SLAP ou Bankart). Ils utilisent trois
de la coiffe des rotateurs appartiennent au tests isométriques : abduction, rotation latérale
métamère C5 et ont tendance à irradier dans gléno-humérales et Belly press test. Ils concluent
le dermatome C5 (la partie latérale du moi- que la différence latérale ne peut être détectée
gnon de l´épaule, du bras et de l´avant-bras, manuellement que lorsque la force est infé-
jusqu´au niveau de la base du pouce). Les rieure à 74-84 % de celle du côté controlatéral.
territoires de douleurs référées des différents Pour détecter une différence de force muscu-
muscles de la coiffe des rotateurs se pro- laire de moins d´environ 20%, l´examen ma-
longent souvent jusque dans la main. nuel est insuffisant.
Syndromes Myofasciaux Douloureux La présence des PTrM latents est très fré-
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quente au niveau de la ceinture scapulaire (Lu-
Des études récentes (Bron et al. 2011a, Bron cas et al. 2008). Ces PTrM peuvent s´activer et
2011b, Alburquerque-Sendín et al. 2013, participer à la symptomatologie d´un conflit
Bailón-Cerezoa et al. 2014) montrent que des subacromial, d´une cervicalgie ou de cépha-
PTrM des muscles de la coiffe des rotateurs lées de tension (Alburquerque-Sendín et al.
sont souvent présents en cas d´épaule doulou- 2013, Sergienko et al. 2015).
reuse. Ils pourraient contribuer à l´explication
de la douleur et des restrictions de mobilité au Yassin et al. (2015) trouvent une diminution
niveau de l´épaule. de la réactivité des mouvements du membre
supérieur chez un groupe de femmes jeunes
L´atteinte monomusculaire est rare, des présentant un PTrM actif dans le muscle tra-
associations musculaires privilégiées sont cli- pèze supérieur.
no
niquement fréquentes, elles portent le nom
de chaînes myofasciales (Ge et al. 2008). Les présence de PTrM peut être confirmée
L´atteinte du muscle supra-épineux est sou- par la palpation (Sergienko et al. 2015, Nas-
vent associée à celle des muscles infra-épi- cimento et al. 2017). Dans une étude récente,
neux et trapèze supérieur ou à celle du muscle les critères diagnostiques ont été mis à jour,
subscapulaire (Hidalgo-Lozano 2010, Bron et selon un consensus international (Fernández-
al. 2011a). de-las-Peñas & Dommerholt 2017).
4 Une perturbation du contrôle moteur de Muscle infra-épineux
l´épaule, une instabilité fonctionnelle et un
m
maintien en cyphose thoracique et enroule- Le muscle infra-épineux est l´un des muscles
ment des épaules inhibent la fonction de cer- de l´épaule le plus souvent atteint. On observe
tains muscles et augmentent l´activité de leurs fréquemment, chez nos patients, une cyphose
antagonistes. Ces circonstances peuvent être thoracique associée à une protraction de la
qualifiées de facteurs contribuants (Cools et tête et à un enroulement des épaules ; cette
al. 2007, Falla et al. 2007, Bohlooli et al. 2016). posture augmente l´activité du muscle infra-
épineux en rotation latérale.
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Les muscles élévateur de la scapula, biceps L´anamnèse comporte toujours la notion
brachial, deltoïde, petit pectoral, scalènes, de douleur profonde ressentie à l´intérieur
grand dorsal, grand et petit ronds peuvent de l´articulation gléno-humérale et en regard
reproduire la symptomatologie principale, du tendon du long chef du muscle biceps bra-
décrite au niveau du moignon de l´épaule chial. Cette localisation antérieure des symp-
(Hidalgo-Lozano et al. 2010). tômes est troublante, il est indispensable de
Deux études mettent en évidence la présence ne pas confondre le SMD dû à la présence
de PTrM dans les muscles grand pectoral et de PTrM dans le muscle infra-épineux avec
grand dorsal, accompagnée d´une douleur une dysfonction du tendon du long chef du
axillaire chez des femmes qui ont subi une muscle biceps brachial (Kwon et al. 2017).
mastectomie pour cancer du sein (Fernández-
ww
la rotation médiale et l´adduction gléno-hu- La douleur référée est ressentie dans la région
mérales (test de «la main à la scapula» ➤ page deltoïdienne postérieure et peut s´étendre
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300). Il existe une fatigue de la ceinture sca- à la scapula et à la face postérieure du bras
pulaire et la rotation latérale gléno-humérale jusqu´au coude. Parfois le patient décrit une
contre résistance est affaiblie. hypersensibilité douloureuse «en bracelet»
La présence d´un arc douloureux informe le surtout localisée à la face dorsale du poignet.
praticien sur l´éventuelle atteinte conjointe de
Muscle supra-épineux
l´insertion humérale du tendon.
Le muscle supra-épineux est souvent évoqué
Muscle petit rond comme étant le muscle le plus fréquemment
Le muscle petit rond, que l´on peut considé- atteint dans le cadre du conflit subacromial.
rer comme la quatrième tête du muscle infra- L´examen physique révèle comme pour
no
épineux est rarement atteint seul. Il présente le muscle infra-épineux un test de «la main
souvent un PTrM secondaire à un PTrM pri- à la scapula» ( ➤ page 300) douloureux et
maire localisé dans le muscle infra-épineux. limité. Un arc douloureux est présent en cas
Bien que relativement distale au niveau de de dysfonction de l´insertion humérale, il
l´épaule, la douleur référée typique de son est intensifié s´il est réalisé en rotation mé-
point trigger peut être prise par le patient diale. L´examen palpatoire se fait au travers
du muscle trapèze supérieur, si ce dernier
pour une douleur due à une bursite. Mis à
part l´examen palpatoire, l´examen physique renferme des PTrM, les désactiver facilitera 4
et ses résultats sont comparables à ceux d´un l´approche palpatoire.
m
SMD du muscle infra-épineux. La douleur référée est ressentie dans les ré-
Souvent masquée, la symptomatologie due à gions deltoïdienne moyenne et de l´épicondyle
la présence d´un PTrM dans le muscle petit latéral et peut s´étendre à la région latérale
rond ne se révèle qu´une fois les PTrM du du membre supérieur. Un SMD du muscle
muscle infra-épineux désactivés. supra-épineux est l´une des causes à distance
Dans certains cas, cette symptomatologie d´épicondylalgie latérale. Il faut y penser en
cas de tennis elbow rebelle ou récidivant.
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peut être combinée à celle engendrée par la
compression du nerf axillaire au niveau de Muscle deltoïde
l´espace axillaire latéral, dont le muscle petit
rond forme une partie du toit ( ➤ page 293). Le muscle deltoïde est une structure superfi-
cielle, sensible aux chocs directs.
Muscle subscapulaire La symptomatologie du patient peut être
Des PTrM très actifs du muscle subscapu- mixte, d´origines myofasciale et neurogène.
laire, peuvent être à l´origine d´une symp- Le nerf axillaire et ses branches terminales
tomatologie semblable à celle due à une cap- sont intimement liés au muscle deltoïde : le
sulite rétractile, caractérisée par un schéma nerf axillaire innerve ce muscle, chemine sous
capsulaire. La rotation latérale et l´abduction ce-dernier et contourne son bord postérieur
ww
gléno-humérales qui étirent le muscle, se- pour innerver les téguments de la région su-
ront en général plus limitées que la rotation péro-latérale du bras.
médiale gléno-humérale qui demande une L´examen palpatoire des fibres du muscle
contraction musculaire. deltoïde provoque fréquemment des réactions
L´examen physique révèle un test de couver- de secousse musculaire localisée.
ture de la bouche très limité activement et pas- La douleur référée reste assez locale, elle est
sivement. En cas d´enthésopathie humérale le ressentie dans les régions deltoïdiennes anté-
patient présente un arc douloureux au cours rieure, moyenne et/ou postérieure, selon la
de l´élévation du bras en abduction, intensifié localisation des PTrM et peut s´étendre à la
si l´on ajoute la rotation latérale gléno-humé- région brachiale adjacente.
rale à l´abduction.
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284 n SYNDROMES MYOFASCIAUX DOULOUREUX
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Le praticien doit toujours être attentif moins long terme l´apparition ou l´activation
aux drapeaux rouges, en cas de douleur de de PTrM dans ces deux muscles. Il existe une
l´épaule. Un schéma capsulaire important interaction intime entre les structures myo-
associé à une faiblesse douloureuse et à une fasciales et les structures nerveuses, dont il
atrophie galopante ou une douleur accompa- faut tenir compte au moment du bilan dia-
gnant une restriction de mobilité et une sen- gnostique et du traitement.
sation en fin de course spasmique, chez une Les rameaux cutanés du nerf supra-clavicu-
personne jeune peuvent avoir des étiologies laire deviennent superficiels juste en amont de
graves telles qu´un cancer de l´apex pulmo- la clavicule et peuvent être comprimées lors
naire ou des métastases. de leur passage dans des canaux osseux ou fi-
breux dans la clavicule (Jelev & Surchev 2004,
no
L´amyotrophie neurologique de l´épaule
due à une atteinte aiguë du plexus brachial 2007, Jupiter & Leibman 2007, Douchamps et
est accompagnée de douleurs scapulaires et al. 2012, O´Neill et al. 2012) ( ➤ page 294).
d´une atrophie atteignant souvent plusieurs
muscles : les muscles deltoïde, dentelé anté- Traitement
rieur, infra-épineux et supra-épineux. Le choix des techniques pour diminuer une
Une arthrose de l´articulation acromio-cla- douleur mécanique chronique de l´épaule et
viculaire donne essentiellement une sympto- améliorer sa fonction, est basé sur l´affinité et
4 matologie douloureuse et un schéma capsu- les capacités techniques du praticien (Kietrys
laire spécifique où le mouvement d´adduction et al. 2013, Arias-Buría et al. 2015, Tejara-Fal-
m
horizontale ventrale en priorité, mais aussi cón et al. 2017). Étant donné la complexité des
tous les autres mouvements présentent une étiologies, un protocole thérapeutique unique
sensation de fin de course douloureuse et li- n´existe pas. Le traitement initial d´un pro-
mitée. Il faut encore évoquer : la hernie discale blème d´épaule est souvent conservateur : le
cervicale engendrant un conflit disco-dure- repos, la kinésithérapie ou la physiothérapie,
mérien, la neuropathie des nerfs suprascapu- l´utilisation de AINS,...(Kromer et al. 2010,
w.t
laire ou axillaire, la polyarthrite rhumatismale Diercks et al. 2014).
chronique, l´herpes zoster (zona), la lésion du Les conclusions de Desjardins-Charbonneau
labrum glénoïdal, la tendinopathie du long et al. (2015) en ce qui concerne l´efficacité de
chef du muscle biceps brachial,... la thérapie manuelle sur les tendinopathies de
Neurocompression la coiffe des rotateurs, après analyse de la litté-
rature reste très réservée.
Un syndrome myofascial douloureux au ni- La revue de 64 études par Haik et al. (2016),
veau de la ceinture scapulaire peut être com- concernant les techniques de traitement du
biné à un syndrome neurogène douloureux. syndrome de conflit subacromial, conclut que
Le nerf axillaire, accompagné de l´artère cir- la combinaison d´étirements, d´exercices de
conflexe postérieure de l´humérus, traverse renforcement et de thérapie manuelle donne
ww
l´espace axillaire latéral et contourne ensuite les meilleurs résultats, diminue la douleur et
l´humérus sous le muscle deltoïde jusqu´à son améliore la mobilité.
bord antérieur. Un tonus augmenté, associé De nombreuses blessures des épaules sont
à des PTrM dans les muscles subscapulaire, dues à une faiblesse de la coiffe des rotateurs.
petit rond, grand rond et long chef du muscle Pour prévenir ou traiter les douleurs il est
triceps brachial engendrent une fermeture essentiel de renforcer les muscles infra-épi-
de l´espace axillaire latéral. Cela augmente la neux et petit rond mais également le muscle
pression exercée sur le paquet vasculo-ner- supra-épineux. En se basant sur le traitement
veux, qui le traverse ( ➤ page 293). conservateur des tendinopathies rotuliennes,
D´autre part, le nerf axillaire innerve les achilléennes et du coude.
muscles deltoïde et petit rond ; s´il souffre
Camargo et al. (2014) examinent l´intérêt Noten et al. (2016) n´arrivent pas aux mêmes
du travail excentrique des muscles de la coiffe conclusions dans leur revue de la littérature
.ch
des rotateurs dans la prévention des bles- concernant les techniques manuelles en cas
sures chez le sportif et dans le traitement du de capsulite rétractile.
conflit subacromial. Ils déplorent le manque Lewis (2015) s´exprime plutôt en faveur de
d´études sur l´efficacité de ce type de sollici- la physiothérapie et la thérapie manuelle, par
tation des muscles de la coiffe des rotateurs. rapport à l´absence de traitement ou à une
Plusieurs auteurs considèrent que la rétrac- intervention invasive (Neviaser & Neviaser
tion et la raideur de la capsule postérieure 2011, Kwaees & Charalambous 2015).
contribuent au syndrome du conflit subacro- Jankovic & van Zundert (2006) suggèrent
mial chez les sportifs qui pratiquent, le vol- l´implication importante des PTrM du muscle
ley-ball, le handball et toutes activités de subscapulaire en cas de capsulite rétractile. Ils
no
lancer (Harshbarger et al. 2013). L´examen proposent d´ajouter, pour confirmer le dia-
physique montre une limitation douloureuse gnostic et traiter le patient, une anesthésie
de la rotation médiale de l´articulation glé- locorégionale du nerf subscapulaire et une
no-humérale, ainsi que de l´adduction hori- infiltration des points trigger du muscle subs-
zontale ventrale. Ils proposent des mobilisa- capulaire (Neviaser & Hannafin 2010).
tions articulaires, combinées à un protocole
Dunning et al. (2015) constatent une amé-
d´étirements (Park et al. 2014).
Littlewood et al. (2015) sont en faveur d´une
lioration significative à court et à moyen
termes, dans la perception de la douleur et
4
prise en charge par le patient qui souffre
m
dans la fonction de l´épaule, suite à des mani-
d´une tendinopathie de la coiffe des rotateurs. pulation (Bergman 2004), chez des patients
Il reste plusieurs paramètres à déterminer souffrant d´une dysfonction de l´épaule, se-
comme : quels types d´exercices, durant com- condaire à des dysfonctions de la deuxième et/
bien de temps, combien de répétitions, avec ou la troisième côte, en l´absence d´un test de
ou sans douleur, avec ou sans fatigue muscu- Neer positif. Les manipulations étaient effec-
laire,... (Littlewood et al. 2012a, 2013, 2014a, tuées bilatéralement au niveau de la colonne
2014b).
w.t
thoracique supérieure et homolatéralement au
Mintken et al. (2016) observent dans une niveau des articulations costovertébrales. Cela
étude regroupant 140 individus, l´effet de peut confirmer qu´il existe une relation entre
l´ajout de la thérapie manuelle de la région les PTrM et certaines dysfonctions articulaires.
cervico-thoracique, aux exercices dans le trai- Haik et al. (2017) n´arrivent pas aux mêmes
tement de la douleur de l´épaule. On peut conclusions, après l´application de manipula-
constater une amélioration significative, les tions vertébrales thoraciques chez 61 patients
patients ressentent plus de bénéfices s´ils re- portant le diagnostic syndrome du conflit
çoivent des techniques de thérapie manuelle. subacromial.
D´après d´autres études menées sur cette
La compression manuelle est couramment
prise en charge, il reste intéressant d´utiliser
ww
.ch
et al. 2014, 2015, Gordon et al. 2016).
L´épaule douloureuse possède, comme les
Tejara-Falcón et al. (2017) proposent, en cas lombalgies, une grande prévalence dans le
de SMD de la coiffe des rotateurs, un protocole cadre des dysfonctions musculo-squelet-
qui associe le Dry Needling ou puncture sèche, tiques.
la thérapie manuelle et la pratique d´exercices
à domicile. Ils considèrent que le Dry Need- La dénomination des dysfonctions n´est pas
ling est moins coûteux et moins invasif que les unanime et reste vague. Une classification
infiltrations et la chirurgie (Kietrys et al. 2013, détaillée et des critères diagnostiques précis
Arias-Buría et al. 2015, Liu et al. 2015, Arias- sont souhaitables et représentent une aide
Buría et al. 2017). précieuse pour chaque praticien.
L´étiquette diagnostique de «syndrome du
no
De Meulemeester et al. (2017) ne trouvent
pas de différence d´efficacité entre la puncture conflit subacromial» est souvent galvaudée et
sèche et la compression manuelle des PTrM en collée à tout patient présentant un syndrome
cas de douleur de l´épaule (Koppenhaver et al. douloureux non spécifique de l´épaule. Afin
2016, Perez-Palomares et al. 2017). de potentialiser les résultats thérapeutiques,
il est indispensable d´établir un diagnostic
Salom-Moreno et al. (2017) proposent des différentiel précis, d´identifier la présence des
exercices de légère intensité après la puncture PTrM latents ou actifs des muscles de la coiffe
4 sèche des PTrM du muscle infra-épineux afin
de diminuer la douleur post-thérapeutique.
des rotateurs, ainsi que de déterminer le rôle
joué par toute structure projetant ses douleurs
m
Le praticien devrait relever toute imbalance dans la région de l´épaule.
musculaire entre d´une part les muscles den- Les tendinopathies des muscles de la
telé antérieur et trapèze inférieur, qui sont coiffe des rotateurs correspondent aux PTr
inhibés et les muscles trapèze supérieur et élé- d´insertion ou tendineux.
vateur de la scapula qui sont suractivés (Falla
et al. 2007, Cools et al. 2007, 2010, Worseley Le traitement manuel et par le Dry Needling
et al. 2013, Moezy et al. 2014). des PTrM donnent des résultats intéressants
w.t
et rapides, autant sur la diminution de la dou-
La normalisation de la cinématique de la leur que sur l´amélioration de la mobilité et
scapula semble de plus en plus indispensable des schémas moteurs de l´épaule.
(Keshavarz et al. 2017). Klintberg et al. (2015)
développent un algorythme d´évaluation et
de traitement intéressant, basé sur la dys- POUR MÉMOIRE
fonction du rythme thoraco-scapulo-huméral
(Turgut et al. 2017). • Le muscle qui présente le plus fréquem-
ment des PTrM est le muscle infra-épineux.
Les dysfonctions myofasciales intéressant • Le syndrome myofascial douloureux du
l´épaule sont rarement monomusculaires et muscle subscapulaire peut être confondu
parfois associées à une dysfonction neurody- avec le tableau clinique de la capsulite et de
ww
.ch
Muscle infra-épineux Innervation
Origine • nerfs subscapulaires supérieur et inférieur
• deux tiers médiaux de la fosse infra-épi- (C5, C6).
neuse de la scapula. Fonctions
Insertions • rotation médiale gléno-humérale ;
• facette postéro-proximale du tubercule ma- • adduction gléno-humérale ;
jeur de l´humérus ; • stabilisation gléno-humérale.
• capsule de l´articulation gléno-humérale.
Muscle supra-épineux
no
Innervation
• nerf suprascapulaire (C5, C6). Origines
Fonctions • fosse supra-épineuse de la scapula ;
• rotation latérale gléno-humérale ; • épine de la scapula.
• stabilisation gléno-humérale. Insertions
• facette proximale du tubercule majeur de
Muscle petit rond
Origine
l´humérus ;
• capsule de l´articulation gléno-humérale.
4
m
• fosse infra-épineuse, le long de la moitié Innervation
proximale du bord latéral de la scapula, • nerf suprascapulaire (C5, C6).
entre les muscles infra-épineux et grand
rond. Fonctions
Insertions • abduction gléno-humérale ;
• facette postéro-distale du tubercule majeur • stabilisation gléno-humérale.
de l´humérus, distalement à l´insertion du Muscle deltoïde
w.t
muscle infra-épineux ;
Origines
• capsule de l´articulation gléno-humérale.
• tiers latéral de la clavicule ;
Innervation
• bord latéral de l´acromion ;
• nerf axillaire (C5, C6).
• tiers latéral de l´épine de la scapula.
Fonctions
Insertions
• rotation latérale gléno-humérale ;
• tubérosité deltoïdienne de l´humérus ;
• stabilisation gléno-humérale ;
• partie moyenne de la face latérale de
• adduction accessoire gléno-humérale.
l´humérus.
Muscle subscapulaire
ww
Innervation
Origine • nerf axillaire (C5, C6).
• fosse subscapulaire, du bord médial au bord Fonctions
axillaire de la scapula. • abduction gléno-humérale ;
Insertions • antéflexion, rotation médiale et adduction
• tubercule mineur de l´humérus ; horizontale ventrale gléno-humérales pour
• capsule de l´articulation gléno-humérale. le faisceau antérieur du muscle deltoïde ;
• rétroflexion, rotation latérale et adduction
horizontale dorsale gléno-humérales pour
le faisceau postérieur du muscle deltoïde.
.ch
Infra-épineux rotation latérale gléno-humérale, stabilisation nerf suprascapulaire (C5, C6)
gléno-humérale
Petit rond rotation latérale gléno-humérale, adduction nerf axillaire (C5, C6)
gléno-humérale, stabilisation gléno-humérale
Subscapulaire rotation médiale gléno-humérale, stabilisation nerfs subscapulaires supérieur
gléno-humérale et inférieur (C5, C6)
Supra-épineux abduction gléno-humérale, stabilisation nerf suprascapulaire (C5, C6)
gléno-humérale
no
Deltoïde abduction gléno-humérale, rotations médiale nerf axillaire (C5, C6)
et latérale gléno-humérales, antéflexion et
rétroflexion gléno-humérales
4
m
w.t
ww
Tableaux cliniques
.ch
Muscle infra-épineux Chaînes myofasciales
Symptomatologie principale • muscle petit rond ;
• douleur profonde et intense à la face anté- • muscle supra-épineux ;
rieure de l´épaule «dans l´articulation glé- • muscle deltoïde ;
no-humérale» ; • muscle biceps brachial ;
• difficulté de dormir sur le côté symptoma- • muscle subscapulaire ;
tique ; • muscles grand rond, grand dorsal et grand
• faiblesse et fatigue de la ceinture scapulaire ; pectoral.
no
• mouvement combiné de rotation latérale, Muscle petit rond
abduction gléno-humérales actif doulou-
Symptomatologie principale
reux et légèrement limité : brosser les che-
veux,...(test «de couverture de la bouche» • douleur profonde à la face postérieure de
positif - ➤ page 299) ; l´articulation gléno-humérale au repos et
au mouvement ;
• restriction douloureuse de la rotation mé-
diale gléno-humérale : agrafer un soutien • difficulté de dormir sur le côté symptoma-
gorge (test de «la main à la scapula» positif - tique ; 4
➤ page 300) et de l´adduction horizontale • faiblesse et fatigue de la ceinture scapulaire ;
m
ventrale. • légère restriction de la rotation médiale
Activation du PTrM gléno-humérale, (test de «la main à la sca-
• par un surmenage musculaire : travail en pula» légèrement positif - ➤ page 300) et
rotation latérale gléno-humérale, service en de l´adduction horizontale ventrale gléno-
tennis ; humérale ;
• par un traumatisme : agripper une rampe • le nerf axillaire peut être comprimé au
pour éviter une chute, luxation de l´épaule ; niveau de l´espace axillaire latéral par le
w.t
muscle petit rond.
• par un étirement musculaire prolongé : en
cas d´hémiplégique flasque. Activation du PTrM
Diagnostic différentiel • la présence d´un PTrM dans le muscle petit
rond est quasiment toujours associée à celle
• SMD des muscles : long chef du biceps bra-
de PTrM dans le muscle infra-épineux ;
chial, faisceau antérieur du deltoïde, petit
rond, supra-épineux, trapèze, élévateur de • la symptomatologie du muscle petit rond
la scapula ; est souvent masquée par celle, due à un
SMD du muscle infra-épineux et n´apparaît
• lésions de la coiffe des rotateurs ;
qu´après la désactivation du ou des PTrM
• tendinite du long chef du muscle biceps bra- de ce-dernier ;
ww
chial ;
• par un surmenage musculaire : travail en
• arthrose ou arthrite gléno-humérales ; rotation latérale gléno-humérale, service en
• hernie discale cervicale ; tennis, volley ball,... ;
• syndrome du défilé thoracique ; • par un traumatisme : agripper une rampe
• neuropathie du nerf suprascapulaire ; pour éviter une chute, luxation de l´épaule ;
• neuropathie du nerf axillaire - syndrome de • par un étirement musculaire prolongé : chez
l´espace axillaire latéral ( ➤ page 293). l´hémiplégique flasque.
.ch
• SMD des muscles infra-épineux, supra-épi- • SMD muscles scalènes, grand et petit ronds,
neux, grand rond, subscapulaire, faisceau deltoïde postérieur, triceps brachial et den-
postérieur du deltoïde, dentelé postérieur telé postérieur et supérieur ;
et supérieur, triceps brachial et élévateur • épaule gelée (capsulite rétractile) ;
de la scapula ;
• lésions de la coiffe des rotateurs ;
• lésions de la coiffe des rotateurs ;
• hernie discale cervicale ;
• hernie discale cervicale ;
• syndrome du défilé thoracique.
• bursite subacromio-deltoïdienne ; Chaînes myofasciales
• neuropathie du nerf suprascapulaire ; • muscle grand pectoral ;
no
• neuropathie du nerf axillaire - syndrome de • muscle grand rond ;
l´espace axillaire latéral ( ➤ page 293). • muscle grand dorsal ;
Chaînes myofasciales • long chef du muscle triceps brachial ;
• muscles infra- et supra-épineux ;
• muscle deltoïde.
• muscle deltoïde ;
• muscle biceps brachial ; Muscle supra-épineux
• muscle subscapulaire ; Symptomatologie principale
4 • muscles grand rond, grand dorsal et grand • douleur profonde en regard de la région mé-
pectoral. dio-deltoïdienne et sur l´épicondyle latéral ;
m
Muscle subscapulaire • douleur intense à l´abduction gléno-humé-
rale et sourde au repos, voire même la nuit ;
Symptomatologie principale
• mouvement combiné de rotation latérale,
• douleur à la face postérieure de l´articulation abduction gléno-humérales actif doulou-
gléno-humérale au repos et au mouvement ; reux et limité (test de «couverture de la
• difficulté de mettre le bras en rotation laté- bouche» positif - ➤ page 299) ;
w.t
rale et abduction gléno-humérales ; armer • restrictions de mobilité en rotation médiale
le bras pour lancer une balle, nager,... ; gléno-humérale (test de «la main à la scapula»
• difficulté à toucher l´aisselle du côté opposé positif - ➤ page 300) et en adduction hori-
et de porter la main à la scapula activement ; zontale ventrale ;
• hypersensibilité de l´insertion humérale, au • difficultés à effectuer le service en tennis,
niveau du tubercule mineur ; enfiler une veste, se coiffer, agrafer son sou-
• douleur en bracelet ou hypersensibilité à la tien-gorge, se raser,... ;
face dorsale du poignet. • hypersensibilité de l´insertion humérale, au
Activation du PTrM niveau du tubercule majeur.
• par surmenage sportif en rotation médiale Activation du PTrM
ww
forcée : nager le crawl ou lancer une balle • souvent associé à la présence de PTrM dans
avec force ; le muscle infra-épineux ;
• par un traumatisme : luxation de l´épaule • par surmenage : tractions maintenue ou ré-
ou fracture de l´humérus ; pétées sur l´humérus ; port d´une charge le
• par une immobilisation prolongée : le bras bras pendant le long du corps, promenades
maintenu en rotation médiale dans une at- du chien en laisse, soulèvement d´une
telle ou un plâtre ; charge bras tendu à l´horizontal ;
• par un raccourcissement permanent : mau- • par un traumatisme : traction brutale sur
vais maintien avec enroulement des épaules, l´humérus.
hémiplégie flasque.
.ch
• SMD muscles scalènes, grand et petit ronds, • SMD des muscles infra-épineux, petit rond,
deltoïde postérieur, triceps brachial et den- supra-épineux, subscapulaire, grand pecto-
telé postérieur et supérieur, brachio-radial, ral, grand rond, trapèze, élévateur de la sca-
long extenseur radial du carpe,... ; pula,... ;
• lésion de la coiffe des rotateurs ; • bursite subacromio-deltoïdienne ;
• bursite subacromiale ; • lésions de la coiffe des rotateurs ;
• lésions dégénératives et/ou hernie discale ; • tendinite bicipitale ;
• neuropathie du nerf suprascapulaire. • arthrose des articulations gléno-humérale
Chaînes myofasciales et acromio-claviculaire.
Chaînes myofasciales
no
• muscle infra-épineux ;
• muscle trapèze : parties supérieure et mo- • muscle grand pectoral ;
yenne ; • muscles biceps brachial et triceps brachial ;
• muscle deltoïde : surtout le faisceau moyen ; • muscles grand dorsal et grand rond ;
• muscle grand dorsal. • muscle coraco-brachial ;
• muscles infra-épineux et supra-épineux ;
Muscle deltoïde • muscle deltoïde : les autres faisceaux.
Symptomatologie principale 4
• douleur profonde dans la région deltoï-
m
dienne à la mobilisation de l´épaule ;
• difficultés à lever le bras à l´horizontale :
porter la main à la bouche, se coiffer, se bros-
ser les dents ;
• difficultés à porter le bras en adduction ho-
rizontale dorsale : enfiler un manteau ;
w.t
• test de «friction lombale» perturbé en cas
d´atteinte du faisceau antérieur ;
• test de «couverture de la bouche» limité au
vertex (➤ page 299) en cas d´atteinte du
faisceau postérieur.
Activation du PTrM
• surmenage sportif : nager le crawl, ski de
fond, lancer du poids ;
• chocs traumatiques directs : reculs répétés
au cours du tir au fusil ;
ww
.ch
• PTrM latéral là où le muscle accompagné du
Muscle trapèze muscle grand dorsal forme la paroi dorsale
Pour plus d´informations ( ➤ page 94) de la fosse axillaire ;
Chapitre 1 - Céphalées de tension et cervico- • PTrM médial : en amont de l´angle infé-
gènes - Migraine. rieur de la scapula proche de l´insertion
Pour plus d´informations ( ➤ page 223) musculaire.
Chapitre 3 - Cervicalgies - Syndrome cervical Territoires de douleur référée
post-traumatique. • douleur ressentie en profondeur dans la
Muscles scalènes région deltoïdienne postérieure «dans
l´articulation gléno-humérale», qui peut
no
Pour plus d´informations ( ➤ page 603) s´étendre en regard du long chef du muscle
Chapitre 10 - Syndrome du défilé thoracique. triceps brachial ;
Muscle grand rond • parfois une douleur est ressentie à la face
Rappel anatomique dorsale de l´avant-bras.
• origine : fosse infra-épineuse, surface ovale Palpation du PTrM latéral
le long de la moitié distale du bord latéral de • patient en décubitus dorsal, le bras à 90°
4 la scapula ; d´abduction, l´articulation gléno-humérale
en rotation latérale modérée ;
• insertion : crête du tubercule mineur de
m
l´humérus ; • le praticien palpe le muscle grand rond en
• innervation : nerf subscapulaire (C5, C6) ; pince, au niveau de la paroi dorsale de la fosse
axillaire en passant par-dessus le muscle grand
• fonction : adduction et rotation médiale glé-
dorsal, qui forme le bord libre de cette paroi ;
no-humérales, stabilisation gléno-humérale.
• il recherche, à l´aide d´une pression modé-
Symptomatologie principale rée et de mouvements répétés perpendi-
• douleur essentiellement au cours des mou- culaires aux fibres musculaires, un cordon
w.t
vements : services en tennis, smash en vol- myalgique, en son sein un point hypersen-
ley, conduite d´un poids lourd sans direc- sible et la reproduction de la douleur réfé-
tion assistée ; rée correspondante.
• légère restriction de mobilité : le bras ne Palpation du PTrM médial
peut atteindre l´abduction complète, rapi- • patient en décubitus latéral sur le côté
dement compensée ; asymptomatique, le bras en adduction,
• douleurs surtout présentes en fins d´ampli- l´avant-bras reposant sur un coussin ;
tudes ; • le praticien palpe le muscle grand rond à
• le nerf axillaire peut être comprimé au plat, au niveau du bord latéral de l´angle
niveau de l´espace axillaire latéral par le inférieur de la scapula ;
ww
NEUROCOMPRESSION
.ch
Nerf axillaire Au cours de son cheminement, il donne nais-
L´espace axillaire latéral, encore appelé es- sance aux rameaux musculaires destinés aux
pace quadrilatère de Velpeau ou espace qua- muscles petit rond et deltoïde, à une branche
drilatère huméro-tricipital, est un défilé. articulaire destinée à l´articulation gléno-hu-
mérale et à une branche cutanée qui, dès la
Son toit est constitué du bord inférieur du sortie de l´espace axillaire latéral, contourne
muscle subscapulaire, de la partie inférieure le bord postérieur du muscle deltoïde pour
de la capsule gléno-humérale et du bord in- s´étendre jusqu´à la face latérale du bras, le
férieur du muscle petit rond. Son plancher nerf cutané latéral supérieur brachial. Un to-
est formé par le bord supérieur du muscle nus augmenté, associé à des PTrM dans les
grand rond et ses côtés sont constitués : mé-
no
muscles subscapulaire, petit rond et grand
dialement par le long chef du muscle triceps rond, et dans le long chef du muscle triceps
brachial et latéralement par l´humérus. brachial provoque une fermeture de l´espace
Le nerf axillaire, accompagné de l´artère axillaire latéral. Cela augmente la pression
circonflexe postérieure de l´humérus, le tra- exercée sur le paquet vasculo-nerveux, qui le
verse pour se diriger vers l´avant en contour- traverse. Des PTrM dans le muscle deltoïde
nant l´humérus sous le muscle deltoïde peuvent également engendrer une compres-
jusqu´à son bord antérieur ( ➤ Figure 4.6). sion d´une ou de plusieurs branches issues 4
du nerf axillaire.
m
5 1
6
w.t
7 11 4
12 3
13
.ch
no
3
1
4
5
4 2
m
7
6
8 9
10
JdL
w.t
Figure 4.7 - Les nerfs cutanés du nerf supra-claviculaire en relation avec les muscles SCOM et platysma.
1. Muscle SCOM - chef sternal 6. Clavicule
2. Muscle SCOM - chef claviculaire 7. Nerf cutané latéral
3. Muscle platysma 8. Nerfs cutanés intermédiaires
4. Nerf supra-claviculaire, issu du plexus cervical 9. Nerf cutané médial
5. Nerfs cutanés, issus du nerf supra-claviculaire 10. Fascia pectoral
sitif. Il est issu du tronc commun formé par du moignon de l´épaule ( ➤ Figure 4.7).
les branches antérieures des troisième et qua- Plusieurs auteurs décrivent des variantes du
trième nerfs spinaux cervicaux. Il contourne passage des nerfs cutanés, issus du nerf su-
le bord postérieur du muscle SCOM et donne pra-claviculaire, au niveau de la clavicule. Les
rapidement naissance à plusieurs rameaux qui structures neurales peuvent être comprimées
se dirigent en bas et en arrière et deviennent lors de leur passage dans des canaux osseux
superficiels juste en amont de la clavicule : ou fibreux dans la clavicule. Cette topogra-
• le nerf cutané médial innerve les téguments phie pourrait expliquer certaines douleurs ou
des régions sterno-cléido-mastoïdienne et symptômes résiduels, localisés à la face anté-
sternale ; rieure de l´épaule suite à une fracture de la
• le nerf cutané intermédiaire innerve les clavicule et/ou à son traitement chirurgical.
.ch
Inspection
Fig. 4.8
Fig. 4.9
m no 4
w.t
Tests physiques
.ch
Arc douloureux
Douleur, due au pincement momentané d´une structure sensible, qui apparaît ou s´aggrave
en course moyenne d´un mouvement actif ou passif, à l´aller et/ou au retour et qui dans
la suite du même mouvement a tendance à diminuer voire à disparaître. Il existe un arc
subacromial situé en moyenne entre 60 et 120° d´élévation et un arc acromio-claviculaire
situé en moyenne entre 160 et 180° d´élévation.
Les structures susceptibles de provoquer un arc douloureux sont de deux types :
1. les structures contractiles représentées par les muscles infra-et supra-épineux, subscapu-
laire et long chef du biceps brachial, les parties impliquées se situent près des insertions
no
humérales ;
2. les structures inertes représentées par la bourse subacromio-deltoïdienne, l´articulation
acromio-claviculaire, l´acromion, les tubercules majeur et mineur de l´humérus et le liga-
ment coraco-acromial.
Fig. 4.10
4 Élévation du bras
en antéflexion gléno-humérale
m
Le patient est debout, face au praticien.
Le praticien lui demande d´amener simulta-
nément et de joindre les deux mains, coudes
tendus au dessus de la tête à l´aide d´un
mouvement d´élévation en antéflexion glé-
no-humérale.
Il évalue l´harmonie et l´amplitude du mou-
w.t
vement en comparant les deux côtés et prend
note de toute reproduction de la symptoma-
tologie du patient.
Fig. 4.11
Élévation du bras
ww
en abduction gléno-humérale
Le patient est debout, face au praticien.
Le praticien lui demande d´amener simulta-
nément et de joindre les deux mains, coudes
tendus au dessus de la tête à l´aide d´un
mouvement d´élévation en abduction gléno-
humérale.
Il évalue l´harmonie et l´amplitude du mou-
vement en comparant les deux côtés et prend
note de toute reproduction de la symptoma-
tologie du patient.
.ch
Fig. 4.12
no
vement et les conditions de reproduction de
la symptomatologie, à celles du test précé-
dent.
Fig. 4.13
4
Élévation du bras en abduction et
m
en rotation médiale gléno-humérales
Le patient est debout ou assis, face au prati-
cien.
Le praticien lui demande d´amener la main,
du côté à examiner au dessus de la tête,
l´épaule étant en rotation médiale et le coude
tendu.
w.t
Il compare l´harmonie, l´amplitude du mou-
vement et les conditions de reproduction de
la symptomatologie, à celles des tests précé-
dents.
Remarque : il est important de souligner que, ne se trouvant pas dans l´espace subacromial, les
muscles deltoïde et petit rond ne provoquent pas d´arc douloureux. Il en est de même en ce qui
concerne les PTrM situés dans le corps musculaire quelque soit le muscle.
.ch
Fig. 4.14
no
Le test est positif en cas de reproduction de
la douleur au niveau de l´épaule.
Fig. 4.15
Fig. 4.16
.ch
Ce test consiste, pour le patient, à recouvrir la plus grande partie possible de la bouche avec
sa main, qu´il amène vers l´avant en contournant sa tête par l´arrière. Ce mouvement néces-
site une abduction et une rotation latérale gléno-humérales optimales. L´amplitude moyenne
attendue permet au patient de recouvrir la moitié de sa bouche avec ses doigts. Le réaliser
activement et maintenir la position atteinte provoquent une contraction intense, en piste
interne, des muscles abducteurs et rotateurs latéraux et un étirement des muscles adducteurs
et rotateurs médiaux.
En cas de restriction de mobilité, le praticien peut affiner son interprétation, une fois la limite
du mouvement atteinte en essayant d´augmenter l´amplitude de façon passive. S´il y arrive,
il peut émettre l´hypothèse que ce sont les structures contractées qui limitent le mouvement.
Si par contre il ne peut aller plus loin et que la douleur augmente, il émet l´hypothèse que
no
ce sont les structures étirées qui sont à l´origine de la restriction. Il confirme ou infirme son
hypothèse en réalisant le test de la «main à la scapula» ( ➤ page 300).
Fig. 4.17
Fig. 4.18
.ch
À l´inverse du précédent, ce test, qui consiste pour le patient, à glisser la main derrière le dos
le plus loin possible vers la scapula controlatérale, nécessite une adduction et une rotation mé-
diale gléno-humérales optimales. L´amplitude moyenne attendue permet au patient d´atteindre
l´épine de la scapula du bout des doigts. Il peut être perturbé par une dysfonction des muscles
qui se contractent et/ou des muscles qui sont étirés. Comme au cours du test de «couverture de
la bouche», le praticien poursuit passivement le mouvement et observe les réactions du patient.
Fig. 4.19
no
derrière le dos le plus loin possible vers la scapula
controlatérale.
Il évalue l´amplitude du mouvement en compa-
rant les deux côtés et prend note de toute repro-
duction de la symptomatologie du patient. Une
fois la limite du mouvement atteinte par
le patient, le praticien tente passive-
ment d´augmenter l´amplitude
4 (➤ figure en médaillon). S´il y
arrive et que la douleur dimi-
m
nue, l´hypothèse diagnos-
tique d´implication des
muscles adducteurs et/ou
rotateurs médiaux est po-
sée. Si au contraire, il n´y
arrive pas et que la douleur
augmente, c´est l´hypothèse
w.t
d´implication des muscles
abducteurs et/ou rotateurs la-
téraux qui est privilégiée.
Muscles Arc douloureux Tests de «couverture de la bouche» Tests de «la main à la scapula»
Infra- 60°<>120° Actif : limitation douloureuse moyenne Actif : fortement limité
épineux Augmente en rotation Passif : augmentation d´amplitude et Passif : impossible et augmentation
médiale GH diminution de douleur de douleur
Petit rond Pas d´arc douloureux Actif : parfois limité Actif : limité
Passif : augmentation d´amplitude et Passif : augmentation de douleur
diminution de douleur
ww
Supra- 60°<>120° Actif : légère limitation due à la douleur Actif : fortement limité
épineux Augmente en rotation en fin de mouvement Passif : impossible et augmentation
médiale GH Passif : augmentation d´amplitude et de douleur
diminution de douleur
Deltoïde Pas d´arc douloureux Actif : forte limitation due à la douleur Perturbé dans le cas d´une atteinte
en cas d´atteinte du faisceau postérieur du faisceau antérieur
Passif : augmentation d´amplitude et
diminution de douleur
.ch
Tests de résistance musculaire rapides
L´objectif de ces tests est d´évaluer la force et d´appliquer une contrainte mécanique aux
corps musculaires et aux tendons de la coiffe des rotateurs, ainsi qu´à leurs insertions. Les
contractions isométriques sont maximales et la compression articulaire est inévitable, c´est
pourquoi il est bon de la tester passivement au préalable.
Un test présentant une force normale et reproduisant la douleur indique une dysfonction
mineure du muscle et/ou du tendon (tendinopathie).
Un test présentant une diminution de force et reproduisant la douleur indique une dysfonc-
tion plus importante du muscle et/ou du tendon (tendinopathie).
no
Un test présentant une diminution de force mais restant indolore indique souvent une lésion
neurologique ou une rupture partielle ou complète du tendon.
Un test présentant une force normale et restant indolore représente la situation normale.
Fig. 4.20
Fig. 4.21
Fig. 4.22
.ch
Test de Gerber ou Lift-off test
Le patient est assis et pose la face dorsale de
sa main, du côté à tester, contre ses lombes.
Le praticien stabilise la ceinture scapulaire du
patient et lui demande de décoller l´avant-
bras des lombes tandis qu´il résiste à ce mou-
vement.
Le test est positif en cas de reproduction de
la douleur au niveau de l´épaule. Ce test or-
thopédique évalue le muscle subscapulaire et
no
participe au diagnostic de la tendinopathie
de ce dernier.
Fig. 4.23
Compression abdominale
Belly press test ou Press belly test
4 Le patient est assis, il pose les mains super-
posées sur son ventre et essaie de l´écraser.
m
Le praticien stabilise les coudes du patient
(➤ figure ci-contre) ou pose une main sous
celles du patient pour évaluer la force mus-
culaire (sans figure).
Ce test orthopédique est positif en cas de
reproduction de la douleur au niveau de
l´épaule. Il évalue le muscle subscapulaire et
w.t
participe au diagnostic de la tendinopathie
de ce dernier.
Fig. 4.24
Muscle infra-épineux
.ch
Fig. 4.25
no
et prend note d´une éventuelle restriction
de mobilité et de toute reproduction de la
symptomatologie du patient.
Fig. 4.26
Fig. 4.27
la scapula.
Pour identifier le corps musculaire, il de-
mande au patient d´effectuer des rotations
latérales modérées répétées, auxquelles le
patient résiste à l´aide de son autre main.
Le praticien localise le tendon du muscle
juste en aval de l´angle latéral de l´acromion.
Il peut suivre ce dernier jusqu´au niveau de
l´insertion du muscle infra-épineux sur la
facette postéro-proximale du tubercule ma-
jeur de l´humérus.
Fig. 4.28
.ch
Localisation des PTrM
du muscle infra-épineux
• PTrM principaux - fosse infra-épineuse : le pre-
mier dans l´angle formé par l´épine et le bord
médial de la scapula et le deuxième 1 à 2 cm au-
dessous de l´épine de la scapula, latéralement au
premier ;
• PTrM inhabituel - fosse infra-épineuse : à mi-
hauteur du muscle, au bord médial de la scapula ;
no
• PTr tendineux et/ou d´insertion : sur la facette
postéro-proximale du tubercule majeur de
l´humérus ;
• PTrM de la transition musculo-tendineuse.
4
m
JdL
w.t
Fig. 4.29
.ch
Palpation du PTrM médial
du muscle infra-épineux
Le patient est en décubitus controlatéral.
Le praticien repère le PTrM médial au niveau
de l´angle formé par l´épine et le bord mé-
dial de la scapula, au travers du muscle tra-
pèze inférieur.
Il recherche, à l´aide d´une pression modé-
rée et de mouvements répétés perpendi-
culaires aux fibres musculaires, un cordon
no
myalgique, en son sein un point hypersen-
sible et la reproduction de la douleur référée
correspondante.
Fig. 4.30
4
Palpation du PTrM latéral
m
du muscle infra-épineux
Le patient est en décubitus controlatéral.
Le praticien repère le PTrM latéral 1 à 2 cm
au-dessous de l´épine de la scapula, latéra-
lement au précédent. Il recherche, à l´aide
d´une pression modérée et de mouvements
répétés perpendiculaires aux fibres muscu-
w.t
laires, un cordon myalgique, en son sein un
point hypersensible et la reproduction de la
douleur référée correspondante.
Fig. 4.31
.ch
Fig. 4.32
no
et prend note d´une éventuelle restriction
de mobilité et de toute reproduction de la
symptomatologie du patient.
Fig. 4.33
Fig. 4.34
.ch
m no 4
w.t
JdL
rouge vif : territoire principal de douleur référée
rouge pâle : territoire accessoire de douleur référée
Fig. 4.35
jeur de l´humérus.
Territoires de douleur référée du muscle petit rond
• PTrM du corps musculaire : douleur en forme de disque «type bursite», ressentie
en profondeur et localisée précisément dans la région deltoïdienne postérieure, en
amont de l´insertion distale du muscle deltoïde, qui peut s´étendre aux faces posté-
rieures de l´épaule et du bras ;
• PTr tendineux, d´insertion et de la transition musculo-tendineuse : douleur référée
comparable à celle du PTrM du corps musculaire.
Fig. 4.36
.ch
Palpation du PTrM
du muscle petit rond
Le patient se trouve en décubitus controlaté-
ral, le bras le long du corps.
Le praticien repère le PTrM le long du bord
latéral de la scapula, entre les muscles infra-
épineux en haut et grand rond en bas.
Il recherche, à l´aide d´une pression modé-
rée et de mouvements répétés perpendi-
culaires aux fibres musculaires, un cordon
no
myalgique, en son sein un point hypersen-
sible et la reproduction de la douleur référée
correspondante.
Fig. 4.37
Fig. 4.38
Muscle subscapulaire
.ch
Fig. 4.39
no
côtés et prend note d´une éventuelle restric-
tion de mobilité et de toute reproduction de
la symptomatologie du patient.
Fig. 4.40
Fig. 4.41
.ch
Fig. 4.42
no
• PTr d´insertion : sur le tubercule mineur
de l´humérus.
4
m
w.t
JdL
jusqu´au coude ;
• parfois une hypersensibilité douloureuse
«en bracelet» est ressentie, surtout à la
face dorsale au niveau du poignet ;
• PTr d´insertion : douleur référée com-
parable à celle des PTrM du corps mus-
culaire, mais ayant moins tendance à
s´étendre.
JdL
Fig. 4.43
.ch
Palpation du PTrM latéral
du muscle subscapulaire
Le patient est assis face à la table, les avant-
bras croisés en appui sur celle-ci. Le prati-
cien repère le PTrM médialement au bord
axillaire de la scapula.
Il recherche, à l´aide d´une pression modé-
rée orientée ventro-dorsalement et de mou-
vements répétés perpendiculaires aux fibres
musculaires, un cordon myalgique, en son
sein un point hypersensible et la reproduc-
no
tion de la douleur référée correspondante.
Fig. 4.44
Fig. 4.45
Muscle supra-épineux
.ch
Fig. 4.46
no
Il compare les deux côtés et prend note
d´une éventuelle restriction de mobilité et
de toute reproduction de la symptomatolo-
gie du patient.
Fig. 4.47
Fig. 4.48
.ch
Fig. 4.49
no
• PTr d´insertion : sur la facette supérieure du tu-
bercule majeur de l´humérus (en couleur bleue -
inaccessible à la palpation dans cette position).
4
m
w.t
JdL
Fig. 4.50
.ch
Palpation du PTrM médial
du muscle supra-épineux
Le patient est en décubitus latéral sur le côté
asymptomatique.
Le praticien repère le PTrM médial dans
l´angle formé par l´épine et le bord médial
de la scapula, au travers du muscle trapèze
supérieur.
Il recherche, à l´aide d´une pression modé-
rée et de mouvements répétés perpendi-
no
culaires aux fibres musculaires, un cordon
myalgique, en son sein un point hypersen-
sible et la reproduction de la douleur référée
correspondante.
Fig. 4.51
Fig. 4.52
Muscle deltoïde
.ch
Fig. 4.53
Mise en tension du
muscle deltoïde postérieur
Le patient est debout, le praticien se trouve
à son côté. Il amène progressivement l´arti-
culation gléno-humérale du côté symptoma-
tique en adduction horizontale ventrale.
Il évalue la sensation de fin de course du
mouvement. Il compare les deux côtés et
no
prend note d´une éventuelle restriction
de mobilité et de toute reproduction de la
symptomatologie du patient.
Fig. 4.54
Mise en tension du 4
muscle deltoïde antérieur
m
Le patient est debout, le praticien se trouve
à son côté. Il amène progressivement l´arti-
culation gléno-humérale du côté sympto-
matique en adduction horizontale dorsale et
rotation latérale.
Il évalue la sensation de fin de course du
mouvement combiné. Il compare les deux
w.t
côtés et prend note d´une éventuelle restric-
tion de mobilité et de toute reproduction de
la symptomatologie du patient.
Fig. 4.55
Fig. 4.56
.ch
Localisation des PTrM
du muscle deltoïde antérieur
• PTrM du corps musculaire : dans la partie
proximale du faisceau antérieur du muscle ;
• PTr d´insertion : tiers latéral de la cla-
vicule et/ou tubérosité deltoïdienne de
l´humérus.
Territoires de douleur référée
du muscle deltoïde antérieur
no
• PTrM du faisceau antérieur : douleur dans
les régions deltoïdiennes antérieure et
moyenne, avec une légère extension pos-
sible à la région brachiale adjacente ;
• PTr d´insertion : douleur référée compa-
rable à celle des PTrM du corps musculaire.
4
m
JdL
w.t
Fig. 4.57
.ch
Fig. 4.58
no
Territoires de douleur référée
du muscle deltoïde postérieur
• PTrM du faisceau moyen : douleur dans
les régions deltoïdiennes postérieure et
moyenne, avec une légère extension pos-
sible à la région brachiale adjacente ; 4
• PTrM d´insertion : douleur référée compa-
m
rable à celle des PTrM du corps musculaire.
Fig. 4.59
Fig. 4.60
.ch
Palpation du PTrM
du muscle deltoïde antérieur
Le patient est en décubitus controlatéral.
Le praticien repère le faisceau antérieur du
muscle deltoïde entre la clavicule et la tubé-
rosité deltoïdienne.
Il recherche, à l´aide d´une pression modé-
rée et de mouvements répétés perpendi-
culaires aux fibres musculaires, un cordon
myalgique, en son sein un point hypersen-
no
sible et la reproduction de la douleur référée
correspondante.
Fig. 4.61
Palpation du PTrM
du muscle deltoïde postérieur
Le patient est en décubitus controlatéral, le
4 membre supérieur en légère adduction hori-
zontale ventrale.
m
Le praticien repère le faisceau postérieur du
muscle deltoïde entre l´épine scapulaire et la
tubérosité deltoïdienne. Il recherche, à l´aide
d´une pression modérée et de mouvements
répétés perpendiculaires aux fibres muscu-
laires, un cordon myalgique, en son sein un
point hypersensible et la reproduction de la
w.t
douleur référée correspondante.
Il réalise cette manœuvre bilatéralement et
compare les réponses du côté symptoma-
tique à celles du côté opposé.
Fig. 4.62
.ch
Infra-épineux • douleur profonde en regard du tendon • mise en tension limitée et douloureuse :
du long chef du biceps brachial, «dans test de «la main à la scapula» souvent très
l´articulation gléno-humérale» restreint et douleurs nocturnes lorsque le
• les douleurs perturbent le sommeil patient dort en décubitus controlatéral, le
• incapacité à réaliser un mouvement asso- bras en adduction ou en décubitus homo-
ciant la rotation médiale et l´adduction latéral en compression
gléno-humérales (fermer le soutien-gorge, • force musculaire : fatigue de la ceinture
porter la main à la poche revolver,...) scapulaire et rotation latérale gléno-hu-
• histoire de traumatismes : en étirement ou mérale contre résistance perturbée par la
en raccourcissement douleur
• arc douloureux en cas de PTr d´insertion
no
Petit rond • souvent masqué par l´atteinte concomitante • la palpation et l´absence d´arc douloureux
du muscle infra-épineux, la localisation et permettent de différencier son atteinte de
l´étendue des symptômes permettent de les celle du muscle infra-épineux
différencier
Subscapulaire • douleurs postérieures de l´épaule et en bra- • mise en tension limitée et douloureuse:
celet au niveau du poignet ce qui rend par- test de «couverture de la bouche» sou-
fois désagréable le port d´une montre vent très restreint et douleurs nocturnes
• symptomatologie présente au repos et au lorsque le patient dort en décubitus dorsal
mouvement
• crépitations lors des mouvements scapulo-
le bras au-dessus de la tête
• les mouvements d´abduction et de rota- 4
thoraciques tion latérale gléno-humérales se limitent
m
• mouvements de «lancer» perturbés mutuellement
• mime l´épaule gelée ; évolution progressive • force musculaire : fatigue de la ceinture
de la restriction de mobilité en rotation laté- scapulaire et mouvement combiné de
rale et abduction gléno-humérales rotation médiale et adduction gléno-hu-
• des efforts puissants et répétés en rotation mérales contre résistance perturbé par la
médiale gléno-humérale peuvent participer douleur (lancer)
au développement des PTrM • arc douloureux en cas de PTr d´insertion
• supporte mal la position de raccourcisse- humérale dans sa partie proximale
ment en cas d´immobilisation
w.t
Supra- • douleur sourde du moignon de l´épaule • mise en tension : test de «la main à la sca-
épineux présente au repos et à différencier de la bur- pula» positif, traction subacromiale limi-
site subacromio-deltoïdienne tée et douloureuse
• parfois source d´une épicondylalgie latérale • force musculaire : fatigue de la ceinture
• douleur parfois intense au cours de scapulaire et abduction contre résistance
l´abduction gléno-humérale perturbée par la douleur
• le port d´objets lourds, le bras pendant, • arc douloureux en cas de PTr d´insertion
peut participer au développement des PTrM humérale
• souvent associé à un SMD des muscles tra- • palpation parfois difficile, à réaliser au
pèze supérieur et/ou infra-épineux travers du muscle trapèze supérieur, qui
• parfois présence de calcifications dans la renferme souvent des PTrM latents, voire
région de l´insertion humérale actifs
Deltoïde • la douleur reste locale et apparaît surtout au • participe aux restrictions de mobilité et
ww
.ch
Infra-épineux • 3 points au niveau de la fosse infra- • douleur profonde dans la région deltoïdienne
épineuse : le premier dans l´angle antérieure «dans l´articulation gléno-humé-
formé par l´épine et le bord médial rale», qui peut s´étendre vers le bas aux faces
de la scapula, le deuxième 1 à 2 cm antérieure et latérale du bras et de l´avant-bras
au-dessous de l´épine de la scapula, • douleur dans la région suboccipitale ou à la
latéralement au premier, le troisième à face dorso- et palmo-radiale de la main
mi-hauteur du muscle, au bord médial • douleur interscapulaire au niveau du bord mé-
de la scapula dial de la scapula
• 1 point au niveau de la transition
musculo-tendineuse et/ou d´insertion
sur le tubercule majeur de l´humérus
no
Petit rond • 1 point le long du bord latéral de • douleur en forme de disque «type bursite»,
la scapula, entre les muscles infra- ressentie en profondeur et localisée
épineux en haut et grand rond en bas précisément dans la région deltoïdienne
• 1 point au niveau de la transition postérieure, en amont de l´insertion distale du
musculo-tendineuse ou d´insertion sur muscle deltoïde, qui peut s´étendre aux faces
le tubercule majeur de l´humérus postérieures de l´épaule et du bras
Subscapulaire • plusieurs points au niveau de la fosse • douleur profonde dans la région deltoïdienne
subscapulaire : le long des bords latéral postérieure, qui peut s´étendre à la scapula et à
4 et médial de la scapula, 1 point à
l´angle supérieur de la scapula
la face postérieure du bras jusqu´au coude
• parfois une hypersensibilité douloureuse «en
• 1 point d´insertion sur le tubercule bracelet» à la face dorsale du poignet
m
mineur de l´humérus
Supra-épineux • 1 point dans la fosse supra-épineuse, • douleur profonde dans la région deltoïdienne
en profondeur dans l´angle formé par moyenne et au niveau de l´épicondyle laté-
l´épine et le bord médial de la scapula ral, qui peut s´étendre aux faces latérales du
• 1 point au niveau de la transition bras et de l´avant-bras, vers l´intérieur de
musculo-tendineuse, en profondeur l´articulation gléno-humérale et en regard du
dans l´angle formé par la scapula et la muscle
clavicule en dedans de l´acromion
w.t
• 1 point d´insertion sur le tubercule
majeur de l´humérus
Deltoïde • plusieurs points dans les trois faisceaux • douleur dans les régions deltoïdiennes anté-
musculaires rieure, moyenne et/ou postérieure, qui peut
• plusieurs points d´insertions proxi- s´étendre à la région brachiale adjacente
males
• 1 point d´insertion sur la tubérosité
deltoïdienne
Tableau 4-5 Résumé des localisations des PTrM et des territoires de douleur référée
ww
.ch
Techniques manuelles
Fig. 4.63
no
il adapte l´intensité à la douleur ressentie par
le patient.
Il répète cette manœuvre jusqu´à ce que la
contracture lâche et que la sensibilité se nor-
malise.
Fig. 4.64
Massage fonctionnel 4
m
Le praticien fixe le PTrM médial à l´aide de
l´index d´une main et de l´autre main em-
paume le coude du patient par sa face mé-
diale.
Il réalise d´une façon rythmée, simultané-
ment une compression du PTrM et un mou-
vement d´adduction horizontale ventrale
gléno-humérale en course moyenne, suivis
w.t
d´un retour à la situation initiale.
Il pratique la technique jusqu´à ce que la
symptomatologie du patient régresse.
Fig. 4.65
Fig. 4.66
.ch
Libération du septum intermusculaire
Le praticien place son majeur au niveau
de l´extrémité distale du septum, reliant le
muscle deltoïde postérieur aux plans muscu-
laires voisins, parallèlement aux fibres mus-
culaires. Il réalise ensuite un trait tiré lent
et profond en direction proximale jusqu´au
niveau de l´épine de la scapula.
Le praticien peut, lorsqu´il rencontre une ad-
hérence, la fixer avec son majeur et deman-
no
der au patient de réaliser des mouvements
alternés d´adduction horizontale ventrale et
dorsale, tout en le guidant.
Fig. 4.67
Libération myo-aponévrotique
4 Le praticien prend progressivement contact
avec le muscle infra-épineux au niveau du
m
bord médial de la scapula, à l´aide de la face
dorsale de la deuxième phalange de l´index
d´une main.
Il la déplace ensuite lentement, parallèle-
ment aux fibres musculaires jusqu´au niveau
du tendon du muscle. Son autre main retient
la peau. Il mobilise ainsi de façon tangen-
tielle, les plans fasciaux de la superficie à la
w.t
profondeur.
Il effectue cette manœuvre 3 à 5 fois.
Fig. 4.68
Étirement neuromusculaire
Le praticien fixe la scapula à l´aide d´une
main, il maintient l´avant-bras du patient
dans son aisselle et empaume son coude par
ww
sa face postéro-latérale.
Il demande au patient de réaliser un mouve-
ment de rotation latérale et accessoirement
d´adduction horizontale dorsale gléno-hu-
mérales, maintenu 7 secondes, auquel il
résiste. Durant la phase de détente post-iso-
métrique, il augmente la rotation médiale et
accessoirement l´adduction horizontale ven-
trale.
Il maintient la position atteinte 7 secondes
avant de poursuivre en répétant la manœuvre
pour progresser dans l´étirement.
Auto-traitement
.ch
Fig. 4.69
Étirement en chaîne
Le patient est assis, il superpose ses avant-
bras et étire son muscle infra-épineux en
amenant progressivement son bras en ad-
duction horizontale ventrale et son épaule
en rotation médiale.
Dans un premier temps, il réalise alternative-
ment et en expérimentant chaque mouvement
jusque dans son amplitude maximale : une dé-
no
pression de l´épaule, une flexion de la nuque,
une inclinaison controlatérale de la nuque et
une extension du coude. Dans un deuxième
temps, il additionne plusieurs de ces mouve-
ments en variant leur séquence d´exécution.
Fig. 4.70 4
Renforcement musculaire
m
Le patient est en décubitus controlatéral, le
bras droit collé au corps, le coude fléchi à
90°en appui dans la taille.
Il tient un poids variant de 0,5 à 2 kg dans la
main droite.
Il amène passivement son épaule droite en
rotation latérale, à l´aide de son bras gauche
w.t
et laisse redescendre lentement sa main
droite en freinant le mouvement de rotation
médiale. Il réalise une contraction excen-
trique du muscle infra-épineux, en utilisant
la pesanteur comme résistance.
Fig. 4.71
.ch
Techniques manuelles
Fig. 4.72
no
tion «crâniale», il revient ensuite au niveau du
point et relâche sa compression. De la même
façon, il effectue cet étirement successive-
ment en direction «caudale» et perpendicu-
lairement aux fibres musculaires en directions
«latérale» et «médiale».
Fig. 4.73
4 Massage fonctionnel
m
Le praticien fixe le PTrM à l´aide de l´index
d´une main et de l´autre main empaume le
coude du patient.
Il réalise d´une façon rythmée, simulta-
nément une compression du PTrM et un
mouvement d´adduction horizontale ven-
trale gléno-humérale, suivis d´un retour à
w.t
la situation initiale. Il pratique la technique
jusqu´à ce que la symptomatologie du pa-
tient régresse.
Fig. 4.74
Fig. 4.75
.ch
Libération du septum intermusculaire
Le praticien place son majeur au niveau de
l´extrémité médiale du septum, reliant le
muscle infra-épineux au muscle petit rond
parallèlement aux fibres musculaires.
Dans un premier temps, il insinue lentement
l´extrémité de son majeur dans le septum
intermusculaire.
Dans un deuxième temps, tout en maintenant
la pression vers la profondeur, il déplace son
no
majeur, sur toute la longueur du septum, en
direction latérale. Il effectue cette manœuvre
3 à 5 fois.
Fig. 4.76
Fig. 4.77
Étirement neuromusculaire
Le patient est assis.
Le praticien le stabilise contre son tronc.
ww
Auto-traitement
.ch
Fig. 4.78
Massage fonctionnel
Le patient est assis, l´épaule droite en anté-
flexion à 135°, le coude droit fléchi à 90°.
Il palpe, localise et fixe le PTrM le long du
bord latéral de la scapula, à l´aide de l´index
et du majeur gauches.
Il réalise ensuite, de façon rythmée, simul-
tanément une compression à peine doulou-
no
reuse du PTrM et un mouvement de rotation
médiale gléno-humérale en course moyenne,
suivis d´un retour à la situation initiale.
Fig. 4.79
4 Libération du septum intermusculaire
m
Le patient est assis, le bras droit le long
du corps, le coude fléchi à 90° repose sur
l´accoudoir de la chaise et l´épaule est en
rotation latérale.
Il palpe et localise le bord postérieur du
muscle deltoïde qu´il crochète, à l´aide des
doigts de la main gauche. Il effectue ensuite
w.t
des déplacements postéro-antérieurs du
muscle sur les structures sous-jacentes dont
les muscles infra-épineux et petit rond.
Fig. 4.80
.ch
Techniques manuelles
Fig. 4.81
no
douleur ressentie par le patient.
Il répète cette manœuvre jusqu´à ce que la
contracture lâche et que la sensibilité se nor-
malise.
Fig. 4.82
Massage fonctionnel 4
Le praticien fixe le PTrM à l´aide du majeur
m
et de l´index d´une main, tandis que de
l´autre main, il empaume l´avant-bras du
patient et amène le bras en abduction.
Il réalise d´une façon rythmée, simultané-
ment une compression du PTrM et un mou-
vement de rotation latérale gléno-humérale,
suivis d´un retour à la situation initiale.
w.t
Il pratique la technique jusqu´à ce que la
symptomatologie du patient régresse.
Remarque : le praticien peut aussi utiliser un
mouvement d´abduction associé à la compres-
sion du PTrM (sans figure).
Fig. 4.83
Fig. 4.84
.ch
Libération du septum intermusculaire
Le patient est en décubitus dorsal.
Le praticien place l´index et le majeur d´une
main, à plat, dans le septum reliant les muscles
subscapulaire et dentelé antérieur. De l´autre
main, il empaume l´avant-bras du patient.
Tout en maintenant ses doigts dans l´angle
formé par la cage thoracique et la scapula.
Il effectue des mouvements répétés de pro-
traction de la scapula par l´intermédiaire de
no
l´adduction horizontale ventrale gléno-hu-
mérale.
Fig. 4.85
Fig. 4.86
Étirement neuromusculaire
Le patient est en décubitus dorsal.
Le praticien amène, aussi loin que possible,
son articulation gléno-humérale en abduc-
ww
Auto-traitement
.ch
Fig. 4.87
Étirement neuromusculaire
Le patient est debout dans l´embrasure
d´une porte. Il place son membre supérieur
droit, le coude fléchi à 90°, contre le mur.
Il pousse ensuite son avant-bras contre ce-
dernier, de façon à réaliser une rotation mé-
diale gléno-humérale isométrique pendant 7
secondes.
no
Durant la phase de détente post-isométrique,
il augmente l´adduction horizontale dorsale
gléno-humérale, par le biais d´un mouve-
ment de rotation du tronc vers la gauche
(sans figure).
Fig. 4.88 4
Étirement actif
m
Le patient est assis le bras droit le long du
corps, le coude fléchi à 90°. La Theraband®
est tendue horizontalement, de l´embrasure
d´une porte à la droite du patient jusqu´à
son poignet droit.
Il amène passivement son épaule droite en
rotation médiale à l´aide de son bras gauche
w.t
et la laisse revenir lentement en rotation laté-
rale en freinant le mouvement.
Il réalise un étirement actif du muscle subs-
capulaire en utilisant la résistance de la The-
raband®.
Fig. 4.89
sa cuisse.
Il palpe à plat et transversalement, à l´aide de
son pouce, l´insertion tendineuse du muscle
subscapulaire sur le tubercule mineur de
l´humérus.
Il réalise ensuite un massage transversal pro-
fond de cette insertion tendineuse, en adap-
tant sa pression à sa sensibilité, jusqu´à ce
que la douleur s´estompe ou disparaisse.
.ch
Techniques manuelles
Fig. 4.90
no
3 secondes et dont il adapte l´intensité à la
douleur ressentie par le patient.
Il répète cette manœuvre jusqu´à ce que la
contracture lâche et que la sensibilité se nor-
malise.
Fig. 4.91
4 Massage fonctionnel
m
Le patient est en décubitus controlatéral, le
praticien lui fait face.
Il fixe le PTrM médial à l´aide du majeur
d´une main tandis que de l´autre main, il
empaume le bras du patient par le coude et
l´amène en abduction. Il réalise d´une façon
rythmée, simultanément une compression
du PTrM et un mouvement d´adduction glé-
w.t
no-humérale, suivis d´un retour à la situation
initiale. Il pratique la technique jusqu´à ce
que la symptomatologie du patient régresse.
Remarque : le praticien peut réaliser la même
technique pour traiter un PTrM de la transi-
tion musculo-tendineuse (sans figure).
Fig. 4.92
de l´insertion humérale
Le patient est en décubitus controlatéral, la
face dorsale de sa main sur la région lombaire.
Le praticien palpe à plat et transversalement,
à l´aide de son index, l´insertion tendineuse
du muscle supra-épineux sur la facette proxi-
male du tubercule majeur de l´humérus.
Il réalise ensuite un massage transversal pro-
fond à l´endroit où l´insertion présente une
sensibilité perturbée, en adaptant sa pression
à l´acuité douloureuse de la lésion jusqu´à ce
que la douleur s´estompe ou disparaisse.
Fig. 4.93
.ch
Massage transversal profond
de la transition musculo-tendineuse
Le patient est assis, son articulation gléno-
humérale en abduction à 60°.
Le praticien palpe à plat et transversalement,
à l´aide de son majeur, en effectuant un
mouvement de supination de son avant-bras,
la transition musculo-tendineuse du muscle
supra-épineux.
Il réalise ensuite un massage transversal
no
profond de cette transition, en adaptant sa
pression à l´acuité douloureuse de la lésion
jusqu´à ce que la douleur s´estompe ou dis-
paraisse.
Fig. 4.94
Fig. 4.95
Levée de tension
Le praticien fixe la scapula à l´aide d´une
main, il maintient l´avant-bras du patient
dans son aisselle et empaume son coude par
ww
sa face postéro-latérale.
Il demande au patient de réaliser un mouve-
ment d´adduction horizontale dorsale et ac-
cessoirement de rotation latérale gléno-humé-
rales, maintenus 7 secondes, auxquels il résiste.
Il répète plusieurs fois cette manœuvre sans
réaliser le moindre étirement, jusqu´au mo-
ment où le muscle supra-épineux se détend.
Remarque : le praticien peut progresser en
pratiquant des techniques d´étirement neuro-
musculaire.
Auto-traitement
.ch
Fig. 4.96
Massage fonctionnel
Le patient est assis.
Il palpe et localise le PTrM à traiter, à l´aide
de l´index et du majeur de la main gauche.
Il amène son bras en abduction à 70°.
Il réalise ensuite, de façon rythmée, simul-
tanément une compression du PTrM et un
mouvement d´adduction gléno-humérale,
no
suivis d´un retour à la situation initiale.
Fig. 4.97
Renforcement musculaire
Le patient est debout.
4 La Theraband® est tendue presque verticale-
ment, de sous le pied droit du patient jusqu´à
m
sa main droite.
Il amène passivement son bras droit en ab-
duction et le laisse redescendre lentement en
freinant le mouvement d´adduction gléno-
humérale.
Il réalise d´abord une contraction concen-
trique et ensuite une contraction excentrique
w.t
du muscle supra-épineux, en utilisant la ré-
sistance de la Theraband®.
Fig. 4.98
.ch
Techniques manuelles
Fig. 4.99
no
ment aux fibres musculaires en direction de
son insertion proximale, il revient ensuite
au niveau du point et relâche sa compres-
sion. Dans un deuxième temps, il effectue
cet étirement en direction de son insertion
distale. Dans un troisième temps, il effectue
l´étirement du point, perpendiculairement
aux fibres musculaires en direction latérale
et dans un quatrième temps, il effectue cet 4
étirement en direction médiale.
m
Fig. 4.100
Massage fonctionnel
Le patient est en décubitus controlatéral.
Le praticien fixe le PTrM à l´aide de l´index
d´une main et de l´autre main empaume
w.t
l´avant-bras du patient au niveau du coude.
Il réalise d´une façon rythmée, simultané-
ment une compression du PTrM du faisceau
antérieur du muscle deltoïde et un mouve-
ment de rétroflexion gléno-humérale en
course moyenne, suivis d´un retour à la si-
tuation initiale.
Le patient est assis (➤ figure en mé-
daillon). Le praticien fixe le PTrM
à l´aide de la pince pouce-index
d´une main et de l´autre main
ww
Fig. 4.101
.ch
Massage transversal profond
des insertions proximales
Le patient est en décubitus controlatéral, le
bras du côté à traiter le long du corps.
Le praticien palpe à plat et transversalement,
à l´aide de son index, l´insertion claviculaire
du muscle deltoïde.
Il réalise ensuite un massage transversal pro-
fond à l´endroit où l´insertion présente une
sensibilité perturbée, contre la clavicule en
no
adaptant sa pression à l´acuité douloureuse
de la lésion jusqu´à ce que la dou-
leur s´estompe ou disparaisse.
Fig. 4.102
Auto-traitement
.ch
Fig. 4.103
Massage fonctionnel
Le patient est assis, le bras le long du corps.
Il palpe et localise le PTrM à traiter, dans
le faisceau antérieur du muscle deltoïde, à
l´aide de l´index et du majeur de la main
gauche.
Il réalise ensuite, de façon rythmée, simul-
tanément une compression à peine doulou-
no
reuse du PTrM et un mouvement de rétro-
flexion gléno-humérale en course moyenne,
suivis d´un retour à la situation initiale.
Fig. 4.104
Fig. 4.105
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Partie 3
techniques. Revised edition. North Atlantic Books, und Therapie bei Bewegungsstörungen. Unterer
Berkeley, California 2007, 304 p. Abschnitt. Georg Thieme Verlag Stuttgart 2003,
421 p.
654 n SYNDROMES MYOFASCIAUX DOULOUREUX
INDEX
A tests physiques 105‑109
tests spécifiques 110‑125
AcouphènesVoir aussi Tinnitus généralités 83‑93
Act Up 28 muscles fréquemment associés 100‑103
Allodynie 51 rappels anatomique et physiologique 94‑95
Anatomie structures myofasciales 5 références bibliographiques 141‑148
Arc douloureux 278, 296‑297 résumé actions musculaires 96
résumé examen subjectif et physique 126
B résumé points trigger myofasciaux 127
Bilan diagnostique 24 tableaux cliniques 97‑103
Brachialgies 343‑396 traitement 128‑140
bilan diagnostique 364‑379 Céphalée de tension 81‑148, 83
inspection 364 bilan diagnostique 105‑125
tests physiques 364 inspection 105
tests spécifiques 365‑379 tests physiques 105‑109
généralités 345‑353 tests spécifiques 110‑125
muscles fréquemment associés 359‑360 généralités 83‑93
rappels anatomique et physiologique 354‑355 muscles fréquemment associés 100‑103
références bibliographiques 393‑396 rappels anatomique et physiologique 94‑96
résumé actions musculaires 355 références bibliographiques 141‑148
résumé examen subjectif et physique 380‑381 résumé actions muculaires 96
résumé points trigger myofasciaux 382‑383 résumé examen subjectif et physique 126
tableaux cliniques 356‑359 résumé points trigger myofasciaux 127
traitement 384‑396 tableaux cliniques 97‑102
Brief Pain Inventory 26 traitement 128‑140
Bruxisme 153 Céphalée en grappe 86
Burners and Stingers Syndrome 598 Cervicalgies 213‑272
bilan diagnostique 232‑250
C inspection 232
tests physiques 232‑235
Capsulite 273‑342, 277
tests spécifiques 236‑250
bilan diagnostique 295‑318
généralités 215‑222
inspection 295
muscles fréquemment associés 229
tests physiques 296‑300
rappels anatomique et physiologique 223‑224
tests spécifiques 301‑318
références bibliographiques 266‑272
généralités 275‑286
résumé actions musculaires 225
muscles fréquemment associés 292
résumé examen subjectif et physique 251
rappels anatomique et physiologique 287‑288
résumé points trigger myofasciaux 252
références bibliographiques 336‑342
tableaux cliniques 226‑229
résumé actions musculaires 288
traitement 253‑265
résumé examen subjectif et physique 319
Chaîne myofasciale 13
résumé points trigger myofasciaux 320
Cheiralgie paresthésique 505
tableaux cliniques 289‑291
Choc direct 14
traitement 321‑335
Coiffe des rotateurs 275
Capsulite rétractile 277
Partie 3
Compression maintenue 14
Céphalée cervicogène 81‑148, 84
Compressions rythmées 64
bilan diagnostique 105‑125
Conduction 47
inspection 105
Index n 655
bilan diagnostique 172‑192
inspection 172 Épaule geléeVoir aussi Capsulite rétractile
656 n SYNDROMES MYOFASCIAUX DOULOUREUX
Épicondylalgie latérale 397‑460 H
bilan diagnostique 418‑437
inspection 418 Histologie
tests physiques 418‑421 structures myofasciales 5
tests spécifiques 422‑437 Hyperalgésie 51
généralités 399‑407
muscles fréquemment associés 414‑415
I
rappels anatomique et physiologique 409‑410 Injection 14
références bibliographiques 455‑460 Inspection 29
résumé actions musculaires 410
résumé examen subjectif et physique 438 L
résumé points trigger myofasciaux 439
Libération
tableaux cliniques 411‑413
myo-aponévrotique 65
traitement 440‑454
septum intermusculaire 65
Épicondylalgie médiale 461‑500
Local twitch responseVoir aussi Réaction de
bilan diagnostique 477‑486
secousse musculaire localisée
inspection 477
tests physiques 477 M
tests spécifiques 478‑486
généralités 463‑468 Maladie de De Quervain 505
muscles fréquemment associés 472 Malocclusion dentaire 155
rappels anatomique et physiologique 469 Massage fonctionnel 64
références bibliographiques 498‑500 Massage transversal profond 65
résumé actions musculaires 469 Matrice extracellulaire 56
résumé examen subjectif et physique 487 Migraine 81‑148, 85
résumé points trigger myofasciaux 488 bilan diagnostique 105‑125
tableaux cliniques 470‑471 inspection 105
traitement 489‑497 tests physiques 105‑109
Étiologies tests spécifiques 110‑125
choc direct 14 généralités 83‑93
compression maintenue 14 muscles fréquemment associés 100‑103
injection 14 rappels anatomique et physiologique 94‑95
raccourcissement musculaire 14 références bibliographiques 141‑148
surcharge musculaire aiguë 14 résumé actions musculaires 96
surcharge musculaire chronique 14 résumé examen subjectif et physique 126
Étiologies PTrM 14 résumé points trigger myofasciaux 127
Étirements 66 tableaux cliniques 97‑100
Étirements locaux 64 traitement 128‑140
Évaluation de la douleur 26 Modulation 48
Examen physique 29, 35 Muscle adducteur du pouce
auto-traitement 537
F bilan diagnostique 519‑521
rappel anatomique 512
Faiblesse musculaire 22
tableau clinique 514
Fascia 56
techniques manuelles 535‑536
Fibromyalgie 36
Muscle anconé 414
Frozen shoulderVoir aussi Capsulite rétractile
Muscle brachial
Partie 3
G auto-traitement 543
bilan diagnostique 525
Golfer´s elbowVoir aussi Épicondylalgie médiale rappel anatomique 512
Index n 657
Du même auteur
Où le trouver ?
Elsevier Masson Amazon.fr Fnac
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Partie 3
662 n SYNDROMES MYOFASCIAUX DOULOUREUX
La première planche décrit tous les dermatomes et les territoires d´innervation cutanée,
vus de face et de dos. Un outil indispensable en thérapie manuelle neurodynamique, pour
localiser la symptomatologie du patient et effectuer un examen neurologique manuel.
La deuxième planche détaille le trajet des nerfs périphériques et leurs rapports avec les dif-
férentes structures, qui représentent leurs interfaces mécaniques. Ceci permet au praticien
de mieux organiser son bilan diagnostique et son traitement manuel en cas de dysfonction
neurodynamique.
Les deux planches sont destinées aux kinésithérapeutes, physiothérapeutes, ostéo-
pathes, médecins, acupuncteurs et autres professionnels de santé.
www.tmno.ch