11.02.

2021

Crescent MEBOUNOU, Ph.D.

Enseignant-Chercheur en Sciences de Gestion, Université d’Abomey-Calavi
Diplômé d‘Expertise Comptable (DEC-France)
Consultant en Finance et en Gouvernance d’Entreprise
crescentmebounou@gmail.com
Tél. : +229 69 43 87 44 – 97 77 84 45

Copyright 2021 @ crescent MEBOUNOU

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1. La détermination du résultat A
N
1.1. Définitions A
1.2. La structure du résultat L
Y
1.3. Les soldes significatifs de gestion S
E
2. Retraitements et restructurations -
F
2.1. Définitions I
N
2.2. Principales restructurations du compte de résultat
A
2.3. L’EBITDA, l’EBIT et l’EBT des anglo-saxons N
C
I
3. Analyse qualitative de l’activité E
3.1. Intérêts et compétences nécessaires R
E
3.2. Axes clés et principaux outils d’analyse
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Tél. : +229 69 43 87 44

1.1. Définitions A
N
Le résultat global est la somme algébrique des produits et des A
L
Y
charges d’une entreprise sur un période. S
E
Résultat = Produits – Charges -
F
• Charges : Flux réels d’entrée représentant le coût des biens ou I
N
services consommés. A
N
C
• Produits : Ressources définitivement acquises sur la base des I
E
ventes, des rémunérations de prêts ou des sommes reçus à titre R
E
exceptionnel.
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1.2. La structure du résultat A

N
A
La formation du résultat est analysé au niveau des comptes L
Y
de gestion subdivisé en fonction de trois niveaux d’activités à S
E
savoir : -
F
I
• les activités d’exploitation ou activités ordinaires ; N
A
• les activités financières ; N
C
I
• les activités exceptionnelles hors activités ordinaires. E
R
E

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Activités d’exploitation
Charges N° comptes Produit N° comptes
A
Achats de marchandises 601 Ventes de marchandises 701
Variation de stocks de marchandises (SI –SF) 6031 -
N
A
Achat de matières premières et fournitures liées 602 Ventes de produits fabriqués 702/703/704
L
Variation de stocks mat 1ères et fournitures liées 6032 Travaux et services vendus 705/706
(SI –SF) Production immobilisée 72 Y
Production stockée (SF –SI) 73 S
E
Autres achats 604/605/608 Produits accessoires 707
Variation de stocks des autres achats 6033 Subventions d’exploitation 71
-
Transports 61 Autres produits 75 F
Services extérieurs 62/63 (sauf - - I
Impôts et taxes 637) - - N
Autres charges 64 - - A
65
N
C
Charges de personnel (y compris le compte 637) 66 - -
I
Dotations aux amortissements et provisions 681/691 Transferts de charges d’exploitation 781
E
Reprises d’amortissements et de 798
provisions
R
E

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Activités financières
Frais financiers 67 (sauf 676 Revenus financiers 77 (sauf 776 et 779)
A
et 679) N
Pertes de change 676 Gains de change 776 A
Charges provisionnées financières 679 Reprises de charges 779 L
provisionnées financières Y
Dotation aux amortissements à 687 Transferts de charges financières 787 S
caractère financier E
Dotation aux provisions financières 697 Reprises de provisions 797 -
financières F
I
Activités exceptionnelles ou hors activité ordinaire N
Valeur comptable des cessions 81 Produits des cessions d’immobilisation 82
A
d’immob.
N
Charges HAO 83 Produits HAO 84 (sauf 848) / 88
C
Subventions d’équilibre
Dotations HAO 85 Reprises HAO 86
I
Transfert de charges HAO 848 E
Participation des travailleurs 87 - - R
Impôts et taxes 89 - - E

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1.3. Les soldes intermédiaires (significatifs) de gestion A

N
Le résultat d’un exercice peut être analysé à partir des A
soldes intermédiaires de gestion suivants : L
Y
Comptes Intitulés du soldes S
E
132 Marge commerciale -
133 Valeur ajoutée F
I
134 Excédent brut d’exploitation N
135 Résultat d’exploitation A
N
136 Résultat financier C
137 Résultat des activités ordinaires I
E
138 Résultat hors activités ordinaires R
131/139 Résultat net E

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Elle sert d’indicateur de base pour la mesure de la A

N
performance commerciale. A
L
Débit Crédit Y
(601) Achat de marchandises (701) Vente de marchandises S
(6031) Variations de stocks M/ses (SI – SF) E
Solde créditeur (SC) Ou Solde débiteur (SD) -
Total Total F
I
N
A
N
C
I
E
R
E

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Le chiffre d’affaires est le montant total des ventes A

N
(marchandises, produits ou services) réalisées par l’entreprise A
pour un exercice comptable. C’est la somme des compte 70 L
Y
(ventes). Il est déterminé comme suit : S
E
Ventes de marchandises -
+ Ventes de produits fabriqués F
I
+ Travaux, services vendus N
A
+ Produits accessoires N
= Chiffre d’affaires C
I
E
Le chiffre d’affaires économique intègre aussi la production R
stockée et la production immobilisée. E

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Elle mesure la richesse créée par l’entreprise sur la base des A

N
activités d’exploitation de l’entreprise. A
Débit Crédit L
(602) Achat de matières premières et fournitures liées (132) Marge commerciale si SC Y
(6032) Variation de stocks de mat.1ères et fournitures liées (SI –SF) (702) Ventes de produits finis S
(6033) Variations de stocks autres approvisionnements (SI – SF) (703) Ventes de produits intermédiaires E
(604) Achats stockés de matières et fournitures Cons. (704) Ventes de produits résiduels -
(605) Autres achats (705) Travaux facturés F
(608) Achats d’emballages (706) Services vendus I
(61) Transport (707) Produits accessoires
N
A
(62/63) Services extérieurs (sauf 637) (71) Subventions d’exploitation
N
(64) Impôts et taxes (72) Production immobilisée
C
(65) Autres charges (73) Production stockées (SF – SI)
I
(75) Autres produits
E
Solde créditeur ou (781) Transferts de charges d’exploitation
R
Solde débiteur
E
Total Total

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A
N
A
L
Y
S
E
-
F
I
N
A
N
C
I
E
R
E

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L’EBE représente la part de la VA encore disponible dans A

N
l’entreprise après rémunération du personnel. A
L
Débit Crédit Y
(66) Charges de personnel (133) Valeur ajoutée si solde créditeur S
Solde créditeur ou Solde débiteur E
Total Total -
F
I
L’EBE est indépendant de la politique d’amortissements et de N
A
provisions, du mode de financement, des opérations N
exceptionnelles. C
I
E
R
E

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Le RE représente la ressource générée par l’activité principale A

N
de l’entreprise. A
L
Débit Crédit Y
(681) Dotation aux amortissements (134) Excédent brut d’exploitation si solde créditeur S
(691) Dotation aux provisions (791) Reprise de provisions E
(798) Reprise d’amortissements -
(799) Reprise de subvention d’investissements F
Solde créditeur ou Solde débiteur I
Total Total N
A
Le RE permet de rémunérer les capitaux (propres et empruntés), assure N
le paiement de l’impôt sur le résultat et couvre la participation des C
I
travailleurs. Il est indépendant de la politique financière. C’est donc un E
indicateur de performance économique et est souvent utilisé pour des R
comparaisons interentreprises. E

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C’est la ressource générée par les opérations financières de A

N
l’entreprise (placement, emprunts, opérations en devise). Il A
représente la différence entre les produits financiers et les L
Y
charges financiers comme illustré par le tableau ci-après : S
E
-
Débit Crédit F
(67) Frais financiers (77) Revenus financiers I
(676) Perte de change (776) Gain de change
N
A
(687) Dotation aux amortissements financiers (797) Reprise de provisions financières N
(697) Dotation aux provisions financières (787) Transfert de charges financières C
I
Solde créditeur ou Solde débiteur E
Total Total R
. E

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C’est la ressource générée par les opérations financières de A

l’entreprise (placement, emprunts, opérations en devise). N
A
Il représente la somme algébrique du résultat L
d'exploitation et du résultat financier comme illustré par le Y
tableau ci-après : S
E
-
Débit Crédit F
(136) Résultat financier si SD (135) Résultat d’exploitation si SC I
N
Solde créditeur ou Solde débiteur A
Total Total N
C
I
E
R
E

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C’est la ressource issue des opérations non courantes. Il A

représente la différence entre les produits exceptionnels et les N
A
charges exceptionnelles. Il peut refléter la politique de L
désinvestissement de l’entreprise en cas de cessions Y
importantes d’immobilisations. S
E
-
Débit Crédit F
(81) Valeurs comptables des cessions d’immob. (82) Produits des cessions d’immobilisations I
(83) Charges hors activités ordinaires (84) Produits hors activités ordinaires
N
A
(85) Dotations hors activités ordinaires (86) Reprises hors activités ordinaires N
(88) Subventions d’équilibre C
I
Solde créditeur ou Solde débiteur E
Total Total R
E

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Il mesure la ressource disponible dans l’entreprise après A

N
versement de la participation des travailleurs et l’impôt sur les A
résultats. C’est donc la ressource qui revient aux apporteurs L
Y
de capitaux propres. S
E
-
Débit Crédit F
(87) Participation des travailleurs (137) Résultat des activités ordinaires si solde créditeur I
(89) Impôt sur le résultat (138) Résultat hors activités ordinaires si solde créditeur
N
A
Solde créditeur ou Solde débiteur N
Total Total C
I
E
R
E

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2.1. Définitions A
N
• Retraitement ou redressement : Corriger l'évaluation A
des éléments inscrit dans les états financiers afin de les L
Y
ramener dans une logique purement financière. S
E
• Restructuration ou Reclassement : Transférer des -
F
montants de certains postes dans d’autres rubriques I
pour assurer une cohérence et réorganiser de façon N
A
pertinente les agrégats significatifs suivant une logique N
purement financière. C
I
E
R
E

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A
2.2. Principaux restructurations N
A
• Rémunérations du personnel : Le coût du facteur L
travail ainsi que toutes les rémunérations liées au Y
S
personnel sous différentes formes doivent être intégré E
aux charges de personnel. -
F
I
Exemple : N
A
- Rémunérations versées au personnel intérimaire N
C
(Déjà pris en compte dans l’OHADA) ; I
- Participation des travailleurs. E
R
E

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• Retraitements liés au crédit-bail

- Les redevances annuelles doivent être reclassées en A

N
en remboursement d’emprunt (amortissement A
L
Y
financier) et en charges d’intérêt. S
E
- La dotation aux amortissements doit être constatée -
F
I
si le bien loué est amortissable. N
A
Ce retraitement n’est pas opportun dans l’OHADA car N
C
application du postulat de la prééminence de la réalité I
E
économique sur l’apparence juridique. R
E

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• Retraitements liés à la sous-traitance

Il faut déduire le montant de la sous-traitance, à la A

N
fois de : A
L
Y
- la production réalisée pendant l’exercice et ; S
E
-
- des consommations en provenance des tiers. F
I
N
A
N
C
I
E
R
E

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• Retraitements liés aux dotations aux provisions

pour risques et charges
A
Lorsque les risques sont avérés, les provisions pour risques et N
A
charges doivent être assimilées aux charges correspondantes L
Y
S
par nature. E
-
Exemple : F
I
N
La dotation constituée pour un litige avec un salarié pourra être A
N
rapprochée aux charges de personnel. On déduit donc ce C
I
montant de la dotation aux provisions et on l’ajoute aux charges E
R
de personnel. E

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• Retraitements liés aux transferts de charges

Il est indiqué d'imputer les transferts de charges, selon leur A

N
nature, aux comptes de charges concernés lorsque A
L
l’information fournie en annexe est suffisante. Y
S
E
-
F
I
N
A
N
C
I
E
R
E

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2.3. L’EBITDA, l’EBIT et l’EBT des anglo-saxons A

N
• L’EBITDA (Méthode soustractive) A
L
Y
EBE du SYSCOHADA S
E
+ Produits financiers -
F
I
- Autres charges financières sauf intérêts N
et amortissements à caractère financier A
N
C
- Participation des travailleurs I
E
= EBITDA R
E

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2.3. L’EBITDA, l’EBIT et l’EBT des anglo-saxons A

N
• L’EBITDA (Méthode addictive) A
L
R é s u lt a t n e t Y
S
+ Im p ô t s s u r l e r é s u l t a t E
-
+ C h a r g e s e x c e p t i o n n e l le s F
I
- P r o d u it s e x c e p t i o n n e l s N
A
+ C h a r g e s f in a n c i è r e s ( c h a r g e s d ’ in t é r ê t s e t N
a m o r t is s e m e n t s à c a r a c t è r e f i n a n c i e r ) C
I
+ D o t a t i o n a u x a m o r t is s e m e n t s d ’ e x p lo it a t i o n E
R
= E B IT D A E

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2.3. L’EBITDA, l’EBIT et l’EBT des anglo-saxons A

N
• L’EBIT A
L
Y
S
EBITDA E
-
- Dotation aux amortissements d’exploitation F
I
N
= EBIT A
N
C
I
E
R
E

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2.3. L’EBITDA, l’EBIT et l’EBT des anglo-saxons A

N
• L’EBT A
L
Y
S
= EBIT E
-
- Charges financières (charges d’intérêts) F
I
= EBT (Earning Before Taxes ou résultat avant impôt) N
A
N
C
I
E
R
E

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A
3.1. Intérêts et compétences nécessaires N
A
L’analyse qualitative complète l’étude quantitative et L
Y
permet de : S
E
- situer l’entreprise dans son secteur d’activité ; -
F
- déterminer les points forts et les points faibles ; I
N
- identifier les menaces et les opportunités afin d’éclairer les A
N
perspectives. C
I
L’analyse qualitative nécessite des compétences en droit, E
R
économie, organisation, marketing, stratégie, etc. E

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3.2. Axes clés et principaux outils d’analyse A

N
Points clés à étudier Outils A
 Courbe de vie du ou des produits L
 Part de marché et position concurrentielle (Leader, Y
S
La position dans le secteur challenger ou suiveur)
E
d’activité  Portefeuille de produits (ou de domaines d’activités -
stratégiques) éventuellement schématisé à l’aide d’une F
matrice (matrice de BCG par exemple) I
N
A
N
C
I
E
R
E

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Points clés à étudier Outils

Bilan technologique destiné à situer l’entreprise par A

rapport à ses concurrents. N
A
Exemple de ratios : L
 Pour mesurer l’efficacité du processus productif. Y
S
Sous - traitance E
Le potentiel de production
Ratio =
Production de l' exercice -
F
 Pour mesurer la contribution de la sous-traitance à la I
production. N
Valeur ajoutée A
Ratio = Valeur brute des immobilisations d'exploitation N
C
I
E
R
E

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Outils
Points clés à étudier
A
Bilan social (structure des effectifs, absentéisme, effort
N
de formation, rendement de la main d’œuvre, etc.) A
L
Exemples de Ratios
Y
 Pour suivre l’effort de formation consenti par l’entreprise S
E
Valeur Ajoutée
-
Les ressources humaines Ratio = F
Effectif Moyen
I
 Pour mesurer le rendement apparent de la main d’œuvre N
A
Frais de formation N
Ratio =
Masse Salariale C
I
E
R
E

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Points clés à étudier Outils

 Textes de lois
A
 Réglementations spécifiques
La législation du secteur N
d’activité  Normes professionnelles A
L
 Déontologie du secteur Y
S
 Niveau d’inflation E
 Taux de croissance
-
F
L’économie
 Evolution globale de la masse salariale du pays I
N
 Pouvoir d’achat des consommateurs A
N
 Niveau de développement du consumérisme
C
 Exigences en matière de responsabilité sociale et I
L’écosystème E
sociétale
R
E

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Merci pour votre

Attention

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