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INTRODUCTION – DEFINITION
Au cours de la grossesse, la cavité amniotique contient le liquide amniotique(LA)
Le liquide amniotique est un liquide clair, transparent et blanchâtre vers la fin
de la grossesse. Son odeur est fade. Son pH est compris entre 6,90 et 7, 20. Son
poids atteint celui du fœtus vers le milieu de la grossesse ; à terme son volume
varied’une grossesse à l’autre, de 500 à 1000 ml en moyenne. Une quantité
supérieure à 2000 ml définit l’hydramnios, entre 1000 et 2000 ml on parle d’excès
du LA, mois de 250 ml c’est l’oligoamnios.
173. INTERET
Les anomalies du liquide amniotique sont nombreuses et ont un impact sur l’état du
fœtus et de l’accouchement. L’avènement de l’échographie permet de détecter ces
anomalies.
RAPPEL PHYSIOLOGIQUE
Origine du LA: Elle est essentiellement fœtale, mais peut être également d’origine
amniotique et d’origine maternelle. Origine fœtale : Au début de la grossesse le
liquide amniotique n’est qu’une expansion du liquide extracellulaire du fœtus liée
à la perméabilité de la peau qui disparait vers 20 semaines. Plus tard, il provient
des sécrétions rénales. Origine amniotique: le liquide amniotique serait aussi
sécrété par l’amnios. Origine maternelle: la transsudation de liquide d’origine
maternelle se fait à travers l’épithélium amniotique.
Résorption du LA: deux mécanismes peuvent expliquer la résorption du liquide
amniotique.
La déglutition du liquide amniotique par le fœtus et la réabsorption par
l’épithélium amniotique qui est un processus de réabsorption active pour certaines
substances (l’eau et les glucides). Ainsi s’établit, entre la production et la
résorption du liquide un équilibre qui maintient son volume sensiblement constant.
Rôle physiologique : il est différent pendant la grossesse et pendant
l’accouchement. Pendant la grossesse : Le LA assure l’hydratation du fœtus, le
développement du fœtus et ses mouvements, l’isolement thermique du fœtus et le
protège contre les traumatismes extérieurs, les compressions du cordon ombilical et
l’infection. Pendant l’accouchement : Le LA continue à protéger contre l’infection
et le traumatisme ,participe à la formation de la poche des eaux, lubrifie la
filière génitale après la rupture des membranes et facilite les progrès de la
présentation.
MESURE DU VOLUME DU LA
La mesure du LA peut être clinique et /ou échographique : Clinique : par la mesure
de la hauteur utérine, l’appréciation du ballottement fœtal : mais les résultats
sont approximatifs. Echographique : plusieurs méthodes existent, les plus utilisées
sont : La méthode de CHAMBERLAIN : par la mesure du diamètre vertical de la plus
grande citerne du LA. La méthode de PHELAN : c’est l’index du LA (il schématise
virtuellement deux perpendiculaires passant par l’ombilic, la sonde d’échographie
positionnée verticalement dans chaque quadrant mesure la grande citerne.) .
CLASSIFICATION
.1 Hydramnios : 6.11 Définition : On parle d’hydramnios quand la quantité du LA
dépasse 2000 ml (dans les derniers mois de la grossesse). 6.12 Aspects clinique de
l’hydramnios : On distingue deux types d’hydramnios : aigue et chronique. Ils
diffèrent par la fréquence, les étiologies, les symptômes, le pronostic et le
traitement.
6.1.1.1 Hydramnios aigue : 6.1.1.2 Fréquence : il est Rare et varie entre 1 / 1500
et 1 / 6000 accouchements en France. Diagnostic positif : Clinique : L’hydramnios
aigue est d’apparition précoce au deuxième trimestre de la grossesse (T2), se
constitue en quelques jours, abondant (pouvant dépasser 10L), retentissant sur
l’état général de la mère. Le tableau clinique associe : Les signes fonctionnels et
généraux : Les douleurs abdominales à irradiation lombaire entraînent une insomnie.
La présence de signes cardio – vasculaires : Dyspnée d’effort puis de décubitus
avec cyanose. L’etat général est altéré avec pouls faible, filant, tension
artérielle basse. Les signes physiques :
La hauteur utérine est excessive, l’ombilic déplissé, la présence d’une circulation
veineuse collatérale, la peau est luisante et œdématiée. Les pôles fœtaux sont
perçus difficilement. Les bruits du cœur fœtal (BCF) sont imperceptibles, d’où le
recours à l’échographie et au doppler. Le toucher vaginal : le segment inférieur
est mince et distendu avec col déhiscent permettant l’accès aux membranes, signe du
glaçon( quand on imprime un mouvement à la tête fœtale à travers les membranes , la
tête est projetée dans le liquide amniotique puis revient butant contre les doigts
de l’examinateur quand on relâche la pression, on dit que le signe du glaçon est
positif)
Para clinique : Echographie +++ : c’est l’examen qui permet de confirmer le
diagnostic.
Diagnostic positif :
Clinique : il est tardif, se manifeste au troisième trimestre de la
grossesse(T3),il est insidieux (sans signes au début), progressif et modéré ,ne
dépasse pas 5L. Signes fonctionnels : ils sont discrets, tension abdominale
anormale et pesanteur pelvienne avec irradiation postérieure et diminution de la
perception des mouvements actifs fœtaux(MAF). Signes physiques : L’utérus augmente
de volume (discordance entre le volume utérin et l’âge théorique). Les pôles fœtaux
sont individualisables avec ballottement fœtal excessif Toucher vaginal (TV) : le
Segment inférieur est amplié, le col raccourcit, s’ouvre, les membranes sont
perçues, la présentation est mobile donnant le signe du glaçon. Para clinique :
L’échographie confirme le diagnostic.
Diagnostic différentiel : il se pose avec : Le gros œuf La grossesse gémellaire.
Diagnostic étiologique : +++ Les causes ovulaires .
Les causes ovulaires représentent 50% des cas, elles peuvent être fœtales dans 40%
des cas et annexielles dans 10% des cas Fœtales : plusieurs causes sont
retrouvées : Les malformations du système nerveux central (SNC) : Anencéphalie,
Spina bifida, hydrocéphalie. Les malformations digestives : Fente palatine, bec de
lièvre, atrésie de l’œsophage, sténose ou atrésie duodénale, omphalocéle, hernie
diaphragmatique. D’autres malformations peuvent être retrouvées: Cardiaques,
pulmonaires ou urinaires.
Annexielles : Causes placentaires : les anastomoses artério-veineuses provoquent un
déséquilibre circulatoire qui entraîne une insuffisance cardiaque et un anasarque :
C’est le tableau de grossesse gémellaire mono choriale bi amniotique avec syndrome
transfuseur transfusé et chorioangiome. Causes funiculaires : Tumeurs,
malformations, thromboses.
Materno – fœtales : elles peuvent être retrouvées dans 20% des cas Le diabète mal
équilibré L’iso immunisation rhésus L’anémie fœtale grave (thalassémie homozygote,
hémorragie fœto-maternelle grave, infection au parvovirus) L’infection maternelle
(cytomégalovirus (CMV), herpes, toxoplasmose, syphilis, parvovirus). Dans 30% des
cas, aucune cause n’est retrouvée .
PHYSIOPATHOLOGIE
202.1 Rappel physiologique : La tension artérielle (TA) baisse chez la femme
enceinte du fait d’une réduction des résistances vasculaires périphériques sous
l’effet : des hormones, surtout la progestérone, des différentes prostaglandines
surtout la série E et la baisse de la réactivité vasculaire à l’angiotensine II Il
y a aussi une tendance à l’hypercoagulabilité pendant la grossesse : prédisposant à
un risque accru de CIVD due à une augmentation des facteurs de coagulation :
fibrinogène, Facteurs VII, VIII, IX et X et la prothrombine d’une part et a une
diminution des inhibiteurs de la coagulation : AntiThrombine III, Protéine S et C,
et une diminution de l’activité fibrinolytique surtout en fin de grossesse
202.2 Hypothèses physiopathologiques ??????? Plusieurs hypothèses sont évoquées
combinant l’hypovolémie : qui est la conséquence de la protéinurie et
l’hyperactivité du système Renine Angiotensine Aldosterone (SRAA) Le déséquilibre
en facteur des thromboxanes vasoconstrictrices et la perte de l’état réfractaire
des Vaisseaux à l’angiotensine II .
COMPLICATIONS
206.1 Complications fœtales : Hypotrophie ou retard de croissance intra-utérin
(RCIU). Prématurité souvent induite Mort fœtale in utero (MFIU).
206.2 Complications maternelle :
L’Éclampsie : C’est une complication paroxystique redoutable définie par un état
convulsif à type épileptiforme : survenant par des accès répétitifs suivis d’un
état comateux de durée variable (le plus souvent chez une primipare au 3ème
trimestre, parfois 3ou4 jours dans le post-partum). Elle se déroule en quatre
phases Phase invasive 30sec à 60sec : Fibrillation musculaire (face, cou, membre
supérieur) Phase tonique 30sec : Contracture généralisée avec hypertonie de tout le
corps : Tête en rotation externe renversée en arrière, face figé (trismus),
mâchoire serrée +/- morsures de la langue Tronc en opisthotonos, membres supérieurs
en flexion, membres inferieurs en extension Hypertonie des muscles respiratoires :
apnée complète avec cyanose qui peu aboutir a l’asphyxie Phase clonique 2 à 3min :
Débutée par une inspiration profonde suivie d’expirations bruyantes auxquelles
succèdent des convulsions la tête rejetée en arrière et sur le côté, les yeux
animés d’un pseudo-nystagmus, mais pas de perte des urines Phase comateuse : Elle
dure quelque min à plusieurs heures voire jours avec respiration régulière mais
stertoreuse Et pupilles en mydriase Diagnostic différentiel : Devant un tableau de
crise convulsive on peut évoquer -Crise épileptique (dans ce cas il y’a perte des
urines) -Crise d’hystérie -Crise tétanique -Hémorragie cérébrale -Convulsion
d’origine métabolique L’Hématome rétro-placentaire (HRP) : Clinique : Le tableau
clinique associe l’installation d’une douleur en coup de poignard suivie d’un état
de choc L’examen physique retrouve une contracture utérine (ventre de bois) ,
métrorragies souvent minimes Les bruits du cœur fœtal (BCF) généralement absents
L’échographie obstétricale confirme le Diagnostic HELLP syndrome : C’est un
syndrome biologique qui associe une hémolyse : (H) a une élévation des
transaminases par cytolyse hépatique ( Elevate Liver enzyme) (EL) en plus d’une
thrombopénie (Low platet count ) (LP) Autres complications : peuvent se voire aussi
-L’accident vasculaire cérébral. -L’œdème aigue du poumon. -L’Anurie voire
l’insuffisance rénale.
FORMES CLINIQUES
HTA essentielle : modérée et risque d’être masquée par l’état gravidique. Le
pronostic maternel et fœtal est généralement bon HTA secondaire : La néphropathie
hypertensive est généralement une contre-indication à la grossesse HTA réno-
vasculaire : dépend du degré de la sténose des artères rénales, elle nécessite une
PEC chirurgicale avant d’envisager la grossesse Phéochromocytome : le pronostic
obstétrical est fâcheux. Diagnostic par dosage urinaire des catécholamines et de
l’acide vanyl mandilique Maladie ou syndrome de CONN : adénome de la zone
glomérulaire du cortex surrénal : Hyperaldostéronisme primaire Crises paralytiques
transitoires des membres inférieurs, crise de tétanie brusque. Dosage de
l’aldostérone Traitement chirurgical : ablation de la tumeur
HTA chronique avec pré éclampsie surajoutée : associe les 2 tableaux HTA isolée :
Elle touche 15% des grossesses , récidive dans 25-30% des grossesses et survient à
n’importe quel âge de la grossesse, mais en général au 3ème trimestre ou pendant le
travail ,elle est généralement de bon pronostic .
208. TRAITEMENT
208.1 Buts : Éviter les accidents paroxystiques Éviter les complications materno-
fœtales
208.2 Moyens : Repos endécubituslatéral gauche(DLG) ++++ Contre-indication des
diurétiques, IEC, ARAII et régime sans sel. Antihypertenseurs : Alpha-méthyl-Dopa :
ALDOMET Est le plus couramment utilisé Présentation : Cp 500 mg Posologie : ½ à 1
cp 3x/j Innocuité malgré le passage à travers la barrière placentaire
Clonidine : CATAPRESSAN Contre-indication : au début de grossesse → embryotoxicité
Présentation : cp : 0,15 mg Posologie : 1cp 4-6 x/j Action périphérique
Dihydralazine : NEPRESSOL Présentation : cp 25 mg Amp : 25mg Posologie : 12.5 –
50mg/j per os → 300 mg/j Prises : 4 à 6 prises /j Il est Institué à faible dose que
l’on augmente progressivement selon la réponse (car si diminution brutale de la TA
→ SFA → MFIU) . Action : vasodilatation artériolaire périphérique, augmente le flux
sanguin rénal et le débit placentaire. Contre-indication : Insuffisance
coronarienne. Effets Indésirables : tachycardie, céphalées, palpitations.
Bêtabloqueurs BB Acetabulol : SECTRAL : Cp 200 / 400 mg Propranolol : AVLOCARDYL :
cp 40 mg Incidents: Risque maternel : augmentation de la contractilité utérine :
menace d’accouchement prématuré (MAP) Risque fœtal : passage placentaire :
Hypoglycémie chez le nouveau-né, Bradycardie et bronchospasme
Réservés aux formes sévères et graves Contre-Indications : asthme, BAV,
Insuffisance cardiaque Tolérance : Bonne
L’extraction fœtale reste le traitement étiologique donc le plus efficace. 208.3
Indications :
En fonction des chiffres tensionnels TA diastolique : entre 9-11 Repos en DLG
ALDOMET Surveillance
TA diastolique > 11 : Hospitalisation Repos en DLG Antihypertenseurs par voie
parentérale puis par VO NEPRESSOL +/- ALDOMET parfois ADALAT
Eclampsie : Transfert en milieu spécialisé Désobstruction des voies aériennes Prise
d’une voie veineuse Valium en IVD à raison de 10mg → 30mg Remplissage vasculaire.
NEPRESSOL 1/5 amp toutes les 15 min sous surveillance .
HRP :
Réanimation maternelle Si BCF présents : faire une césarienne immédiatement Si BCF
absents : Rupture artificielle des membranes Syntocinon en perfusion Dolosal en IM
(relâchement musculaire) Généralement l’accouchement survient rapidement Si
l’accouchement par voie basse tarde avec aggravation de l’état maternel :
indication de césarienne pour sauvetage maternel.
208.4 Surveillance en Post-partum : Allaitement au sein n’est pas contre-indiqué
Bilan rénal : dans les 3 mois suivants l’accouchement Contraception :
oestroprogestatifs contre indiqués. Prévention : par la prise d’antiagrégants
plaquettaires (100mg /j) lors de la grossesse ultérieure.
209. CONCLUSION
L’association d’une HTA au cours de La grossesse est une GHR imposant un suivi et
une prise en charge rigoureuse afin d’éviter une mortalité et morbidité materno-
fœtale importante.
CRISE D’ECLAMPSIE
dent aigu paroxystique des syndromes vasculo-rénaux peut être définit au point de
vue clinique par des crises convulsifs survenant par accès à répétition, suivie
d’un état comateux, pendant les derniers mois de la grossesse, le travail ou plus
rarement pendant les suites de couches. Définition :L’éclampsie est une crise
convulsive tonico-clonique suivie d’une perte de conscience survenant dans un
contexte de toxémie parfois inaugurale souvent à partir de la 20ème semaine
d’aménorrhée, pendant le travail ou dans les 48 heures du post partum.
210. INTERET
La physiopathologie reste toujours inconnue : c’est une maladie des hypothèses.
Intérêt thérapeutique : nécessite une prise en charge multidisciplinaire Intérêt de
la Prévention de l’éclampsie, elle complique au moins 1% des prés éclampsie sévère
avec morbi-mortalité maternelle importante Mortalité périnatale importante surtout
par prématurité induite Fréquence : Accident fréquent qui est devenue rare par le
dépistage précoce d’une toxémie et son traitement adéquat .
PHYSIOPATHOLOGIE
Elle est très complexe : la diminution de débit placentaire semble être le point de
départ de la maladie L’ischémie placentaire due le plus souvent à une
vascularisation utérine peu développée d’où un trouble de la placentation, ces
phénomènes font intervenir plusieurs facteurs notamment : -La disproportion utérus
gravide –bassin Chez la primipare -La compression des vaisseaux : VCI et aorte -
L’augmentation des besoins comme le cas des grossesses gémellaires. -Facteurs
immunologique, génétique, vasculaire (athérosclérose) -Intervention du système
rénine –angiotensine –aldostérone prostaglandine et réactivité vasculaire dans
l’ischémie placentaire entraine l’augmentation de l’activité rénine plasmatique et
angiotensine II d’où protéinurie avec œdème généralisé -L’altération de
l’endothélium entraine une accumulation de fibrine et de lipides dans la paroi
artérielle -La thromboxane qui est vasoconstucteur entraine une hypo perfusion et
favorise également l’agrégation plaquettaire aboutissant à la formation des
thrombus.
Donc Œdème cérébrale + spasme + thromboses entraine une hypoxie cérébrale d’où la
convulsion.
TRAITEMENT
Buts :
Lutter contre les convulsions, l’HTA, œdème cérébrale et les troubles rénaux ou les
prévenir. Corriger un trouble associé 217.2 Moyens :
Traitement anticonvulsivant : Cocktail lytique : dolosal+phenergan+largactil
fractionné ou en perfusion Valium ou Phénobarbital + O2 au masque : 250mg en IV
lente Sulfate de Mg : le plus utilisé, permet de prévenir une récidive mais
nécessite une surveillance stricte : 4g en IV lente puis 1à2g/h dont la
concentration efficace est de 6-8meq/l. On doit établir une fiche de surveillance :
Rythme respiratoire et cardiaque, ROT, Magnésemie, Toute dépression cardio-
respiratoire ou aréflexie : gluconate de calcium, 10mg en IV lente en 3mn.
Traitement anti hypertensif : Hydralazine : nepressol 4 amp à 25mg dans 500cc du
sérum glucosé Loxen : 2 amp et demi dans 250cc du sérum glucosé ou à la seringue
électrique Clonidine : catapressan 3amp dans500cc du sérum glucosé Diurétiques :
furosémide (lasilix) indiqué que si la diurèse ne réapparait pas malgré la
restitution de la volémie ou s’il existe une insuffisance cardiaque
Traitement associé : Assistance respiratoire : intubation si utilisation de forte
dose d’anticonvulsivants Anticoagulant discuté en général en l’absence
d’insuffisance rénale et hépatique et après stabilisation de tension artérielle, on
peut utiliser l’héparine 1mg/Kg Lutter contre l’œdème et les troubles rénaux par
des solutés hypertoniques (mannitol) ou diurétique (diurétique), Tonicardiaque si
insuffisance cardiaque, sérum bicarbonaté si acidose. ATB .
Indications : En général cocktail lytique + anti HTA + Mannitol +
antibiotiques(ATB) Traitement obstétricale : Avant terme : en fonction de
l’évolution sous traitement, si mauvaise évolution : césarienne. À terme c’est
l’extraction fœtale En dehors du travail : Si enfant mort : voie basse Si enfant
vivant : césarienne
En travail : Primipare : enfant mort en fin de travail, voie basse si non
césarienne. Multipare en fin de travail voie basse enfant mort ou vivant sinon
césarienne
217.4 Pronostic :
Maternel amélioré : 5% de mortalité. Fœtal plus réservé : 20à30% de mortalité
périnatale.
218. CONCLUSION
L’éclampsie est une complication grave du syndrome vasculo-rénal d’où l’intérêt
d’une consultation prénatale, du diagnostic précoce d’une toxémie gravidique ainsi
qu’un traitement adéquat.