Vous êtes sur la page 1sur 7

A.

Les conditions de fond de la brevetabilité : Quand on a une idée d’invention il faut se


poser 4 questions
1. L’invention matérialisée :
Est-ce qu’on peut breveter une idée : non, parce que l’idée est libre de parcourt, par exemple on ne
peut pas breveter l’idée de marcher dans la rue parce que c’est une idée elle n’est pas protégeable,
en revanche ce qu’on peut breveter c’est l’invention matérialisée. Le rapport entre une invention
matérialisée et le fait de marcher : un robot qui marche, on va pouvoir le breveter mais on ne peut
pas breveter le concept de marcher dans la rue.
Donc, l’invention matérialisée c’est qu’on ne peut breveter qu’une invention qui est matérialisée,
c’est-à-dire que si on a une idée et on en parle à quelqu‘un si la personne la fabrique c’est lui qui aura
les droits.
Tout ce qui est calcul scientifique, méthodes mathématiques ne peut pas être breveté en revanche
on peut appliquer un calcul ou une méthode à un brevet mais ce qui sera protégé n’est pas le calcul
mais le résultat. Par exemple la poussée d’Archimède on ne peut pas la breveter mais si on a des
moteurs qui appliquent ce concept on va pouvoir le breveter.
Pour les logiciels, dans certains pays on peut les breveter alors que dans d’autres on ne peut pas.
Pour protéger les logiciels il faut les protéger en droit d’auteur. Mais il y a une subtilité, si le logiciel
est un élément accessoire d’une invention il pourrait être breveté indirectement, il pourrait
s’intégrer en brevet.
Donc, l’invention doit être matérialisée et on évacue les idées, les schémas et découvertes
scientifiques et les calculs mathématiques et les logiciels (en Europe) qui ne peuvent pas être
breveter.
2. La nouveauté :
Si on doit breveter une invention, il faut déposer le brevet pays par pays (si on veut déposer un
brevet en France il ne sera protégé qu’en France), quand on dépose un brevet il faut en théorie que
l’invention soit nouvelle en tout temps et en tout lieu, il ne faut pas que l’invention qu’on veut
breveter existe déjà en commerce ou en public, ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas que l’invention
soit déjà brevetée ça veut dire qu’il ne faut pas qu’une invention identique soit déjà publiée (la
différence entre brevetée et publique c’est que brevetée c’est déposée à l’INPI et publiée c’est que
quelqu’un a fait une invention et l’a déposée sur son site internet) si on crée une invention et on la
met sur notre site internet avant de la déposer sur l’INPI on casse nous-même la condition de
nouveauté.
L’INPI autorise entre le jour de la création de l’invention et le jour où on la dépose un délai de 6 mois
pendant lequel on a le droit de montrer notre invention à des salons d’inventeurs (des salons qui
sont cités sur le site de l’INPI) pour pouvoir trouver des financements.
Quelqu’un a voulu déposer en brevet des gants en cotte de maille, ce sont des gants pour prévenir de
nous faire mal, mais l’invention n’est pas innovante même si elle n’est pas déposée (la condition de
nouveauté est donc cassée)
Autre exemple : Microsoft avait fait des caméras Kinect sur les consoles Xbox, elle l’a brevetée parce
que même si des technologies de console avec caméra existaient elles n’avaient pas la même
technologie, Kinect a sorti encore une autre version Kinect où on a l’analyse de la force et du
mouvement.
Donc la nouveauté n’est pas uniquement quelque chose qui est totalement innovante ça peut être
une amélioration de l’existant ou une innovation basique.
Le brevet part d’un constat de défaillance, c’est-à-dire d’un manque et besoin, et un monsieur qui
s’est rendu compte que quand il peignait il en mettait à côté, d’habitude quand on peint et on en
met à côté on met du scotche lui il a décidé de mettre un dispositif de languettes pour éviter de
mettre de la peinture sur les côtés.
3. L’activité inventive pour les professionnels (la plus compliquée)
Notre invention en plus d’être nouvelle il faut qu’elle soit innovante c’est à dire il ne faut pas qu’elle
découle naturellement de l’état de la technique. Exemple : aujourd’hui on peut mettre au max 265
go de mémoire sur pc fixe, imaginons 265go répartis en 8 slot de 32, on crée une carte mère de 8
slots de 32 et on passe à 10 slots de 32. La première condition c’est qu’elle soit matérialisée, on fait
un schéma d’une carte mère et on montre comment on a fait en sorte de mettre 10 slots. La
deuxième condition c’est que ça soit nouveau, oui mais ce n’est pas innovant parce que c’est
qu’ajouter des slots en plus rien n’a été inventé.
Autre exemple, on a fait 2 claviers qui fonctionnent en même temps est ce que c’est matérialisé oui,
est ce que c’est nouveau oui mais est-ce que c’est nouveau non.
Donc l’innovation c’est qu’il ne faut pas que ça découle naturellement de l’état de la technique,
autrement dit il faut qu’il y ait un travail intellectuel créatif.
Ceci est subjectif donc en tribunal on prend un expert et on lui demande d’analyser et de nous faire
un mémoire dans lequel il va considérer si ce qu’on fait est innovant ou pas. On va donner le
mémoire fait par l’expert au juge et le juge va l’analyser.
Donc s’il n y a pas de contentieux on va déposer un brevet et c’est nous qui estime si oui ou non
notre invention est innovante.
En pratique quand on dépose à l’INPI ce n’est pas vérifié c’est-à-dire que l’invention peut ne pas être
potentiellement innovante mais tant qu’elle n’est pas contestée au tribunal tout va bien. Et en
pratique quand il y a un litige ou un débat sur un brevet la première condition qu’on essaie de faire
sauter c’est cette condition. Il suffit de faire sauter une condition des 4 et on gagne au tribunal.
4. L’application industrielle
Exemple : on crée un ordinateur qui quand il s’allume il s’enflamme et quand il s’éteint il prend son
état initial. Première condition de est ce qu’il est matérialisé, oui on imagine qu’on l’a vraiment fait,
deuxième condition de est ce que c’est nouveau, oui c’est nouveau, troisième condition de est-ce
que c’est innovant oui à savoir qu’il y a des nano robots qui arrivent à réparer l’ordi à chaque fois et
la quatrième condition à savoir l’application industrielle autrement dit est ce que notre invention est
susceptible d’avoir un intérêt commercial, est ce que ça pourrait intéresser quelqu’un pour acheter
cet ordi non.
Donc la quatrième condition signifie que pour que l’invention soit brevetable il faut qu’elle soit
susceptible d’être commercialisée et qu’elle apporte quelque chose pour l’industrie.
Cette condition est peut contestée parce que c’est rare qu’une personne crée une invention et fait
une étude de marché et que finalement ça n’a aucun intérêt.
 Lequel des quatre est souvent utilisé pour essayer de casser un brevet au tribunal : en premier
c’est l’activité inventive pour les professionnels (parce que c’est hyper subjectif) le second c’est la
nouveauté.

B. Les conditions de forme : Quand on a des démarches de dépôt pour le brevet on a 4


documents à remplir pour un brevet
1. La requête :
Ce sont les informations administratives de la titularité du brevet, pour savoir qui est titulaire du
brevet on remplit ce document. La difficulté c’est de se poser la question de qui est titulaire du
brevet (est ce qu’on est Co-titulaire de brevet, est ce qu’il y a un seul titulaire de brevet ou est-ce que
c’est notre société qui va être titulaire du brevet ou est ce qu’on va louer à la société le brevet, est ce
qu’on vend le brevet ?) l’intérêt de connaître ces choses c’est que si demain notre société est en
liquidation judiciaire et elle a une procédure collective, si le brevet est à elle il sera revendu sur notre
accord et si le brevet il est à nous on le récupère mais comme la société est en procédure collective
et on veut la vendre et on se rend compte que le brevet n’est pas à l’entreprise elle aura moins de
valeur.
2. La description
Le brevet part d’une carence, par exemple pour les casses ampoules les ampoules sont
traditionnellement ouvertes à l’aide d’une petite lime mais en n’éliminant pas les risques blessures.
La description reprend les caractéristiques du brevet sous forme de texte on peut également la
mettre sous forme de schéma pour mieux explique et représenter.
Un exemple de description originale est celui de la Nintendo Wii où on trouve des nounours, un
pistolet, un casque, un vélo, un skate dans les caractéristiques, le but c’était d’augmenter la
protection. Aujourd’hui si on met un nounours avec un wiimote dans le ventre ça peut être assimilé à
de la contrefaçon et la contrefaçon c’est un délit pénal on risque jusqu’à 3 ans de prison et des
amandes mais on ne va pas en prison pour un acte de contrefaçon de ce type normalement les actes
de contrefaçon pour lesquels il y a eu des condamnations sont les choses qui ont un impact sur la
santé comme de la contrefaçon des médicaments.

3. Les revendications
En quoi se différencient les revendications de la description dans un dépôt de brevet : la description
ça correspond à différentes caractéristiques du produit et les revendications se sont les objectifs du
produit.
Les 3 documents (requête, description et revendications) on peut les rédiger nous-même mais si on
les rédige mal on crée une faille dans notre brevet et ça peut porter un préjudice. En principe on fait
appel à un expert qui va rédiger le brevet.
Par exemple : on a une brouette, on est les premiers à l’avoir faite, si on liste les caractéristiques on
dit qu’on a un contenant, il y a une roue, il y a un pied à l’avant, elle a deux poignets et pour les
revendications on parle de la capacité du contenant, la brouette roule, on peut la caler et on peut la
transporter avec les 2 poignets.
Autre exemple : la technique des capsules Nespresso (la capsule est percée et l’eau coule), il y a une
version des capsules qui est transparente avec pleins de trous, cette version c’est l’un des anciens
chefs de projet de Nespresso qui s’est rendu compte qu’on pouvait ne pas nécessairement percer
directement la capsule mais laisser les éléments couler du début à la fin et c’est à partir de là qu’il a
quitté Nespresso pour fonder sa société. Nespresso l’a attaqué mais il a gagné parce que le brevet de
Nespresso ne prévoyait pas cette version de capsules.
4. Le coût
Combien coute le dépôt d’un brevet : l’INPI s’autofinance avec les dépôts, le dépôt du brevet est de
26 EUR, le rapport de recherche est de 520 EUR (c’est une première démarche que l’INPI fait par
rapport à notre dépôt), la délivrance du brevet est de 90 EUR, si notre brevet a plus de 10
revendications c’est 42 EUR par revendication supplémentaire. Un dépôt en France est d’environ 800
EUR.
En revanche ce qui coûte cher n’est pas de déposer le brevet mais de faire rédiger le brevet par un
professionnel ce n’est pas obligatoire mais si on fait une erreur…
On a un certificat d’utilité c’est un petit brevet qui ne dure que 10 ans et là on enlève les 520 EUR du
rapport de recherche.
On a un coût initial et tous les ans un coût pour le brevet (chaque année on doit payer une somme).

C. L’inventeur salarié
Quand on est embauché en tant que salarié dans une entreprise et qu’on invente quelque chose il y
a 3 cas de figures :
1. L’invention de mission
Par exemple on est embauché chez Logitech pour fabriquer un nouveau modèle de souris à la vitesse
36000, tout ce qu’on va inventer dans le cadre de notre mission si on est embauché en tant
qu’inventeur revient à l’entreprise automatiquement.
Donc l’invention de mission c’est un salarié qui est embauché en tant qu’inventeur et tout ce qu’il
crée dans le cadre de sa mission revient automatiquement à l’entreprise.
En pratique, les entreprises vont souvent rappeler cette règle (c’est un rappel à la loi), les entreprises
peuvent aussi pour intéresser les salariés, proposer des primes sur les inventions.
Exemple : on est embauché chez Logitech pour créer des applications sur Android sur Google Play,
est ce que les applications qu’on va créer sont des inventions de mission : non, parce que ce n’est pas
une invention, il s’agit d’une application Android (un logiciel) donc ce n’est pas une invention.
L’entreprise va donc mettre dans le contrat que les applications qu’on va créer reviennent à
l’entreprise. Ce n’est pas la même chose parce que quand c’est une invention de mission c’est la loi
qui le dit (ce n’est pas contestable) mais quand il s’agit d’un logiciel c’est le contrat qui va le dire
(c’est contestable par exemple la façon dont le contrat a été rédigé ou le fait qu’on a toute liberté de
créer un logiciel donc on est l’auteur).
C’est très important de qualifier correctement les éléments parce qu’à la fin on pourrait hériter des
lois.
Exemple : un jeu qui a été édité par un salarié, le salarié a dit qu’il était l’auteur du jeu, l’entreprise a
refusé puisqu’il est un exécutant de leur demande de faire le logiciel, mais le salarié a réussi à
prouver qu’il n’avait pas eu de direction au-dessus de lui et qu’il était autonome dans le choix de ses
scénarios et dans le choix de ses dessins et de l’histoire et a réussi à faire casser le contrat qui disait
qu’il devrait céder ses droits. Tout ça parce que le logiciel n’est pas une invention et n’est pas breveté
donc on ne peut pas lui appliquer l’invention de mission.
2. L’invention hors mission attribuable à l’employeur :
Temps de travail
Moyens de l’entreprise
Activité de l’entreprise
 Un salarié qui n’est pas embauché en tant d’inventeur, mais qui invente quelque chose soit
pendant son temps de travail, soit en utilisant les moyens de l’entreprise, soit dans le domaine de
l’activité, si il remplit une de ces conditions il est dans le cas de l’invention hors mission attribuable à
l’employeur, c’est-à-dire qu’il a l’obligation de déclarer son invention à l’entreprise qui se réserve le
droit de lui acheter au prix du marché, si il n’est pas d’accord avec elle sur le prix du marché il doit
aller à l’INPI qui va réunir une commission des inventeurs salariés et va lui donner le prix du marché.
Ce qui arrive le plus souvent c’est dans le domaine de l’activité de l’entreprise, par exemple on est
embauché chez Microsoft dans le département administration réseau, et on invente un nouveau
système d’exploitation chez nous, est ce qu’on est dans le cas de l’invention hors mission attribuable
à l’employeur ? Oui, parce que le législateur quand il a créé cet article il s’est dit que le salarié a
accès à un univers auquel il n’aurait pas accès à des facilités.
Autre point l’employeur ne va pas racheter tout ce que le salarié a créé, si ce qu’il a créé n’est pas
intéressant il ne va pas racheter, deuxième point on a souvent des litiges sur ce point-là, on a des
salariés qui travaillent dans une grosse boîte et grâce à cette boite ils ont des idées et ils partent de
l’entreprise et créent un produit, une invention qui reprend le domaine d’activité de l’entreprise
initiale donc on a le soucis de l’invention hors mission attribuable à l’employeur.
3. L’invention libre
C’est quand on n’est pas embauché en tant qu’inventeur, et qu’on invente quelque chose qui n’est
pas sur notre plan de travail et qui n’est pas en utilisant des machines de l’entreprise et qui n’est pas
dans le domaine de l’activité de l’entreprise.
Si on est stagiaire administrateur réseau chez Microsoft Xbox Game, et on crée une nouvelle manette
chez nous, est ce qu’on est dans ce cas de figure de l’invention hors mission attribuable à
l’employeur? Les stagiaires ont l’avantage de ne pas se faire appliquer ces règles parce qu’ils ne sont
pas salariés, donc un stagiaire qui a fait quelque chose qui n’est pas marquée dans le contrat ça
revient à lui. On a plus de jurisprudence sur le CNRS avec le débat sur les stagiaires qui ont créé des
projets et que les maîtres de stage les ont repris.
D. La durée de protection du brevet
1. Le principe
La durée de protection d’un brevet classique est de 20 ans, alors que pour le certificat d’utilité est de
10 ans. L’intérêt de faire un certificat d’utilité au lieu d’un brevet c’est qu’on a beaucoup d’inventions
qui au bout de 5 ou 6 ans seront dépassées. Par exemple notre téléphone d’il y a 10 ans c’était un
iPhone 5, on a des éléments qui ont toujours un intérêt au bout de 10 ans alors que d’autre on n’a
plus d’intérêt.
Quand on dépose un certificat d’utilité en cours de route on peut voir avec l’INPI et les faire basculer
en brevet.
2. Les exceptions :
Ce sont des situations où au milieu de la vie de notre brevet on risque d’avoir quelqu’un qui va
pouvoir utiliser notre brevet sans accord légalement.
Les licences obligatoires :
Notre brevet est de 20 ans mais si en cours de vie de notre brevet on arrête de l’exploiter
pendant 3 ans sans motif légitime toute personne intéressée peut aller au tribunal et
demander une licence obligatoire.
La licence obligatoire c’est que nous on continue à utiliser le brevet mais la personne qui a
demandé au tribunal va payer une somme forfaitaire qui est fixée par le tribunal et cette
somme une fois qu’elle en sera acquittée elle pourra l’utiliser jusqu’à la fin du brevet.
Les licences obligatoires sont plus une menace, si quelqu’un a un brevet et n’arrive pas à
l’exploiter et une personne vient le voir en disant que son brevet l’intéresse et qu’elle
voudrait l’exploiter. Il va négocier avec lui mais s’il ne veut vraiment pas la personne peut le
mettre en demeure en disant soit on négocie l’exploitation soit elle part au tribunal et
demande une licence obligatoire et 70% des cas les gens négocient et préfèrent ne pas
passer au tribunal.
Les licences d’office

 Dans l’intérêt de la défense nationale :

Quelqu’un crée une cape pour se rendre invisible, il dépose le brevet sachant qu’à chaque
fois qu’on fait un dépôt de brevet à l’INPI on a un service dans la défense nationale qui vérifie
tous les dépôts de brevets et si jamais notre brevet intéresse la défense nationale elle peut
nous solliciter pour demander au mieux une licence d’office et au pire nous exproprier de
notre brevet.
Quand on veut crypter les données on peut les crypter jusqu’à un certain niveau et on arrive
à faire un nouveau niveau de cryptage, en théorie ça peut intéresser la défense nationale
avec le mot clé cryptage, elle va regarder comment notre brevet est fait et si notre brevet
l’intéresse elle peut nous contacter pour le louer donc ça sera la licence dans l’intérêt de la
défense nationale donc elle va nous demander une licence d’exploitation dans le meilleur des
cas et dans le pire des cas elle va nous exproprier de notre brevet.

 Santé publique

Si jamais on a un brevet qui intéresse la santé publique et qu’on se rend compte qu’on
n’arrive pas à exploiter correctement le brevet. Par exemple, on n’arrive pas à produire assez
suffisamment de vaccins donc le ministère de santé peut nous forcer à lui céder une licence
d’office.
Pourquoi pendant le covid on n’a pas appliqué les licences d’office pour produire plus de
vaccins en France ? Quand on dépose un brevet on a un délai d’opposition (la durée entre le
délai de dépôt et le délai d’enregistrement est de 2 ans)

 Économie nationale

Si on crée une invention qui intéresse l’économie nationale et qu’on n’arrive pas à exploiter
correctement notre invention l’état peut nous demander une licence d’office comme par
exemple une batterie d’une voiture électrique, on arrive à faire une batterie qui passe de 800
km à 1600 km l’état peut nous demander une licence d’office si on n’arrive pas à produire
suffisamment de batteries pour alimenter les constructeurs automobiles. C’est une menace
mais ça reste peu appliquée puisque c’est rare qu’une entreprise n’arrive pas gérer ses
ventes si son intérêt est de vendre au maximum.

E. Des protections alternatives au brevet


La topographie des semi-conducteurs
Si on veut déposer en brevet une puce électronique ou un processeur, on ne va pas
déposer un brevet on va protéger la topographie des semi-conducteurs, c’est pareil
qu’un brevet avec les mêmes règles d’un brevet sauf que ça ne dure que 10 ans.
Les certificats d’obtention végétale
Tout ce qui est OGM (organisme génétiquement modifié), on ne dépose pas des
brevets mais des certificats d’obtention végétale.

Vous aimerez peut-être aussi