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Comptabilité-finance d’entreprise
almoustachar1@gmail.com
Salah GRINE
Expert comptable DPLE et diplômé en gestion et administration des entreprises des universités
françaises.
Ancien cadre de banque, actuellement gérant associé d’un cabinet d’expertise comptable, enseignant
universitaire et formateur en analyse financière et montage de dossiers de crédits dans le secteur
bancaire.
Le Code Général des Impôts, quant à lui, dispense de la tenue des comptes les contribuables
ne dépassant pas certains seuils de chiffre d’affaires (les forfaitaires soumis à la CPU).
La tenue de comptabilité
le patrimoine,
les résultats,
l’activité,
et la situation financière de l’entreprise.
Et ce, à travers :
le Bilan,
le Compte de Produits et Charges (CPC),
l’Etat des Soldes de Gestion (ESG),
le Tableau de financement (TF),
et l’Etat des Informations Complémentaires (ETIC).
Produits d’exploitation
(-) Charges d’exploitation
=
Résultat d’exploitation
L’activité de l’entreprise, durant l’exercice, dégage un résultat (Produits – Charges) dont rend compte le
CPC.
OPERATIONS COMPTABLES
Etablissement de la BALANCE
(avant inventaire)
TRAVAUX D’INVENTAIRE
Etablissement de la BALANCE
(après inventaire)
La tenue d’une comptabilité générale doit se faire en conformité avec le Plan Comptable
Général (ou spécifique au secteur) qui :
Objectif :
Les principes comptables fondamentaux sont consacrés par le Code Général de Normalisation
Comptable (CGNC) adopté en 1992.
Objectif :
Donner une image fidèle du patrimoine, de la situation financière et des résultats de l’entreprise
et permettre la comparabilité des états de synthèse des entreprises.
• L’entreprise est censée établir ses états de synthèse en appliquant les mêmes règles d’évaluation et de
présentation.
• Le changement de méthode ne peut s’opérer que dans des cas exceptionnels pour atteindre
l’image fidèle et doit être précisé et justifié dans l’Etat des Informations Complémentaires (ETIC),
avec indication de l’incidence sur le patrimoine, la situation financière et les résultats.
Objectif :
Permettre la comparabilité des informations comptables dans le temps et éviter la « valse des
résultats ».
Le principe du coût historique
• La valeur d’entrée d’un élément inscrit en comptabilité reste intangible quelle que l’évolution de cette
valeur dans le temps, sous réserve du principe de prudence (amortissement & provisions).
Objectif :
Eviter d’amplifier les tensions inflationnistes et procurer une certaine fiabilité à la comptabilité.
Le principe de prudence
• Tous les faits et toutes les incertitudes susceptibles d’entraîner un accroissement des charges ou une
diminution des produits d’un exercice doivent être pris en compte pour la détermination du résultat de
cet exercice.
• Un produit n’est à rattacher à un exercice que quand il est certain à la date d’établissement des états
de synthèse.
• Une charge ou un risque sont à prendre en compte même s’ils ne sont que probables.
Objectif :
Eviter de transférer sur les exercices ultérieurs des charges ou des minorations de produits.
Le principe de spécialisation des exercices
Objectif :
• Les opérations comptables doivent être inscrites dans les comptes, sans compensation entre
elles, sous la bonne rubrique et avec la bonne dénomination.
Objectif :
• Les états de synthèse doivent révéler tous les éléments dont l’importance est susceptible
d’influencer l’opinion que les lecteurs peuvent avoir sur le patrimoine, la situation financière et les
résultats de l’entreprise.
Objectif :
• L’entreprise est censée établir ses états de synthèse dans la perspective d’une poursuite normale de
ses activités. A contrario, dans les cas où les conditions d’une cessation d’activité totale ou partielle sont
réunies, l’hypothèse de continuité d’exploitation doit être abandonnée au profit de l’hypothèse de
liquidation ou de cession.
Objectif :
• Pour obtenir un patrimoine et un résultat reflétant la réalité économique en fin d’exercice, un certain
nombre d’ajustements sont toujours nécessaires et qui donnent lieu à ce l’on appelle « les travaux
d’inventaire ».
• recenser et évaluer tous les éléments du patrimoine de l’entreprise (immobilisations, stocks, dettes
et créances), c’est ce que l’on appelle « l’inventaire extracomptable » (article 5 de la Loi comptable n° 9-88
du 25 décembre 1992).
• régulariser les charges et produits de l’exercice et tenir compte de la dépréciation des actifs et
des risques encourus par l’entreprise (amortissements et provisions), c’est ce que l’on appelle «
l’inventaire comptable ».
L’amortissement des immobilisations
• L’amortissement, qui permet de reconstituer les capitaux investis, est calculé selon les usages de
la profession de façon à amortir chaque catégorie d’immobilisation sur la durée normale d’utilisation.
• La comptabilisation dans les charges de l’entreprise d’une dotation aux amortissements, représentant
la dépréciation de ses immobilisations, permet de donner une appréciation sincère de son
résultat et de son patrimoine.
Les provisions
• En vertu du principe de prudence, une provision doit être constituée pour tenir compte :
– soit d’une dépréciation d’un élément d’actif généralement non amortissable et l’on parle alors de
provisions pour dépréciation ;
– soit pour faire face à une charge ou à un risque et on parle alors de provisions pour risques et
charges ;
• Les provisions doivent être calculées avec rigueur pour ne pas obérer le résultat de l’entreprise, faire
l’objet d’un rejet par l’Administration fiscale, ou donner lieu à des dividendes fictifs.
L’Etat des Soldes de Gestion (ESG)
L’Etat des Soldes de Gestion décrit la formation du résultat net et celle de l’autofinancement et se
compose :
L’activité de l’entreprise durant un exercice est représentée par la production qui est égale à :
• La production stockée (ou déstockée) étant égale à la variation des stocks de produits finis ou semis finis et des
travaux en cours.
• La production immobilisée représente les immobilisations réalisées par l’entreprise pour elle-même.
• La notion de production ou d’activité est essentielle surtout dans le cas d’entreprises réalisant des marchés
s’étalant au delà d’une année et pouvant ne pas faire pas l’objet de facturation partielle.
• Le rapprochement de la production du chiffre d’affaires est également primordial, sachant qu’une importante
différence n’est pas toujours le signe d’une mévente, mais peut être la résultante :
Ventes de marchandises
(–) Coût d’achat de marchandises revendues (SI + Achats + F. d’achat – SF)
(=) Marge Brute
Calculée uniquement dans les entreprises de commercialisation, elle représente la genèse de la rentabilité et doit
être positive. Si tel n’est pas le cas, l’on peut être en présence de deux cas de figure :
• Vente à perte; ce qui peut être normal dans une activité de commercialisation de produits subventionnés par les
pouvoirs publics (cas des produits de première nécessité) ; perte qui doit par ailleurs se retrouver compensée par
des subventions d’exploitation ;
• Une amélioration pouvant être le résultat d’une augmentation des prix de vente, d’une baisse du coût
d’approvisionnement non répercutée sur les prix de vente, ...
• Une détérioration pouvant être le résultat d’une baisse des prix de vente, d’un renchérissement des
approvisionnements non répercuté sur les prix de vente, …
La Valeur Ajoutée (VA)
Production
(–) Achats matières & fournitures
(-) Autres charges externes
(=) Valeur Ajoutée
Significative particulièrement dans les entreprises de transformation, la VA mesure l’activité propre de l’entreprise
et donc sa création de valeur.
La VA doit permettre de :
• Rémunérer le personnel ;
• Rémunérer l’Etat (impôts et taxes) ;
• Rémunérer les capitaux investis (intérêts et dividendes) ;
• Financer les investissements de maintien et tout ou partie de ceux de croissance.
L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) (1)
Valeur Ajoutée
(+) Subventions d’exploitation
(-) Impôts & Taxes
(–) Charges de personnel
(=) EBE (ou IBE)
• Résultant de la différence entre les produits et charges d’exploitation hors dotations aux amortissements et aux
provisions, l’EBE est un agrégat qui n’est affecté ni par la politique d’investissement, ni par celle de
financement et encore moins par celle de placement.
• Il renseigne sur l’aptitude de l’entreprise à vendre avec profit ses produits et services.
• Provenant d’opérations entraînant toutes des flux de trésorerie, L’EBE exprime la capacité de l’entreprise à
dégager de la trésorerie pour maintenir et développer son outil de production et rémunérer les capitaux investis.
• L’observation de son évolution est essentielle ; une entreprise dont l’EBE est constamment faible ou négatif n’est
tout simplement pas viable ; elle ne peut, en effet, compter indéfiniment sur des éléments hors exploitation (produits
financiers ou non courants) pour équilibrer ses comptes. Sa position serait d’autant plus intenable si, en parallèle, elle
devait faire face à des besoins en fonds de roulement croissants.
(1) Qui est proche de l’EBITDA (Earnings Before Interest, Taxes, Depreciation, and Amortization).
Le résultat d’exploitation (1)
• N’étant affecté ni par la politique financière de l’entreprise ni par les opérations non courantes, le résultat d’exploitation
est un véritable instrument de mesure de la performance industrielle et commerciale.
• Rapporté aux capitaux mis en œuvre (Immobilisations + BFR), il permet d’apprécier la rentabilité économique de
l’entreprise.
(1) Proche de L‘EBIT (Earnings Before Interest and Taxes) qui correspond au bénéfice avant les charges et les produits d'intérêt ainsi que les impôts.
(2) Jetons de présence reçus, revenus immeubles non affectés à l’exploitation, profits/op. faites en commun,..
(3) Jetons de présence versés, pertes/créances irrécouvrables, pertes/opérations faites en commun, …
Le résultat courant
Résultat d’exploitation
(+) Produits financiers
(-) Charges financières
(=) Résultat courant
• Rapproché du résultat d’exploitation, le résultat courant permet de mesurer l’impact de la politique financière
de l’entreprise et, par voie de conséquence, le poids des charges financières, qui sont à considérer comme
excessives dès lors qu’elles dépassent 3% du chiffre d’affaires ou de la production et/ou 30 % du résultat
d’exploitation.
Le résultat net
Résultat courant
(+) Produits non courants
(-) Charges non courantes
(-) Impôt sur les bénéfices
(=) Résultat net
• Prenant en compte l’ensemble des produits et charges, le résultat net est l’instrument de mesure de la
rentabilité par excellence quand il n’est pas affecté par des opérations non courantes.
• L’analyste devant vérifier que le résultat net est, toutefois, réel et suffisant.
- Réel, c’est-à-dire ne résultant pas d’artifices comptables : non comptabilisation de certaines charges et
étalement d’autres, surestimation des stocks et de certains produits (immobilisations produites par l’entreprise pour
elle-même, …).
- Suffisant, c’est-à-dire permettant d’assurer une rémunération satisfaisante des capitaux propres pour
rendre les associés plus enclins à répondre favorablement à des augmentations de capital.
La capacité d’autofinancement CAF
(1) à l'exclusion des dotations relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(2) à l'exclusion des reprises relatives aux actifs et passifs circulants et à la trésorerie
(3) y compris reprises sur subventions d'investissement.
La Capacité d’autofinancement
• Tout autant que le résultat net, la CAF doit être maniée avec une certaine prudence, car elle peut être,
volontairement ou non, « dopée » par :
- la surestimation des éléments dits « évalués » (immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même,
les stocks) ;
• Le financement des investissements de maintien (en bon état de fonctionnement de l’outil de production) ;
Il met en relief l’évolution financière de l’entreprise au cours de l’exercice en décrivant les ressources
dont elle a disposé et les emplois qu’elle en a faits.
Emplois et ressources.
TF – Synthèse des masses du bilan
Exercice Variation a - b
N N-1 Emplois Ressources
Masses a b c d
L’ETIC complète et commente l’information donnée par les états de synthèse (Bilan, CPC, ESG et le TF) et ce, sous forme de 23 états
qui se ventilent comme suit :
• Le BFR est la partie des besoins cycliques non couverte par des ressources cycliques et qui doit être
financée par le FDR ou partiellement par des crédits bancaires d’exploitation.
• L’évolution du BFR est intimement liée à celle de l’activité; toute augmentation de cette
dernière implique généralement celle du BFR et doit s’accompagner par un renforcement du FDR ou, le
cas échéant, par l’augmentation des crédits bancaires d’exploitation et ce, pour éviter un resserrement
de trésorerie.
Le Fonds de roulement (FDR)
• Le FDR représente la part des capitaux permanents affectée au financement des besoins
générés par le cycle d’exploitation.
• Il permet à l’entreprise de pallier les décalages entre les recettes et les dépenses et faire face aux
retournements de situations pour éviter la cessation de paiements.
• Le FDR est à apprécier en fonction de l’importance du BFR (peut être jugé satisfaisant tout FDR
couvrant 30 à 50 % du BFR).
• Un FDR insuffisant met l’entreprise dans une situation de dépendance vis-à-vis des tiers (clients,
fournisseurs, banquiers, …) qui peuvent lui imposer des conditions obérant sa rentabilité, qui est le
gage de sa pérennité.
Le FDR négatif
Un FDR négatif n’est pas toujours le signe d’une trésorerie négative, car le BFR peut être négatif et dans
des proportions plus importantes (cas des supermarchés dont les clients paient au comptant et les
fournisseurs sont payés après un certain délai).
Exemple :
Mais, cette situation est dangereuse en ce sens qu’il suffit que l’activité s’arrête un certain temps pour
que l’entreprise se retrouve obligée de céder des immobilisations pour payer ses fournisseurs.
L’équation fondamentale de l’analyse financière
+ +
Dettes de financement créances (clients, …) Trésorerie-actif
- - -
Actif immobilisé Passif circulant (frs,..) Trésorerie-passif
= = =
FDR - BFR = TN
Schéma d’analyse financière
Analyse de l’activité
(Chiffre d’affaires & production)
Analyse de la rentabilité
(formation des marges opérationnelles)
Analyse de la trésorerie
(via variation FDR et BFR)
Le leaseback
C’est une opération qui se traduit par une baisse de l’actif immobilisé et donc par une amélioration
du FDR et de la trésorerie de l’entreprise.
Capacité d’endettement
& Capacité de remboursement
Le rapport « Capitaux propres/Capitaux permanents », qui doit être égal ou supérieur à 0,5,
mesure l’autonomie financière (ou la capacité d’endettement) qui peut être mesurée également
par le rapport :
Exemple :
Les avances en comptes courants d’associés, qui sont des dettes, ne renforcent le FDR quand ils ont un
caractère de stabilité ou sont bloqués.
Généralement exigé par le banquier, le blocage des avoirs en comptes courants d’associés se traduit par un
double engagement à l’égard de ce dernier :
- Engagement de la société bénéficiaire des avoirs de ne procéder à leur remboursement qu’avec l’accord
du banquier.
Les manipulations comptables
• Une manipulation comptable est une pratique volontaire des dirigeants visant à fausser
l’image du patrimoine, de la situation financière et/ou du résultat de l’entreprise et à la
présenter différemment par rapport à ce qu’elle est en réalité.
Gestion du résultat
Window-dressing
Les manipulations comptables
1. Le choix de la date d’arrêté des comptes (profiter de la saisonnalité pour faire ressortir un BFR non
représentatif et afficher un pic de trésorerie qui n’est que temporaire);
4. La défaisance (cession simultanément d’actifs financiers et de dettes à une société tierce en vue d’un
désendettement),…
Le seuil de rentabilité
Le seuil de rentabilité (SR) est atteint par une entreprise lorsque sa marge sur coût variable couvre les
charges fixes.
Exemple :
« L’effet de levier » permet d’améliorer la rentabilité des fonds propres lorsque le taux d’emprunt est inférieur au
taux de rentabilité économique de l’entreprise.
Exemple :
(1) Appelée également « ROA » (Return On Assets) et est déterminée par le rapport Résultat d’exploitation/Capitaux investis
(2) Appelée également « ROE » (Return On Equity).
(3) Compte non tenu de l’impôt sur les résultats.
La réduction du capital social
1- La réalisation de pertes nécessitant leur imputation sur le capital social (cette réduction du capital
pouvant se faire par réduction de la valeur nominale ou par annulation de titres);
2- Le rachat par la société de ses propres titres (parts sociales ou actions) pour rembourser un ou
plusieurs associé(s) cédant(s) ;
3- Le remboursement à tous les associés d’une partie de leurs apports dans le cas où ceux-ci
s’avèreraient trop importants par rapport aux besoins en trésorerie de l’entreprise.
L’amortissement du capital social
Etant précisé qu’Il est interdit à la société qui a émis des actions à dividende prioritaire sans
droit de vote d'amortir la valeur nominale des actions de son capital.
L’opération coup d’accordéon
• L’opération coup d’accordéon consiste en une augmentation du capital de l’entreprise suivie d’une
réduction de celui pour éponger des pertes.
• Cette opération est souvent dictée par le respect des lois sur les sociétés commerciales qui
requièrent une recapitalisation lorsque, du fait des pertes, les capitaux propres deviennent
inférieurs au quart du capital.
• L’augmentation de capital pouvant se faire par de nouveaux apports ou par incorporation de dettes
dont les avoirs en comptes courants d’associés. Dans le 2ème cas, et à moins d’incorporer une dette à
court terme, le FDR n’est nullement impacté et ce, comme le montre l’exemple qui suit.
L’opération coup d’accordéon
Exemple :
• Les ratios financiers sont utilisés pour évaluer la rentabilité, la structure financière, la
trésorerie et l’activité d’une entreprise et pour comparer ses performances avec d’autres
entreprises du même secteur ou pas.
• Les ratios financiers permettent d’obtenir une information simple à analyser et de détecter
facilement les points forts et les points faibles de l’entreprise.
• Compte tenu de la multitude de ratios financiers existants, le choix ne devrait répondre qu'à un
seul critère : la pertinence de l'information obtenue.
Les différents types de ratios financiers
Il existe plusieurs typologies de ratios que l’on peut classifier comme suit :
1- Les ratios mesurant la rentabilité de l’activité, qui permettent d’apprécier l’évolution de l’entreprise et de la
comparer aux concurrents et de s’assurer qu’elle maîtrise ou non à la fois ses coûts et ses prix de vente.
Résultat net .
Chiffre d’affaires
2- Les ratios mesurant la rentabilité par rapport aux moyens déployés
(1) Capitaux engagés = Capitaux propres + Dettes nettes ou Actif immobilisé + BFR
Des ratios d’analyse de la structure financière
1° le ratio d’équilibre financier, qui mesure le taux de couverture du BFR par le FDR et partant les besoins en
trésorerie. Il peut être considéré comme satisfaisant s’il est supérieur ou égal à 30 %.
2° le ratio de liquidité, qui mesure la capacité de l’entreprise à rembourser ses dettes à court terme par ses actifs à
court.
Actifs à court terme
Passifs à court terme
3° le ratio d’endettement, qui mesure l’autonomie financière de l’entreprise vis-à-vis des créanciers.
Capitaux permanents
Immobilisations nettes
. Actifs circulants .
Dettes à moins d’un an
. Créances + disponibilités .
Dettes à moins d’un an
Disponibilités . .
Dettes à moins d’un an
Exemples :
. Charges de personnel .
Total des charges (VA, CA, ….)
Charges financières
CA (ou production)
L’intérêt des ratios réside dans leur pertinence. Le choix peut se faire selon la démarche suivante :
D’abord, cerner le secteur d'activité de l’entreprise pour retenir les ratios les plus significatifs
(généralement ceux retenus par les concurrents).
Ainsi, dans le secteur du e-commerce, l’on parle plutôt de panier moyen ou de taux de conversion des
visiteurs.
Ensuite, définir les éléments importants à suivre (la marge brute, l’EBE, le taux de rentabilité, les
délais de règlement, le panier moyen,…).
Ainsi, la marge brute est très importante dans le négoce et le ratio CA par salarié est très important dans
les activités libérales.
Enfin, il convient de retenir les ratios pertinents par rapport aux états financiers.
Merci pour votre attention
et votre participation