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ET DU DESENCLAVEMENT
Unité-Progrès-Justice
********************
SECRETARIAT GENERAL
********************
ECOLE NATIONALE DES TRAVAUX PUBLIQUES
(ENTP)
********************
DIRECTION DE LA FORMATION INITIALE
********************
DEPARTEMENT DE GENIE CIVIL
Maître de stage :
Présenté par : NIKIEMA W Emanuel
II
6. LES ESSAIS PROCTOR ............................................................................................................. 55
7. Essai CBR................................................................................................................................ 57
III. REMARQUE, DIFFICULTES ET SUGGESTIONS ............................................................................. 64
A. Remarques................................................................................................................................. 64
B. Difficultés :................................................................................................................................. 64
C. Suggestions ................................................................................................................................ 65
D. PERSPECTIVES ............................................................................................................................ 66
CONCLUSION GENERALE ....................................................................................................................... 67
BIBLIOGRAPHIE ........................................................................................................................................ X
III
Dédicaces
A Dieu Tout Puissant, Créateur du ciel et de la terre pour son amour sans cesse renouvelé et
sa grâce accordée dans notre vie toute la gloire lui revient.
A mon Père et ma Mère, vous vous êtes dépensés pour moi sans compter en reconnaissance
de tous vos sacrifices que vous avez consentis pour me permettre d’atteindre cette étape de
ma vie. Avec toute ma tendresse.
A mes précieux frères et sœurs, ainsi qu’à tous les autres membres de ma famille ; vous avez
de près ou de loin contribué à ma formation. Affectueuse reconnaissance.
A tous mes admirables professeurs pour le soutien et vos conseils tout au long de ma
formation ainsi qu’à tous les membres administratifs de l’école, tous mes respects à vous.
A tous mes amis, collègues à qui je souhaite tous les vœux de succès dans les études.
IV
REMERCIEMENTS
Au terme de notre stage, nous voudrons témoigner notre gratitude à tous ceux qui, de
près ou de loin, ont permis la réalisation de cette œuvre.
(ENTP) ;
V
SIGLES ET ABREVIATIONS
ATGC : Agent Technique en Génie Civil
PK : Pied Kilométrique
Transport.
DECSEM : Direction des Études et du Contrôle des Structures, des équipements techniques et
des matériaux.
DECSFO : Direction des Études et du Contrôle des Sols, des Fondations et des
Ouvrages.
VI
Cm : centimètre ;
G : Gamme ;
IP : Indice de plasticité ;
KG : Kilogramme ;
MDE : Micro-Deval ;
mm : millimètre ;
mn : munîtes ;
MS : Masse sèche ;
SG : Secrétaire General ;
WL : Limite de Liquidité ;
WP : Limite de Plasticité ;
VII
AVANT PROPOS
Ce présent travail s’articule autour de trois (03) chapitres, le premier chapitre présente les
généralités, le deuxième chapitre sera consacré sur les activités menées et le troisième
élaborera les remarques et les suggestions.
Premièrement de notre travail est de présenter les essais sur la géotechnique des
infrastructures de transport, deuxièmement sur les essais sur les mâtereaux de constructions
et la troisième partie sur les essais de sols et fondations.
PREAMBULE
L’Ecole Nationale des Travaux Publics (ENTP) est une institution relevant du
Ministère des Infrastructures. Elle est située dans l’enceinte de la Direction Générale des
Routes (DGR), sise au secteur 09 (Gounghin) de OUAGADOUGOU. Créée en 1975 sous le nom
de Centre de Formation Professionnelle (CFP), elle avait comme objectif le recyclage, les tests
de reclassement, les formations accélérées et la préparation au Certificat d’Aptitude
Professionnelle (CAP) en mécanique des engins des Travaux Publics (TP).
Une nouvelle stratégie de formation élaborée a vu le jour en 1977 pour satisfaire aux besoins
exprimés par le Ministère des Transports et de l’Habitat en son temps. C’est ainsi que fut mise
en place des formations d’Agents Techniques Routiers, d’Agents Techniques Mécaniciens,
d’Ouvriers spécialisés Mécaniciens et de conducteurs d’Engins pour répondre aux besoins du
Ministère.
Dans les années 1990, avec l’appui des institutions financières et de la Banque Mondiale
conditionné par l’amélioration de la gestion des ressources publiques et de la mise en œuvre
des politiques visant à développer l’initiative privée, voit le Ministère redéfinir sa mission.
C’est alors que le Centre de Formation et de Perfectionnement se restructure et procède à
l’ouverture de la filière des Techniciens Supérieurs en Génie Civil (TS/GC) en 2000. Pour la
filière Agent Technique en Génie Civil, elle fut ouverte en Novembre 2002.
VIII
En 2008 le Centre de Formation Professionnelle (CFP) devient Ecole de Formation et de
Perfectionnement des Travaux Publics (EFP-TP) puis Ecole Nationale des Travaux Publics
(ENTP) en 2018.
Outre la formation en génie civil, l’école propose également comme filière de formation la
Topographie, la Mécanique, l’urbanisme et l’architecture.
IX
INTRODUCTION GENERALE
Depuis l’origine des temps, l’une des préoccupations majeures de l’homme est de disposer
d’un cadre de vie plus viabilisé avec des voies d’accès, des ouvrages et des équipements divers
indispensable à son épanouissement.
L’atteinte de ces objectifs passe nécessairement par une maîtrise parfaite de la science de la
construction qui connaît une évolution notable de nos jours suivant les exigences de la
nouvelle technologie.
Comme toutes les autres sciences et technologies, il n’est point besoin de démontrer
aujourd’hui son importance dans le développement au plan local et national.
Les différentes activités menées durant la période du stage sont résumées dans le présent
rapport qui est structuré comme suit :
Dans la 1ère partie, nous présenterons la structure d’accueil à savoir le laboratoire National
du bâtiment et des travaux publics (LNBTP) ;
Dans la 2ème partie, qui concerne le déroulement du stage, nous présenterons les essais
réalisés puis nous nous attarderons sur les différentes étapes d’exécution de ces essais.
Dans la 3ème partie, nous présenterons quelques approches de solutions et suggestions aux
problèmes posés.
1
I. PRESENTATION DU LABORATOIRE NATIONAL DU
BATIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS (LNBTP)
A. PRESENTATION
Le Laboratoire National et des Travaux Publics (LNBTP) est un organe rattaché au Ministère
des Infrastructures et du Désenclavement (MID) et est représenté par deux (02) Directions :
Ouagadougou (le siège) et Bobo Dioulasso (une délégation régionale). Dans ce rapport, nous
parlerons du LNBTP / Ouagadougou ou nous avions effectué notre stage.
B. Situation géographique
A Ouagadougou, le LNBTP est situé au secteur N 9 (quartier Gounghin) et est bordé par le
1909, boulevard NAABA ZOMBRE. Précisément, il est en face du groupe ESCO-IGES.
C. Historique
Crée en 1968 par décret N° 68/223/PRES/PL/TP du 13 septembre 1968 portant institution du
LNBTP.
D. Missions et attributions
Aux termes de ce décret, le LNBTP est chargé de l’exécution de :
2
Tous les contrôles afin de s’assurer de la conformité de l’exécution des travaux aux
prescriptions imposées par les règles de l’art en vue de garantir la pérennité des ouvrages ;
A ce titre, l’accord du LNBTP est requis sur la qualité des matériaux, leur mise en œuvre,
et sur tous les problèmes où la nature et le mode d’emploi des matériaux peuvent
conditionner la stabilité ou la tenue des ouvrages construits par les organismes publics, les
entreprises privées ou publiques.
Cette mission s’impose chaque fois que les aménagements ou constructions réalisés par
ces organismes ou entreprises sont accessibles au public ou peuvent mettre en cause la
sécurité de celui-ci.
E. Activités
Les activités du LNBTP sont essentiellement basées sur les :
Matériaux de construction.
Recherche appliquée
Infrastructures
Contrôle technique
F. Organisation
Le laboratoire est constitué de quatre (04) directions techniques, un secrétariat général, une
direction générale et une délégation régionale à Bobo Dioulasso. Les directions sont reparties
comme suite :
Direction des Études et du Contrôle des Structures, des équipements techniques et des
matériaux (DECSEM).
Direction des Études et du Contrôle des Sols, des Fondations et des Ouvrages
(DECSFO).
3
Direction des Études et du Contrôle Géotechnique des Infrastructures de Transport
(DECGIT).
Des permanents : des ingénieurs, des techniciens supérieurs, des agents techniques,
des assistants de laboratoires, operateurs et des aides operateurs ;
De SA3C de Lomé.
Il est membres de l’Association Africaine des Laboratoires et Bâtiment et des Travaux Publics
(ALBTP)
Organigramme du LNBTP.
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G. ORGANIGRAMME DU LABORATOIRE NATIONAL DU
BÂTIMENT ET DES TRAVAUX PUBLICS (LNBTP)
Conseil
d'Administration
Comité d'Audit
Direction Générale
Direction Commerciale,
Conseiller Technique du Marketing et du
Recouvrement
Direction de l’Administration,
Contrôle de Gestion
des Finances et de la Comptabilité
Secrétariat Général
5
II. DEROULEMENT ET ANALYSE DU STAGE
Objectifs du stage :
Ce stage avait pour but non seulement de concilier la théorie à la pratique mais aussi de
permettre à l’étudiant de cerner les aspects pratiques du milieu professionnel.
Activités menées :
À la DECGIT : on réalise des essais d’identifications des sols et les essais sur le bitume ;
Déroulement de stage
Notre stage a duré quarante-cinq (45) jours du 15 avril au 30 mai 2023, durant cette période,
nous avions fait le cours des sections da la direction des études et contrôle des structures, des
équipements techniques et des matériaux, la direction des études et du contrôle des sols, des
fondations et des ouvrages, et la direction des études et contrôle géotechniques des
infrastructures de transport.
Notre rapport s’articulera autour des essais que nous avions pu réaliser (suivre) lors de notre
passage dans les différentes sections au LNBTP.
6
A. La direction des études et contrôle des structures, des équipements
techniques et des matériaux
Cette direction est chargée de la mise en œuvre de toutes les prestations de contrôles,
d’expertise, de formation et de recherche et plus particulièrement des contrôles relatifs aux
projets de constructions de bâtiments et d’ouvrages d’arts.
1. ESSAI D’AFFAISSEMENT
a) But de l’essai :
L’affaissement a pour but de mesurer la consistance du béton après l’avoir compacté dans un
moule tronconique et le soulevé verticalement.
b) Appareillage :
✓ Moule en métal d’une épaisseur de 1.5mm, sa paroi intérieure doit être lisse et
sans déformation il doit avoir une forme d’un cône creux avec les démentions
suivantes :
- Diamètre de la base : (200 ± 2) mm ;
- Diamètre du haut : (100 ± 2) mm ;
- Hauteur : (300 ± 2) mm ;
- Les deux extrémités sont ouvertes, parallèles. On trouve sur le moule deux
poignées dans la partie supérieur et inferieur pour l’immobiliser comme ça
pour ne pas interfère avec l’affaissement du béton.
✓ Tige de piquage : de (16 ± 1) mm de diamètre, et de (600 ± 5) mm de longueur
Entonnoir
7
Pelle carrée : La pelle de forme carrée est nécessaire pour assurer un mélange correct
du matériau sur le récipient de ré homogénéisation.
Chiffon humide
c) Mode opératoire :
D’abord Humidifier le moule et le plateau de base, puis placer le moule sur le plateau.
8
Immédiatement après avoir retiré le moule, mesurer l'affaissement (h) en déterminant
la différence entre la hauteur du moule et le point le plus haut du corps d’épreuve affaissé.
d) Conclusion :
Le type d'affaissement et réel.
2. MICRO - DEVAL
a) But de l’essai
L’essai Micro-Deval permet de mesurer la résistance à l’usure des roches. Cette résistance à
l’usure pour certaines roches n’est pas la même à sec ou en présence d’eau.
b) Domaines d’application
Le présent essai s’applique aux granulats utilisés dans les travaux publics.
c) Appareillage :
Un jeu de tamis de 1,6 – 4 – 6,3 – 10 et 14 mm, le diamètre des moutures ne devant
pas être inférieur à 200 mm
9
La charge abscisse (constituée des billes sphériques de (10±0,5) mm de diamètre en acier INOX
Z30 C13 (Ø =9,5 mm)
Un dispositif doit permettre d’arrêter automatiquement le moteur après deux heures d’essai
correspondant à 12 000 rotations
Des bacs.
Laver les fractions séparément puis les sécher à l'étuve à (110 ± 5) °C jusqu'à masse constante.
Laisser les fractions refroidir puis mélanger les deux fractions afin d'obtenir un échantillon de
laboratoire modifié d'une granularité comprise entre 10 mm et 14 mm.
e) Mode opératoire :
La masse de l’échantillon envoyée au laboratoire sera de 2000g
N.B : La granularité du matériau (de l’échantillon) est choisie parmi les trois classes granulaires
4 /6,3 – 6,3 / 10 – 10 / 14
10
Pour commencer l’essai, préciser 200 g de l’échantillon
Mettre les cylindres en rotation à une vitesse de (100 ± 5) trs / mn pendant 2h ou 12 000 tours
Après essai, recueillir le granulat et la charge abrasive dans un bac en prenant soin
d’éviter les pertes de granulat
Tamiser le matériau contenu dans le bac sur le tamis de 1,6 mm ; la charge abrasive
sera retenue sur un tamis de 8 mm
Laver l’ensemble sans un jet d’eau et retirer la charge abrasive (à l’aide d’un aimant
par exemple). Procéder en plusieurs fois pour faciliter l’opération
Calculs :
𝑚
100 ×
500
11
Où m = 500 – m’est la masse sèche de la fraction du matériau passant après l’essai au tamis
de 1,6 mm on a donc
500 − 𝑚′
𝑀𝐷𝐸 = 100 ×
500
b) Domaine d’application :
Cet essai s’applique aux granulats d’origine naturelle ou artificielle utilisés dans les travaux de
Génie-Civil.
c) Appareillage :
Un jeu de tamis de dimension convenable, leur diamètre ne devra pas être inférieur à
250 mm.
Des charges de boulets (constituées de boules sphériques pesant entre 420 et 445 g
en acier Z 30C (Ø = 47 mm± 1 mm).
12
d) Mode opératoire :
La quantité envoyée au laboratoire sera au moins égale à 15000g
Tamiser l’échantillon à sec sur chacun des tamis de la classe granulaire choisie en
commençant par le tamis le plus grand
Replacer le couvercle
Faire effectuer à la machine 500 rotations sauf pour la classe 25 / 50 où l’on effectue
1000 rotations à une machine régulière comprise entre 30 et 33 tours / mm
Recueillir le granulat dans un bac placé sous l’appareil, en ayant soin d’amener
l’ouverture juste au-dessus de ce bac sur le tamis de 1,6 mm, le matériau étant pris plusieurs
fois afin de faciliter l’opération
Laver le refus au tamis de 1,6 mm. Egoutter et sécher à l’étuve à 105°C jusqu’à masse
constant
Calculs :
13
𝑚
100 ×
500
Où m = 5000 – m’est la masse sèche de la fraction du matériau passant après au tamis de 1,6
mm en gramme
500 − 𝑚′
𝐿𝐴 = 100 ×
500
Le résultat sera arrondi à l’unité.
a) But de l’essai :
Connaitre la résistance des éprouvettes à la compression, ceci dans une machine pour essai
de compression. Sachant que la charge maximale atteinte est enregistrée et que la résistance
est calculée, après rupture.
b) Appareillage :
Machine d'essai de compression.
Éprouvettes : L'éprouvette est un cylindre ces dimensions doivent être conforme aux
tolérances si non les éprouvettes doivent être éliminées ou testées.
14
c) Mode opératoire :
Il faut d’abord essuyer l’humidité existé sur la surface de l’éprouvette avant son
positionnement dans la machine d’essai.
Ensuite essuyés les particules existées dans la machine ainsi que sur la surface des
éprouvettes car ils seront en contacte après.
Sélectionner une vitesse de chargement de 0,2 MPa/s (N/mm2. s) à 1,0 MPa/s (N/mm2
s).
Appliquer la charge sans choc et d’une façon continue à la vitesse constante jusqu'à la
rupture de l'éprouvette.
F
Fc =
Ac
Fc : est la résistance en compression, exprimée en MPA.
Ac : est l'aire de la section de l'éprouvette sur laquelle la force de compression est appliquée
en mm¬×mm
e) Conclusion :
Le rapport d’essai doit comprendre, l’identification de l'éprouvette ainsi les
dimensions nominales de l’éprouvette si elles sont trop grandes.
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Si on rencontre une rupture incorrecte il faut voir la référence du type le plus proche.
L’indication de la personne technique qui a fait l’essai et obligatoire pour savoir s’il a
suivi les normes sans oublier la notation de la date de l’essai.
Cette direction est chargée de la mise en œuvre de toutes les prestations d’études, de
contrôle, expertises, de formation et de recherche, et plus particulièrement des prestations
géotechniques, des études de sols et fondation relatives aux projets d’infrastructures
(bâtiments, barrages, ouvrages d’arts et aménagements de bas-fonds).
1. ESSAI PRESSIOMETRIQUE
a) Objectif de l’essai :
Il s’agit d’un essai de chargement statique du terrain en place, effectué grâce à une sonde
cylindrique dilatable radialement introduite dans un forage. Cet essai fait l’objet de la norme
française NF P 94110-1.
Les informations recueillies grâce au forage ainsi que les caractéristiques mécaniques
obtenues lors des essais permettent :
16
b) Principe de l’essai :
Le procédé consiste à introduire dans le sol, une sonde cylindrique dilatable (figure 1). Cette
sonde est reliée à un appareil de mesure pression-volume, appelé Contrôleur Pression Volume
(CPV), situé à la surface du sol. L'essai permet d'obtenir une courbe "pression appliquée-
volume injecté", représentative de la
relation contrainte-déformation
jusqu’à la rupture du sol en place. Pour
cela on injecte de l’eau sous pression
dans la sonde de mesure qui vient
déformer le sol. Le volume injecté et la
pression appliquée sont mesurés. Le
volume d'eau injecté nous renseigne
sur la déformation du sol, et la
pression de l'eau nous renseigne sur la
contrainte reprise par le sol.
c) Appareillage :
L'ensemble du matériel pressiométrique comprend :
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Il est rempli d'eau et connecté à la sonde de mesure par des tubulures coaxiales en rilsan. Il
permet d'envoyer l'eau, jusqu'à une pression d'au moins 5 MPa, d'un gaz comprimé et de
mesurer le volume injecté par un tube gradué (figure 2).
Sondes :
Les plus utilisées sont les sondes AX de 44 mm et BX de 58 mm. Elles comportent trois cellules
fermées par un unique cylindre métallique revêtu dans sa partie centrale d'une membrane en
caoutchouc. Le cylindre étant lui-même recouvert par une gaine (figure 3). La division en trois
cellules, deux cellules de garde entourant la cellule de mesure, permet d'assurer une
déformation cylindrique plane de cette dernière. On distingue les sondes à gaine souple, des
sondes avec tubes fendus. La sonde avec tube fendu est une sonde du type décrit
précédemment, placée à l'abri d'un tube fendu longitudinalement selon six génératrices.
L’usage du tube fendu ne doit pas être systématique mais réservé aux cas où les autres
méthodes s’avèrent très difficiles à mettre en œuvre.
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Figure 3 : Sonde pressiométrique.
Tubulures :
Elles assurent les connections entre le CPV et les cellules de la sonde. L'une sert au passage de
l’eau, l'autre sert au passage du gaz.
d) Déroulement de l’essai :
Le mode de mise en place de la sonde, est lié à la nature des sols, à leur état, à la présence ou
non d’une nappe et descendre la sonde dans un trou de forage réalisé préalablement de
diamètre dt tel que dt<1,15ds (ds= diamètre extérieur maximal de la cellule centrale).
L'essai consiste à appliquer progressivement par palier, une pression uniforme sur la paroi du
forage et à mesurer l'expansion de la sonde V en fonction de la pression appliquée p.
Un essai d’expansion est conduit jusqu’à l’obtention de la pression limite. Si cette pression ne
peut être atteinte, l’essai est considéré comme terminé s’il comporte un minimum de huit
paliers et la pression de 5 MPa a été atteint dans la cellule centrale de la sonde.
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À chaque palier il faut noter la pression appliquée et le volume injecté dans la sonde au moins
aux temps t=15 s ; t=30 s ; t=60 s.
Deux sondages consécutifs ne doivent pas être réalisés à une distance inférieure à 0,75m.
Cette courbe brute doit être corrigée en prenant en compte la résistance propre de la sonde,
et la pression hydrostatique dans les tubulures.
On repère sur cette courbe les points A (P_A;V_A) et B (P_B;V_B) marquant les limites
inférieures et supérieures de la partie linéaire (pseudo-élastique, voir la figure ci-dessous)
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Partie AB : phase pseudo-élastique,
Le module pressiométrique EM est déterminé dans la plage pseudo élastique qui a pour
origine (P_A;V_A) et pour extrémités (P_B;V_B).
𝑉𝑏− 𝑉𝐴 𝑃𝑏 −𝑃𝑎
𝐸𝑀 = 2(1 + v) [𝑉𝑆 + ]
2 𝑉𝑏 −𝑉𝑎
Où :
Les résultats expérimentaux relevés par l’opérateur ou enregistrés sont interprétés soit «
manuellement », soit le plus souvent par ordinateur. Dans ce dernier cas, le programme
calcule la courbe corrigée qu’il présente à l’écran et sur imprimante puis les caractéristiques
pressiométriques EM et P(l).
Les valeurs de EM et P(l) déterminées sur un forage sont ensuite présentées sur un profil en
fonction de la profondeur z. Ce profil est appelé profil pressiométrique (figure 5).
En plus des caractéristiques pressiométriques, ce profil indique la nature des sols rencontrés
ainsi que le niveau éventuel de la nappe d’eau souterraine, ces informations étant obtenues
lors du forage préalable nécessaire à la mise en œuvre de la sonde. L’outil de foration utilisé
est également indiqué.
21
Figure5 :Profil pressiométrique
L’homogénéité du site ;
La cote du substratum ;
L'essai DPT est le plus simple et le moins coûteux des essais in situ, ce qui explique qu'il est le
plus utilisé.
b) Principe de l’essai
La pénétration dynamique consiste à enfoncer dans le sol, par battage et de manière quasi-
continue, un train de tiges muni à son extrémité d’une pointe fixe ou mobile. Le nombre de
coups de mouton correspondant à un enfoncement donné (e =10cm ou 20cm) est noté au fur
et à mesure de la pénétration de la pointe. On distingue deux types d’appareils à savoir :
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Essai de pénétration dynamique de type A (Norme NF P 94–114) qui peut être réalisé
dans tous les sols fins et grenus dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 60
mm. Cet essai est limité à une profondeur de 30 m (figure 1).
Essai de pénétration dynamique de type B (Norme NF P 94–115) qui peut être réalisé
dans tous les sols fins et grenus dont la dimension moyenne des éléments ne dépasse pas 60
mm.
On utilise pour le battage un mouton de masse M, tombant d’une hauteur de chute donnée
et fixe H.
Le mouton frappe une enclume solidaire d’un train de tiges et produit l’enfoncement dans le
sol. On note le nombre de coups N nécessaires pour faire pénétrer la pointe sur une hauteur
h donnée. Les caractéristiques spécifiques des deux appareils sont indiquées dans le tableau
(1). Généralement cette hauteur est prise égale le plus souvent à 20, 25, 30 ou 75cm. En
résultat, la résistance à la pénétration dynamique qd est déterminée.
23
Tableau 1 - Les principales caractéristiques des deux pénétromètres normalisés.
𝑀.𝑔.𝐻 𝑀
𝑞𝑑 = ( ) × (𝑀+𝑀′)
𝐴.𝑒
Avec :
24
H : hauteur de chute libre du mouton (m)
Les résultats des essais sont représentés par des graphiques donnant, en fonction de la
profondeur atteinte par la pointe :
25
En sont déduites les valeurs de l'angle de frottement effectif O' et la cohésion effective c',
paramètres utilisés pour le dimensionnement de fondation, les calculs de vérification des
coefficients de sécurité FS à la rupture de talus et pour et pour la détermination les actions de
poussée
b) Principe :
L'essai s'effectue sur une éprouvette de sol placée dans une boîte de cisaillement constituée
de deux demi-boîtes indépendantes. Le plan de séparation des deux demi-boîtes constitue un
plan de glissement correspondant au plan de cisaillement de l'éprouvette. Il consiste à :
26
c) Appareillage :
Le bâti,
La boîte de cisaillement,
27
0 Bati 9 Dispositif de mesure du déplacement
relatif horizontal 𝛿𝑙
1Demi-boîte supérieure 10 Dispositif de mesure du
déplacement vertical 𝛿ℎ
2 Demi-boîte inférieure 11 Châssis étanche
3 Piston rigide 12 Glissière sans frottement
4 Dispositif d'application de l'effort 13 Système de déplacement à vitesse
vertical N centré sur le piston constante
5 Solidarisation des demi-boîtes 14 Vis de soulèvement de la demi-
boîte
6 Plaque drainante supérieure e Eau déminéralisée
7 Plaque drainante inférieure amovible E Éprouvette de sol
8 Dispositif de mesure de l'effort
horizontal T
4. Essai Œdométrique
a) Définition :
Œdomètre : appareil permettant de charger axialement une éprouvette de forme cylindrique
placée dans un cylindre rigide (à déformation transversale nulle) et de mesurer sa variation ∆
de hauteur. Les faces supérieure et inférieure de l’éprouvette, qui est généralement
submergée, sont en contact avec des disques drainants. Contrainte de chargement :
Contrainte moyenne totale obtenue en divisant l’effort axial par l’aire de la section
transversale de l’éprouvette cylindrique, indique à celle intérieure de l’œdomètre.
28
Courbe de consolidation : variation de hauteur (tassement) s de l’éprouvette en
fonction du temps t sous l’effet d’une contrainte appliquée au début de l’essai σ et maintenue
constante. Les représentations choisies sont soit s en fonction du logarithme du temps soit s
en fonction de la racine carrée du temps.
b) But :
L’essai œdométrique a pour objet l’étude de la consolidation des sols intacts ou remaniés.
Soumis à des charges verticales, drainés suivant cette direction et maintenus latéralement par
une enceinte rigide.
L’indice de compression
La pression de pré-consolidation
Coefficient de consolidation
c) Principe de l’essai :
L’essai s’effectue sur une éprouvette de sol placée dans une enceinte cylindrique rigide, un
dispositif applique sur cette éprouvette un effort axial vertical, l’éprouvette étant drainée en
haut et en bas et maintenue saturée pendant l’essai (voir figure 1).
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La charge est appliquée par paliers maintenus constants successivement croissants et
décroissants suivant un programme défini. Les variations de hauteur de l’éprouvette sont
mesurées pendant l’essai en fonction de la durée d’application de la charge.
d) Appareillage :
L’appareillage se compose :
L’appareil comporte également un vérin à vis pour supporter le levier lors de la, suspension
des masses ainsi que pour un contrôle sur l’application de la charge.
30
Une bague œdométrique terminée par une trousse coupante ou une enceinte
cylindrique rigide qui reçoit l’échantillon de sol.
2 pierres poreuses planes et éventuellement reliés à des orifices pour la circulation des
fluides.
Matériel complémentaire :
31
Figure 2 : Cellule œdométrique type Terzaghi-exemple
e) Mode opératoire :
Manipulations préliminaires :
Préparation de l’éprouvette :
Soit prélevé à partir d’un échantillon beaucoup plus important, sectionné à l’aide d’une
trousse coupante, ses faces supérieures et inférieures étant arasées.
Soit extrait d’un tube carottier de diamètre égale au diamètre de la cellule. On fait alors
pénétrer l’échantillon par une faible pression manuelle dans la trousse coupante, il faut que
l’échantillon soit parfaitement ajusté en évitant la présence de vide puis on arase l’échantillon
au niveau supérieur et inferieure en taillant la surface en prenant soin de ne pas tasser
l’échantillon.
32
Prendre en considération :
La masse de l’échantillon :
Selon la nature du sol, il est préférable de placer un disque de papier filtre entre chaque
interface échantillon/pierre poreuse. Il est également préférable que les pierres poreuses
soient conservées dans l’eau.
S’assurer que le support 12 de la poutre n’est pas en contact avec celle-ci (voir figure 2), puis
serrer l’écrou permettant le blocage du contrepoids. Le vérin de support 12 de la poutre doit
être le plus bas possible.
Placer la traverse de mise en charge 3 vers l’avant pour qu’elle repose sur le haut de la
poutre.
Monter le comparateur 1 de telle sorte que les deux cadrans indiquent ‘0’ et que le
palpeur soit en contact avec l’extrémité de la tige de chargement.
33
5. POIDS SPECIFIQUE
a) But de l’essai :
La détermination du poids spécifique des grains solides consiste à mesurer le volume propre
des grains à l’exclusion des vides à calculer le rapport entre leurs points et leur volume.
b) Domaine d’application :
Il est réservé aux sols dont les plus gros grains sont au maximum de la dimension de sable fin
et présentant une cohésion déjà importante.
c) Appareillage :
Une balance hydrostatique équipée d’un panier de pesée immergée
Une étuve réglable à 105°C (ou 60°C pour sols, gypseux ou organiques)
N.B : Le récipient d’eau étant rempli aux trois quarts environ, le placer sous le plateau de
balance destiné à la pesée immergée. Le remplir d’eau, immerger le panier et le suspendre au
34
plateau de balance. Vérifier que le panier ne touche ni le fond, ni les parois latérales du
récipient, faire la tare du panier immergé T.
d) Mode opératoire :
On prélèvera par taille un échantillon de poids minimum suivant
Lors de la taille on évitera dans la mesure du possible de laisser des angles saillants ;
les coupes devront être nettes et franches, les parties susceptibles de se détacher en cours de
manipulation seront éliminées.
Calculs :
35
Calcul du poids spécifique (ou masse volumique) apparent humide Nous avons les données
suivantes :
(𝑃2 − 𝑃3 ) (𝑃2 − 𝑃1 )
𝑉𝑒 = −
𝛾𝑤 𝛾𝑝
Le poids spécifique du sol sera (humide)
𝑃1
𝛾ℎ =
𝑉𝑒
La masse volumique apparente s’exprime par le même calcul seules les unités changent poids
forces pour le poids spécifique et masse volumique.
𝛾ℎ
𝛾𝑑 =
𝑤%
1+
100
36
6. La teneur en eau
a) But de l’essai :
Détermination de la quantité d’eau contenue dans un sol.
b) Domaine d’application :
Travaux de terrassement de compactage
c) Appareillage :
Etuve sèche
Des récipients
Balances
d) Mode opératoire :
N.B : l’essai doit se faire sur deux prises pour en fin prendre la moyenne.
Prendre un récipient propre, sec et taré, y placer un échantillon de sol humide d’un
poids minimum de :
On les place à l’étuve après 15 heures on prend le poids. En principe entre les deux
pesées, de la différence est inférieure à 0,1%
37
Calculs
𝑚
𝑊= × 100
𝑀
Cette direction est chargée de la mise en œuvre de toute la prestation d’études, de contrôle,
d’expertises de fondation et de recherche, et plus particulièrement des prestations
géotechniques relatives aux projets d’infrastructures de transport.
La date de prélèvement
Le lieu ou chantier
Le client
La nature de l’échantillon
L’échantillon où sera effectué les essais doit être représentatif le plus possible pour ce
qu’on a dans la réalité sur le terrain.
Ainsi la préparation de l’échantillon soumis à l’essai doit être réalisé d’une manière correcte
afin de vérifier la condition précédente.
38
a) Principe :
La préparation peut s’effectuer de deux manières différentes :
b) Appareillage :
Plateau en tôle pouvant entrer sous le plus grand des diviseurs.
Balance dont la portée limite est compatible avec les masses à peser et permettant de
faire toutes les pesées avec une précision relative de 0,1%
Pelles et truelles.
Veiller à ce que la totalité de l’échantillon reçu soit récupérée de son emballage d’origine.
d) Exécution de l’essai
Séparation Par Quartage
Brasser le matériau
Séparer le tas étale en quartes parties à peu près égales, suivant deux axes
perpendiculaires et prélever deux parties opposées.
Mettre en tas étale ces deux parties opposées et refaire l’opération si cette quantité est trop
importante pour l’essai que l’on veut effectuer.
39
Verser matériau à l’aide de la pelle dans le diviseur veiller à qu’il soit uniformément
reparti sur toute la surface de la pelle correspondant à l’appareil utilisé.
La largeur des couloirs doit être supérieure ou égale à 2 D, D exprimé en millimètre est
la plus grande dimension spécifiée. Si la quantité obtenue dans chaque bac est trop
importante pour l’essai envisagé, recommencer l’opération avec le matériau d’un des deux
bacs.
f) Nombre De Partage :
Pour obtenir la quantité nécessaire à la réalisation on du ou des essais prévus, on essais de
partager le moins possible à partir de la masse totale de matériaux.
Si m est la masse nécessaire pour l’essai, prélever cette quantité à partir de la masse initiale
M, en effectuant les opérations suivantes :
Si M est différent de ces valeurs il faudra 2, 3,4… partages successifs suivant la figure
ci-dessous.
Si M est inférieur à1.5m : faire les partages successifs en conséquence, sauf pour
l’analyse granulométrie par tamisage, où il est préférable de prendre la totalité pour l’essai
La détermination de la masse de l’échantillon pour essais nous ramène à commencer les essais
de laboratoire afin de déterminer certaine grandeurs (masse volumique ; porosité ; granularité
des échantillons…) qui seront par suite nécessaire à l’étude de notre échantillon.
40
2. L’ANALYSE GRANULOMETRIQUE (P 18 – 560)
a) But :
L’essai consiste à séparer les grains agglomérés d’une masse connue de matériau par brassage
sous l’eau, fractionner ce sol, une fois sèche, au moyen d’une série de tamis et à peser
successivement le refus cumulé sur chaque tamis. La masse de refus cumulé sur chaque tamis
est rapportée à la masse totale sèche de l’échantillon soumis à l’analyse.
b) Principe de l’essai :
Nous prenons une partie de l’échantillon apporté au labo (soit un sac de tout venant d’environ
50kg), le principe consiste à faire séparer les grains suivant les différentes tailles d’une masse
connue de matériaux au moyen de tamisage après lavage.
c) Appareillage :
Dispositif de lavage avec arroseur
d) Mode opératoire :
Préparation de l’échantillon
Etuvage
Tamisage à sec
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e) Présentation du résultat :
Les résultats de l’essai sont fournis sous forme de :
Graphique regroupant les masses des refus, appelé courbe granulométrique qui doit s’inscrire
à l’intérieur d’un fuseau limité par deux courbes de matériaux types tableau éventuel de
résultats (masses résultantes des refus cumulés sur chaque tamis rapporté à la masse totale
sèche de l’échantillon soumis à l’analyse).
Je signale que la courbe granulométrique est constituée d’une succession de segments dont
les extrémités correspondent au pourcentage massique du refus ou de tamisas pour chaque
ouverture du tamis avec :
Sur l’axe des abscisses, une échelle logarithmique à base 10, représentant la
dimension des ouvertures des tamis.
f) Conclusion :
L’essai est important pour connaître le squelette des matériaux constituant les ouvrages.
42
3. MESURE DU COEFFICIENT D’APLATISSEMENT
a) But de l'essai :
L'élaboration des bétons de ciment, ainsi que la réalisation des corps de chaussées et des
couches de roulement, nécessitent de n'utiliser que des granulats ayant une forme assez
ramassée, à l'exclusion des granulats plats. En effet, ceux-ci ne permettent pas de réaliser un
béton très compact, et, par ailleurs, en technique routière, ils ne peuvent être utilisés car ils
conduisent à des couches de roulement trop glissantes.
b) Domaine d’aplatissement :
Le présent coefficient s’applique aux granulats d’origine naturelle ou artificielle, utilisés dans
le domaine des travaux publics.
c) Appareillage :
Le coefficient d'aplatissement s'obtient en faisant une double analyse granulométrique, en
utilisant successivement, et pour le même échantillon de granulat.
43
Balance
Pelles et truelles
𝑮
> 𝟏, 𝟓𝟖
𝑬
d) Principe de l’essai :
L’essai consiste en une double opération de tamisage :
44
Le tamisage classique sur une colonne de tamis normalisés à mailles carrées afin de séparer
les granulats en une succession de classes granulaires d/D dont les dimensions sons telles que
D = 1,25d.
De ce fait, les classes de grosseurs G ainsi définies sont telles qu’elles suivent la progression
géométrique des ouvertures des tamis utilisés au cours de l’analyse granulométrique.
Les différentes classes granulaires d/D ainsi isolées sont tamisées une à une sur une grille à
fentes parallèles d’écartement e=d/1,58 (ce qui correspond aussi à : E=d/2).
On peut donc associer à chaque classe granulaire d/D un tamis fente correspondant de largeur
E, ce qui permet de définir des coefficients d’aplatissement Ai partiels. Il est ensuite possible
de déterminer un coefficient d’aplatissement global A.
La correspondance entre classes granulaires d/D et grilles à fentes de largeur E est donnée
dans le tableau 3.2.1
Tableau 3.2.1 : Correspondance entre classes granulaires d/D et largeur E des grilles à fentes
utilisées
e) Conduite de l’essai :
On opère, comme dans l’analyse granulométrique, avec un échantillon représentatif de masse
M 0,2D, D - étant le diamètre maximum des granulats en millimètres, et M la masse de
l’échantillon, exprimée en kg.
L’échantillon est tamisé sur un tamis de 4 mm d’ouverture et le refus de masse M0, qui est
pesé au gramme près, est utilisé pour la détermination de A.
45
Le tamisage est effectué de telle manière que l’essai 3.1 et chaque fraction d/D est pesée au
gramme près, puis tamisée sur le tamis à fentes d’écartement E correspondant (tableau 3.2.1).
Le passant à travers chaque grille est pesé au gramme près.
𝑴𝒆𝒊
𝑨𝒊 = × 𝟏𝟎𝟎 Avec :
𝑴𝒈𝒊
∑𝒊𝒍 𝑴𝒆𝒊
𝑨=
∑𝒊𝒍 𝑴𝒈𝒊
∑ 𝑴𝒈𝒊 ≥ 𝟎, 𝟗𝟖𝑴𝟎
𝒋
46
4. ESSAI EQUIVALENT DE SABLE
a) BUT :
L’essai consiste à déterminer la propreté du sable
b) Appareillage :
Les Tamis.
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Un tube laveur
Flacon transparent
Tube en caoutchouc
Entonnoir
c) MODE OPERATOIRE :
Préparer l’échantillon conformément à la norme P 18-553.
Après tamisage sur 5mm, La masse de l’échantillon pour essai doit pèse de 500 à 700g.
L’essai doit être réalisée avec le matériau légèrement humide pour éviter la perte
d’éléments fins et la ségrégation. Si le matériau est sec, il faut l’humidifier légèrement de
manière homogène.
Préparer un échantillon pour déterminer la teneur en eau (100 à 200g) et deux autres
pour l’essai ES.
48
La masse de l’échantillon pour essai est : 120 x [1 + (W / 100)].
Rincer les parois de l’éprouvette puis enfoncer le tube laveur jusqu’au fond de
l’éprouvette.
Lorsque le liquide atteint le trait repère supérieur, relever le tube laveur de façon à ce
que le niveau du liquide se maintienne à hauteur le trait repère. Arrêter l’écoulement de la
solution la vente.
49
Mesurer la hauteur h1 du niveau supérieur de floculat par rapport au fond de
l’éprouvette.
Descendre doucement le piston taré dans l’éprouvette, jusqu’à ce que l’embase repose
sur le sédiment. Pendant cette opération, bloquer le manchon coulissant qui prend appui sur
l’éprouvette.
𝐡𝟐
L’EQUIVALENT DE SABLE est : 𝐄𝐒 = × 𝟏𝟎𝟎
𝐡𝟏
𝐡′𝟐
L’EQUIVALENT DE SABLE VISUEL est : 𝐄𝐒𝐕 = × 𝟏𝟎𝟎
𝐡𝟏
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b) Domaine d’application :
Travaux de terrassement – de compactage
c) Appareillage :
Appareil de casagrande
Etuve ventilé
Planche à roulets
Capsules en verre
Spatules
d) Mode opératoire :
N.B : Cet essai est réalisé sur la partie granulométrique appelée mortier inférieur à 0,4mm.
La coupelle fixée à l’appareil est soumise à une série de chocs réguliers jusqu’à ce que
les deux lèvres se ferment (le nombre de coups de fermeture doit être compris entre 15 et
35).
51
Calculs
Pour déterminer 𝑊𝑝 ,on prend une partie du mélange et on essaye de faire des petits rouleaux
IP = 𝑊𝑙 -𝑊𝑝
52
Classification grossière de casagrande
Sable
?
argile
Le matériau est ensuite pulvérisé. Cette opération se fait en écrasant les mottes
terreuses à l’aide d’un petit maillet ou d’un rouleau avec précaution de façon à ne pas briser
les graviers.
Pour le moule Proctor (on prépare 6 échantillons de 2,5kg) et si on utilise moule CBR
(on prépare 6 échantillons de 5,5kg)
Peser rapidement ces échantillons placés dans les cristallisoirs tarés (à 0,1g près)
53
Calculs :
Calcul de la teneur en eau W% : On calcule le poids du sol ainsi que le poids d’eau qu’il contient
𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬 𝐞𝐚𝐮
𝐖% = × 𝟏𝟎𝟎
𝐏𝐨𝐢𝐝𝐬, 𝐬𝐨𝐥 𝐬𝐞𝐜
Les teneurs en eau seront arrondies à la première décimale. On prend en fin la teneur en eau
moyenne de l’éprouvette compactée. La moyenne des teneurs en eau des deux prises d’essais
prélevés.
On trace ensuite la courbe la plus probable qui passe par es points expérimentaux. La teneur
en eau optimale et la densité sèche maximale sont respectivement l’abscisse et l’ordonnée du
point à la tangente horizontale.
54
6. LES ESSAIS PROCTOR
a) But de l’essai :
C’est l’un des essais les plus utilisés en géotechnique routière. Il a pour but de déterminer au
laboratoire les conditions de compactage d’un sol donné en fonction de la teneur en eau et
l’énergie de compactage. A une énergie de compactage donnée, il s’agit de déterminer la
correspondantes.
b) Domaine d’application :
Contrôle de la mise en œuvre des matériaux de remblai.
c) Appareillage :
Quelques bacs de contenance 25kg environ.
Des cristalliers (10 à 12) de contenance 500cm3 environ pour les prises de teneur en
eau
Une balance de précision d’une portée maximale de 300g au moins (précision de 0,1g)
02 disques de papier filtre correspondant aux côtés des deux types de moules
55
Couteau, maillet, burin, marteau
d) Mode opératoire :
N.B : L’essai s’effectue sur un matériau ne contenant que des éléments inférieurs à 20mm
L’échantillon nécessaire est ensuite prélevé par quartage ou de la préférence au moyen d’un
échantillonneur.
56
On utilise le moule CBR : on prendra une quantité du matériau correspondant
largement au remplissage de 6 moules : prévoir 40kg de matériau.
7. Essai CBR
a) But de l’essai
Détermination de la portance du sol donné, il s’agit en fait de comparer la portance du sol que
l’on est en train de tester à la portance d’un sol standard de l’état de Californie aux Etats Unis.
b) Domaine d’application :
Géotechnique routière – dimensionnement de chaussées
c) Appareillage :
3 moules standard CBR.
57
Des bacs de contenance de 35kg environ
1 chronomètre.
d) Mode opératoire :
Préparation des échantillons
L’essai sera réalisé à la teneur en eau optimale déterminée par l’essai Proctor modifié. De ce
fait il conviendra de préparer le matériau de la même manière que pour l’essai Proctor à savoir
:
Le matériau sera séché à l’air ou à l’étuve à 60°C maximum ; on se contentera d’un des
séchages partiels suffisant sans être excessif.
Suffisant pour se déplacer nettement côté sec de la courbe Proctor et pour permettre lors du
tamisage des éléments supérieur à 20mm une séparation de ces éléments sans entraînement
des particules fines.
Sans être excessif pour ne pas éliminer l’eau absorbée qui ne serait pas un peu
reconstituée lors de l’opération de mouillage.
58
Après avoir éliminé par tamisage les éléments supérieurs à 20mm, le matériau sera
pulvérisé ; on écrase les mottes de terre en veillant à ne pas briser les graviers.
Proctor modifié
Soit P un poids de matériau en cours de préparation à une teneur en eau W1 Soit E la quantité
d’eau à ajouter au matériau pour atteindre la teneur en eau W2 (teneur en eau optimale
Proctor modifié).
𝑃 × (100 + 𝑊2 )
𝐸= −𝑃
100 + 𝑊1
En mettant P en facteur il en vient :
𝟏𝟎𝟎+𝑾𝟐
𝑬 = 𝑷( )−𝟏
𝟏𝟎𝟎+𝑾𝟏
Si cette ultime correction consiste en un léger apport d’eau, avec peu d’expérience, le
risque d’erreur n’étant pas grand, on pourra commencer sans retard l’essai une dernière
vérification de la teneur en eau pouvant être effectuée à posteriori.
Par contre si cette ultime correction consiste à laisser sécher le matériau, même
légèrement vérifié la teneur en eau avec précision.
59
Compactage et imbibition :
On prépare d’abord le moule, il faut veiller à ce qu’il soit propre et en bon état. On pèse le
tout à 5g près, puis on place le disque d’espacement.
Une fois le compactage terminé, la hausse, dernière couche doit dépasser le moule
d’environ 1cm. On arase soigneusement puis on enlève le fond que l’on veut fixer sur la face
supérieure du moule après avoir placé un papier filtre à la surface de l’échantillon, on
retournera le moule, on retirera le disque d’espacement puis après avoir également placé un
papier filtre sur cette face, on pèse le tout à 5 g près.
Ensuite on place le trépied porte comparateur en s’assurant que les pieds portent bien
sur les bords du moule. On fixe le comparateur au trépied. On règle la hauteur de la tige du
plateau de gonflement de façon que le palpeur du comparateur vienne reposer sur l’extrémité
de cette tige. On note alors la lecture du comparateur (lecture initiale).
60
Dans le cas d’une imbibition complète on laisse le moule à imbiber dans l’eau le temps
nécessaire pour qu’il n’y ait plus de gonflement du sol. Ce temps étant parfois supérieur à
quatre jours, on admettra qu’il y a plus de gonflement quand deux lectures espacées de 24h
montreront une variation inférieure à trois centièmes de millimètres.
e) Poinçonnement :
Le moule est placé sur le plateau de la presse et centré de telle façon que le piston de
poinçonnement soit bien dans le prolongement de l’axe du moule.
La tête du piston est amenée en contact avec la surface de l’échantillon en faisant monter le
plateau de la presse. On remet alors les surcharges annulaires. La mise en place du piston de
poinçonnement est achevée en manœuvrant lentement le volant de la presse jusqu’au
moment où l’aiguille du comparateur de l’anneau dynamométrie commence à bouger. A ce
moment le piston est bien en contact avec la surface de l’échantillon.
Au cours de l’essai on note les pressions lues sur l’anneau dynamométrique qui
correspondent aux enfoncements suivants : 0,2 – 0,4 – 0,6 – 0,8 – 1 – 1,5 – 2 – 2,5 – 3 – 3,5 –
4 – 4,5 – 5 – 5,5 – 6 – 7 – 8 – 9 et 10 mm. On arrête alors l’essai quand on atteint ce dernier
enfoncement.
Calculs
Caractéristiques physiques
61
Détermination de la densité humide (𝛾ℎ ) de la teneur en eau (W%) et de la densité sèche (𝛾𝑑 )
après compactage et avant imbibition.
𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑒𝑎𝑢
𝑊% =
𝑃𝑜𝑖𝑑𝑠 𝑠𝑜𝑙 𝑠𝑒𝑐
𝛾ℎ
𝛾𝑑 =
100 × 𝑊%
Les échantillons servant à déterminer cette teneur en eau sont prélevés en fin d’essai. Après
poinçonnement lors du démoulage on effectue deux prises au-dessous de la surface de
chaque côté de l’emprunt de poinçonnement (*)
Remarque (*)
Comme pour l’essai Proctor, en eau, doivent être de l’ordre de 150g pour les sols fins et d’au
moins 500g pour les sols graveleux.
Gonflement linéaire (Δ l)
Le gonflement linéaire (Δ l)
G=100×∆l/l
62
(Avec pour cet essai l = 127 mm)
On trace alors une feuille de papier millimétrée la courbe de pression en fonction des
enfoncements et en porte en abscisse les enfoncements et en ordonnées les pressions.
La courbe ne doit pas présenter d’inflexions à l’origine. Si les premiers points montrent cette
anomalie, on rectifie la courbe en traçant la tangente à l’arc construit avec les autres points.
Cela conduit à une correction d’origine pour les déformations : la tangente coupant l’abscisse
en un Ó qui sera prise comme nouvelle origine pour le calcul de l’indice portant.
Pour le calcul on relève sur la courbe tracée les contraintes qui correspondent à 2,5 et
5,0 mm d’enfoncement du piston soit.
Pour le matériau de référence les contraintes obtenues pour ces mêmes enfoncements
sont respectivement :
𝑃(2,5)
𝐶𝐵𝑅% 𝑎 2,5𝑚𝑚
0,5
𝑃(5)
𝐶𝐵𝑅% 𝑎 5𝑚𝑚
0,5
63
III. REMARQUE, DIFFICULTES ET SUGGESTIONS
A. Remarques
Durant notre séjour au LNBTP, nous avons remarqué :
B. Difficultés :
Tout apprentissage est confronté à des difficultés. Les principales difficultés rencontrées au
cours de notre stage peuvent se résumées autour des points suivants :
Le temps prévu pour le stage ne permet pas aux stagiaires d’acquérir des
connaissances au service et sur le terrain.
64
C. Suggestions
Nos suggestions :
La dotation des dispositifs de protection pour les opérateurs et les aides operateurs
exposés à certains risques et si possible innover des mesures d’accompagnements et même
en fournissant a ces derniers des produits atténuants ;
A l’endroit de l’ENTP :
Revoir la période des stages (programmer les stages pendant les périodes des travaux)
;
Proposer aux stagiaires les zones d’activités et des écoles chantiers avant la période de
stage.
65
D. PERSPECTIVES
Pour notre part, il serait souhaitable de promouvoir les activités de la société au grand public
au niveau national compte tenu des avantages d’ordre économique et environnemental
qu’elle renferme. Elle permet également la valorisation des matériaux locaux de par leur
emploi dans les constructions modernes de nos jours.
Toute œuvre humaine n’étant pas exempte de reproches, nous n’avons pas la prétention
d’avoir bien fait ce rapport. Les critiques et suggestions des lecteurs viendront l’améliorer.
66
CONCLUSION GENERALE
Ce stage se révèle être une expérience dans le monde du travail très bénéfique. Il a été
l’occasion de parfaire ma formation en appliquant les connaissances que j'ai acquis durant la
1ere année à l'institut et aussi à acquérir une expérience professionnelle pertinente et
susceptible de m'aider à adapter ma formation aux exigences de l'emploi et pour se
familiariser avec l'environnement professionnel.
Ce travail ne serait passé dans les meilleures conditions sans le concours de tout le personnel
du laboratoire ingénieurs & techniciens. Ils l’ont enrichi par leurs suggestions et ont eu la
patience de répondre à mes innombrables questions.
Une autre fois, mes reconnaissances vis-à-vis de mes professeurs et collègues. Que chacun
d’eux trouve ici le témoignage de ma profonde gratitude !
67
BIBLIOGRAPHIE
[1] AFNOR, octobre 1999, norme française NF P 94 – 093, Reconnaissance des sols et essais
de détermination des références de compactage d'un matériau, Essai Proctor normal — Essai
Proctor modifié, page 18.
[2]. Cours de Sondage et Forage, cours mécanique des sols (fichier PDF),
[3]. AFNOR1999 & Norme Européenne NF EN ISO 14688-1. Sols : reconnaissance et essais
géotechniques (réf : NF P …)
[4] AFNOR, mai 1997, norme française NF P94-078, Reconnaissance des sols et essais de
détermination d’Indice CBR après immersion, d’Indice CBR immédiat et Indice portance
immédiat, page 12.