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MOTS CLÉS Résumé Handicap social majeur, concernant tous les âges de la vie de la femme,
Incontinence urinaire ; l’incontinence urinaire recouvre des tableaux cliniques fort différents. On peut ainsi
Impériosités ; principalement distinguer : l’incontinence urinaire d’effort, le plus souvent vérifiable lors
Examen de l’examen clinique, en rapport avec une hypoactivité sphinctérienne et/ou avec une
urodynamique ; hypermobilité cervico-urétrale (justifiant une rééducation périnéale ou une cure chirur-
Rééducation
gicale) ; l’incontinence par impériosités, suspectée à l’interrogatoire, confirmée par la
vésicosphinctérienne ;
TVT® ;
présence sur l’examen urodynamique d’une hyperactivité du détrusor et nécessitant le
Anticholinergiques plus souvent un traitement anticholinergique ; l’incontinence mixte associant les deux
précédentes et dont la prise en charge est fonction de l’importance respective des
troubles. Les différents examens cliniques et paracliniques permettent de préciser le
mécanisme pour aborder une prise en charge efficace et adaptée.
© 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Abstract Urinary incontinence is a distressing condition in women; it may occur at any age
KEYWORDS
and impairs their quality of life. It affects about 20% of the female population. Genuine
Genuine stress
incontinence;
stress incontinence (GSI) and detrusor instability (DI) are by far the most frequent causes
Detrusor overactivity; of urine leakage. They can be recognized by physical examination and confirmed
Pelvic floor retraining; essentially by urodynamics. GSI requires pelvic floor retraining and/or surgery while DI
TVT®; usually requires anticholinergic treatment.
Urodynamics; © 2005 Elsevier SAS. Tous droits réservés.
Anticholinergic agents
Figure 1 Arbre décisionnel. Incontinence urinaire d’effort. ECBU : examen cytobactériologique des urines.
Incontinence urinaire de la femme 169
Figure 2 Arbre décisionnel. Fuites d’urine par impériosités. ECBU : examen cytobactériologique des urines ; IUE : incontinence
urinaire d’effort.
(c’est-à-dire les patientes présentant une pression paraître une anomalie observée. Ces tests permet-
inférieure à 30 cmH2O) soit un facteur péjoratif du tent d’affiner le diagnostic, par exemple pour dis-
résultat des traitements chirurgicaux classiques. tinguer une neurovessie (centrale ou périphérique)
L’appréciation de la qualité de la variation de pres- et parfois de prévoir l’efficacité d’un traitement
sion au cours des efforts de toux (mesure du défaut qui pourra être ensuite prescrit per os.
de transmission), longtemps considérée comme le
paramètre essentiel d’appréciation d’une inconti- Principales anomalies observées
nence urinaire d’effort, a peu à peu perdu de sa En présence d’une incontinence urinaire, les prin-
valeur en raison des nombreux artefacts dont il cipales anomalies observées peuvent donc être les
peut être l’objet. Les données cliniques ou urody- suivantes.
namiques évaluant l’hypermobilité cervico- • Au cours de la cystomanométrie, la présence de
urétrale semblent supérieures : il s’agit de la me- contractions non inhibées du détrusor accompa-
sure de la pression de fuite (pression vésicale ou gnée de la sensation de besoins impérieux et
abdominale minimale à partir de laquelle survient éventuellement de fuites d’urine permet de po-
une fuite). ser le diagnostic d’hyperactivité du détrusor.
Ces anomalies sont inconstantes et leur absence
Débitmétrie n’exclut pas le diagnostic clinique ni l’instaura-
Elle consiste à enregistrer les différents paramètres tion du traitement médicamenteux30,31.
de la miction et nécessite, pour une interprétation • Au cours du profil urétral, l’existence d’une
fiable, des conditions de réalisation satisfaisantes. hypotonie sphinctérienne doit rendre prudent
Le volume de la miction doit être supérieur à 150 ml quant au résultat éventuel du traitement chirur-
et la patiente doit pouvoir uriner dans des condi- gical d’une incontinence urinaire.
tions de discrétion suffisantes. Cet examen, de • Au cours de l’instantané mictionnel, la décou-
pratique courante, peut être effectué indépendam- verte d’une hypocontractilité vésicale constitue
ment du reste de l’examen urodynamique mais lors un risque de rétention postopératoire dont la
d’une exploration complète, on enregistre simulta- patiente doit être informée.
nément la pression vésicale et la pression abdomi- • Enfin, la découverte d’une hyperactivité du dé-
nale, réalisant alors un instantané mictionnel. trusor chez une patiente consultant pour incon-
Cette mesure est le reflet du travail vésical permic- tinence urinaire d’effort doit rendre particuliè-
tionnel, particulièrement intéressant à connaître rement prudent quant à l’attitude
avant un éventuel traitement chirurgical pour in- thérapeutique ultérieure, notamment si elle est
continence urinaire. La présence d’une sonde uré- chirurgicale32–35.
trale introduit incontestablement un artefact pen-
dant cette partie de l’examen, mais celui-ci est Explorations neurophysiologiques
mineur pour une sonde de calibre 10 ou 12 Ch
comme celle utilisée. De plus, on tentera de com- Elles permettent d’apporter des arguments dia-
parer le résultat de cet instantané mictionnel à gnostiques en faveur de l’origine neurologique
celui d’une débitmétrie libre effectuée sans sonde d’une incontinence urinaire,36 mais ne sont pas de
au début d’examen. En fin de miction, le volume pratique courante dans l’exploration des fuites
résiduel est apprécié par l’intermédiaire de la d’urine.
sonde ou par soustraction entre le volume perfusé L’électromyographie des muscles du plancher
dans la vessie et le volume restitué lors de la périnéal recherche des signes neurogènes périphé-
miction. Le débit maximal doit être supérieur à riques, une augmentation de la latence du réflexe
15 ml/s, atteint dès les premières secondes de la bulbocaverneux préjugeant d’une lésion sur l’arc
miction et la morphologie de la courbe doit être en réflexe sacré, tandis que l’altération des potentiels
« cloche ». Pendant cette phase, la pression du évoqués corticaux du nerf honteux interne fait sus-
détrusor augmente d’environ 15 cmH2O chez la pecter une lésion sur les voies lémniscales à point
femme tandis que la pression urétrale s’effondre et de départ périnéal, et l’allongement de la latence
que la pression abdominale diminue, traduisant le distale du nerf honteux interne, une lésion termi-
relâchement périnéal. Le résidu postmictionnel nale du nerf honteux interne, notamment dans les
doit être inférieur à 15 % de la capacité vésicale. neuropathies périnéales d’étirement du post-
partum. Ces enregistrements nécessitent une com-
Tests pharmacologiques pétence particulière en neuroanatomie et un maté-
Au cours de l’examen, il est possible d’effectuer riel sophistiqué.
différents tests, soit par voie parentérale, soit par L’enregistrement de l’activité électromyogra-
instillation dans la vessie pour tenter de faire dis- phique du sphincter strié au cours de la cystomano-
Incontinence urinaire de la femme 173
métrie permet d’affirmer l’existence d’une dyssy- alors d’un examen peu invasif mais en réalité peu
nergie vésicosphinctérienne, c’est-à-dire le contributif dans l’exploration d’une incontinence.
renforcement de l’activité sphinctérienne pendant Elle permet d’éliminer un polype ou un calcul de
la miction, simultanément à la contraction du dé- vessie qui pourrait être responsable de contractions
trusor et ceci témoigne d’une lésion neurologique vésicales désinhibées, de découvrir une anomalie
médullaire.37 gynécologique passée inaperçue à l’examen clini-
L’activité électromyographique des muscles du que et d’évaluer le résidu postmictionnel.
périnée décroît linéairement avec l’âge, le premier
Plus intéressante est l’échographie réalisée par
accouchement, et ces enregistrements peuvent
être utiles pour guider les traitements rééduca- voie endovaginale ou par voie introïtale, c’est-à-
tifs.38,39 dire en arrière du méat urétral chez les patientes
pour lesquelles la voie endovaginale est doulou-
Explorations par imagerie reuse ou malaisée. On peut ainsi repérer la position
du col vésical et de l’urètre au repos, en retenue et
Cystographie à la poussée, en évaluant la mobilité de ces diffé-
Qu’elle soit rétrograde et mictionnelle ou descen- rents éléments par rapport à la symphyse pubienne.
dante au cours d’une urographie intraveineuse, la La béance urétrale ainsi mise en évidence peut
cystographie est un examen radiologique important faire suspecter une hypoactivité sphinctérienne.
du bas appareil urinaire, permettant une visualisa- Les voies endorectales, endo-urétrales et endo-
tion pendant la phase de remplissage et lors de la vésicales ne semblent pas apporter de réels pro-
miction. Lorsque l’examen est réalisé par voie ré- grès, en particulier par rapport à l’imagerie par
trograde, la vessie est remplie jusqu’à ce que la résonance magnétique sur laquelle nous revien-
patiente perçoive un réel besoin d’uriner, c’est-à- drons. Plus récemment, l’échographie tridimen-
dire habituellement entre 400 et 500 ml. Les cli- sionnelle42 a été réalisée et permet une bonne
chés mictionnels sont réalisés de profil, centrés sur
appréciation des tissus périurétraux.43–45
la base vésicale. Il est également important de
réaliser des clichés au repos, en retenue et en
Imagerie par résonance magnétique nucléaire
poussée, comparatifs, ainsi qu’un cliché postmic-
tionnel permettant une vérification du résidu.40 La Il s’agit d’un examen de réalisation simple, mais
mobilité du col vésical à l’effort est pour certains nécessitant des radiologues entraînés à l’analyse
un critère majeur de l’étude de l’incontinence des images. Elle permet d’apprécier la dynamique
urinaire d’effort associée à un trouble de la stati- pelvienne lors de l’effort grâce aux séquences ul-
que pelvienne. La comparaison des clichés au repos trarapides, en utilisant éventuellement un mar-
et à l’effort permet également de différencier une queur vaginal.46 Cette technique permet notam-
cystoptose d’une cervicocystoptose. ment d’apprécier les lésions des muscles releveurs
de l’anus et les defects du support urétral, en
Colpo-cysto-défécographie particulier lorsqu’on utilise une antenne vagi-
Version plus complète du colpocystogramme décrit nale,47 mais reste expérimentale, en cours d’éva-
par Bethoux,41 il s’agit de l’opacification simulta- luation.
née de la vessie, du vagin, du rectum et de l’intes-
tin grêle permettant l’analyse morphologique et Exploration endoscopique
dynamique des différents compartiments pelviens. Il s’agit d’une exploration facile, comportant après
Ces trois étages (antérieur, moyen et postérieur)
miction l’examen du méat et de la paroi vaginale,
sont analysés au repos et à l’effort en utilisant
le calibrage de l’urètre, la mesure précise du résidu
différents moyens de contraste. La comparaison
postmictionnel, l’exploration vésicale à la recher-
des clichés dans ces deux situations sur des calques
che d’une éventuelle épine irritative (polype, cal-
permet ensuite de décrire le trouble de la statique
cul) et la visualisation du col et de l’urètre au
pelvienne d’une patiente donnée. Cet examen, in-
retrait du cystoscope. Il s’agit d’un examen indis-
confortable pour la patiente, nécessite un opéra-
pensable en cas de récidive d’une incontinence et
teur entraîné et ne garde réellement d’indications
qu’après échec d’une première cure chirurgicale de chaque fois qu’une pathologie urothéliale ou une
prolapsus ou en cas de prolapsus complexe d’em- anomalie anatomique peut être suspectée.48
blée. La cytologie urinaire réalisée dans ce cadre est
également utile pour dépister un éventuel carci-
Échographie nome in situ responsable d’impériosités, voire
Elle peut être réalisée par voie sus-pubienne avec d’une hyperactivité du détrusor et nécessitant un
une sonde de 3,5 à 5 MHz, la vessie pleine. Il s’agit tout autre traitement.49
174 S. Conquy, D. Amsellem-Ouazana
ment palliatif (autocathétérisme intermittent), bonne qualité contractile du détrusor pour éviter
soit avec un syndrome obstructif qui peut justifier des rétentions postopératoires dont la gestion se-
un traitement alphabloquant ou la levée chirurgi- rait difficile.
cale d’un obstacle lorsqu’il existe.
Post-partum
Urination
Outre les conseils d’hygiène de vie, les traitements Il s’agit de la période de prédilection pour une
rééducatifs, éventuellement associés aux anticho- évaluation clinique de la qualité du périnée afin
linergiques, permettent de façon inconstante une d’envisager une éventuelle rééducation qui peut
amélioration de ces fuites. être préventive. Le testing des muscles releveurs
de l’anus doit être effectué à la visite postnatale,
et s’il est inférieur à 3 ou si la patiente a une
Quelques cas particuliers symptomatologie d’incontinence, la rééducation
périnéale comportant les différents éléments sus-
Femme sportive cités prend alors toute sa place.
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