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Lycée Municipal deBurkina

Groupe N°2
Houndé
Faso
Prof : M.ANOUGABOU Unité-Progrès-Justice
Classe :1ère D1

MEMBRE DU GROUPE

BARRY ZAKARIA
BIHOUN JONAS
BONI HONORE
BOTONI IVONNE
BOTONI L.GILBERT
BOTONI SATOU

ANNEE SCOLAIRE 2021-2022


PLAN

Introduction

I- Définition
1- Conflit
2- Génération
3- Conflit de génération
II. Les caractéristiques du conflit des générations
III- Les cause du conflit de génération
1. Les cause
a) Les causes naturelles
b) Causes structurelles
c) Autres causes
2. LES MANIFESTATIONS DES CONFLITS
IV- Les différents types de conflits de Génération
1- Les types de conflit
2- Initiation aux valeurs traditionnelles
V – Les solutions de conflit de génération.
Conclusion
Source

INTRODUCTION
Le conflit des générations peut être perçu comme les contradictions idéologiques qui
peuvent existées inévitablement, entre des personnes de générations différentes (parents
et enfants), chacun pensant que sa position est la meilleure et la seule raisonnable.
Matérialistes et opportunistes, disent les uns, pragmatiques et ambitieux répondent les
autres. Passer de l’austérité à la prospérité, suivre le chemin inverse. Cependant, le
conflit de génération cause beaucoup de problèmes, dans la société d’aujourd’hui, que
parfois il est très difficile de les résoudre. Mais quelles en sont donc les origines de ce
problème ?
I- Définition de Quelque concepts
1- Conflit
Un conflit est une relation d'opposition entre deux ou plusieurs acteurs, dont l'un tend à
dominer le champ sur lequel il se rencontre avec l autre. Le conflit n'apparaît que si la
notion de pouvoir est introduite. Il est entre la rupture et la tension. Pour que ce forme
un conflit, il faut qu'il existe une
forte interdépendance entre les adversaires, qu'ils ne soient pas seulement des
compétiteurs, des rivaux (adversaires), mais qu'ils aient en communs certains objectifs
fondamentaux.
Le conflit naît d’une vision très personnelle que nous avons d’une situation et pour
laquelle nous avons des difficultés à nous mettre a la place de l’autre.De cette manière
nous ne pouvons pas envisager l’autre réalité, celle de l’autre personne.
2- Génération
La génération est un groupe particulier dont les membres partagent une proximité en
age et ont traversé, à des étapes déterminantes de leur développement des événements
de vie semblables. Alors pour caractériser les générations il faut identifier leurs
expériences particulières ainsi que les
événements et cadres sociaux auxquels ils référent.
Alors notre thème concerne en premier lieu les conflits qu'ils peuvent être entre les
générations.
C’est ce qu’on appelle conflit de génération.
3- Conflit de génération
Un conflit de génération est un conflit d'âge Certain parents ont la chance d’avoir des
enfants avec qui ils s’entendent bien et peuvent discuter des choses importantes et
délicates. Mais beaucoup d’autre éprouvent d’énorme difficultés à s’entendre avec leurs
enfants. Ce manque de communication est appelé conflit de génération ou conflit des
âges.
Les jeunes se trouvent dans une dépendance essentielle des parents sur le plan matériel.
Les yeux rêveurs des jeunes aspirent a une indépendance totale en ce qui concerne
l’argent, pourtant leurs rêves ne correspondent pas à la réalité. Les désirs des jeunes
d’aujourd’hui riment avec un portable de nouveau modèle, un ordinateur, de l’argent de
poche-pour aller aux différents clubs, aux discothèques, etc., et souvent ces désirs
peuvent atteindre le paroxysme dans la dépense d’argent.
II. Les caractéristiques du conflit des générations
Au XXe siècle, comme actuellement, l’Afrique a été et est toujours le théâtre douloureux
et macabre des conflits identitaires ou ethnopolitiques. Tentons de démêler les fils de
l’écheveau. Les conflits identitaires portent sur des « différends culturels, économiques,
juridiques, politiques ou territoriaux entre deux exemples ou plusieurs groupes aux
origines différentes ». Il y a conflit de ce type lorsqu’un groupe se persuade, à tort ou à
raison, qu’il est menacé de disparaître soit sur le plan physique, soit sur le plan
politique, par la domination exclusive d’un autre groupe qui lui est insupportable. En
d’autres termes, on parle de ce genre de conflit lorsque « la survie réelle ou
fantasmatique du groupe est en jeu, quand celui-ci se sent dépossédé non seulement
d’un territoire ou de son territoire, mais plus gravement lorsqu’il se sent dépossédé de
son devoir de vivre, de son identité et de sa spécificité Le conflit identitaire résulte de
crises d’identité et de discrimination. Lorsque celles-ci se manifestent, les normes de
comportement sont sujettes à de profondes remises en questions et à des attaques
destinées à les modifier radicalement. La construction de menaces et un processus de
victimisation servant particulièrement à redéfinir les identités, pour
éventuellement modifier l’équilibre ethnique, par la force. Ils visent à satisfaire des
individus, des leaders ou des collectivités aspirent à canaliser le changement identitaire
pour des fins de légitimité de groupe, d’affirmation d’autorité ou de chauvinisme
nationaliste .Un conflit identitaire n’est pas seulement un conflit de domination ou de
conquête, c’est un conflit qui est vécu par ses protagonistes comme défensif.

III- Les causes et manifestation des conflits de génération dans


1. Les causes
a. Les causes naturelles
Causes et constantes des conflits en Afrique Les conflits congolais, ivoirien et soudanais
sont le produit de l’enchevêtrement entre des causes structurelles et des éléments
conjoncturels, qui contribuent à leur donner de l’intensité. Les deux causes structurelles
identifiées ici sont un héritage de la colonisation, à savoir la distribution du pouvoir et
l’attention portée aux différences ethniques comme mode de mobilisation. Les éléments
conjoncturels sont les ingérences extérieures, le rôle des matières premières dans les
conflits et l’absence de victoire militaire.
b. Causes structurelles
La configuration politico-administrative héritée de la colonisation L’une des
caractéristiques communes entre les conflits en RDC, en Côte d’Ivoire et au Soudan est
assurément la distance séparant la capitale du pays concerné du lieu de la rébellion.
Pratiquement toutes les rébellions prennent racine et débutent dans les zones frontalières
avec des pays voisins : que ce soit les Kivus en RDC, à la frontière avec le Rwanda et
l’Ouganda, le Nord de la Côte d’Ivoire, frontalier avec le Burkina Faso, le Darfour,
frontalier du Tchad. Cette constante est une conséquence de l’organisation territoriale
des pays africains héritée de la colonisation : la priorité donnée par les colonisateurs à
l’exportation des biens explique qu’ils aient privilégié comme centres administratifs et
économiques des bordures côtières ou fluviales, au détriment de l’arrière-pays. Ainsi,
Kinshasa, la capitale de la RDC, est situé en bordure du fleuve Congo, Khartoum . ans
la vallée du Nil et Abidjan sur la côte atlantique. Cette organisation territoriale a eu les
répercussions politiques que sont des disparités en termes d’infrastructures, de
développement et, surtout, en termes de contrôle de l’Etat sur certaines régions
Au fil des années nous apprenant de la maison, de la rue, de l’école et d’autres, la
personnalité de chacun commence à se forcer, à prendre forme, on retrouvera alors des
jeunes adolescents surexcités, d’autres qui choisiront le silence et la solitude et autres.
c. Autres causes
On reconnait certaines causes du conflit qui existe entre la génération des parents et
celle des enfants. Parmi elles sont l’analphabétisme, l’éducation, la mondialisation, la
satisfaction de la connaissance acquise et beaucoup de source d’information.
 L’Analphabétisme : Antangana et Anougba sont illettrés et ils n’arrivent pas à
comprendre les sentiments et les raisons de leurs enfants. Antangana insiste à choisir un
mari pour Juliette à cause de la dot qui doit l’enrichir. Anougbacritique la construction
d’un barrage à cause du respect pour les morts et les génies.
 L’Education : Il y a une grande différence entre le monde ou vivent les
analphabètes et celui où habitent les cultivés. On vit selon les expériences acquises, le
niveau d’éducation, la diversité des lieux visités et selon la religion que l’on pratique. Il
y a toujours un conflit entre les parents cultivés et les enfants illettrées. Egalement, le
conflit reste à résoudre entre les enfants éduqués et les parents illettrés. Dans le
deuxième cas, l’enfant devient le maitre de ces parents et ne veut rien apprendre d’eux.
L’éducation de Juliette incite l’esprit de l’émancipation contre l’imposition du choix
d’époux sur la guise du paiement de dot.
 La Mondialisation : Le concept de la mondialisation a provoqué beaucoup de
conflits culturels dans le micro-cosmos. Plus le développement de la mondialisation,
plus la menace du nationalisme et d’ethnicité et de valeurs traditionnelles. Pendant
l’époque dépeint dans les deux pièces, de 1964 à 1974, l’éducation occidentale a
contribué énormément à la diffusion des valeurs européennes qui ont abouti à la
mondialisation.
 La Satisfaction de la connaissance acquise : Quand les parents sont satisfaits de
la connaissance acquise, ils ne poursuivront plus la connaissance. Par conséquent, ils
deviennent comme les habits abimés et ne peuvent plus suivre le tempo de la
civilisation. On voit aujourd’hui les professeurs titulaires qui n’arrivent pas à se servir
de l’internet, de portables modernes et d’autres technologies récentes. Atangana est
satisfait de la connaissance de la culture de Mvoutessi et reste rigide à sa position. Il ne
veut rien entendre des arguments de sa fille, Juliette.Anougba est stoïqueà sa façon de
raisonner et décide de sacrifier son petit-fils pour empêcher la construction de barrage.
 Beaucoup de sources d’information : Si les enfants ont accès a beaucoup
d’informations auxquelles leurs parents n’ont pas, il y aura toujours un conflit de
générations. On se comporte parfois selon la banque d’informations dans notre cerveau.
Les enfants dans les deux pièces ont accès à la culture africaine au village et à la culture
européenne à l’école. Donc, ils peuvent comparer les deux cultures. Les amis et les
maitres de Juliette ont fourni des informations qui sont contre la culture de Mvoutessi.
2. LES MANIFESTATIONS DES CONFLITS
Dans un même pays une partie de la population contre une autre
(elles sont parfois qualifiées de guerres civiles). Chacun voit dans
son ennemi, et même en celui qui voudrait rester neutre, un traître
avec lequel il n’est plus possible de cohabiter et avec lequel aucun
compromis territorial n’est possible (comme cela serait possible avec
un ennemi étranger).
C’est pourquoi l’unique issue envisagée est bien souvent
l’anéantissement de l’autre et de ses alliés réels ou potentiels (y
compris femmes et enfants), avec emploi de la terreur, ce qui rend
ces guerres meurtrières et sans merci.Le monde reste aujourd’hui
encore en proie à de nombreux conflits qui représentent une entrave
sérieuse au développement des populations. Pour cette raison, il
parait urgent d’engager un processus de prévention afin de faciliter
un développement harmonieux et équitable. Mais, comment prévenir
un conflit sans en comprendre les causes profondes ?
La confrontation de logique de puissances locales divergentes peut
entraîner l’affrontement de communautés confessionnelles et
nationales pour la suprématie dans les territoires, et les institutions
locales (Conflits identitaires du Liban et de l’Ex-Yougoslavie :
quelques enjeux et logiques à l’œuvre). L’exemple de la crise
Ivoirienne est à cet égard significatif. Malgré l’imposition d’un schéma
simpliste par les médias et les populations occidentales qui voient
dans la crise ivoirienne la manifestation d’oppositions « ethniques »,
on s’aperçoit que les causes sont plus complexes qu’on ne le pense.
Le conflit a bien évidemment des causes culturelles et religieuses,
mais pas uniquement. Les facteurs politique, social et économique
sont également sous-jacents. On retrouve ici la volonté d’assurer sa
suprématie dans les territoires et les institutions locales (L’utilisation
du symbolique a des fins politiques et géostratégiques : L’expérience
de la Côte d’Ivoire).
IV. Les différents types de conflits de Génération
1- Les types de conflit

Dans cette partie du continent africain, le conflit des générations se manifeste dans
plusieurs secteurs, notamment: social, professionnel et politique. Dans le domaine
social, on va attacher le conflit des générations à la conception africaine de la famille et
du mariage. Dans le domaine professionnel, on va examiner la problématique de
l’emploi; alors que sur le plan politique, on va s’attarder sur le mode de gestion du
pouvoir.
La conception de la famille varie d’une société à l’autre. En Europe, par exemple, quand
on parle de cette notion, on sous-entend la famille nucléaire, c’est-à-dire, le père, la
mère et les enfants. En Afrique, par contre, on la définit autrement parce qu’elle est
entendue au sens large, celle de la famille étendue (le père, la mère, les enfants issus de
cette union, les oncles, les tantes, les cousins et cousines, etc.). Si cette conception
africaine occupe une place importante au sein de la société, c’est parce que les liens
entre les membres de ladite famille ne sont pas idéologiquement basés sur l’aspect
biologique.

d. Le conflit de générationnels et culturels


'Enchaînement des facteurs de conflictualité Les conflits armés, notamment africains,
résultent de l'enchevêtrement de plusieurs facteurs (culturels, sociaux, politiques,
militaires, géopolitiques) ayant chacun leur propre temporalité. Ils mettent en jeu une
pluralité d'acteurs, d'alliances et de mobiles.
Le conflit entre jeunes et vieux, tel qu’il est clairement apparu pendant le printemps
arabe, n'a jamais été aussi intense. Quelle différence y a-t-il entre les pays arabes et la
diaspora arabe en Allemagne ? Et quels sont désirs d’avenir des jeunes générations?

e. Initiation aux valeurs traditionnelles


L’initiation traditionnelle est l'une des institutions sociales les plus importantes en
Afrique. Une étape fondamentale dans la formation de l'identité des hommes. Or
l’essence de toute initiation est centrée sur la valeur actuelle à promouvoir ou à défendre
dans la société. Dans ces rites, les fonds et les formes semblent aujourd’hui l'emporter
sur leur origine culturelle, et c’est ce qui en constitue le mauvais côté. Voilà donc
l’orage qui fait se confronter le passé, la tradition, les anciens avec l’avenir, la
nouveauté et la jeunesse.
V. Les solutions de conflit de génération.
Le choc des générations a donc toujours existé. Il n’y a rien de nouveau sauf que la
notion de la hiérarchie évolue. Aujourd’hui, ce n’est plus systématiquement
l’ancienneté qui prime pour garantir le statut et le pouvoir…mais la compétence. Ce qui
n’a rien à voir avec l’aĝe. On dit bien que « la valeur n’attend pas le nombre des années
». Pas facile à accepter pour les plus anciens. On nous le dit pourtant, les nouvelles
générations sont plus éduquées et plus connaissances. Par contre elles sont moins
tolérantes face à l’autorité, elles considèrent le travail comme un milieu « collégial » qui
doit laisser place à l’entrepreneurs et la créativité.
Habitué à vivre dans le changement, le jeune professionnel sait qu’il va devoir s’adapter
et se prendre en mains pour évoluer. L’accès global à l’information, la vitesse avec
laquelle se développent les nouvelles technologies permettent aux plus jeunes de
performer encore plus rapidement dans le monde du travail. L’élève dépasse le maître
beaucoup plus rapidement qu’avant. Quand certains sont encore en train d’essayer de
comprendre comment fonctionne leur nouveau système de messagerie électronique, les
« wiz kidzs » ont déjà exploré les fonctions les plus sophistiquées de leur black berry.
De nombreux cadres seniors sont déroutés et souvent démunis face à leurs jeunes
recrues et du coup, ils se sentent menacés. Il y a pourtant un moyen d’éviter le conflit
pour apprendre l’un de l’autre. Septique ? Voici quelques principes essentiels à
appliquer que vous ayez 25 ou 55 ans :
 Se respecter. Apprendre à écouter l’autre et à lui « faire de la place ». Accepter les
différences de chacun, chercher à comprendre les motivations de l’autre pour l’intégrer
au groupe. Accueillir un jeune professionnel dans son équipe et traiter d’égal à égal
avec lui implique d’accepter de remettre en question ses processus habituels. Ce n’est
pas parce que vous avez toujours procédé de la même façon que cela ne vaut pas la
peine de tenter une nouvelle voie. Mettre en commun les idées et les expériences créent
une émulation positive.
 Oublier les idées reçues et les phrases toutes faites ! « À mon époque, jamais on aurait
fait cela ! » ou «Il est complètement dépassé, il ne comprend rien». Ne cherchez pas à
démontrez votre supériorité en utilisant les connaissances ou les informations que vous
détenez mais partagez-les ! N’usez pas des « Tu verras quand tu seras à mon niveau, tu
ne pourras plus faire ceci… ». « Quand j’étais un jeune professionnel, jamais je n’aurais
fait cela » ou bien «Dans mon cours de MBA, j’appris les dernières méthodes en
matière de…. Laissez-moi vous dire que vos processus sont dépassés ! » Franchement,
ça agace !
 Faire preuve de patience. Souvenez-vous, lorsque vous étiez en début de carrière, vous
avez souvent piaffé d’impatience lorsque votre patron ne faisait pas avancer vos projets
aussi vite que vous ne le souhaitiez. Pour les plus jeunes, cela signifie aussi que parfois,
prendre son temps permet de mieux saisir tous les enjeux d’un projet ou d’une
problématique d’affaires pour éviter de foncer tête baissée … dans le mur.
 Savoir reconnaître la valeur de l’autre. Si vous avez décidé d’engager ce jeune talent,
c’est que vous aviez de bonnes raisons ? Pourquoi ne pas lui donner sa chance et le
laisser faire ses preuves ? À l’inverse, votre patron n’est pas uniquement là parce qu’il a
des cheveux gris… Il a forcement quelque chose à vous apprendre. Faites lui confiance
et posez lui des questions.
 Reconnaître ses limites. Récemment, un cadre typique de la génération X me confiait
qu’il gérait (avec succès) une équipe plus âgée que lui. Il m’avouait que son secret
résidait dans le fait qu’il avouait d’emblée ses lacunes et il sollicitait leur expérience en
leur confiant des projets dans lesquels il n’excellait pas. Finalement, un brin d’humilité
n’a jamais tué personne.
 Se faire confiance. Laisser le plus jeune apprendre par lui-même, lui donner la
possibilité de faire ses propres expériences, quitte à ce qu’il se trompe. Plusieurs
gestionnaires que j’ai interrogés à ce sujet m’ont tous raconté une histoire semblable.
Un de leur jeunes talents, fougueux, ambitieux voulait systématiquement « faire à sa
manière ». Reconnaissant néanmoins le potentiel de l’individu, ils le laissaient « se
planter » tout en le surveillant du coin de l’oeil. Le résultat est souvent surprenant.
Reconnaissant son erreur, le jeune gagne en maturité et accepte les conseils du plus sage
(qui bien sûr veille à ne pas en rajouter et l’humilier…). Ils ont réussi à créer une
expérience commune qui allie respect, confiance et patience.
En résumé, on évite le conflit de génération en cherchant à bâtir une relation durable qui
repose sur des valeurs fortes… Belle marque de sagesse n’est-ce pas ?
 Se respecter. Apprendre à écouter l'autre et à lui « faire de la place ». ...
 Oublier les idées reçues et les phrases toutes faites ! ...
 Savoir reconnaître la valeur de l'autre. ...
 Reconnaître ses limites. ...
 Se faire confiance.
Les interventions militaires comme remèdes aux conflits
La persistance des conflits en dépit du déploiement de forces de maintien de la paix est
désormais chose commune. Les interventions de forces internationales dans les conflits
africains se basent sur l’hypothèse que les belligérants déposeront les armes après la
signature d’un accord de paix. Cette appréciation optimiste sous-estime à quel point la
guerre s’est intégrée dans les comportements sociaux. Elle procède d’une vision
consistant à opposer la violence à la politique .

CONCLUSION
Somme toute, on peut affirmer qu’en Afrique, le conflit des générations se manifeste
sous diverses formes selon la société, la région, ou le peuple. Conscient de ces réalités,
tout penseur, tout écrivain, tout chercheur attentif pourra apprécier à leur juste valeur
ces crises qui secouent la société africaine sub-saharienne.. Les manifestations de
conflits de générations sont d’une part, un phénomène qui exposent le on doit mettent
en relief le manque de savoir-faire ou savoir-vivre que désapprouvent les conservateurs
de la tradition pour les jeunes. D’autre part encore, ont baisser le regard critique sur les
relations conflictuelles entre le pouvoir et le peuple.

Source
https://www.afri-ct.org/wp-content/uploads
https://www.cairn.info/revue-guerres-mondiales
https://halimb.yoo7.com/t16434-topic
https://www.ladissertation.com/Diver

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