Vous êtes sur la page 1sur 6

CM Méthodologie Disciplinaire : Observation

Introduction :
 Comment être objectif si on utilise pas outils calibrés pour mesurer les phénomènes ?
 Le chercheur sera-t-il en mesure de ne pas s’impliquer dans sa recherche ?
 Les interprétations seront-elles objectives ?
 Les observations seront-elles exhaustives (Situation donnée) ?

Avare cognitif  simplifié au max son environnement (Choix des éléments de mon environnement)

 Mènera-t-il l’ensemble de ses entretiens à l’identique ? Entretien jamais mené de la même


manière par un chercheur. Assurer qu’ils sont réalisés de la même manière sinon pas
comparable)
 Fera-t-il attention à ne pas enquêter sur un sujet qui le touche personnellement ?
 Fera-t-il une véritable recherche scientifique ?

1. Définition et apports des méthodes qualitatives en psycho sociale


Méthode qualitative recherche est une stratégie de recherche utilisant différentes techniques de
recueil et d’analyses qualitatives dans le but expliciter, en compréhension, phénomène humain et
social. (Catégorisation de ce qui a été observé, analyse de contenue)

Quand on se lance dans un travail de recherche, chaque méthode aura sa spécificité et selon la
probabilité. Des méthodes pourront se croiser selon ce qu’on observera.

Recherche qualitative comme méthodologie de la proximité. Elle se veut proche de :

 La vie ds sa complexité et sa mouvance telle qu’elle se donne et s’appréhende ;


 De l’expérience telle qu’elle peut être observée en dehors de toute intervention ;
 De la parole, de son énonciation et de son organisation en action ;
 Des contextes immédiats des expériences ou des phénomènes étudiées
 Du sens des expériences tel qu’il peut être appréhendé ou construit ;
 Du vécu des personnes dans leur monde intime, social ou culturel ;

Les techniques de recueil de données ds la recherche qualitative :

 Les ressources documentaires (écrites  roman ; journaux ;carte postale/ visuelles 


tableau ; photos/ iconiques  films)
 L’entretien de recherche
 L’étude de cas ou la monographie (Œuvre porte sur un sujet en particulier, sujet sur lequel
chercheur investit période longue, travail observation long, multiplie recueil de données,
enquêtes longues (entretien)
 L’observation participante (Fait de prendre pleinement part à la vie de ceux que l’on va
observer, renvoie à différents degrés de participation) MALINOWSKI
2. Types d’observations
L’observation générale, et la technique d’observation pour le recueil de données.

La méthode d’observation
Type d’observation Types d’instruments et d’outils Les données
recueillies sont
Directe Enregistrement audio Avec ou sans grille Quantifiable ou non
ou vidéo. quantifiable
Observation attentive.
Indirecte Enquête, sondage Associations de mots, Quantifiable ou non
questionnaire,
entretien
Participante Le chercheur lui- Journal de bord, de Non quantifiable
même terrain

L’observation directe
Sera faite dans le cadre en rège, on observera au moment où le phénomène se produit, il est
spontané, on ne le créé pas. On doit être le plus neutre possible, on est témoin, on enregistre
l’évènement comme il se produit. Elle peut porter sur le comportement d’un sujet pris
individuellement ou porter sur une interaction sur plusieurs sujets. Il y a une limite – difficile
pratiquer sur des groupes numériquement important. Elle a des avantages  comportements
authentiques. 2 façons de procéder : soit à découvert (on a été identifié comme tel en situation
d’observation), il faut arriver à se faire accepter par les personnes qu’on observe), soit incognito.

Il est important d’avoir recours à une grille d’observation quand cela peut se faire. Les données
recueillies peuvent être quantifiables ou non. Quand elles sont quantifiables c’est quand on utilise
une grille d’observation.

Pratiquée en milieu ouvert, généralement urbain, menée sans le déploiement d’une collecte
systématique des faits et des objets propres à un grp.

Reconnaitre le fonctionnement ordinaire d’un milieu social. (Peretz)

Observation flottante => consiste à ce que l’on reste en toute circonstance vacant et disponible, à ne
pas mobiliser l’attention sur un objet précis, mais à la laisser « flotter » afin que les infos la pénètrent
sans filtre, sans a priori, jusqu’à ce que des points de repères, des convergences, apparaissent et que
l’on parvienne alors à découvrir des règles sous-jacentes » (Pétonnet)

SENECAL => « Observer l’espace public consiste à saisir des situations, activités, interactions, selon la
composition des participants (statuts ; rôles, postures), leur répartition spatio-temporelle (occupation
et distribution des personnes et des grps)

Objectif = dégager ce qui est partagé et ce qui ne l’est pas.

Conception de l=espace public comme espace commun d’occupations et d’interactions visibles.

Posture = observateur retient les choses visibles et vues, en étant simplement là, en recourant à la
prise de notes et de photos de façon la + discrète possible.

 Intensité faible des interactions sociales sur les espaces publics où priment les passages
rapides d’arrêts brefs. Le filtre protecteur de l’anonymat est respecté.
 Les chiens guident les maîtres qui interagissent. Objet médiateur des interactions entre les
maîtres.
 Arrêts marqués par les gestes personnels.
 Groupe de faible taille (couple ; duo parents/ enfants)
 Fréquentation éparse (fluctue selon arrivé et départ, espace comme une transition)
 L’âge comme facteur de regroupement (clé de reconnaissance entre les personnes)
 Activité de repos qui domine certains lieux

Montre co présence mutuelle et accepté d’ind ayant des âges différents.

L’observation indirecte
Elle est provoquée et permet recueille comportement verbaux ou non que l’on suscite en tant
qu’observateur. Les données recueillies sont tjrs réactions à un stimulus que l’on présente. Peut être
biaisé par le fait de se savoir être observé, ainsi ça peut influencer comportement que l’on observe.
Observateur prcq il est en contact avec sujet aura un impact sur les comportements et été impact
doit être pris en considération au moment de l’analyse des résultats.

L’observation participante
Chercheur est son propre outil, il va sur le terrain avec un journal de bord pour enquêter sur un objet
ou sujet particulier. On est sur du non quantifiable car on est sur du discours et des choses qu’on a
directement observées. C’est + difficile à quantifier car on est + sur la qualité que la quantité.

 Observation participante consiste à « se couper de la société des Blancs et entrer dans la


relation la + étroite possible avec les indigènes, un idéal qui ne peut être atteint qu’en
s’installant dans leur village… »(Malinowski).
 Importance négociation de l’accès au terrain. Gagner confiance des gens afin qu’ils s’ouvrent
à nous.
 Observation participante périphérique => degré d’observation sur le terrain. Il s’implique
mais pas de rôle actif dans la situation étudiée. Reste à la périphérie du grp qu’ils observent
de façon participative.
 Observation participante active => jouer un rôle dans e grp observé, acquérir un statut à
l‘intérieur du grp = participer à tt les activités du grp mais on essaye de maintenir quand
même une certaine distance.
 Observation participante complète par opportunité => observateur est déjà dans le grp
lorsqu’il doit effectuer l’observation de manière participante. On fait parti du grp et demande
de faire preuve d’objectivité.
 Observation participante complète par conversion => comme une observation participante
active mais différence est que ca va tellement loin que ça conduit à sa propre adhésion
complète au grp qu’il observait jusqu’à présent.
 Observateur participant interne => Observateur interne au dispositif observé = travailleur
sociaux qui travaillent dans le centre hébergement et mène une observation participante.
Doit acquérir le rôle du chercheur.
 Observateur participant externe => Arrive sur terrain et est chercheur.
Observation

Participante Non participante

Directe Indirecte

Armée Non armée

Incognito A découvert

3. Définition et principes de l’observation


L’observation comme « procédé de recherche qui engage le chercheur dans deux activités fortement
liées : une activité de présence in situ dans un espace qui est à la fois un cadre matériel et porteur de
significations, et une activité d’interaction avec les acteurs du terrain d’enquête. »

Le contexte apparait comme un levier ou un frein à la pratique de l’observation. Permet un travail pdv
manifeste.

Neutralité => jamais totalement objectif dû à notre histoire mais on essaye de tendre sur une
objectivité

Fidélité => comportement qui se produise devant nous ; relever de la façon la + fidèle possible.

Recueil de comportements verbaux et non verbaux.

Systématisation du relevé d’informations => grille observation permet systématiser les observations.

4. Zones grises de l’observation


La délimitation (Namian ; Grimard) :
3 façons d’être en présence :

- Tjrs sur la même place


- Sur plsrs grandes places
- Observer qlq1 ou quelque chose sur une journée

Un impératif de présence in situ du chercheur auprès des acteurs et de leur environnement

Différentes positions adoptées par le chercheur sur un même site

Evolution de l’espace géographique délimitant la pratique de l’observation.

La distanciation :
Un principe => Capacité de se distancier de manière réflexive de son objet d’enquête.

Un point de rupture => le moment où les affects l’emportent sur la pratique de l’observation.

Vers une posture plus nuancée => il existe plsrs formes d’engagement dans une même enquête.

L’identification :
L’observation se pratique avec le corps, marqueur visible des inégalités de statut.
Enjeux de présentation de soi, de négociation de présence de l’observateur, atténuation de la
différence.

Une identité de chercheur qui s’inscrit dans des zones grises.

5. Croisement des méthodes


Même si la démarche qualitative s’apparente à une aventure, cela n’exclut en rien la rigueur
méthodologique.

Résultats obtenus par la démarche qualitative obéissent à des critères de validité qui se rapprochent
de ceux réagissant d’autres secteurs de la production scientifique.

La triangulation (des méthodes, des données, des chercheurs, des groupes) par exemple constitue
une manière de travailler sur la validité d’une recherche.

Grâce à la sensibilisation des chercheurs aux biais que peut comporter leur approche et aux efforts de
réflexivité qu’ils apportent.

6. Construire une situation d’observation


Aubert & Blanchard  Ils se sont intéressés à des groupes. L’objectif était d’évaluer le comportement
des groupes de travail grâce à l’observation. Les observations ont permis de servir de cadre d’analyse
et d’échange (analyse du travail, connaissance de soi, gestion de carrière)

Un objectif (d’évaluation)

Cadre spatial et temporel pour l’observation

Les moyens utilisés pour l’observation (armé ou non armé)

Identification et le rôle des observateurs

Les modalités de dépouillement des données recueillies

Les contraintes déontologiques

Ce que l’on observe

7. Observer avec la grille de Bales (Application)


Solidarité II
Plaisanterie, détente III
Accepter passivement III
Suggestions, directives III
Exprime opinion IIIII
Apporte info II
Demande info I
Demande opinion I
Demande ce qu’il doit faire
Désapprouve passivement I
Se montre tendu
Dévalorise autrui

Vous aimerez peut-être aussi