Le devoir et la religion

Religion :

 Croyance de l’existence de Dieu => foi

 Fait religieux = société

Devoirs

 Obligation ≠ contrainte
 Morale

Problématique : Faut-il être croyant pour être vertueux ?

1. Capable d’être vertueux sans être croyant au sens où nous avons le devoir d’employer notre
raison pour déterminer les lois morales régissant nos actions
a. Le bien et le mal émotions = pas contrôlé par la raison
b. Le pouvoir d’agir de manière morale vient du devoir (nous avons le pouvoir de
déterminer nos actions, nous avons donc le devoir de les appliquer de façon morale)
c. Acte morale (= n’a aucun motif, on le fait contre notre plaisir) vs Acte conforme à la
morale (= plaisir accepté par la morale, suscité par le bonheur d’autrui)
d. Citation de Kant dans Fondements de la métaphysique des mœurs : « sans que ce
soit sous l’influence d’une inclination, uniquement par devoir, alors seulement son
action a une véritable valeur morale »
e. Agir de manière vertueuse sans que nous ayons besoin d’un mobile autre que le
motif du devoir que nous permet de concevoir notre raison pratique.
f. Evaluer la valeur de nos actes : la conscience, la raison, organisation de la société, la
responsabilité de nos actes, possibilité d’agir de façon vertueuse => la volonté (->
réfléchir avant d’agir + la liberté -> action selon notre réflexion qui répond ou non à
la morale)
g. Liberté s’accompagne de devoirs
h. Antinomique : la morale dans certains cas est une entrave au bonheur contre notre
intérêt
i. Satisfaction immédiate des désirs -> bonheur morale = obstacle
ii. Bonheur futur => paradis morale = condition d’accès
2. Être vertueux sans être motivé par un intérêt quelconque à la réalisation de notre devoir
nous semble au-delà des aptitudes humaines => être croyant pour être vertueux
a. Préparer son bonheur futur, dans l’au-delà, pour aller dans le paradis
b. Amour du prochain (=naturel et direct) ≠ amour de l’humanité (= acquis et indirect)
c. Religion statique (= réaction défensive de la nature contre la représentation de
l’inévitabilité de la mort => la tradition) vs religion dynamique (=pas réactive, elle est
active et créatrice=> des êtres privilégiés puisque c’est la rencontre avec Dieu)
d. L’intelligence permet à l’homme de comprendre qu’il est déterminé à mourir
e. Respecter autrui parce qu’on l’aime semble risquer
f. Fonder la vertu dans la piété ne semble pas toujours efficace puisque cela ne touche
pas les athées ou les agnostiques
g. Bonheur = plus grand des biens => accord universel
3. Être vertueux parce que l’on plie son action à une obligation religieuse n’est peut-être pas la
plus pure des expressions de la vertu => ne pas être croyant pour être vertueux
a. Réaliser son bonheur, durant son existence
b. Croyance = pas le seul mobile de la vertu car vertu = homme qui agit par devoir grâce
à la raison (seulement les hommes => spécificité) = fonction de l’homme
c. Si l’on s’évertue à accomplir des actions morales, c’est bien souvent par intérêt
d. On voit souvent la vertu comme un obstacle au bonheur => antinomique
i. Vertu = action raisonnable
ii. Bonheur = satisfaction des passions
e. Bonheur plus durable => vertu
f. Action vertueuse => moyen pour atteindre le bonheur véritable
g. Celui qui accompli sa tâche en faisant preuve de vertu est celui qui excelle en la
matière
h. Trois formes de vie distinguées par Aristote :
i. Vie permise par l’âme nutritive, elle se manifeste dans les formes de vie
animale, végétale et humaine (processus de nutrition et de croissance) =>
âme végétative
ii. Ame sensitive ou morale, chez les animaux et les humains (=> capacité de
ressentir des passions, des affections du corps, mouvement volontaire)
iii. Humains sont les seuls être vivants dotés d’âme rationnelle (=concevoir les
règles de leur action) => âme intelligible => penser = privilège
i. Homme se distingue des plantes et des animaux grâce à la raison
j. Métier d’homme = vivre une vie raisonnable en acte, concevoir le bien, le mettre en
pratique
k. Unir l’exercice de la vertu au bonheur => être vertueux permet d’être heureux, ,
c’est-à-dire d’atteindre le but ultime de l’existence humaine => être heureux nous
motive à être vertueux