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Introduction

Le sang est un tissu liquide qui contient du plasma, des cellules (hématies, leucocytes et
plaquettes), des fibres et des substances fondamentales, par exemple les sels minéraux,
les glucides, les lipides et les protéines. Etc. Ce liquide sert à diffuser l'oxygène et les
éléments nutritifs nécessaires aux processus vitaux de tous les tissus du corps, et à

Évacuer les déchets tels que le dioxyde de carbone ou les déchets azotés.

Il sert Également à amener aux tissus les cellules et les molécules du système
immunitaire, Et à diffuser les hormones dans tout l'organisme.

Dans le domaine de la sante les analyses de laboratoire sont d’une extrême importance
pour le diagnostic des maladies la surveillance des patients et le traitement adapte

D'année en année, le nombre d'examens biomédicaux demandés est en accroissement


constant, les technique de laboratoires s'affinent l'automatisation touche presque toutes
les analyses médicale, la clinique parait en décadence, un grand nombre de facteurs sont
à l'origine de cloisons étanches entre cliniciens et laborantins.

D'un côté les cliniciens attendent beaucoup des laboratoires, de l'autre ils ne fournissent
presque aucun renseignement clinique pouvant aider le biologiste dans la réalisation des
examens.

Or, cette phase est d'une importance capitale. C'est le point technique qui réunit
normalement laborantins et cliniciens, car toute anomalie à ce niveau, se répercute
directement dans la fiabilité des résultats d'analyse surtout le bilan d'hémostase.

C'est portant de ce constant, que nous avons décidé de mener un audit de conformité du
prélèvement sanguins en hémostase en vue de déceler les lacunes et surtout d'améliorer
la qualité des prélèvements pour sortir de l'acensassions des << résultats erronés >> sont
en fait souvent dues à des prélèvements défectueux.
Problématique
Pour établir un diagnostic médicale fiable est basse sur exactitude d’interprétation des
symptômes ce diagnostic n est obtenu qu’ a base de preuve matérielles le plus
souvent c’est les analyses biologique qui doit être parfaitement réalisé car elle peuvent
la base de ce diagnostic

les analyses biologiques, obéissent á des normes qu'on dit être respecter pour obtenir
des résultat souhaitable lier directement a la clinique, on prenant par exemple les
analyses hématologique

en estime que Le processus pré-analytique, particulièrement critique, est une étape


fondamentale dans la maîtrise de la qualité des examens biochimiques.

Le processus pré-analytique comprend les étapes depuis la prescription de l'analyse


jusqu'à la mise en place de l'échantillon sur les systèmes analytiques du Laboratoire
médicale.

La conformité de l'échantillon, qui sera analysé, conditionne la qualité des résultats


produits.

Mais de nombreux acteurs échappent à « l'autorité »du biologiste et ne respectent pas


les exigences du laboratoire. La phase pré-analytique représente 57 % du temps utilisé
(20 % hors laboratoire et 37 % dans le laboratoire) et elle est à l'origine de 85 % des
erreurs et dysfonctionnements qui affectent les résultats d'analyses (Ruchet, 2008).

Ces erreurs pré-analytiques ont un impact négatif sur le bon déroulement des analyses et
incontestablement sur la fiabilité des résultats.

À l'instar actuel de l'évolution de la réglementation, le biologiste est dans l'obligation de


se pré occupé des conditions de réalisation et d'acheminement du prélèvement, puisqu'il
doit refuser tout prélèvement présentant une non-conformité, par rapport aux exigences
normatives En vigueur (Gaillard&Al,2000).qq

précisément l'hémostase qu'est le processus physiologique qui regroupe l'ensemble des


phénomènes destins à limiter les pertes sanguines au niveau d'un brèche vasculaire
(sarro ,2002)
en effet cet examen de très haute fréquences et qui nécessite des technique adéquate et
procédures, surtout les prélèvements sanguins de qualité quelque critère du
prélèvement ni une complication majeur dans les textes du bilan de l’hémostase qui est
l’essentiel de cet examen. Les critères doit être et scrupuleusement respecte pour
obtenir des résultats efficace conduite a une interprétation correcte du bilan de
l’hémostase.

Selon les littératures, la phase pré analytique exige plus de 58% du temps total
nécessaire, soit plus que l'analyse de laboratoire. Grâce à la technologie moderne,
l'analyse à proprement parler n'exige qu'environ 25 % du temps.

Le Maroc à l'instant de pays développés, se fait un chemin vers le respect des normes
internationales dans le domaine des laboratoires des analyses médicales.

Les non-conformités pré analytiques sont en grande partie attribuables à des erreurs

humaines [50] et la majorité de ces erreurs sont évitables.

L’objectif de cette étude était d’approcher les connaissances, attitudes et pratiques des
infirmiers du CHP EL HASSANI vis-à-vis de la phase pré analytique des prélèvements
sanguins destinés aux analyses de biologie médicale.

Pour cette raison l'exactitude des résultats est influencée directement par le respect de
toutes les étapes de cette phase. Ceci nous a motivé à choisir ce sujet
But de recherche :
Identifier les attitudes et pratiques et relever les écarts par rapport à chaque étape de la
PPA, Et Formuler des recommandations pour l’amélioration du processus pré-
analytique. au niveau de l’hôpital EL HASSANI.

Question de recherche :
Quelles sont les facteurs d'influences sur les résultats d'analyses durant la phase pré-

analytique?
Récession des écrits :

Définitions des concepts

Le sang: Le plus important liquide biologique qui igue tous les organes, leur apporte
oxygène et éléments nutritifs et les débarrasse de leurs déchets. Le sang est composé à
55% de plasma et à 45% de cellules, globules rouges, globules blancs et plaquettes
(Futura Santé).

Définition Hémostase primaire : Immédiatement déclenchée dès qu'il y a une brèche


vasculaire, elle permet d'arrêter l'hémorragie au niveau des petits vaisseaux de diamètre
inférieur à 300um, mais ne suffit pas à elle seule d'arrêter l'hémorragie au niveau des
plus gros vaisseaux

(Schved, 2008).

Coagulation : Les phénomènes de l'hémostase ont pour finalité de limiter les


déperditions sanguines. grâce au colmatage des brèches vasculaires par un caillot fait de
plaquettes et de fibrine. L’étape finale de la coagulation est la transformation de
fibrinogène en fibrine, sous l'action de la thrombine de 5à10 minute

(Nathan et julia, 2007).

Définition Fibrolyse : La fibrinolyse est la troisième étape de l'hémostase, Elle tend à le


détruire ou à l'empêcher de se former. La fibrinolyse fait intervenir une substance
circulante sous forme inactive dans le plasma : le plasminogène, synthétisé par le foie.
Sous l'influence d'activateurs, le plasminogène se transforme en plasmine qui est une
enzyme protéolytique très puissante, capable de dégrader le caillot de fibrine

(Juhan Vague et al., 1994).

Fibrinogène : Protéine soluble synthétisée par le foie, Cette molécule est un dimère.
Chaque monomère est composé de trois chaînes (alpha, bêta, gamma) d'un PM de 340
kDa environ joue un rôle dans l'agrégation PLQ en assurant les ponts moléculaires inter-
plaquettaires à l'origine des agrégats plaquettaires (Belluci ,2002).

Un laboratoire de biologie médicale : ou LBM est un lieu où sont prélevés et analysés


divers fluides biologiques d'origine humaine ou animale sous la responsabilité des
biologistes médicaux, qui en interprètent les résultats dans le but d'aider
au diagnostic médical.(techno science)

Le transport des échantillons au laboratoire :est une étape cruciale dans le processus

pré analytique. La maîtrise des facteurs pouvant altérer la qualité d'un échantillon doit
être une priorité pour le préleveur et le prescripteur. En effet, plusieurs composantes
déterminent le bon déroulement de cette phase dont principalement le délai du transport
et la température. (Faculté médecine et de pharmacie Marrakech)

« Un prélèvement biologique est un acte de soins permettant l’obtention d’un


échantillon biologique »

La réglementation exige que le prélèvement doit être réalisé par du personnel qualifié et
autorisé, il doit être effectué en règle générale avec du matériel stérile à usage unique.

Les récipients destinés à recevoir l'échantillon biologique doivent être conformes à la


nature de l'échantillon et à celle des analyses (Murat, 2003).
La physiologie hémostase primaire :

Définition :

L'hémostase primaire est centrée sur les plaquettes qui forment le clou plaquettaire
hémostatique. Les plaquettes et leurs cofacteurs plasmati- ques interagissent avec la
paroi vasculaire. Cette composante majeure de l'hémostase a été baptisée primaire, car
elle est la plus rapide (trois à cinq minutes) à livrer son produit hémostatique.

L'hémostase primaire trouve son efficacité physiologique maximale dans les très petits
vaisseaux (artérioles, veinules et capillaires) (voir le chapitre 2).

2. La coagulation sanguine se distingue par l'intervention d'une dizaine de protéines


plasmatiques de la coagulation. Le système de la coagulation est constitué par un
ensemble complexe de protéines et de surfaces cellulaires qui produit le caillot de
fibrine environ dix minutes après avoir été déclenché c'est l'hémostase secondaire telle
que l'appelaient certains auteurs.

L'hémostase primaire et la coagulation travaillent en concertation étroite d'abord pour


fabriquer le clou plaquettaire, puis pour le renforcer par la fibrine. L'agrégat plaquettaire
consolidé par le caillot de fibrine constitue le bouchon hémostatique: il est formé assez
rapidement, adhérent à la brèche vasculaire, solide et durable, conformément aux
impératifs de l'urgence hémorragique et aux exigences du processus de guérison du tissu
lésé.

La coagulation est particulièrement efficace et nécessaire dans les vais- seaux de petit et
de moyen calibres.
Étapes de la formation du bouchon hémostatique (figure 1.2)

La séquence des réactions hémostatiques peut se résumer comme suit:

1. Hémostase primaire: bris vasculaires hémorragie, lésion de l'intima et


vasoconstriction activation des plaquettes séquence de réactions plaquettaires adhésion
et sécrétion plaquettaires agrégats plaquettaires instables clou plaquettaire hémostatique.
Ce clou constitue le produit final, instable, de l'hémostase primaire.

2. Coagulation: bris vasculaires activation de la coagulation sanguine et des surfaces


plaquettaires pro coagulantes production de thrombine et de fibrine stabilisation du clou
plaquettaire formation du bouchon hémostatique fibrinoplaquettaire consolidation par
rétraction du bouchon causée par la contraction plaquettaire active.
LA phase pré analytique :
C'est l'ensemble des facteurs qui peuvent influencer le résultat d'un échantillon avant
l'analyse. Une bonne application des règles permet de réduire l'anxiété du patient tout en
augmentant l'efficacité et la précision du préleveur.

Dans le domaine de la microbiologie, la qualité des étapes pré-analytiques est une


condition essentielle pour valider les résultats. La prescription doit tenir compte du
contexte clinique et épidémiologique. Des procédures et des documents peuvent faciliter
cette étape. Les données administratives, cliniques et épidémiologiques doivent être
transmises au microbiologiste, car elles peuvent avoir un impact important sur la
démarche analytique. : évolution récentes en microbiologie :

5. FACTEURS ET CONDITIONS PRE ANALYTIQUES

5.1. Facteurs de variation liés au patient

5.1.1. État de jeun

Un patient est à jeun lorsqu’il n’a pas absorbé d’aliment depuis au moins 12 heures.

5.1.2. Facteurs physiologiques

Les facteurs suivant peuvent avoir une incidence sur les résultats :

 Sexe, femme enceinte, période du cycle, ménopause

 Age

 Poids (obésité)

 Habitudes (tabagisme, alcoolisme, exposition prolongée au soleil, exercice physique

intense…)

 Stress, fatigue

 Régime alimentaire

 Maladies, fièvres

 Heure de prélèvement, saison

 Lieu d’habitation (altitude)

 Position du patient (couché, debout, assis)


 Origine ethnique

5.1.3. Facteurs médicamenteux

La prise de certains médicaments peut influer sur les résultats des analyses.
Particulièrement :

 L’aspirine

 Les diurétiques

 Les corticoïdes

 Les anticoagulants

 Les contraceptifs oraux

 Les antibiotiques, antifongiques

5.2. Facteurs liés au prélèvement

Voici la liste des principales causes de résultats erronés dus au prélèvement :

 De mauvaises conditions de conservations des tubes, des délais de péremptions

dépassés

 Un mauvais choix du matériel piquant, un temps de pose du garrot excessif

 Un mauvais choix d’anticoagulant ou de conservateur

 Un non-respect de l’ordre de prélèvement des tubes

 Un non respect des conditions d’homogénéisation des tubes : une hémolyse due à une

agitation trop vigoureuse des tubes, à l’inverse, une coagulation due à une absence

d’agitation des tubes.

 Un mauvais remplissage des tubes, notamment le tube citrate (bouchon bleu) : valable

pour tous les tubes contenant un conservateur liquide

 Une durée et des conditions de stockage des prélèvements avant transmission au

laboratoire non respectées


. PERSONNES HABILITEES A REALISER DES PRELEVEMENTS SANGUINS

6.1. Infirmières diplômées d’état

Article R 4311.7 décret n°2004-802 du 29 juillet 2004 relatif aux parties IV et V du


Code de la

Santé Publique et modifiant certaines parties de ce code

6.2. Techniciens de laboratoire:

Article R 1222-21 (prélèvement sanguin)

« Art. 13. - A compter du 1er janvier 2008, sont seuls habilités à effectuer des
prélèvements

sanguins en dehors du laboratoire ou des services d'analyses de biologie médicale en


vue de telles analyses et sur prescription médicale, au domicile du patient ou dans un
établissement de

soins privé ou public, les techniciens titulaires du certificat de capacité pour effectuer
des prélèvements sanguins délivré au vu de la réussite aux trois épreuves mentionnées à
l'article 1er du présent arrêté et justifiant ainsi de l'attestation de formation aux gestes et
soins d'urgence de niveau 2 en cours de validité.

6.3. Manipulateurs en électroradiologie :

Article R 4351-2 décret n°2005- 840 du 20 juillet 2005

6.4. Sages-femmes

6.5. Médecins

Obligatoire pour les prélèvements d’anatomo cyto pathologie, de LCR, de moelle


osseuse…

6.6. Pharmaciens biologistes

Décret N°91-834 du 30 Août 1991 modifié fixant les catégories de personnes habilitées
à effectuer certains actes de prélèvement en vue d’analyse de biologie médicale
(JO 13 mars2006)
Accueil du patient

L’accueil est le premier maillon de la chaîne de soins. Il donne le ton, la première


impression, peut faciliter ou compliquer la suite de la relation entre le patient et le
personnel soignant et retentir sur l’état d’esprit du patient. L’accueil répond donc à une
demande d’information, d’orientation mais aussi à un besoin d’être rassuré .au-delà
d’un savoir faire, l’accueil impose un savoir être : politesse, amabilité, sourire, écoute,
patience, tenue et attitude correctes . La personne inquiète face au personnel soignant
(médecin ou infirmier) doit se sentir à l'aise .

L’accueil ne reflète pas seulement la gentillesse et les qualités humaines du personnel


soignant accueillant, évidemment essentielles. Mais il représente surtout la qualité des
soins et conditionne la bonne réputation de l’établissement de santé.

2.3.1.4 Préparation du patient

L’identification du patient est un préalable indispensable à tout acte le concernant. Elle


permet de créer un identifiant liant de façon univoque le patient à son dossier biologique
et d’assurer une prise en charge sécurisée jusqu’aux résultats . Néanmoins, des erreurs
d'inattention du personnel prenant en charge le patient, de même que d’autres relevant
de « l'usurpation d'identité » pour préserver l’anonymat ou par défaut de couverture
sociale, sont très souvent détectées.

Après cette étape d’identification, le personnel préleveur procède à l’analyse de la


demande, rassure le patient et le positionne. Il s'assure que le patient est dans les
conditions requises pour l'examen demandé (état de jeûne, heure de prélèvement pour
des paramètres répondant à un cycle nycthéméral, absence de prise des médicaments
interférents, date des dernières règles de la patiente lors d'un bilan hormonal sexuel, ...) .
Le stress et la position corporelle lors de la prise de sang jouent un rôle important, car
ils peuvent influencer de nombreux paramètres biologiques. Le passage de la position
couchée à la position debout abaisse le volume plasmatique d’environ 12% .

Hygiène et biosécurité lors des analyses biochimiques

Le respect des bonnes pratiques d’hygiène et de sécurité est une discipline inscrite dans
la logique de la démarche qualité comme l’indique le GBEA.

Le GBEA stipule que tous les LABM doivent mettre en œuvre des procédures relatives
à l’hygiène et la sécurité du personnel et de patient.
Le Tableau ce dessous représente les précautions standards d’hygiène et de sécurité à
respecter (http://m.biolor.fr.)

LES DIFFERENTS TYPES DE PRELEVEMENTS

7.1. Préalable

 Vérifier la prescription médicale


 Informer le malade du soin
 S’informer des dispositions particulières relatives aux examens à effectuer (cf.
 catalogue des analyses et manuel de prélèvement de biologie du CHU de St
Etienne disponible sur Intranet et Internet.
 Choisir le matériel adapté au type de prélèvement et au malade
 Vérifier la date de péremption du matériel
 Préparer le matériel nécessaire au soin

7.2. Matériels

 Matériel de transport : Chariot de soins ou plateau, sachets de transport


 Matériel de protection : Gants stériles ou non (en fonction des indications)
masque
 selon le type de prélèvement
 Matériel spécifique : Tubes, flacons, écouvillons ou autres récipients, dispositifs
de prélèvement
 Matériel d’hygiène et d’asepsie : Produit hydro-alcoolique, savon doux, savon
 antiseptique si nécessaire, compresses stériles ou non (en fonction des
indications)
 Matériel d’élimination : Collecteur à aiguilles, poubelle ou haricot

7.3. Consignes générales pour tous types de prélèvement

 Réaliser un lavage simple des mains ou une désinfection par friction avec un
produit
 hydro alcoolique selon la procédure I.HYG.inc01
 Installer la personne confortablement
 Vérifier son identité (I.IDV.prv01) (nom, prénom, nom de jeune fille, sexe, date
de
 naissance), à l’aide d’une question ouverte ou tout autre moyen à disposition
(bracelet
 d’identification)
 Vérifier la bonne adéquation entre l’identité du patient et les étiquettes
 Enfiler des gants à usage unique, stériles ou non (en fonction des indications).
 Réaliser l’asepsie selon la technique de l’escargot en respectant le temps de
contact.
 Réaliser le prélèvement
 Eliminer l’ensemble du matériel de prélèvement dans les collecteurs adaptés au
plus
 prés du geste
 Oter les gants et les jeter
 Réaliser l’étiquetage au chevet du malade selon la procédure d’identification des
 prélèvements en vue d’une analyse biologique. (I.IDV.prv01)
 Réaliser un lavage simple des mains ou une désinfection par friction avec un
produit
 hydro alcoolique (I.HYG.inc01)

7.4. SANG

7.4.1. Ordre de prélèvement des tubes et flacons d’hémoculture

7.4.2. Mélange des tubes


7.4.3. Taux de remplissage des tubes d’hémostase

7.4.4. Les différents types de prélèvements sanguins

 Prélèvements par ponction veineuse par aiguille ou ailette (I.BIO.prl14)

 Prélèvement par voie veineuse périphérique avec pose d’un cathéter

(I.HYG.soi04)

 Prélèvement par voie artérielle périphérique avec pose d’un cathéter

(I.HYG.soi24)

 Prélèvement par voie veineuse centrale (I.HYG.soi02)

 Prélèvement sur seringue héparinée – sang artériel (I.BIO.prl30)

 Prélèvement sur seringue héparinée – sang veineux (I.BIO.prl29)

 Prélèvement pour hémoculture (I.BIO.prl05)

 Recommandation pour la réalisation des prélèvements pour le test quantiféron

(I.BIO.prl36)
RENSEIGNEMENTS A FOURNIR ET DOCUMENTS
OBLIGATOIRES

8.1. Demande d'examen (Prescription médicale):

Elle devra comporter les éléments suivants (I.IDV.prv01) :

 Nom de famille, le prénom, nom d’usage, sexe, date de naissance du patient et INS

 Nom univoque du prescripteur, service ou adresse et si nécessaire un moyen de le

contacter pour tout résultat critique ou urgent, un numéro de téléphone et/ou de fax.

 Nom univoque du préleveur

 Date et heure du prélèvement

 Le type d’échantillon primaire et le site anatomique d’origine, le cas échéant

 Renseignements cliniques et traitements relatifs au patient définis dans le catalogue

des analyses du CHU de St Etienne

 Analyses demandées

8.2. Documents obligatoires :

 Bon de prescription et/ou ordonnance

 Fiche de consentement des patients : signé par le prescripteur et le patient

IDENTIFICATION DES PRELEVEMENTS

Une identification manquante ou incomplète constitue un critère de non-conformité et

peut entrainer la non-exécution des actes (un commentaire pourra apparaitre sur le

compte rendu des résultats)

Apposer une étiquette sur le prélèvement mentionnant au minimum, le nom de famille,


le prénom, nom d’usage, sexe et la date de naissance et si nécessaire la date et l‘heure
et/ou la
nature et/ou l’origine du prélèvement (dosages de médicaments, tests d’exploration

dynamiques, prélèvements étagés, tout prélèvement urgent …)

SE REFERERER A LA PROCEDURE : Bonnes pratiques de prélèvements en vue


d’une analyse biologique (I.IDV.prv01)

12 Discordance entre l’identité du patient sur le tube et la prescription

Cette NC peut être due au fait que le personnel soignant qui identifie le tube est
différent de celui qui réalise le prélèvement de l’échantillon ou bien lorsque
l’échantillon est transmis avant que les coordonnées du patient ne soient préalablement
vérifiées. Cela constitue une NC qui doit générer le refus de la demande. (Marie ange,
2015).

10.CONSERVATION ET TRANSPORT

10.1. Conservation pré analytique des échantillons

Après prélèvement, les échantillons sont acheminés le plus rapidement possible au


laboratoire

pour y être traités, en respectant le catalogue des analyses.

Les échantillons en attente d’acheminement au laboratoire doivent être manipulés avec

précautions pour conserver leur intégrité.

Attention, certaines analyses nécessitent un transport ou un traitement particulier

(congélation rapide par exemple)

Ces particularités sont rappelées dans le catalogue des analyses.

En cas de doute, ne pas hésiter à contacter le laboratoire

10.2. Transport Vérifier la bonne étanchéité du récipient et de l’emballage. Tout


récipient à vis doit être fermé en opérant ¼ de tour en arrière avant de fermer dans le
sens des aiguilles d’une montre de façon à ne pas fausser le pas de vis.

Mettre les échantillons dans les poches plastiques kangourou avec le bon de prescription
(un seul patient par poche kangourou) puis acheminer les prélèvements dans les
conditions requises (cf. catalogue des analyses du CHU de St Etienne et les procédures
correspondantes)

- soit par pneumatique, dans un sac pneumatique de couleur adaptée (I.BIO.prl07)

- soit par coursier pédestre au plateau de biologie (I.BIO.prl17) ou en ACP


(I.BIO.prl31)

- soit par coursier dans un véhicule motorisé, dans un triple emballage pour les

prélèvements de catégorie B (UNO 3373) (I.BIO.prl17)

Sac plastique kangourou

pochette pour pneumatique (blanche, jaune, rouge ou verte)

- soit dans un triple emballage avec biotainer pour les prélèvements à risque de

catégorie A (UNO 2814) transportés dans un véhicule motorisé (réservé au

pavillon de biologie)
Dans les cas particuliers de suspicion d'infection à agent pathogène émergent et agent

transmissible non conventionnel consulter « Transport des prélèvements en cas de

suspicion d'infection à agent pathogène émergent et agent transmissible non


conventionnel (I.BIO.prl35)

Pour les agents infectieux :

1 sachet = 1 seul prélèvement + 1 bon de demande

Ne pas associer des tubes aux hémocultures (risque de casse).

10.3. Conservation post analytique

Les échantillons, après analyses, sont conservés pour une durée déterminée. En fonction
du

prélèvement, il sera possible d'ajouter une analyse complémentaire au dossier, sur

prescription médicale, dans des délais plus ou moins long. (cf. catalogue des analyses
du

CHU de St Etienne)

11.ÉLIMINATION DES DÉCHETS

SE REFERERER AU CATALOGUE DE TRI SELECTIF DES DECHETS


INSTITUTIONNEL

Les déchets d’activité de soins à risques infectieux (DASRI) doivent être gérés de
manière a assurer la sécurité des personnes amenées à les manipuler.
Ainsi, les déchets piquants ou coupants (aiguille) doivent être récupérés dans des
collecteurs

en plastiques rigides (différentes tailles), les déchets non piquant ou coupant (coton,
gants…) dans des collecteurs en carton.

12. DELAIS DE TRANSMISSION DES RESULTATS

Sauf cas particuliers les résultats des analyses sont transmis au patient et au
prescripteur.

Les délais de rendu des examens sont décrits, examen par examen, dans le catalogue des

analyses du CHU de St Etienne.

Mode de transmission des résultats:

– Courrier médecin de ville ou patient (si refus d’accès à « monCHUSainté »)

– Fax (si convention de preuve)

– Téléphone (résultats critiques)

– Serveurs de résultat (selon convention)

Transport des échantillons au Laboratoire

La version électronique intégrée dans ENNOV fait foi. Toute diffusion externe au
service doit être soumise à l’avis de la Direction.

PERSONNEL CONCERNE

Le personnel soignant, coursiers, vaguemestre, la DSE et le personnel du Laboratoire

I. OBJET

La présente procédure a pour objet de décrire les dispositions mises en œuvre par le
laboratoire dans le cadre du transport des échantillons biologiques avant analyse et les
règles à observer selon les types de transport.

Elle spécifie les différents modes de transport existants :

- Transport pédestre/coursier
- Transport par pneumatique

Ainsi que les différents circuits :

- des sites annexes du Centre Hospitalier vers le laboratoire,

- du laboratoire vers des centres sous traitant et,

- des produits sanguins labiles entre l'EFS et le laboratoire du Centre Hospitalier.

II. DOMAINE D’APPLICATION

La présente procédure s’applique à l’ensemble du laboratoire ainsi qu’à la Direction des


services techniques de l’hôpital en

charge des prestations de logistiques.

Les règles relatives au transport sont également applicables lors de transport dans le
cadre de prestations de sous-traitance

(relation client –fournisseur).

III.REGLES GENERALES CONCERNANT LE TRANSPORT

 Les prélèvements acheminés sont emballés dans un sachet étanche et scellé afin
d’éviter tout risque de contamination

biologique en cas de rupture du conditionnement primaire.

 Les prélèvements sont rapidement acheminés ou stockés avant acheminement en


respectant les conditions de

conservation des échantillons (température de transport, délai, abri de la lumière, etc.…)

 La prescription est dissociée des échantillons (sachet à poche kangourou)

 Les prélèvements sont transportés de manière à respecter la confidentialité du patient


(au sein de boites ou sacs de

transport opaques et fermés).

 Les lieux de dépôt des prélèvements avant enlèvement sont sécurisés (respect de la
confidentialité du patient,

limitation du risque biologique).


 Pour les échantillons transportés par route, ces derniers sont transportés en
conformité avec la réglementation de

l’ADR. L’emballage comporte le logo UN 3373 « Matières biologiques catégorie B » et


suit les instructions P650.

 Les transporteurs ont reçu des consignes de transport de produits biologiques,


notamment en ce qui concerne les

mesures à prendre en cas de rupture de conditionnement.

 Les containers de transport sont régulièrement décontaminés.

 Les prélèvements sont acheminés à la réception du laboratoire.

IV.LES CIRCUITS DE TRANSPORT APRÈS PRÉLÈVEMENT

1) POUR LES ÉCHANTILLONS PRÉLEVÉS SUR LE SITE DE L’HÔPITAL

Prélèvements acheminés par pneumatique

Des stations permettent l’envoi de prélèvements biologiques des services vers le


laboratoire.

Service niveau N° gare

Urgences RDC 3

Bloc obstétricale N 01 7

Bloc opératoire N 01 4

Umca = ambulatoire N 02 6

Neonat N 03 8

Rea N 03 5

Mater N 04 9

Le personnel soignant dépose les échantillons après prélèvement dans le système


pneumatique selon les recommandations

S/LAB/B/PRE/REC/ENR/007.
Prélèvements acheminés par le personnel soignant, notamment dans le
cadre de l’urgence vitale

Le personnel soignant dépose les échantillons au guichet de la réception et signale


l’urgence au technicien ou au secrétaire

présent. Le personnel horodate les prélèvements.

Prélèvements acheminés par le vaguemestre à 7H30

Le vaguemestre est chargé de collecter les prélèvements des différents services de soins
du site principal du lundi au vendredi

entre 7H et 7H30 environ.

2) POUR LES ÉCHANTILLONS DES AUTRES SITES

Prélèvements transportés par les coursiers ou personnel de l’hôpital Un système de


navette de transport est établi avec des points de ramassage définis. Les coursiers dédiés
au laboratoire transportent les prélèvements conformément à la réglementation ADR.
Les coursiers de l’hôpital ont reçu une formation sur le transport.

Prélèvements transportés par des coursiers externes

Les modalités de transports relatifs aux clients du laboratoire sont décrites au sein du
contrat de prestation et respectent les règles énoncées ci-dessus.

LES CIRCUITS DE TRANSPORT APRÈS PRÉLÈVEMENT

Les prélèvements sont transportés dans des sachets plastifiés conformes à la


réglementation du « transport des matières infectieuses de catégorie B ». Les
prélèvements sont transportés par les coursiers internes et/ou du personnel soignant. Dès
lors qu’ils empruntent la route, la réglementation ADR s’applique comme mentionné
dans les règles générales.
Hygiène et biosécurité lors des analyses biochimiques

Le respect des bonnes pratiques d'hygiène et de sécurité est une discipline inscrite dans
la logique de la démarche qualité comme l'indique le GBEA.

Le GBEA stipule que tous les LABM doivent mettre en œuvre des procédures relatives
à l'hygiène et la sécurité du personnel et de patient.

Le Tableau ce dessous représente les précautions standards d'hygiène et de sécurité à


respecter (http://m.biolor.fr.).

tableau

Tableau: Précautions standards d'hygiène et de sécurité à respecter.(http://m.biolor.fr).

Précautions Recommandations

Lavage et désinfection des mains Avec des solutions hydro alcooliques,


après chaque retrait des gants entre 2
activités

Port de gants Si risque de contact avec du sang, ou tout


autre produit d'origine humaine, les
muqueuses ou la peau lésée du patient,
notamment à l'occasion d'actes à risques
de piqures (prélèvement sanguin) et lors
de la manipulation des tubes de
prélèvement biologiques, et matériels
souillés. Lors des soins ou actes à risque,
lorsque les mains du soignant ou du
technicien comportent des lésions. Lors de
la manipulation des échantillons
débouchés.

Matériels souillés Matériel piquant/ tranchant à usage


unique:

- Ne jamais ré capuchonner les aiguilles.


-Déposer immédiatement après usage sans
Manipulation un conteneur adapté au plus
près du soin ou de la manipulation
(paillasse).

Gestion des déchets


Le laboratoire doit mettre en œuvre un
système de tri, de collecte et d'élimination
des déchets qui prend en compte toutes les
précautions nécessaires pour éviter les
contaminations.
Conservation de l’échantillon

La durée de stockage d’un échantillon est limitée. Certains échantillons peuvent être
stockés à température ambiante pendant une période prolongée tandis que d’autres
doivent être stockés au réfrigérateur ou être congelés. En règle générale :

- Le sang EDTA doit être stocké à température ambiante. Pour la numération des
cellules sanguines, il peut être gardé à température ambiante pendant 24 heures et pour
les numérations différentielles pendant 2 à 3 heures.

- A quelques exceptions près, les échantillons de sérum et de plasma doivent être


stockés au réfrigérateur à une température de 4 °C après la séparation des cellules.

-Les cellules de sang étant détruites lors de la congélation, seuls le sérum et le plasma
peuvent être congelés.

- Le stockage prolongé de sérum ou de plasma exige des températures inférieures à -20


°C. Le processus de décongélation doit être lent (ex : toute la nuit au réfrigérateur).

Votre laboratoire pourra vous indiquer les échantillons qui exigent des températures de
stockage particulières ou doivent être congelés.(ANNEXE4).

2.5.2.3 Transport de l’échantillon

En raison de leur stabilité parfois très limitée, les échantillons doivent être transmis au
laboratoire aussi rapidement que possible. Si des paramètres sensibles à la lumière
doivent être déterminés, comme par exemple la bilirubine, les échantillons doivent être
protégés de la lumière pendant le transport et le stockage.

Des fluctuations extrêmes de la température pendant le transport peuvent avoir un effet


négatif. Si les températures sont particulièrement élevées, le maintien d’une température
stable à l’aide de containers isolants appropriés est essentiel.

Il est recommandé de transporter les tubes centrifugés et les tubes qui doivent être
centrifugés ultérieurement en position debout.

 Transportez les échantillons au laboratoire aussi rapidement que possible.


 Protégez-les, si nécessaire de la lumière.

 Evitez les fluctuations extrêmes de la température.

 Transportez les tubes de sérum et de plasma en position debout dans la limite du

possible.

 Evitez de renverser les tubes.

Les mauvaises conditions de transport peuvent altérer les résultats d’analyse.

2.5.2.4.La réception des demandes

Les résultats des analyses peuvent être influencés par: Erreurs de transcription ; erreurs
d’enregistrement, erreurs de centrifugation... .

2.6 Gestion des non-conformités de la phase pré-analytique

Selon la définition Iso 9000, une NC correspond à la non satisfaction d’une exigence.
Elle concerne toutes les étapes de l’examen biochimique :

En pré-analytique, elle concerne les différentes situations de dysfonctionnements


touchant le prélèvement, l’identification, la conservation ou d’autres, n’autorisant pas la
prise en charge directe de l’échantillon par les laboratoires .

En analytique, il peut s’agir d’une rupture de stock, d’un résultat erroné, d’une panne
d’automate due à un défaut de maintenance préventive... etc.

En post-analytique, les NC concernent généralement les résultats (erreur d’identité,


incohérence entre le résultat et la clinique, non-respect des délais de rendement des
résultats, non communication des résultats des examens urgents... .

Elle peut concerner aussi les achats (problème de délais, de quantité, de qualité des
livraisons pour des fournisseurs ayant un impact sur la qualité des analyses); et le
système de management de la qualité. (AROUBOUNA & Bahachimi, 2020)

2.6.1 NC possiblement commises au niveau du laboratoire d’analyses biomédicales

2.6.1.1 Absence de la fiche de prescription ou de tube

Un tube sans demande ou demande sans tube est sans doute une NC bloquante qui
nécessite le refus de la réalisation de l’analyse.
2.6.1.2 Absence de la date et l’heure du prélèvement

La précision de la date et l’heure de prélèvement est importante elle permet au


biologiste de prévoir une mauvaise conservation donc faire face aux interprétations
fausses des résultats.

2.6.1.3 Identification du patient illisible ou inintelligible

Le personnel du laboratoire se trouve souvent face à des feuilles de demandes


d’examens qui sont soit incomplètes ou avec des écritures illisibles, ce qui peut être mal
interprété par les agents de réception de laboratoire qui vont saisir des actes sans aucune
relation avec la

Chapitre 2 Phase pré-analytique

demande. Le prescripteur va alors recevoir des résultats pour des analyses qui ne lui
seront d’aucun intérêt.

2.6.1.4 Absence du cachet de médecin et/ou de la date de prescription

Pour juger conforme, la fiche de prescription doit être correctement datée et signée par
le médecin prescripteur, sinon elle ne sera pas acceptée. C’est une NC qui nécessite le
refus de la demande.

2.6.1.5 Absence de Renseignements Cliniques

Par exemple dans les examens immuno-hématologiques il est légitime de connaître de


façon précise le contexte de prescription de l’examen, surtout s’il y aura une notion de
transfusion. Il faut noter aussi que tout biologiste devrait être informé par le contexte
clinique pour interpréter les résultats des analyses biologiques et s'assurer qu'ils sont en
cohérence avec la situation observée. La qualité des résultats sera améliorée à la fois en
termes de fiabilité et de délai de réponse et cela sans doute garantit une meilleure
interprétation des résultats.

2.6.1.6 Paramètres de prescription non spécifiés /Difficilement déchiffrables

Lorsqu’un des paramètres de la prescription est illisible ou difficilement déchiffrable,


peut être mal interprété par le personnel de laboratoire qui va saisir des informations
erronées. Donc, les résultats obtenus par la suite seront sans rapport avec la demande, ce
qui va mener à un retard de diagnostic. Cela constitue une NC qui doit faire refuser la
réalisation de l’examen.

2.6.1.7 Non identification des tubes

Assurer une identité exacte aux tubes est une étape critique et le premier acte de soin
d’une prise en charge de qualité pour la sécurité des patients, puisque le tube constitue
le seul lien entre le patient et l’examen demandé par le prescripteur . Ce n’est pas une
simple tâche administrative et c’est l’affaire de tout le monde. Des données inexactes ou
incomplètes sur la demande d’examen ou sur l'étiquette du tube constituent un risque
majeur de discordance entre le résultat biologique et l‘état clinique ou que la conduite
thérapeutique soit inadéquate ; sans compter le retard diagnostique. L’absence ou
l’erreur d’identification de l’échantillon constitue un critère de refus de la demande et la
non- exécution des actes.

Chapitre 2 Phase pré-analytique

2.6.1.8 Tube non adapté à l’analyse

Dans ce cas l’échantillon prélevé ne sera pas analysé et même si l’analyse est réalisée
les résultats ne seront pas fiables et auront des répercussions inadaptées donc ceci aurait
pour conséquence de refaire d’autres prélèvements avec des pertes considérables en
coût économique, en temps et en personnel contraint à reprendre tout le processus.
Aussi, des retards considérables seraient enregistrés dans la prise en charge des patients
[. Le bon choix d’un tube conforme à l’examen demandé doit être rigoureusement
respecté pour avoir un échantillon de bonne qualité.

2.6.1.9 Hémolyse

L’hémolyse est une lyse des globules rouges avec libération de leur contenu
intracellulaire dans le plasma. Les facteurs qui affectent l’hémolyse in vitro se situent au
niveau du prélèvement, du transport, du stockage et centrifugation des échantillons.

Une très légère hémolyse peut déjà engendrer, dans le sérum ou le plasma, une
augmentation des paramètres dont la concentration dans les érythrocytes diffère
fortement de la concentration dans le sérum.

L’hémoglobine des érythrocytes donne une couleur rouge au sérum ou au plasma.


A partir d’une concentration d’hémoglobine d’environ 0,03 g/dl, la coloration est visible
à l’œil nu.

L’intensité de la couleur rouge indique l’intensité de l’hémolyse.

2.6.1.10 Conditions de conditionnement et d’acheminement non-conformes

L’intégrité des échantillons biologiques est directement influencée par les mauvaises
conditions de conditionnement et de transport.

2.6.1.11 Non-respect des conditions d’hygiène et de sécurité

Ce dysfonctionnement a des conséquences dramatiques sur le plan éthique, humain et


économique.

2.6.1.12 Discordance entre l’identité du patient sur le tube et la prescription

Cette NC peut être due au fait que le personnel soignant qui identifie le tube est
différent de celui qui réalise le prélèvement de l’échantillon ou bien lorsque
l’échantillon est transmis avant que les coordonnées du patient ne soient préalablement
vérifiées. Cela constitue une NC qui doit générer le refus de la demande. (Marie ange,
2015).

Chapitre 2 Phase pré-analytique

2.6.1.13 Anticoagulant inapproprié

Le système de codage par couleurs pour les tubes de prélèvement sanguin permet dans
une large mesure d’éviter les confusions. Il peut cependant arriver, par manque de soin
ou de connaissances, qu’un anticoagulant ou un tube inapproprié soit utilisé. Dans ce
cas, l’échantillon ne peut pas être utilisé au laboratoire.

- Utilisez toujours l’anticoagulant

ou le tube approprié.

Jeûne :

Les réponses concernant la vérification de l’état jeûne et la connaissance des paramètres


nécessitant le jeûne de l’état jeûne avant le prélèvement, sont varie entre les
participants. L’état de jeûne est un des éléments permettant la bonne exécution
technique des analyses et une interprétation pertinente des résultats.

Bien que le jeûne est à respecter pour certains paramètres il reste quand même judicieux
de l’imposer la veille de chaque prélèvement car les analyses portent généralement sur
différents paramètres.

Une période de jeûne stricte d’au moins 12 heures est indispensable pour le dosage des
triglycérides, du bilan lipidique, du phosphore, et du glucose (jeûne ≥ à 10 h).

De nombreux autres dosages nécessitent un état de jeûne d’au moins 4 heures tels que
l’albumine, l’acide urique, le fer, les transaminases, l’amylase, la créatinine, l’urée. Pour
les autres analyses ne nécessitant pas un état de jeûne, il est toutefois recommandé
Le cadre de référence :

Facteur de variation liées au


Facteurs liées au prélèvement patient

Les facteurs
influençant

PPA
Renseignement a fournir et
Hygiène et biosécurité lors des document obligatoire :
analyses biochimiques
Identification des
prélèvement

Conservation et transport

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