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I. Type de prélèvement :
A. Prélèvement du sang par ponction veineuse :

1. Définition :

Un prélèvement sanguin par voie veineuse consiste à ponctionner une veine avec une aiguille
appropriée afin de recueillir un échantillon de sang veineux dans un tube à prélèvement en vue de
réaliser des examens biologiques.[1]

Figure N°1 : prélèvement sanguin [2]

2. Matériels :

 compresses et coton
 sparadrap
 garrot
 alcool
 poubelle
 portoir des tubes de prélèvements
 gants

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3. Les étapes de prélèvement :

1. Le patient s’installe confortablement sur une table d’examen.

2. La zone ou sera effectué prélèvement est désinfectée a l’aide d’un antiseptique.

3. Le bras est légèrement enserré avec un garrot en plastique a cette étape le patient est prié
de serrer le point.

4. Le professionnel de la santé tapote la veine dans laquelle va être prélevé le sang cette
action comme le précédente vise essentiellement à faire gonfler la veine a piquer et a
faciliter le prélèvement.

5. L’aiguille de la seringue est enfoncée dans la peau et le professionnel procède au


prélèvement du sang durant l’opération il est recommandé d’éviter de bouger et de bien
respirer pour éviter tout stress vous pouvez tout à fait choisir de regarder ailleurs

6. Le sang est directement recueilli dans un ou plusieurs tubes (en fonction de la quantité
prélevé).

7. Le patient est ensuite prié de desserrer le poing et le garrot est retiré.

8. Un petit coton est applique a l’emplacement de la piqure pour recueillir les éventuelles
petites goutte de sang qui coulent et un pansement est applique a l’emplacement de la
piqure.

9. Les tubes contenant le sang prélevé sont ensuite soigneusement étiquetés avec les
informations relatives au patient et sont remis aux équipes en charge des analyses.

NB :

Les tubes pour le TP, INR ne doivent pas être utilise en premier et il est même conseiller d enlever
le garrot juste avant d’utiliser le tube pour éviter l’hémolyse

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B. Les tubes utilisés
en prélèvement par
ordre : Tableau  N°1: les tubes utilisés en prélèvement 

Tubes usage Anticoagulant Nom de Bilan


l’anticoagulant
Tube citrate de sodium hématologie + Citrate de hémostase
sodium

Tube sec Biochimie - Electrophorèse


Immunologie FSH
LH

Tube héparine de lithium Biochimie + Héparine de Ionogramme


lithium CRP

Tube EDTA Hématologie + EDTA NFS


Groupage
sanguin

II. Mesures de prélèvement et protection du personnel :


Respecter les recommandations en vigueur concernant le lavage et la désinfection des mains,
notamment lavage immédiate en cas de contact avec des liquides biologiques potentiellement
contaminants.

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 Porter les gants.
 Si risque de contact avec du sang ou tout autre produite d’origine humaine, avec les
muqueuses ou la peau lésée d’un patient, notamment à l’occasion de soins à risque de piqure
et lors de la manipulation de tubes ou flacons de prélèvement biologiques, linge et matériel
souillé et systématiquement en ca de lésion cutanée des main, les changer entre deux
patients, deux activités.
 Utiliser de préférence du matériel à usage unique.
 Respecter les bonnes pratiques lors de toute manipulation d’instruments piquants ou coupants
souillés.
 Ne jamais décapuchonner les aiguilles.
 Ne pas désadapter à la main les aiguilles des seringues ou des systèmes de prélèvement sous-
vide.
 Il faut vérifier bien les informations de patient et l’analyse qu’il va faire.
 Ne laisse pas les tubes de prélèvement ouvert.
 Désinfecter le site de ponction.
 Eliminer le matériel de ponction.

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I. Définition de la biochimie :
La biochimie clinique ou chimie pathologique est le domaine de la biologie médicale qui en général
concerne par l’analyse des molécules contenues dans les fluides corporels (sang, liquide céphalo-
rachidien, urines etc.) Et l’interprétation des résultats de ces analyses par un biologiste médical
dans le but de caractériser l’origine physiopathologique d’une maladie.

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La biochimie clinique se catonne à la recherche ou au dosage des molécules pouvant être
impliquées dans une pathologie [3]

II. matériel :
Automate
Figure N°2: Cobas

Figure N°3 : Automate de


dosage de l’hémoglobine
glyquée

Figure N°4 :
automate de
l’ionogramme

III. Les bilans biochimiques :

Il existe plusieurs types des bilans : Il existe plusieurs types des bilans :

1- Bilan glucidique :
C’est un bilan qui permet de dépister ont surveillé le diabète, ce bilan comprend :

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Tableau N°2 : Bilan glucidique

Paramètres Nature rôle Méthode de Valeurs normales et


dosés dosage interprétation
Glycémie Glucose Apprécier le taux de Enzymatique Valeur normal :
sucre dans le sang 0,7-1,0g /l
Inf. A 0,7g/l : hypoglycemic
Sup a
1,26g/l :hyperglycemic

Hémoglobine Glucose permet de déterminer la Valeur normale :


glyquée concentration Enzymatique 4%-6%
de glucose dans le sang Inf. a 7% : diabète de type
sur trois mois.et la 2
surveillance de Entre 7%et 7,5% :
l’équilibre glycémique Diabète de type 1
des patients diabétique

GPP Glucose Détermine la quantité Enzymatique Valeur normale :


de glucose dans le sang Inf. a 1,5g /l
après le repas Sup a
1,6g /l :hyperglycemic
Inf a 0,7g/l :hypoglycemic

HGPO 50g Glucose Diagnostiquer un Enzymatique Valeur normale :


diabète sucré et un A jeun :>0,92 g/l
diabète gestationnel Après 1h :>1,80 g /l
Après 2h :>1,53g /l
Après 1h : sup a 2g/l 
Diabète gestationnel

HGPO75g Glucose Diagnostiquer un Enzymatique Valeur normale :


diabète sucré et un A jeun :>0,92 g/l
diabète gestationnel Après 1h :>1,80 g /l
Après 2h :>1,53g /l
Après 1h : sup a 2g/l 
Diabète gestationnel

HGPO100g Glucose Diagnostiquer un Enzymatique A jeun >0 ,95g 8 /l


diabète sucré et un Après 1h : >1,80g/l
diabète gestationnel Arès 2h :>1,55g /l

2- Bilan lipidique :

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C’est un bilan qui permet de contrôlé les différents éléments lipidique dans le sang.

Tableau N°3 : Bilan lipidique

Paramètres dosés Nature rôle Méthode de Valeurs normales et


dosage interprétation
Cholestérolémie Lipide il sert à enzymatique Valeur normale : < 2 g/L
la fabrication
des hormones Hypercholestérolémie :>2 g/L
produites  par
les glandes
génitales et
surrénales

Cholestérol HDL lipoprotéine transportent le direct Valeur normale :


cholestérol des > 0,4 g/L chez l’homme
artères vers le > 0,5 g/L chez la femme
foie

Cholestérol LDL lipoprotéine transporte le quantitative Valeur normale :


cholestérol libre < 1,6 g/L :
ou estérifié,
dans le sang

Triglycéride Lipide stockage des quantitative Valeur normale : < 1,5 g/L :
acides gras

3- Bilan rénal :
un bilan rénal permet d évaluer la fonction rénale, il permet d analyser l efficacité de la dialyse

Tableau N°4: bilan rénal

Paramètres Nature rôle Méthode de Valeurs


dosés dosage normales et
interprétation

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L’urée Molécule l'élimination des Enzymatique Valeur normale:
déchets azotés 0 ,10 à 0 ,50g/L
dans les urines >0 ,50 g/l :
hyper urémie
<0 ,10 g /l : hypo
urémie
Créatinine Déchet La production d Enzymatique Valeur normale :
métabolique énergie 6 à 12 mg/L 
>12 mg/l : hyper
créatinémie
CPK Enzyme Métabolisme Enzymatique Valeur normale :
énergétique 210 à 280 UL :
cellulaire

4- Bilan hépatique :
Il est réaliser a fin d’évaluer l état du fois et son fonctionnellement

Tableau N°5 : bilan hépatique

Paramètres Nature rôle Méthode de Valeurs normales


dosés dosage et interprétation
Gamma Enzyme  transférer les Chlorométrie Valeur normale :
glutamyl acides aminés 15 à 60 µl 
transpeptidase entre les
cellules

ASAT Enzyme  transfert Enzymatique Valeur normale : <


d’amines. 35 UI/L
>35 UI/L :

ALAT Enzyme  transfert Enzymatique Valeur


d’amines. normale :<45UI/L

Phosphate Enzyme  le transport de Enzymatique Valeur normale :30


alcaline (PAL) métabolites à à 100 UI /l 
travers les <100UI/L :
membranes
hypophosphatémie

5- Ionogramme :
C’est un bilan qui permet de surveiller l’équilibre hydro électrolytique de l’organisme

Tableau N°6 : Ionogramme

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Paramètres Nature rôle Méthode de Valeurs
dosés dosage normales et
interprétation
Sodium N A Permet de Quantitative Valeur normal :
maintenir 135 à 145mmol/l
L’équilibre >145
acido-basique mmol/l :hyper
natrémie
<135mmo/l :
hyponatrémie
Potassium Ion Permet la Quantitative Valeur normal :
contraction des 3,5 à 4,5mmol/l
muscles <3,5 mmol/l :
hypokaliémie
>4 ,5
mmol/l :hyperka 
liémie

Calcium Ion Permet la Quantitative Valeur normal


solidarité des 2,2à2,6 mmol/l 
muscles et des <2,2 mmol/l :
dents hypocalcémie
>2 ,6 mmol/l :
hypercalcémie

Chlore Ion Transporter une Quantitative Valeur normal :


charge 95 à 105
électrique dans mmol/l  
un liquide >105 mmol/l :
hyper chlorémie
<95 mmol/l :
hypo chlorémie

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I. Définition de l’hématologie :

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L’hématologie est la spécialité médicale qui étudie le sang, les organes hématopoïétiques (la
moelle osseuse, les ganglions lymphatiques et la rate étant les principaux) et leurs maladies.
Rappelons que l’hématopoïèse désigne l’ensemble des phénomènes qui concourent à la
production et au remplacement des cellules sanguines, à savoir :
 les globules rouges ou érythrocytes, qui transportent l’oxygène vers les différents organes et
tissus de l’organisme ;
 les globules blancs ou leucocytes (monocytes, lymphocytes, éosinophiles, basophiles et
neutrophiles), qui défendent l’organisme contre les infections ou la présence de corps
étrangers. Il s’agit de cellules du système immunitaire ;
 et les plaquettes, qui sont responsables de la coagulation du sang et permettent l’arrêt des
saignements.
 Ces cellules sont synthétisées à partir des mêmes cellules souches dites hématopoïétiques,
dans la moelle osseuse.[4]

II. Hémogramme :

L'hémogramme, ou numération formule sanguine (NFS), est un examen fréquemment prescrit.


Il consiste à analyser les cellules sanguines pour détecter une éventuelle pathologie.[5]

1- Mode opératoire :
- Tube EDTA
- Sang total
- Cet examen est réalise par sang veineux (chez l’adulte) ou capillaire (chez le petit enfant)
prélève sur anticoagulant (EDTA)

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Figure N°5 : Automate utilise pour réaliser l’hémogramme [6]

2- Valeurs normales et interprétation :


Tableau N°7 : variation pathologique de l’hémogramme

Paramètre Homme femme Défaut Excès


Hématies(GR) (103) 4,5 à 5,5 4à5 erythropenie Polyglobulie : un emphysème,
une tumeur rénale
Hémoglobine(Hb) 13 à 17 12 à 15 anémie
(g∕dl)
Hématocrite(Ht) 40 à 52 37 à 47 Hémodilution Hémoconcentration 
(%)
VGM (µ3) 80 à 100 80 à 100 microcytose Macrocytose : Une insuffisance
hépatique Une hypothyroïdie 
CCMH(%) 31 à 35 31 à 35 hypochromie

TCMH (pg) 27 à 32 27 à 32 hypochromie


Globule blanc (GB) 4 à 10 4 à 10 leucopénie Hyperleucocytose : infection
( (103∕mm3) bactérienne ; hépatite,
PNN (103∕mm3) 2,5 à 6,5 2,5 à 6,5 neutropénie Polynucleose neutrophile :
Infections Maladies
inflammatoires
PNE (103∕mm3) 0,04 à 0,5 0,04 à 0,5 hyper éosinophile : Tumeurs
solides Lymphomes malins 
PNB (103∕mm3) 0,04 à 0,2 0,04 à 0,2 Basocytose : dermatoses,
maladies endocrines
Lymphocyte (lym) 1à4 1à4 Lymphopénie Lymphocytose : coqueluche,

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(103∕mm3) hépatite
Monocyte (mono) 0,2 à 1 0,2 à 1 Monocytopenie Monocytose : rougeole,
(103∕mm3) tuberculose
Plaquette (pq) 150 à 400 150 à 400 Thrombopénie Thrombocytose : Les anémies
(103∕mm3) ferriprives ;
Les pathologies inflammatoires
et infectieuses 
Réticulocytes 80 à 120 80 à 120 Reticulocytopen Réticulocytose : un
(retic) ( 103∕mm3) ie syndrome myélodysplasique,
broncho-pneumopathie chroniq
ue obstructive

III. Le frottis sanguin :


Le frottis sanguin est un examen qui permet d'analyser les cellules sanguines d'un patient. Cet
examen sanguin est généralement mis en place pour établir, approfondir ou confirmer un
diagnostic. Faisons le point sur cette technique d'analyse.[7]

1. Principe :
Un frottis sanguin est un examen qui consiste à prélever un échantillon de sang à des fins
d'analyse. Cet examen sanguin permet d'analyser qualitativement et quantitativement les
cellules sanguines d'un patient. En d'autres termes, cela signifie que cet examen permet
d'évaluer l'aspect et le nombre de cellules sanguines. De plus, cet examen sanguin permet de
distinguer le pourcentage de chaque type de cellule sanguine : globules rouges (hématies),
globules blancs (leucocytes) et plaquettes (thrombocytes).[8]

2. Prélèvement :

2.1. Première étape : prélèvement du sang

La première étape d'un frottis sanguin est le prélèvement d'un échantillon de sang. Ce dernier
peut être obtenu à l'aide d'une aiguille au niveau d'une veine du bras, du bout du doigt, ou du
talon chez le bébé.

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2.2. Seconde étape : analyse des résultats

La seconde étape d'un frottis sanguin est l'analyse des résultats. Pour cela, une goutte de sang
est étalée sur une lame de verre afin d'obtenir une seule couche de cellules. Pour distinguer les
différents types de cellules, une technique de coloration est ensuite utilisée. Celle-ci est
généralement la coloration de May-Grunwald Giamsa (MGG), parfois appelée coloration de
Pappenheim. Une fois coloré, le frottis sanguin est alors analysé au microscope par un biologiste
médical ou un technicien de laboratoire.

Figure N°6 : Technique d’étalement sur une lame de verre

2.3. Troisième étape : interprétation des résultats

La dernière étape d'un frottis sanguin consiste en l'interprétation de résultats. La coloration du


frottis sanguin permet de visualiser et distinguer les différentes cellules du sang. Dans la plupart
des cas, la goutte de sang analysée contient majoritairement des globules rouges. Plusieurs
millions de globules rouges et des centaines de milliers de globules blancs et plaquettes peuvent
ainsi être évalués. Différents paramètres d'analyse sont alors pris en compte :

 La taille, la forme et l'apparence des cellules.

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 La coloration des globules rouges, qui permet d'estimer leur teneur en hémoglobine.
 Les différents types de globules blancs et leur pourcentage relatif.

2.4. Interprétation des données sur les globules rouges

Les globules rouges sont considérés comme normaux et matures lorsqu'ils sont uniformes, ronds,
aplatis, avec des faces creuses, et d'un diamètre de 7 µm. Lors d'un frottis sanguin, ces globules
rouges apparaissent avec une couleur rosée et un centre plus clair. Si ces paramètres diffèrent,
des anomalies peuvent alors être identifiées. On distingue deux types d'anomalies des globules
rouges :

 Des anomalies de taille, plus couramment nommées anisocytose, qui sont


caractérisées par des globules rouges au diamètre plus petit que la moyenne
(microcytes au diamètre inférieur à 7 µm) ou plus gros que la moyenne (macrocytes
au diamètre supérieur à 7 µm).
 Des anomalies de formes, aussi nommées poïkilocytose, qui sont caractérisées par
des variations au niveau de la forme des globules rouges : en forme d'oursin
(échinocytes), de forme ovale (elliptocytes ou ovalocytes), en forme de larve
(dacrocytes), en forme de faucille (drépanocytes).
2.5. Interprétation des données sur les globules blancs

Une augmentation de certains globules blancs permet d'identifier le développement


d'inflammations ou de maladies. Parmi les différents types de globules blancs, cela est
notamment le cas :

 Des polynucléaires neutrophiles, qui correspondent au type de globules blancs les


plus présents chez l'adulte en bonne santé et dont la quantité augmente lors
d'inflammations.
 Des polynucléaires éosinophiles, qui sont peu nombreux mais dont la quantité
augmente lors d'allergies ou d'infections par des parasites.
 Des polynucléaires basophiles, qui correspondent au type de globules blancs les
moins présents et dont l'augmentation rare apparaît généralement après
une vaccination, lors de la varicelle, d'une colite ulcéreuse ou encore lors de
certaines leucémies.

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 Des monocytes, qui sont les plus grands globules blancs.
 Des cellules lymphoïdes, qui incluent notamment les lymphocytes, une sous-classe
de globules blancs impliqués dans la défense de l'organisme.
2.6. Interprétation des données sur les plaquettes

Un frottis sanguin permet d'évaluer le nombre de plaquettes présentes dans le sang. En effet,
une production trop faible ou trop importante de plaquettes peut engendrer de graves
complications. Intervenant dans le processus de coagulation, les plaquettes doivent être en
quantité suffisante pour stopper les saignements. Si une quantité insuffisante en plaquettes
altère le phénomène de coagulation, une quantité trop importante de plaquettes peut engendrer
la formation de caillots sanguins et diminuer la fluidité du sang.

IV. Coloration MGG :


1. Utilité :
La coloration de May-Grunwald Giemsa, parfois également appelée coloration de Pappenheim
est une méthode de coloration utilisée notamment en hématologie pour différencier les cellules
du sang lors des préparations cellulaires (cytologie).
2. Matériels :
 lame homologique propre sèche et dégraissé
 le méthanol
 l éosine de méthylène
 l eau distillé
3. Technique :
 Fixer le frottis 3 minutes à l’aide du méthanol contenu dans le May Grünwald
 Ajouter sur le frottis autant de gouttes d’eau neutre que de gouttes de colorant (dilution
au ½)
 Laisser agir 1 minute
 Rincer la lame à l’eau neutre
 Plonger la lame dans un bain de Giemsa dilué au 1/8ème 1,5 gouttes de colorant dans
20 gouttes =1mL d’eau neutre préparé en boite ou cuve positionnant les lames
verticales ou à l’envers
 Laisser agir 20 minutes pour le Giemsa lent (ou 3 minutes Giemsa rapide)
 Rincer la lame à l’eau neutre

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 Laisser sécher verticalement

NB : Le mode opératoire ci-dessous est donné à titre indicatif. Il doit être adapté selon les
spécifications du fabricant

4. Résultats et interprétation :
 Aspects d’un frottis bien réalisé et bien coloré
 Cellule bien séparées par trop
 Noyaux rouge violet à rouge
 Plaquettes rouges
 Cytoplasmes acidophiles roses ( granulocytes et hématies)
 Cytoplasmes basophiles bleues (lymphocytes)
 Cytoplasmes polychromatophiles gris (monocytes)
 Granulations acidophiles oui éosinophiles orangés
 Granulations basophiles violet foncé
 Granulation neutrophiles violet lilas
 Granulation azuophiles rouges (monocyte et gros lymphocyte)
 NB : Le frotti est observé à l’immersion à l’objectif 100
Tableau N°8: différente type de cellule sanguine

Cellule Taille Noyau Cytoplasme Schéma de cellule


GR : 7μ Anuclée (sans noyau) Le cytoplasme de
Hématies couleur beige-orange
avec une zone sans
granulation
PNN 10-15μ Un noyau polylobé Le cytoplasme de
reliée par des pants très couleur rose-claire,
fins noyau de couleur remplie des
violet-foncé nombreuses
granulations fines de
couleur violet
PNE 10-15μ Le noyau est bilobés Cytoplasme
symétrique de couleur légèrement bleu
violet foncé remplie de nombreuse
granulation de couleur
rouge-orangé
PNB 10-12μ Noyau formé de grosse Le cytoplasme
granulation légèrement rose
volumineuse

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Monocytes 15-30μ Noyau irrégulier Le cytoplasme
encoché et légèrement gris et sans
périphérique de granulation
couleur rouge brin clair
et ressemble à un
haricot
Petit Noyau occupé toute la Le cytoplasme est très
lymphocytes 7-9μ cellule de forme ronde dense et sans
et parfois incurvé de granulation
couleur violet clair et
contient une
chromatine
Grand 9-15μ Arrondi ou ovalaire de Le cytoplasme est
lymphocytes couleur violet rouge et dense granulation peu
contient une nombreuses
chromatine

Figure N°7 : Les différents types de globule blanc [9]

V. la vitesse de sédimentation :

1- définition :

La vitesse de sédimentation est un test qui mesure le taux de sédimentation, ou chute libre des
globules rouges (hématies) dans un échantillon de sang laissé dans un tube vertical, au bout
d’une heure. Cette vitesse dépend de la concentration des protéines dans le sang. Elle varie
notamment en cas d’inflammation, lorsque les taux de protéines inflammatoires, de fibrinogène

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ou encore d’immunoglobulines augmentent. On l’utilise donc en général comme un marqueur de
l’inflammation.

2- Utilité :

La vitesse de sédimentation permet de dépister et de surveiller des processus inflammatoires et


infectieux.

3- Technique :

La vitesse de sédimentation s’obtient par un prélèvement sanguin  effectué sur un anticoagulant


(citrate de sodium).

Elle est mesurée à deux moments : une heure et deux heures après le prélèvement.

La VS est mesurée en millimètres de dépôts.

4- Valeurs normales et interprétation :

 Après une heure de sédimentation des globules rouges dans un tube vertical, la hauteur

normale de sérum est inférieure à 15 mm chez l’homme et 20 mm chez la femme pour les

plus jeunes adultes.

 Ces valeurs passent respectivement à 20 mm et 25 mm chez les plus de 65 ans.

5- Interprétation :

5.1- Vitesse de sédimentation élevée :


Une vitesse de sédimentation élevée peut être liée à certaines pathologies :
 maladies respiratoires : tuberculose, pleurésies (inflammation de la plèvre, membrane qui
entoure les poumons), broncho-pneumopathies aiguës.
 infections bactériennes ;
 infections urinaires ;
 infections septicémiques (intoxications du sang) ;
 maladies articulaires : rhumatisme articulaire aigu ;
 cholestérol élevé ;
 obésité ;

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 cirrhose et autres affections hépatiques 
 maladies cardio-vasculaires : artérite de Horton, péricardites, endocardites, thromboses
vasculaires.

5.2- Vitesse de sédimentation normale :


La vitesse de sédimentation peut-être normale malgré la présence de pathologies comme :

 fortes hyperleucocytoses  (leucémies aiguës) ;


 certaines tumeurs (la VS n'augmente qu'en cas d'infection) ;
 diminutions du fibrinogène  liées à une insuffisance hépato-cellulaire, des
dysfibrinogénémies congénitales, une coagulation intravasculaire disséminée ;
 fortes hyperleucocytoses (augmentation du nombre de globules blancs) 
 certaines  anémies hémolytiques.

5.3- Vitesse de sédimentation bas :


 prise de médicaments : aspirine, anti-inflammatoires non stéroïdiens, cortisone ;
 hyperviscosité sanguine, déficit en fibrinogène, pathologies de l'hémoglobine ;
 dénutrition sévère.

Figure N°8 : Méthode de Westergren

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VI. Groupage sanguin 
1- Définition :
Un groupe sanguin est une classification reposant sur la présence ou l'absence
de substances antigéniques héritées à la surface des globules rouges (hématies).
La détermination du groupe sanguin se fait grâce à un prélèvement sanguin au niveau du pli du
coude. Deux tubes peuvent être prélevés, dont un contiendra un anticoagulant.

2- Utilité :
Le groupe sanguin est un système indispensable qui permet de différencier les individus afin de
s'assurer de leur compatibilité lors d'une transfusion et d’où de sauver la vie des individus et
éviter les réactions d’agglutinations qui peuvent provoquer les décès.

3- Mode opératoire :
3.1. Epreuve globulaire (Beth-Vincent) :
 Dégraisser la plaque d’opaline
 Déposer une goutte de sang a testé
 Déposer une goutte de chacun des sérum-test
 Mélanger soigneusement à l’aide d’un tube en verre les gouttes de sérum-test
 L’agitateur doit être essuyé soigneusement après chaque utilisation
 Tenir la plaque en la faisant osciller d’un mouvement lent de façon à assurer un bon
mélange hématies et anticorps
 Observer l’apparition d’agglutinats qui de forment rapidement (<30 seconde environ)

3.2. Epreuve sérique (simonien) :


 Déposer sur une plaque résine à côté trois gouttes de plasma à tester
 A côté de chacun d’elle déposer respectivement :
 Une goutte de suspension globulaire A.
 Une goutte de suspension globulaire B.
 Une goutte de suspension globulaire O.
Mélanger soigneusement.
 Les agglutinats qui se forment dans l’épreuve sérique sont plus fins que l’épreuve
globulaire et apparaissaient plus lentement.

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4- Interprétation :
Le groupe ABO

AB

Figure N°9 : Interprétation de groupe ABO

VII. Hémostase :
1. Hémostase primaire :
1.1. Définition :
c’est l’ensemble des interactions complexes entre la paroi vasculaire, les plaquettes et les
protéines adhésives aboutissant à la formation d’un agrégat plaquettaire « thrombus blanc », qui
permet à lui seul l’arrêt des saignements les capillaires les plus fins.[10]

1.2. Technique d exploration de l’hémostase primaire :


a- La numération plaquettaire(NP) :

a.1. Définition :
La détermination du nombre de plaquettes (numération plaquettaire) est un examen sanguin de
routine. C'est pour diagnostiquer une maladie du sang ou un trouble de la coagulation que le
médecin le prescrit. Le chiffre normal de plaquette sanguine est située entre 150 a 400 10 3∕mm3.
[11]

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a.2. Principe :
Le sang est tout d'abord dilué au 1/100 puis déposé dans une cellule de comptage. On compte
alors les plaquettes au microscope, sur une cellule de comptage, et on calcule leur nombre par
mm3 ou par litre de sang.

b- Le temps de saignement :

b.1. Définition :
Le temps de saignement est un test global d'exploration de l'hémostase primaire apprécié par
l'arrêt d'un saignement provoqué par une incision cutanée. Il est influencé par : facteur
plaquettaire (qualitatif quantitatif).[12]

b.2. Principe :
Le principe est relativement simple, bien qu'il demande au praticien d'être attentif. La technique
peut différer d'un établissement de santé à l'autre mais reste souvent semblable, elle consiste en
une petite incision au niveau de l'avant-bras du patient. Le sang s'échappera de la plaie et sera
repris au moyen d'un papier absorbant. Il faut le récupérer délicatement car il ne faut pas défaire
le clou plaquettaire en formation, mais il ne faut pas cacher le saignement. Le temps pendant
lequel le sang s'écoule librement de la plaie sera mesuré et le praticien devra arrêter le
chronomètre lorsque le sang cessera de couler.

On utilise principalement trois techniques :

 Méthode de Duke : incision au niveau du lobe de l'oreille


 Méthode d'IVY par incision: à l'avant bras2

b.2.1- Méthode d’IVY :


a- Mode opératoire de technique d’IVY :
La technique d'Ivy consiste à pratiquer une incision horizontale ou trois petites incisions sur la
face antérieure de l'avant-bras, en-dessous du pli du coude.

Un chronomètre est déclenché simultanément, et les gouttes de sang formées sont prélevées
toutes les 30 secondes sans appuyer, au moyen d'un papier buvard.

Le chronomètre est stoppé dès l'arrêt du saignement.

26
b-Interprétation de la méthode :
Avec la méthode d'Ivy, le temps de saignement normal doit être compris entre 4 et 8 minutes
pour une incision horizontale et entre 3 et 5 minutes pour trois incisions

b.2.3- Méthode de Duke


a- Mode opératoire de technique de Duke :
Le principe de la méthode de Duke consiste à pratiquer l'incision au niveau du lobe de l'oreille.
Les éventuelles boucles d'oreille doivent être impérativement retirées avant l'examen.
Un chronomètre est déclenché dès formation de la plaie, et les gouttes de sang sont prélevées
toutes les 30 secondes jusqu'à l'arrêt spontané du saignement.

b- Interprétation de la méthode :
Avec la méthode de Duke, le temps de saignement normal est situé entre 2 et 4 minutes. Un
temps de saignement anormalement long peut être le signe d'une thrombopénie (diminution du
nombre de plaquettes dans le sang) ou d'une thrombopathie (dysfonctionnement des plaquettes
sans réduction du nombre).

c- Temps d occlusions plaquettaire :

c.1- Définition :
Correspond aux temps nécessaire a l’obturation d’une membrane de collagène par le clou
plaquettaire le test de To propose dans son esprit l’équivalent de ts in vitro il est mesure à l’aide
d’un automate appelé PFA : platelet function Analyzer

La valeur normale de to est située entre 3-5mn

Figure N°10 : Automate


platelet function analyzer

27
1.3. Les maladies de l’hémostase primaire :
-Thrombopathie de Glanzman
- Thrombopathie de Bernard –soulier
-Maladie de wille brand
-Thrombopénie central 
- Thrombopénie périphérique
2. L’hémostase secondaire :

2.1. Définition :
Elle aboutit à la formation du caillot de fibrine insoluble dans lequel sont retenues les GR. C'est le
caillot rouge. Elle fait intervenir les facteurs de la coagulation dépendant de la Vitamine K ou non
dépendant de la Vitamine K.

2.2. Technique d exploration de l’hémostase secondaire :


a- Le temps de quick (TQ)= taux de prothrombine (TP) :
Le TQ est un test globale d explorations de la coagulation sanguine il explore in vitro la voie
exogène et commun de la coagulation

La valeur normale de TQ est située entre 10 - 14 s

Le TP est exprime en pourcentage la valeur normale de TP est située entre 70-100%

b- Le temps de céphaline activée (TCA) :


Le TCA est un test globale d explorations de la coagulation sanguin il explore in vitro la voie
endogène et commun de la coagulation

La valeur de normale de TCA est située entre 30-39 s

c- Le temps de thrombine (TT) :


Est le temps de coagulation de plasma en présence d un thrombine il dépend de quantité de
fibrinogène et la présence de l héparine dans le plasma

La valeur normale de TT est comprise entre 15 -20 s

28
III.3. Les maladies de l’hémostase secondaire :
Hémophilie

Avitaminose K

Insuffisance hépato cellulaire (IHC)

Les anticoagulants circulant (ACC)

Coagulation intra vasculaire disséminée (CIVD)

Thrombophilie

Thrombose veineuse

29
30
I. Définition de bactériologie :
La bactériologie médicale est une branche de la Biologie médicale qui consiste en l'analyse de
divers liquides biologiques (parfois de tissus) dans le but d'isoler et/ou de caractériser une ou
des bactéries pouvant être responsables de la pathologie suspectée à l'aide de techniques
directes ou indirectes.

En fonction de la bactérie suspectée, un ou des prélèvements particuliers devront être réalisés


dans le but d'isoler au mieux cette bactérie et ainsi de poser un diagnostic le plus fiable possible
et, après la réalisation ou non d'un antibiogramme, de traiter au mieux la pathologie engendrée
par des antibiotiques. Chaque résultat devra être contrôlé et si possible interprété par
un Biologiste médical.[13]

II. Matériels :
Tableau N°9 : Matériels de bactériologie

Matériels Photos But d’utilisation

Pipete pasteur Sert à prélever un liquide goutte a


graduée goutte

Becher On utilise pour la préparation de


mélange

Lame et lamelle Utilise pour la préparation de frottis

Bec bunsen On utilise pour le travail aseptique


dans la zone 15 mm de la flamme

31
Boite de pétri La mise en culture de
microorganisme

Des colorants La coloration des colonies

micropipette Pour prélever la quantité précise

Des gants Pour la protection aux moments de


travail

Microscope Pour étudier des objectifs non visible


a l œil nus

Etuve Pour l incubation de milieux de


culture

Anse de platine Pour l ensemencements des germes

Tube à essai Pour les milieux de culture

32
écouvillons Réalisation du PV pus et
ensemencement de l
antibiogramme

crachoir Pour les ECBU crachat

III. Milieux de cultures :

1. Définition :

  Le milieu de culture est un support qui permet la culture de cellules, de bactéries, de levures,


de moisissures afin de permettre leur étude. En principe, les cellules trouvent dans ce milieu les
composants indispensables pour leur multiplication en grand nombre, rapidement, mais aussi
parfois des éléments qui permettront de privilégier un genre bactérien ou une famille. Ainsi,
selon le but de la culture, il est possible de placer les micro-organismes dans des conditions
optimales, ou tout à fait défavorables.[14]

2. Milieu sélectif :

2.1- Définition :
Un milieu sélectif est un milieu qui permet de sélectionner le type de bactéries qui pourront
pousser sur celui-ci, alors que tous les autres micro-organismes présents sont inhibés. Un milieu
de culture est rendu sélectif pour une espèce microbienne lorsque sont seules satisfaites les
exigences nutritives et les conditions de développement particulières à cette espèce. Les
principaux facteurs de sélection microbienne utilisés seuls ou en association sont:

 La température d'incubation
 Le pH du milieu
 La faculté d'utiliser une source nutritive déterminée (azote, carbone)
 La résistance à l'action bactéricide d'un antiseptique ou d'un antibiotique [15]

33
2.2- Exemples des milieux sélectifs:

Tableau N°10 : Exemples des milieux sélectifs

milieux composition Principe intérêt Mode d ensemencement


Milieu Desoxycholat Milieu sélectif qui Culture des Ensemencement par
Drygalski e ; cristal inhibe le bacilles a gram méthode des cadrans
(DGL) violet ; développement négatif
lactose ; bleu des bactéries a
de promo gram positif Etude de la
thymol fermentation du
lactose

Milieu Sels biliaire Inhibition du gram Isolement de la Ensemencement par


salmonelle lactose et positif salmonelle et méthode de cadrans
shigelle (ss) rouge La fermentation de des shigelle
neutre, glucose est révélée âpres
citrate par le virage de enrichissement
ferrique l’indicateur colore préalable
du rose fonce
La production de
H2S réduit le citrate
de fer en sulfure de
fer .ce qui forme
un précipité noir
au centre des
colonies
Milieu Mannitol. La forte Sélectif des L’ensemencement doit être
Chapman Rouge de concentration en staphylocoques. massif e stries serrés
phénol. NaCl inhibe la Etude la
NaCl croissance de la fermentation de
plupart des mannitol
bactéries autres
que les
staphylocoques.
La fermentation du
mannitol.
Mise en évidence
par le virage au
jaune de
l’indicateur coloré
permet d’orienter
le diagnostique

34
3. Milieu non sélectif :

3.1- Définition :

Regroupe tous les milieux contenant aucune molécule inhibitrice. Ils sont en général de
préparation assez simple et généralement peu coûteux. Ces milieux contiennent une base
nutritive constituée de molécules azotées (acides aminés, facteurs de croissance diverses…)
provenant de l’hydrolyse de produit d’origine vivante (animale, végétale, mycélienne) comme
les peptones, les extraits de viande ou de levure.

3.2- Exemples des milieux non sélectifs:

Tableau N°11 : Milieux de cultures non sélectifs

Milieux Composition Principe Intérêt Mode d’ensemencement


Gélose Extrait de Milieux non sélectif Isolement Ensemencement par méthodes
nutritive viande, de base : apporte Etude de des cadrans
ordinaire extrait de les éléments l’exigence
levure , nutritifs
peptone, nécessaires à la
chlorure de croissance d’une
sodium, agar grande variété de
germes non
exigeants
Gélose Peptone, Milieux de Antibiogramme Ensemencement en tapis
Muller infusion de référence pour les standart
Hinton viande, amidon tests de
agar agar sensibilités des
germes aux
antibiotiques

Gélose au Peptone, Milieu non sélectif Culture de Ensemencement par méthodes


sang frais amidon, NaCl, enrichis qui permet staphylococcue, des cadrans
agar, sang, de la culture et streptococues ,
mouton l’isolement des listeria
bactéries Etude de
exigeantes l’hémolyse

35
Gélose Milieux de base, Milieux d’isolement Culture des Ensemencement par méthodes
chocolat sang frais non sélectif non germes des cadrans
chauffé jusqu’à enrichi. exigeants :
l’obtention hémophiles
d’une teinte neisseria
chocolat. gonorrhées
Peut-être
supplémenté en
vitamines

4. Milieu d’enrichissement :

4.1- Définition :

Les milieux de culture enrichis contiennent, outre les composants de base, des composants
indispensables aux bactéries, que celles-ci ne peuvent pas synthétiser. Ce sont des milieux
utilisés pour l’obtention des bactéries dites « exigeantes »

4.2- Principe- composition-  technique et résultats:

36
5. Milieu d’isolement :

5.1- Définition :

Les milieux d’isolement qui sont le plus souvent solides et de composition simples pour
permettre le développement de plusieurs espèces bactériennes.

5.2- Principe- composition-  technique et résultats:

Tableau N°12: Milieux Mac Conkey

Principe Technique Résultat


- La gélose Mac Conkey est un 1- Préparé la gélose stérile - La présence de lactose :
milieu d’isolement ordinaire dans le boite de pétrie → colonies roses/rouges :
- Lactose et sélectif des bacilles 2- Ensemencement avec -acidification du milieu par
à Gram négatif (-) non exigeants l’échantillon par méthode fermentation du lactose = lactose (+)
de 4 cardons → colonies incolores ou jaunes pas
Composition : 3- Incubation 37° pendant d’acidification du milieu = lactose(-)
24 à 48 heures  Les germes qui dégradé lactose
-Gélose Mac Conkey : g pour donner un acide lactose +
- Eau distillée : 1L  E.coli, Klebsiella enterobacter
(lactose +)
 Salmonella, Shigella, proteus
(lactose -)

Aspect de milieux avant et après l’incubation de milieux Mac Conkey

37
IV. La coloration de Gram :

1- Définition :

La coloration de Gram est la méthode de coloration la plus utilisée en bactériologie médicale, elle
permet de colorer les bactéries et de les distinguer à l’examen direct par leur aptitude à fixer le
violet de gentiane (Gram +) ou la fuchsine (Gram -). L’intérêt de cette coloration rapide et
médicalement importante.

2- Technique :

Il existe de nombreuses variations de la coloration de Gram qui différent par la composition des
réactifs et leur voici succinctement les différents étapes de cette coloration :

1- Coloration par le vilet de gentiane ou cristal violet. Laissez agir de 30 seconds à 1


min, puis rincez à l’eau.
2- Mettre le lugol : étalez le lugol et laissez agir le même temps que le violet de gentiane
puis rincez
3- Décoloration rapide à l’alcool.
4- Recoloration à la safranine ou à la fuchsine. Mettez de l’eau distillée sur la lame et
quelques gouttes de fuchsine. Laissez agir de 30 seconds à 1 min, lavez doucement à
l’eau déminéralisée , séchez la lame sur une platine chauffante à 50°C.
5- Observez avec une goutte d’huile à immersion objectif 100

3- Observation :

Examiner à l’objectif x100, à l’immersion (avec une goutte d’huile), avec un éclairage important.
NB :
 La morphologie : voir fiche correspondante.
 Indication sur la taille : taille moyenne, petite taille, grande taille.
 Le gram : bactéries à gram positif (violet) ou gram négatif (rose)
 Le groupement  par 2, amas, chainettes
 La proportion de chaque type de bactéries

Principe étape de coloration de gram

38
V. Coloration de bleu de méthylène :

1- Définition :

Le bleu de méthylène est un colorant souvent utilisé en biologie. Il peut servir à colorer des
bactéries pour les visualiser au microscope. Quand il entre dans le cytoplasme d’une cellule
vivante, le bleu de méthylène est réduit car c’est un environnement réducteur : les cellules
vivantes paraissent incolores.[16]

2- Technique :

- Préparation de frottis,
- Couvrir le frottis avec le bleu de méthylène,
- Laisser agir 10 min ,
- Rincer à l’eau, sécher,
- Huile d’immersion et observé.

3- Observations :

Examiner à l’objectif x100a immersion (avec une goutte d’huile) avec un éclairage important
(diaphragme ouvert).

→Toutes les cellules apparaissent colorée en bleu.

NB : - La morphologie des bactéries : bacilles, coques… (voir fiche correspondante)

39
- Leur mode de groupement : isolées, par 2 an amas, en chainette.

- La présence des cellules ( polynucléaires, cellules épithéliales)

VI. Test d’identification :


1- Test oxydase :
1.1- Définition :
Le test de l’oxydase est un test de détection de l’enzyme cytochrome oxydase chez les bactéries
Gram négatie qui produisent cette enzyme, telles que Neisseria ou Pseudomonas.

1.2- Principe :
En milieu acquié sous son frome réduit le diméthyle paraphénylène diamine est coloré en
rose très pâle sous forme réduite. Sous l’action d’une oxydase il est texocidé pour donner
une coloration rose framboise.

1.3- Technique :
Disposer une goutte de réactif d’oxydase sur une lame propre prélever à la pipette
Pasteur une partie de la colonie bactérienne étalée d’une manière homogène
l’apparition d’une coloration rose framboise en quelques secondes démontre une
réaction positif.

Figure N°11 : Test d’oxydase

2- Test de catalase :
2.1- Principe :
L’enzyme catalase sert à neutraliser les effets bactéricides du peroxyde d’hydrogène. Le
catalase accélère la décomposition du peroxyde d’hydrogène (H 2O2) en eau et oxygène.

catalase
40
2 H 2O 2 2 H 2O + O2
Peroxyde d’hydrogène eau oxygène

Cette réaction est évidente par la formation rapide de bulles.

2.2- Technique :
 Déposer sur une lame une goutte d’eau oxygénée H2O2 (peroxyde d’hydrogène) à
l’aide d’une pipette Pasteur,
 Prélever une colonie à l’aide de l’anse,
 Dissocier la colonie dans la goutte.

NB : L’utilisation de l »anse est possible à condition qu’elle ne possède pas d’action catalasique,
ce que l’on vérifiera facilement par un test sans bactérie.

2.3- Lecture :
- Apparition des bulles dégagements gazeux de dioxygène : catalase (+)
- Pas des bulles : catalase (-)
- Cause d’erreurs :réalisation du test sur un bouillon contenant la catalase, à partir d’une
gélose au sang qui possède une activité catalasique, suspension bactérienne insuffisante,
eau oxygénée périmée.

Figure N°12 : Test catalase

3- Test de coagulase :

41
3.1- Principe :

La coagulase ou staphylocoagulase est une enzyme capable de faire coaguler le plasma


sanguin. La mise en évidence d’une activité coagulase libre chez une souche de Staphylococcus
est un des critères d’identification de Staphylococcus aureus en médecine humaine.

3.2- Technique :

Dans un tube à hémolyse stérile : verser 0,5mL de bouillon cœur-cervelle ; verser 0,5mL de
plasma oxalaté ; homogénéiser et incuber à 35-37°C

NB : - si le test est effectué avec un autre bouillon autre que le bouillon cœur-cervelle, il est
indispensable de réaliser un témoin négatif en mélangeant du bouillon et du plasma oxalaté afin
de vérifier que ce bouillon ne coagule pas lui-même le plasma stérile.
L’observation est possible à partir de 2 heures d’incubation.
- Si le test est effectué sur une lame, il faut également vérifier la
non-autoagglutination de bouillon ou de la colonie testée.

3.3- Résultats :

- Coagulation du plasma → coagulase +


Ex : staphylococcus aureus
- Pas de coagulation du plasma → coagulase
-
Faire d’autre test recherche de protéine A
Recherche récepteur au fibrinogène

Figure N°13 : Résultats de la coagulation


du plasma

VII. L’hémoculture :

1- Définition :
42
L’hémoculture est un examen bactériologique qui consiste à rechercher la présence de germes
(microbes) dans le sang.
Il faut savoir que le sang est normalement stérile. Lorsque des agents infectieux passent dan le
sang, de façon répétée, ils peuvent provoquer une infection grave (bactériémie, voire septicémie
en cas de passages importants et répétés dans le sang des agents pathogènes).[17]

Figure N°14 : Hémoculture anaérobie Figure N°15 : Hémoculture aérobie

2- But d’analyse :
Les hémocultures ont pour but de détecter la présence de bactéries ou de levures dans le sang
qui peuvent s’être propagées à partir d’un autre site du personne soufre d’une pneumonie ou
d’une méningite d’origine bactérienne, le microorganisme responsable peut être identifié dans le
sang, et les résultats des cultures aideront le médecin à comprendre comment traiter.
3- Technique :
Le prélèvement de sang veineux se fait le plus souvent dans la veine située au pli du coude.
Ce prélèvement doit être fait dans des conditions d’asepsie rigoureuses, au risque de fausser
l’examen en contaminant le sang avec des germes parasites ( par exemple si des germes se
trouvant dans l’échantillon, on parlera de souillure ou de contamination).

43
Le sang prélevé est introduit (ensemencé) dans des flacons spéciaux, deux types de flacons sont
ensemencés, un flacon aérobie et un flacon anaérobie (sans oxygène), permettant ainsi de
détecter les germes aérobies et anaérobies.
Ces flacons sont en suite mis dans une étuve à 37°C, et, si on n’utilise pas un automate, leur
aspect (recherche d’un trouble, de petites colonies sur le tapis de globules rouges au fond,
disque moiré sous la surface, etc.) sera régulièrement vérifié pour contrôler l’absence ou la
présence de germe. En général on « risque » également ces flacons, c’est-à-dire qu’on en
ensemence quelques gouttes sur des géloses nutritives riches, généralement 24 et/ou 48 h après
le prélèvement. On garde les cultures en moyenne une quinzaine de jours. Si on utilise un
automate, les flacons sont testés toutes les quelques minutes pour déceler des signes de
présence bactérienne (acidification, diminution de l’oxygène ou présence de CO2). En cas de
détection de bactéries une alerte est donnée pour que les flacons soient rapidement pris en
charge par un technicien.
4- Symptômes cliniques :
- Des fièvres prolongés qui évolue par pic signalant la présence des bactéries dans le sang.
- Une hypothermie notamment pour les Septicémies à cocci ou bacille G(-) qui témoigne d’un
état infectieux sévère.
- La survenue des frissons et des sueurs
- Une splénomégalie (augmentation du volume de la ratte).
- Une sus de l’endocardite.
- Tous signes traduisant un trouble de coagulation comme le purpura.
5- Méthode d’analyse :
5.1- Examen microscopique :
L’examen microscopique comprend 2 étapes :

- L’état frais à fin d’observer la morphologie et la mobilité de la bactérie.


- Coloration de gramme pour déterminer le gramme positif ou négatif pour certains germes
on peut avoir recours à d’autre coloration de spores de capsule de Ziehl-Neelsen et à
l’auramine
5.2- Ensemencement :
- Des milieux gélosés non sélectifs seront utilisés la gélose columbia avec 5% de sang incubé
aérobiose ou anaérobiose pendant 48h.

44
Le gélose sang cuit sont enrichie par le poly vitex et placée sous CO 2 pendant 48h
(Haemophilus , neisseria, brucella).
- Des milieux sélectifs pourront être utilisés comme la gélose ANC (Acide Nalidixique
Colistine ) pour la gélose de CLED (Cystine Lactose Electrolyt Deficient) pour les BG(-).
6- Milieu de culture ensemencé :
- Milieu cœur cervelle : Aérobie
- Milieu trypticase soja : anaérobie

Tous ces milieux sont supplémentaires avec vitamines et des facteurs de croissance.

7- Germe recherché :
- Microorganismes Gram (+) :

 Staphylococcus coagulase (-)


 Staphylococcus aureus
 Streptoccus pneumoné
 Enterococcus
- Microorganisme Gram (-) :

 E.coli
 Klebsiella pneumenicre
 Pseudomonas aéruginosa (B. pyocyanique)
8- Résultat et interprétation :
Résultat normal ou négatif : Les différentes hémocultures sont stériles, aucun germe n'est
retrouvé. Une hémoculture négative ne veut pas forcément dire qu'il n'existe pas d'infection,
mais cela indique qu'à l'instant précis où le prélèvement a été pratiqué il n'y avait pas de germes
dans le sang. Ou alors que le germe responsable de l'infection a des exigences de cultures très
particulières et qu'il ne pousse pas dans les milieux de cultures usuels. Le résultat est alors
faussement négatif. Seules les bactéries et les champignons poussent dans les hémocultures ; un
virus ne peut pas être isolé avec cette technique. Une antibiothérapie préalable au prélèvement
peut également donner un résultat faussement négatif.

Résultat anormal ou positif : Les cultures ne sont pas stériles, un germe est retrouvé. En cas de
culture positive, il faut effectuer des repiquages pour identifier précisément le germe en cause.

45
Une fois isolé, il faut alors tester la sensibilité de ce germe à une batterie de différents
antibiotiques, c'est ce que l'on appelle l'antibiogramme. On retrouve le germe généralement en
seulement quelques jours, mais parfois il pousse plus lentement, soit parce que le patient a été
traité par des antibiotiques antérieurement au prélèvement, soit parce qu'il s'agit de germes à
croissance lente.

Devant des hémocultures positives, on se retrouve devant plusieurs cas de figures, toujours à
interpréter en fonction de la clinique :

hémocultures positives avec un seul germe retrouvé : si c'est une bactérie pathogène spécifique,
le résultat est significatif que si l'on ne trouve ce germe sur un ou plusieurs flacons ;

hémocultures positives avec un seul germe retrouvé : si c'est une bactérie pathogène
opportuniste, le résultat sera significatif si on le retrouve sur plusieurs flacons, mais on conclura à
une contamination probable si on ne le retrouve que sur un flacon, et en particulier s'il s'agit de
staphylocoques à coagulase négative, de micrococcus, de corynébactérie entre autres ;

hémocultures positives avec isolement de plusieurs germes : terrain débilité (déficit immunitaire,
cirrhose…), foyer infectieux digestif ou cutané, cholécystite (polymicrobisme habituel),
contamination lors du prélèvement à cause d'une mauvaise technique (très fréquent).

VIII. Examen cytobactériologique des urines (ECBU) :

1- Définition :
L'examen cytobactériologique des urines (ECBU, en France), ou examen microscopique des
urines (EMU, en Belgique), ou sédiment urinaire (en Suisse) est un examen de biologie médicale,
étudiant l'urine d'un patient. Il est fréquemment utilisé pour diagnostiquer une infection
urinaire. Il détermine notamment la numération des hématies et des leucocytes, la présence ou
non de germes (leur type et leur profil de résistance aux antibiotiques) et la présence de cristaux.
[18]

46
Figure N°16 : Echantillon d’urine

2- But d’analyse :
L'examen cytobactériologique des urines (ECBU) permet de :

 Poser un diagnostic biologique d’infection urinaire

 Isoler le(s) microorganisme(s) responsable(s)

 Identifier, déterminer la (leur) sensibilité aux antinfectieux et d’adapter le traitement


(antibiogramme)

3- Technique de prélèvement :
3.1. Recueil des urines chez l’adulte :
Le milieu de jet, représentatif de l’urine vésicale, doit être recueilli de façon à éviter sa
contamination par la flore commensale de l’urètre et, chez la femme, de la région génitale
externe.
Le prélèvement doit de préférence être réalisé au moins 4h après la miction précédente, afin de
permettre une stase suffisamment longue dans la vessie.
Dans la mesure du possible, réaliser l’ECBU AVANT toute antibiothérapie.
- Se laver les mains avec une solution hydro-alcoolique
- Réaliser une toilette soigneuse au savon de la région vulvaire chez la femme ou du méat
urinaire chez l’homme.
- Rincer à l’eau puis réaliser une antiseptise de la zone uro-génitale à l’aide d’une compresse
stérile imbibée d’antiseptique.
- Essuyer l’excès d’antiseptique à l’aide d’une compresse stérile.
- Éliminer le premier jet (20 ml) d’urines pour ne recueillir dans le flacon stérile à bouchon
bleu que les 20-30 ml suivants en prenant soin de ne pas toucher le bord supérieur du
récipient.
- Recueillir les urines dans le flacon stérile.
- Fermer hermétiquement le flacon et nettoyer l’extérieur du pot.
- Identifier le tube et le porter immédiatement au laboratoire accompagné de sa prescription
et de l’heure de prélèvement ECBU.
3.2. Recueil des urines chez le nourrisson et le jeune enfant :

47
Chez l’enfant ayant des mictions volontaires, le mode opératoire est le même que pour l’adulte. Il
est préférable d’utiliser cette technique du milieu de jet également chez les nourrissons et les
enfants trop jeunes pour uriner volontairement.
Cependant, dans le cas où il n’est vraiment pas possible de la mettre en œuvre, un collecteur
d’urine peut être utilisé Il doit impérativement :
- Être posé après désinfection soigneuse de la vulve, du méat urinaire et du périnée ou du
gland et du prépuce.
- Être laissé en place 30 minutes maximum. Passé ce délai, il faut impérativement remplacer le
collecteur.

4- Symptômes cliniques :
Douleurs ou une sensation de brûlure lors de la miction l’émission de l’urine), parfois par des
douleurs abdominales et de la fièvre.

5- Méthode d’analyse :
Les urines doivent être analyser sans retard, les urines normalement jaune et clair et doivent être
lumpide. Les missions des urines trouble suggère une infection urinaire mais se pendant pas
spécifique il peut être liée à la présence de cristaux ou des médicaments.

5.1- Détermination des leucocytes et hématies :


La numération des leucocytes s’effectue sur un échantillon de urine en utilisant un hématimètre
ou y a numération d’abord ou procède à une homogénéisation des urines sur un agitateur de type
vortex la numération des éléments figurés se fait dans un hématimètre en vers permettant la
numération dans des volumes respectivement de 50 , 40 et 1 mm3 les systèmes Kova Slide est
une lamé en plastic qui à l’avantage d’être jetable et de contenir 10 cellule d’un mm3 par lame.
Le résultat est exprimé en hématie et leucocyte par mm3.

5.2- Détermination des hématies :


La numération des hématies sera systématiquement réaliser la présence d’un taux anormal des
hématies dans un contexte infectieux peut se rencontrer aux de l’infection des urines par plusieurs
bactéries E.coli proteus mirabilis serratia, enterobacter, klebsiella.

5.3- Examen direct après coloration :

48
L’examen direct après la coloration de Gramme d’une urine apporte des informations immédiates
ou cliniciens sur le type de bactéries ou la présence de levure, l’examen direct permettra
d’évoquer une contamination de prélèvement et il permettra de choisir le milieu convenable.

6- Germes recherché :
E. coli Autres entérobactéries : Proteus spp. Klebsiella spp. Enterobacter spp. … Staphylococcus
saprophyticus (surtout chez la femme jeune) Pseudomonas aeruginosa Enterococcus spp.
Levures : C. albicans …

7- Milieu de culture ensemencé :

Ensemencement permettant une quantification de la bactériurie (2 seuils : 103 et 105 UFC/ml)


Gélose non sélective : CLED, BCP … Gélose chromogène

8- Résultat et interprétation :

8.1- Résultats :

Numération des hématies et des leucocytes en nombre par mm 3 ; présence ou non de cristaux ;
présence ou non de germes (bactériurie) qui peuvent être quantifiés.

8.2- Interprétation :

Antibiogramme testant un Escherichia coli retrouvé sur un examen cytobactériologique des urines.

Un examen cytobactériologique des urines normal ne doit pas comporter plus de quelques
hématies ou leucocytes et doit être stérile.

La présence de quelques hématies est habituelle chez la femme en période de règles.

S'il existe de nombreuses hématies, on parle d'hématurie (microscopique si l'urine est de couleur
normale, macroscopique si l'urine est teintée en rouge).

S'il existe de nombreux leucocytes, on parle de leucocyturie.

Ces résultats sont également retrouvés lorsqu'on effectue une numération d'Addis.

49
La présence d'un germe (au direct ou à la culture) sans leucocyturie, est témoin d'un prélèvement
imparfait (contamination par l'extérieur) et n'est donc pas pathologique.

La présence d'un germe avec une leucocyturie est la preuve d'une infection urinaire. Le germe est
alors identifié par différentes techniques. Un antibiogramme est fourni secondairement,
permettant d'évaluer la sensibilité de ce germe aux différents antibiotiques.

S'il existe plusieurs germes, il s'agit en règle générale d'un prélèvement imparfait.

S'il n'existe pas de leucocyturie, on en reste là. Dans le cas contraire l'examen cytobactériologique
des urines doit être refait.

S'il existe une leucocyturie importante sans germe retrouvé, il peut s'agir d'une infection urinaire
en cours de traitement antibiotique (on dit alors qu'elle est « décapitée »). Il peut s'agir également
de germes de cultures délicates. Il faut penser systématiquement dans ce cas à une tuberculose.

IX. Examen cytobactériologique des selles (coproculture) :

1- Définition :
Une coproculture est un examen des selles qui consiste à y rechercher la présence de bactéries.
Elle permet de trouver la cause d’une diarrhée aiguë bactérienne et de mieux cibler le traitement
antibiotique.[19]

2- But d’analyse :
La coproculture a pour but la recherche de bactéries pathogènes dans les selles, normalement
absentes mais aussi la mise en lumière d'une "rupture d'équilibre". Cet examen consiste à cultiver
sur des milieux sélectifs les matières fécales, afin d’isoler des germes pathogènes, responsables de
diarrhées infectieuses.

3- Technique de prélèvement :
Le prélèvement de selles est réalisé par le patient dans un récipient stérile ou dans un pot à
coprologie. Des gants sont généralement fournis. Il doit être ensuite transporté rapidement au
laboratoire (ou gardé au frais en attendant). Chez le nourrisson, le prélèvement se fera
directement dans la couche. Un écouvillonnage rectal peut également être pratiqué

50
4- Symptômes cliniques :
Au moins trois selles molles ou liquides par jour depuis plus de 24 h et moins de 14 jours fièvre
supérieure ou égale à 40 °C, présence de glaire ou de sang dans les selles, douleurs abdominales.

5- Méthode de prélèvement :
Examen macroscopique des selles : On notera la consistance (liquides, molles, moulées), la
présence de glaires, de pus et de sang.

Examens microscopiques des selles État frais : Faire une suspension homogène de la selle dans
l’eau physiologique et examiner entre lame et lamelle à l’objectif X40. À ce propos, la dilution doit
être suffisante pour apprécier la mobilité des bactéries mais pas trop forte sinon les recherches
sont plus longues. Ensuite, prélever si possible dans une zone muco-purulente ou sanglante.

Il permet : la recherche des leucocytes fécaux. Leur présence témoigne d’une inflammation du
tube digestif et oriente vers une infection à microorganismes invasifs (Salmonella, Shigella,
Yersinia, Campylobacter). En revanche, on n’en trouve pas dans le cas de diarrhées à
microorganismes entérotoxiques ou à virus. de repérer des Vibrio et des Campylobacter grâce à
leur mobilité par ciliature polaire en « vol de moucheron » de rechercher les hématies, les levures.
Il faut souligner que cet examen manque de sensibilité et présente une valeur seulement s’il est
positif.

Dans le cas où des leucocytes, des hématies et des levures sont observés, il faut préciser leur
nombre par champ.

Frottis des selles coloré au Gram : Premièrement, il s’agit d’apprécier l’équilibre de la flore en
déterminant les % de bactéries Gram + et Gram -. En règle générale, les Gram + représentent
entre 20 et 30% et les Gram – entre 70 et 80%. Ces pourcentages sont en partie liés aux habitudes
alimentaires.

En revanche, un fort déséquilibre (> 90%) correspond très souvent à la colonisation par un
microorganisme pathogène.

À noter que la description précise des bactéries observées est seulement utile s’il y a un fort
déséquilibre de la flore.

51
Enfin, cet examen permet également de rechercher des bactéries présentant une morphologie
particulière tels les Campylobacter.

puis identifier l’agent infectieux de plus en plus nombreux les milieu chromogènes sélectif.

Figure N°17 : Frottis de selles après coloration de Gram (X1000)

6- Germe recherché :
Coproculture standard : Campylobacter spp. Salmonella spp. Shigella spp. (Yersinia enterocolitica
en cas de diarrhée)

- E. coli entéropathogène (enfant de moins de 2ans), entérotoxinogène, entérohémorragique


(O157 H7 : responsable du SHU), entéro-invasif

- Vibrio spp., Aeromonas spp. Pleisiomonas shigelloides …

- Dysmicrobisme : Clostridium difficile (colite pseudo-membraneuse, diarrhée post-


antibiothérapie) voire S. aureus, P. aeruginosa …

- Toxine préformée : Staphylococcus aureus, Bacillus cereus, Clostridium perfringens (toxine


préformée)

52
7- Milieu de culture ensemencé :
Bouillon d’enrichissement pour les salmonelles : Sélénite, Müller Kauffmann … (eau peptonnée
alcaline pour le Vibrio)
- Milieux non sélectifs pour diagnostiquer les dysmicrobismes (autre que C. difficile)
- Milieux sélectifs de Gram négatif : Mac Conkey, Drigalski, Hektoën, SS …
- Milieux sélectifs et enrichis (incubés en microaérophilie)
pour l’isolement de Campylobacter spp. : Karmali, Skirrow … (une incubation à 42°C augmente
la sélectivité pour C. jejuni)
- Milieu CIN (Cefsulodine-Irgasan-Novobiocine) pour la recherche de Yersinia
- Milieux sélectifs et enrichis (incubés en anaérobie) pour la recherche de C. difficile
- Milieu TCBS (Thiosulfate Citrate Bile Saccharose) pour la recherche de Vibrio (V.cholerae:
saccharose +)
- Milieu Sorbitol-Mac Conkey en cas de suspicion de SHU (E. coli O157H7 : sorbitol -)
- Milieux pour la recherche de BMR : ERV, SARM, EBLSE …

8- Résultat et interprétation:
Les résultats sont interprétés comme normaux lorsqu'aucun germe pathogène n'est identifié au
sein de la flore saprophyte (constituée de germes non pathogènes). Les résultats normaux sont
indiqués par les mesures suivantes : 50 à 70% de bactéries dites Gram négatif. 30 à 50% de
bactéries Gram positif. Absence de globules blancs (leucocytes) ou de globules rouges (hématies).
Absence de bactéries pathogènes.

X. Examen bactériologique des prélèvements génitaux :

1- Définition :
Un prélèvement génital consiste à prélever quelques cellules ou des sécrétions génitales, le plus
souvent dans le but de déceler une infection uro-génitale (notamment une infection sexuellement
transmissible).[20]

2- But d’analyse :
Le but de cet examen est l'étude de la flore vaginale pour apprécier un éventuel déséquilibre de la
flore ou dépister une infection. En étudiant l'aspect de la flore vaginale en relation avec le pH et la
cytologie.

53
3- Technique de prélèvement :
Chez la femme :
Prélèvement vaginal : recueil des sécrétions vaginales à l’aide d’un écouvillon (coton-tige
spécial) Prélèvement au niveau du col de l’utérus : après mise en place d’un spéculum,
l’écouvillon est introduit dans l’endocol (à l’intérieur du col de l’utérus, qui ressemble à un
tunnel)
Prélèvement urétral : recueil de l’écoulement au niveau du méat urinaire sur un écouvillon
Recueil du premier jet urinaire : pour remplacer le prélèvement urétral
Chez l’homme :
Prélèvement urétral : effectué le matin avant toute émission d’urine. L’écouvillon est introduit
dans le méat urétral (au bout du pénis) et les sécrétions sont recueillies en le faisant tourner
dans l’urètre Recueil du premier jet urinaire : pour remplacer le prélèvement urétral.

Les trois écouvillonset Brossette Speculus


Figure N°18 : Matériels de prélèvement vaginal

Figure N°19 : Technique de prélèvement vaginal [21]

54
4- Symptômes cliniques :
Leucorrhées (pertes blanches) ou pertes vaginales anormales ou malodorantes rougeurs,
démangeaisons ou brûlures vulvaires saignements anormaux ulcérations génitales brûlures lors
de la miction accompagnées d’un écoulement purulent chez l’homme douleurs testiculaires ou
prostatiques.

5- Méthode d’analyse :
L'examen cytologique consiste à effectuer, à l'aide du microscope, l'étude des cellules, des
globules blancs et des globules rouge présents au sein du vagin. Il permet aussi la recherche
d'agents infectieux et d’éléments témoins d'une mycose vaginale.
L'examen microscopique d'un frottis vaginal permet d'apprécier l'importance de la flore de
Doderlein et la présence ou non d'autres germes.
L'examen micro-bactériologique consiste à ensemencer des milieux de culture avec les
écouvillons qui ont servi au prélèvement. Ces milieux seront incubés à 37 °C pendant 24 heures.
C'est à partir de ces cultures que se feront la recherche, l'isolement et l'identification des
germes. Il doit y avoir corrélation entre les germes observés lors de l'examen microscopique et
les cultures.
L'antibiogramme (bactéries) ou l'antifungigramme (champignon) sont des examens qui ont
pour but de tester la sensibilité des germes retrouvés aux antibiotiques et anti-fungiques
habituels. Ils ne sont pas effectués systématiquement, mais seulement en fonction du germe
retrouvé et sont utiles pour choisir un traitement efficace ou détecter certaines souches
résistantes aux thérapeutiques habituelles.

6- Germe recherché :
Microorganismes toujours pathogènes : Neisseria gonorrhoeae, Chlamydia trachomatis,
Haemophilus ducreyi, Trichomonas vaginalis - Microorganismes potentiellement pathogènes
(au sein d’une flore déséquilibrée) : Candida albicans, Gardnerella vaginalis, Staphylococcus
aureus, Streptococcus spp., Entérobactéries, Mobiluncus spp, Mycoplasma spp., Ureaplasma
spp., bactéries anaérobies strictes - Microorganismes à rechercher chez la femme enceinte :
Streptococcus agalactiae

55
7- Milieu de culture ensemencé :
Gélose au sang + gélose chocolat (état de la flore normale, H. ducreyi, S. aureus,
Entérobactéries …) - Gélose chocolat + mélange polyvitaminique + VCAT + CO2 (N.
gonorrhoeae) - Gélose Sabouraud + Chloramphénicol, voire milieux chromogènes pour la
recherche de levures (C. albicans) - Gélose sélective au sang humain pour l’isolement de G.
vaginalis (hémolyse β)

8- Résultat et interprétation:
Résultat normal

Examen direct : les sécrétions génitales contiennent de façon normale des cellules épithéliales
et des bactéries appartenant à la flore normale.

Résultats pathologiques Vaginose bactérienne avec déséquilibre de la flore normale induit par
Gardnerella vaginalis.

Identification de germes pathogènes responsables de vulvo-vaginites, urétrites, cervicites:


principalement Chlamydiae, mycoplasmes, gonocoque, Trichomonas, Candida (levure).

Identification de germes responsables d'ulcérations génitales : principalement syphilis, Herpès


génital, chancre mou, lymphogranulomatose vénérienne.

56
I. Définition de parasitologie :
57
La parasitologie médicale étudie les maladies de l'homme provoquées directement ou
indirectement par les parasites. Le contexte biologique qui entraîne l'intervention de ces agents
bien particuliers éclaire en grande partie leur action et mérite à ce titre qu'on en rappelle les
principaux traits.

II. Matériels :
Tableau N°13: Matériels de parasitologie

58
IV. Différente examen de parasitologie :

1- Examen parasitologie des selles (EPS) : 

1.1- Définition :
L'examen parasitologique des selles repose sur l'analyse des selles recueillies dans un
pot stérile 3 jours de suite. Il permet de mettre en évidence une
éventuelle parasitose (présence d'un parasite dans le tube digestif) chez un patient présentant
les signes de cette affection parasite recherche dans les selles (œuf, larves adultes entier
d’helminthes

kystes formes végétatives des protozoaires

1.2- Matériel et réactifs :

 Tube sec de 5ml +bouchons


 Baguette en verre +1tube de lavage (eau de robinet)
 Portoir de travail de bacterio
 Kit MIF-color ,2 flacon en verre de lugol fort 20ml
 Eau physiologique, flacon de 500ml
 Remplir 1 tube eau physiologique de 5ml
 2 tétines graduée unes pour MIF et une pour lugol
 Lames et lamelles
 Tétines pour prise de l échantillon

1.3- Modes opératoires :


Avant les prélèvements des selles recommandées au malade d éviter :

L’antiparasitaire

Les opacifiants (ex barytes)

Les huiles laxatives (ex huile de paraffine)

1.4- Examen macroscopique des selles :

Cet examen consiste à mettre en évidence l’aspect des selles

59
Tableau N°14: Aspect des selles

Type 1 Dur, séparé en morceaux,


comme les noix (difficile de
passer)

Constipation :
Type 2 En forme de saucisse, mais Diète trop faible en fibres
grumeleuse (difficile de passer) (ajouter des prébiotiques)
et flore bactérienne très
pauvre ( ajouter des
probiotiques)
Type 3 Comme une saucisse, mais
avec des fissures sur sa surface

Type 4 Comme une saucisse ou un


serpent, mais lisse et douce

Optimales
Type 5 Morceaux mous aux bords bien
définis (passe facilement)

Acceptables si présence
Type 6 Morceaux déchiquetés , d’hémorroïdes fissure anale
agglomérés en une matière ou incapacité d’atteindre les
pâteuse selles sans aide de laxatifs

Type 7 Fade, humide, aucun morceau


solide entièrement liquide Diarrhée

Il permet d’apprécier :

La consistance
La couleur des selles
La présence des glaires, des pus, de sang
La présence d’éléments parasitaires (adultes d’oxyures, anneaux de ténia)

60
Figure N°20 : Anneau de ténia Figure N°21 : Vers adulte d’oxyure
1.5- Examen microscopique des selles :

Nom des parasites Images des parasites

Kystes enta

Œufs

d’ascaris

61
Kystes de glardia
intestinal

Œufs de
trichocéphale

Kyste d’entamoeba
nanus

62
Œufs du fasciola
hepatic

Œufs

d’ankylostome

Kyste d’entamoeba
histoltyca

2- Scotch test anal:


2.1- Définition :
Le scotch-test est un système dont la marque est déposée et permettant le prélèvement de
vers sur le pourtour de l’anus d’un patient e utilisant une bandelette de type adhésive (du
scotch). Il permet l’examen direct des oxyures (entre autres) au microscope.

2.2- Principe :  

63
Cet examen est la méthode de choix pour mettre en évidence les œufs d’oxyures. Cependant
sa sensibilité dépend directement des conditions de réalisation du prélèvement. Il est donc
impératif de respecter les instructions suivantes :

- Le patient devra effectuer sa toilette anale la veille du prélèvement (le soir de préférence).
- Le prélèvement sera pratiqué le matin avant la toilette anale du patient et avant défécation.
2.3- Matériels de scotch test :
Tableau N°15 : Les matériels de scotch test

Lame porte-objet propre A baisse langue

Pince
Microscope optique

Scotch (ruban adhésif transparent) Des gants


2.4- Prélèvement :
1. Décoller le scotch transparent de son support.

64
2. Appliquer la coté adhésif sur les plis de la marge anale (bien déplisser la marge anale) et
le maintenir en appuyant quelques secondes.il existe une variante qui consiste à
appliquer le scotch transparent repliée en U sur le fond d’un tube à essai au niveau de la
marge anale.
3. Retirer le scotch et l’étaler sur la lame support (lame dégraissée) sans faire des bulles
d’air.
4. Renouveler l’opération avec un second scotch.
5. Replacer les deux lames dans l’étui.
6. Identifier l’étui avec le no et prénom si cela n’a pas été fait par le laboratoire.

Figure N°22 : Technique de réalisation du scotch-test anale


3. Résultats :
L’observation microscopique de la nature de la lame, nous permet d’identifier l’existence ou
pas des œufs d’oxyures d’où la positivité du scotch-test anale ou non.

Les œufs sont lisses, a parois épaisses, oblongues, asymétriques, avec une face plus convexe
que l’autre et pole plus aigu d’où sortira de larve. Ils mesurent 50 à60 μm de longueur et 30 à
32μm de large.

Leur coque est épaisse, lisse, à doublé contour avec une face aplatie leur donnant un aspect
asymétrique très caractéristique. A la ponte, les œufs contiennent un embryon mobil.

65
Figure N°23 : scotch-test positif

NETOGRAPHIE

66
[1] :https://extranet.chu-nice.fr/Pole-
Laboratoire/mtk/Extranet/docs_bible_labo/recomprelevement

[2] :https://www.google.fr/url?sa=i&url=https%3A%2F%2Fprise-de-sang.net
%2F&psig=AOvVaw0VgbJ-Dev_wx-
JtmGRJFfn&ust=1633181693886000&source=images&cd=vfe&ved=0CAgQjRxqFwoTCIiOupu
qqfMCFQAAAAAdAAAAABAD

[3] :https://fr.wikipedia.org/wiki/Biochimie_clinique

[4] :https://www.passeportsante.net/fr/specialitesmedicales/Fiche.aspx?doc=hematologie

[5] : https://sante.journaldesfemmes.fr/fiches-anatomie-et-examens/2521355-hemogramme-nfs-
valeurs-normales-interpretation/

[6] :https://www.google.com/search?q=automate+de+l%27h
%C3%A9mogramme&hl=fr&sxsrf=AOaemvJ77r3b_nORcUzIj7obJHg9A3fGyQ:1631725694813
&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=2ahUKEwitl6Pzu4HzAhUg_7sIHbQSBzkQ_AU

[7] : https://cancer.ooreka.fr/astuce/voir/716961/frottis-sanguin

[8] : https://cancer.ooreka.fr/astuce/voir/716961/frottis-sanguin

[9] :https://www.google.com/search?
q=les+cellules+sanguines+au+microscope&tbm=isch&ved=2ahUKEwjSjIL8poTzAhWPwoUKHc5-
DWMQ2-

[10] : https://fmedecine.univ-setif.dz/Cours/3-%20HEMOSTASE%20PRIMAIRE%20ER
%20SECONDAIRE%20DR%20BOUHADDA.pdf

[11] : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/analyses-medicales/Fiche.aspx?doc=analyse-
nombre-plaquettes

[12] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Temps_de_saignement
[13] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Bact%C3%A9riologie_m%C3%A9dicale

[14] : https://fr.wikipedia.org/wiki/Milieu_de_culture

[15] : http://www.technobio.fr/article-36670053.html

[16] : https://www.futura-sciences.com/sciences/definitions/chimie-bleu-methylene-17006/?
fbclid=IwAR2SxfLwEJvLTZQWQVCFn7Lt6o3VpcjbQDvL_lnhoEE9FvjlewFATGGy02Q

[17] : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/analyses-medicales/Fiche.aspx?doc=examen-
hemoculture&fbclid=IwAR3gY4-_55mf3QSaqUpOQmQED4C4_jLc_qSiZuieDs_mmCpjB7Bs2dkcIi8

[18] :https://fr.wikipedia.org/wiki/Examen_cytobact%C3%A9riologique_des_urines?
fbclid=IwAR1K9vqy-Z7x9UVa3y_V-sGyoqZsuV8189PeV_ODYWVd_gdNq2Cyv_2yyHI

67
[19] : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/examens-medicaux-operations/Fiche.aspx?
doc=examen-selles-
coproculture&fbclid=IwAR2SrVNOGetS5RfifuSRnPPZfhQeq9Wqrq7Tuy6FasVoFsss1yrJYvKCCOM

[20] : https://www.passeportsante.net/fr/Maux/examens-medicaux-operations/Fiche.aspx?
doc=examen-prelevement-genital&fbclid=IwAR0rMcoGNR-
bFoRP70VSpfey6oHT9MYrqrMYqrkcyTPEZ8gYiG2KyJ8JrEs

[21] : https://www.facebook.com/CameroonhomeCareServeices/posts/chapitre-i-le-pcv-
definition-et-conditions-de-lexamen%EF%B8%8Fa-d%C3%A9finitionle-pcv-dit-pr
%C3%A9/1580278382027141/

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