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-> il fait de l’âme le principe de toute vie (Des parties des animaux) : “L’âme disparue, il
n’y a plus d’animal et aucune des parties ne demeure la même, sinon seulement par la
configuration extérieure.”
=> c’est l’âme qui doit faire l’objet de la nature de la connaissance, doit jouer le rôle de la
substance, le rôle “de moteur et de fin”, contrairement à la matière.
-> pour lui, le vivant ne se réduit pas à de la simple “matière vivante” -> au-delà de son
caractère matériel il y a un principe ext et diff qui l’informe et le finalise.
=> Aristote inaugure le vitalisme
L’homme et l’animal
-> homme souvent comparé à l’animal pour suggérer qu’il est diff des autres -> souligne
à la fois son appartenance à la nature (au fait d’obéir à des lois physiques et biologiques
déterminées) et sa spécificité (sa diff par rapport à la nature)
-> pour Rousseau : l’homme est un animal comparable aux autres, qui se distingue
pourtant d’eux par 2 facultés spécifiques : le “libre arbitre” et la “perfectibilité”
-> en effet l’homme semble pas défini par instincts fixes à l’inverse de l’animal “Un animal
est, au bout de quelques mois, ce qu’il sera toute sa vie, et son espèce, au bout de mille
ans, ce qu’elle était la première année de ces mille ans.” Alors que l’homme = être pouvant
échapper aux contraintes naturelles fixes et déterminées imposées par les lois physiques.
-> l’homme naît homme et a en lui, de façon innée, tout ce qui caractérise un être humain
-> apparaît comme un être “naturel” cad qu’il serait spontanément homme sans avoir
besoin d’une intervention ext, au même titre que la nature qui, livrée à elle-même,
“pousse” d’elle-même et subsiste par elle-même.
-> Rousseau : “l’homme naît bon, c’est la société qui le corrompt” : affirme par là la
présence en tout homme d’un élément constitutif, naturel, à comprendre comme “originel”
-> Hobbes : affirme que “l’homme est un loup pour l’homme” : pose l’idée d’un homme
naturellement agressif et dominateur
-> Principes de médecine expérimentale : insiste sur le fait que rien ne distingue le
scientifique en général du biologiste : leur but est le même -> pour le biologiste, il
doit consister à “rechercher les causes prochaines des conditions d’existence des
phénomènes vitaux [...] et déterminer les lois de ces phénomènes, afin de les
prévoir et de les diriger”. Ici, “causes prochaines”=”causes déterminantes” soient
nécessaires, matérielles et mécaniques.
-> question à poser à un organe ≠ “Pourquoi ?” mais “Comment ?” (comment
fonctionne-t-il ?)
-> c’est par ce travail d’investigation active que Claude Bernard parvient à
découvrir la véritable fonction du foie, qui est de stocker et de produire du sucre.
-> Sartre affirme que l’homme n’est rien, néanmoins, il naît avec un potentiel, des facultés
spécifiques (la conscience, le langage, l’imagination, le sens esthétique…)
=> l’homme est homme “en puissance” MAIS ne peut actualiser ses potentialités seul, de
manière spontanée : il lui faut être éduqué cad “conduit” à l’humanité => un enfant
possède en lui faculté de parler, mais il ne parlera jamais si on ne le lui apprend pas
-> l’homme naît en ayant en lui d’autres éléments naturels commun avec le reste du vivant
: instincts et besoins à satisfaire sans lesquels il ne pourrait survivre comme boire de l’eau
ou se nourrir -> ces traits le rattachent à l’animalité
Rôle de la culture
-> modifications que l’homme fait subir à sa nature s’appliquent au monde ext (monde
physique) pour réaliser un certain projet
-> il peut vouloir améliorer la nature en y introduisant des règles et changements pour la
parfaire ou s’en protéger : c’est la technique (outils et machines) qui vise un tel
perfectionnement
-> Descartes : c’est la science qui permet de rendre l’homme comme “maître et
possesseur de la nature” en lui faisant connaître ses lois
-> Rousseau : l’homme a inventé l’outil afin de s’adapter à une nature changeante et
hostile. Mais pense aussi que cette maîtrise peut dégénérer en domination et que le
progrès technique vire en décadence morale -> l’hmme devenu sup aux animaux grâce
aux outils, par orgueil, cherche à dominer les animaux et les hommes
Le respect de la nature
-> du fait des retombées écologiques de nombreux cris d’alarme sont lancés :
- Heidegger dénonce “l’Arraisonnement” que l’homme fait subir à la nature
-> en traitant la nature comme une chose à “utiliser”, l’homme épuise les ressources
-> Hans Jonas, Le Principe responsabilité : défend que l’homme doit se montrer soucieux
de la nature non seulement pour lui-même mais aussi pour les générations futures : c’est
à la morale et à la politique de poser un devoir de respect envers la nature
-> “environnement” notion moderne : traduit ce souci de voir l’homme comme une partie
de la nature et non plus comme un être à part
-> s’inscrivent dans cette démarche la menace climatique et les droits des animaux qui
invitent à une prise de conscience et une action concrète en faveur de la nature (Le Pont
japonais, Claude Monet)