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340-102-MQ-A2023

Être humain
FEUILLE DE NOTES
Définition de la mythologie : -Étude systématique des mythes -Du grec ancien : « muthologia »
Muthos : mythe, histoire -Logos : discours rationnel -La mythologie vient de la Grèce antique:
Passage de la tradition orale ancienne à la culture écrite (introduction de l’alphabet)
La culture grecque évolue de la mythologie à la philosophie : des divinités surnaturelles aux
principes naturels abstraits
Lecture de l’extrait « Mythologie et Philosophie »

Essence : ce qui constitue la nature d’une chose, la définit, en délimite les possibilités. Qualité de
base partagées par les choses d’une même nature.
Transcendant : caractère de ce qui est supérieur au monde matériel, qui le dépasse.
Division de la réalité en deux mondes
Le monde suprasensible : L’univers de l’esprit, donc spirituel, donc permanent (parfait)
Dieu -L’âme -Le paradis
Le monde sensible : L’univers perceptible par les sens, donc physique, donc changeant
(imparfaites)
Le corps et ses désirs-La nature-La matière
Le rationalisme
Longue tradition philosophique du rationalisme qui a marqué la pensée occidentale depuis
l’Antiquité grecque.
Le rationalisme débute avec Platon et trouve son apogée au Siècle des Lumières (17-18e siècle) :
la critique débutera au 19e siècle.
Descartes n’est donc pas le premier à défendre une conception de l’être humain voulant que la
raison « est la seule chose qui nous rend homme et nous distingue des bêtes »

Descartes veut construire la philosophie sur des bases aussi solides que le sont les
mathématiques.
Les mathématiques sont claires, vérifiables, analysables, indépendantes des sens et parfaitement
logiques.
Il croit que l’être humain peut arriver à des vérités avec sa seule raison, pourvu qu’il la conduise
avec méthode et rigueur

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Être humain
La liberté et l’instinct
L’homme naturel diffère de l’animal en ce que, face aux besoins naturels, l’homme est un « agent
libre [qui] se reconnait libre d’acquiescer ou de résister [et qui a] la puissance de vouloir, ou
plutôt de choisir »
Le comportement animal est entièrement gouverné par sa programmation instinctuelle, tandis
que l’humain « choisit » d’actualiser ou de reporter la réalisation de ses besoins.
C’est la liberté, et non la Raison comme chez Descartes, qui distingue l’humain de l’animal.
C’est un don issu de la nature, qui définit essentiellement l’humain.

Méfiance croissante à l’égard de la « raison pure », la pensée abstraite et indépendante des sens :
critique de Descartes
La raison ne peut pas, seulement par le raisonnement et la déduction logique, découvrir les lois
de la nature. La raison doit être assistée et validée par l’expérience.
Kant (influencé par Rousseau) :
« Des pensées sans contenu sont vides, des intuitions sans concepts, aveugles »

« Vainqueur de Dieu et du néant »


Le surhomme est celui qui puise dans ses instincts la force qui lui permet de créer et redéfinir les
valeurs.
C’est le créateur, l’artiste, celui qui invente, qui s’affirme par sa maîtrise et goûte chaque instant
de la vie férocement.
Le surhomme aime la vie terrestre : il incarne l’amor fati, ou l’amour du destin, en le concevant
comme nécessaire, incluant la souffrance et la difficulté.

L’être humain est un produit de la nature, un ensemble


de potentialités naturelles que l’organisation sociale réprime
ou favorise.Ce qui distingue l’être humain de l’animal,
c’est son activité vitale, son besoin de se réaliser
en produisant. Non seulement pour ses besoins,
mais aussi pour le plaisir, l’esthétique, la signification.

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