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Cours de commerce électronique

I. Introduction au commerce électronique

Objectifs du cours:

Ce cours explore les principes, les concepts et les meilleures pratiques du commerce en
ligne. Il fournit une vue d’ensemble complète du paysage du commerce électronique, y compris
les modèles d’affaires, les technologies, les stratégies de marketing, les aspects légaux et les défis
opérationnels associés au commerce en ligne. Les étudiants apprendront les compétences
nécessaires pour concevoir, gérer et optimiser une entreprise de commerce électronique réussie.

À la fin du cours, les étudiants seront capables de :

Acquérir les notions de base liées à la pratique des affaires sur Internet.
Saisir l'importance des affaires électroniques et leur implication dans le monde des
affaires d'aujourd'hui
Comprendre les avantages potentiels du commerce électronique par rapport aux
approches commerciales classiques
Comprendre le fonctionnement du commerce sur Internet et identifier les différentes
possibilités d'affaires sur Internet.
Comprendre les bases du marketing et de la publicité sur Internet
S’appréhender des avantages & désavantages du commerce électronique
Comprendre les concepts clés du commerce électronique, y compris les modèles
d’affaires, les processus de vente en ligne et les types de transactions.
Connaître les technologies utilisées dans le commerce électronique, notamment les
plateformes de commerce en ligne, les systèmes de paiement en ligne, la gestion des
stocks et la logistique.
Concevoir et mettre en œuvre une stratégie de marketing en ligne efficace pour
promouvoir un site de commerce électronique, y compris le référencement, la publicité en
ligne, les médias sociaux et le marketing par e-mail.
Comprendre les aspects légaux et les enjeux de sécurité liés au commerce électronique, y
compris la protection des données, les lois sur la consommation en ligne et les problèmes
de sécurité informatique.
Gérer efficacement les opérations d’une entreprise de commerce électronique, y compris
la gestion des commandes, la gestion des stocks, la logistique et le service client.
Évaluer et optimiser les performances d’un site de commerce électronique en analysant
les données, en identifiant les tendances et en mettant en œuvre des améliorations pour
augmenter les ventes et la

I.1. Définition

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Le commerce électronique décrit le processus d’achat, de vente de biens et de services et
d’échange d’informations par le biais de réseaux de communication y compris l’internet. Le
commerce électronique concerne non seulement les entreprises mais aussi les particuliers.

I.2. Historique du commerce électronique

L’histoire du commerce électronique remonte aux années 1960, avec les premières
tentatives de transfert électronique de fonds entre entreprises (TEF) et de transactions
électroniques entre entreprises (EDI). Cependant, l’e-commerce moderne tel que nous le
connaissons aujourd’hui a connu une croissance exponentielle avec le développement d’Internet
dans les années 1990. Voici un aperçu de l’évolution du commerce électronique au fil du temps :

1. Débuts de l’e-commerce : Dans les années 1990, les premières entreprises en ligne ont
commencé à vendre des produits et des services sur Internet.
Amazon, créé en 1994, est devenu l’un des premiers sites d’e-commerce
populaires pour l’achat de livres en ligne. eBay, créé en 1995, est devenu
un marché en ligne permettant aux particuliers de vendre et d’acheter une
grande variété d’articles.
2. Expansion du commerce électronique B2C : Au cours des années 1990 et du début des
années 2000, le commerce électronique B2C (Business-toConsumer) a connu une
croissance rapide, avec de nombreuses entreprises traditionnelles établissant leur
présence en ligne pour vendre des produits et des services directement aux
consommateurs. Les consommateurs ont commencé à adopter les achats en ligne pour
des produits tels que les livres, les vêtements, les appareils électroniques et plus encore.
3. Émergence du commerce électronique C2C et C2B : Dans les années 2000, les modèles
de commerce électronique C2C (Consumer-to-Consumer) et C2B (Consumer-to-
Business) ont gagné en popularité. Les sites tels qu’eBay, Etsy et Airbnb ont permis aux
particuliers de vendre des produits et services à d’autres particuliers, tandis que les
plateformes de crowdsourcing et de freelancing ont permis aux individus de proposer
leurs services en ligne à des entreprises.
4. Expansion du commerce électronique B2B : Le commerce électronique B2B (Business-
to-Business) a également connu une croissance significative, avec les entreprises utilisant
de plus en plus les plateformes en ligne pour gérer leurs achats, leurs ventes et leurs
relations avec les fournisseurs. Les plateformes d’approvisionnement électronique, les
marchés en ligne et les systèmes d’échange électronique ont facilité les transactions
commerciales entre entreprises.
5. Mobile commerce (m-commerce) : Avec la prolifération des Smartphones et des
tablettes, le m-commerce est devenu une part importante du commerce électronique. Les
consommateurs peuvent désormais effectuer des achats en ligne, effectuer des paiements
et accéder à des services en ligne via leurs appareils mobiles.

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6. Omni canal et expérience utilisateur améliorée : Les entreprises ont cherché à offrir
une expérience utilisateur cohérente et fluide sur différents canaux, en intégrant leurs
opérations en ligne et hors ligne. Les approches omni canal, combinant les canaux en
ligne et hors ligne, ont permis d’améliorer l’expérience d’achat du consommateur et
d’optimiser les opérations commerciales.
7. Technologie émergente : L’e-commerce a également été influencé par l’émergence de
nouvelles technologies telles :
 Réseaux sociaux et commerce social : Les réseaux sociaux ont joué un rôle
important dans l’évolution du commerce électronique. Les entreprises ont
commencé à utiliser les médias sociaux pour promouvoir leurs produits et
interagir avec les consommateurs, et les plateformes de médias sociaux ont
également introduit des fonctionnalités de commerce social, permettant aux
consommateurs d’acheter des produits directement à partir de ces plateformes.
 Personnalisation et recommandation : L’utilisation de l’intelligence artificielle
et de l’apprentissage machine a permis de personnaliser les expériences d’achat en
ligne, en offrant des recommandations de produits basées sur les préférences et le
comportement d’achat des consommateurs. Cela a amélioré la pertinence et la
personnalisation des offres, offrant une expérience d’achat plus personnalisée.
 Paiements en ligne sécurisés : L’évolution du commerce électronique a
également été accompagnée de l’amélioration des systèmes de paiement en ligne
sécurisés. Les consommateurs ont gagné en confiance dans les achats en ligne
grâce à l’utilisation de protocoles de sécurité avancés, tels que la cryptographie et
les protocoles de sécurité SSL/TLS, garantissant la confidentialité et l’intégrité
des données de paiement.
 Commerce électronique transfrontalier : Le commerce électronique
transfrontalier a connu une croissance significative avec l’amélioration des
infrastructures de commerce électronique, des technologies de paiement et de la
logistique internationale. Les consommateurs ont maintenant la possibilité
d’acheter des produits provenant de différents pays et régions, élargissant ainsi les
opportunités commerciales pour les entreprises.
 Intelligence artificielle et automatisation : L’intelligence artificielle et
l’automatisation ont eu un impact significatif sur le commerce électronique, en
améliorant les processus de gestion des commandes, de personnalisation des
offres, de gestion des stocks, de logistique et de service client.

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I.2.2. Avantages et inconvénients du commerce électronique

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1. Les avantages pour l’entreprise

 Réduire les coûts.


 Faciliter l'échange d'informations.
 Travail collaboratif.
 Accroître la productivité et les ventes.
 Développer de nouveaux marchés; de nouveaux horizons
 Vecteur d’expansion géographique: Hausse des ventes et clientèle étrangère
 Désintermédiation et accès direct aux marchés.
 Décloisonnement et marché global.
 Favorisation de l’interactivité en développant une relation personnelle avec le
consommateur ou le client, facilitant la vente « one to one » (personnalisée) et le sur-
mesure.
 Permission d’envisager des politiques de fidélisation du client à travers une offre de
services et à forte valeur ajoutée.
 La possibilité de réduire les prix publics des produits en éliminant la marge laissée
habituellement aux intermédiaires, comme certains coûts de structure.
2. Les avantages pour le client

 Le e-commerce est un extraordinaire outil de pré-sélection ; les cyberconsommateurs ont


un accès immédiat et permanent (24 heures par jour) à des informations détaillées
concernant les prix et les caractéristiques d’un grand nombre de fournisseurs.
 Les acheteurs potentiels ne subissent pas de pression de la part des vendeurs puisque ils
ne sont pas en contact direct avec eux.
 Un marché aux puces à l’échelle mondiale ;
 Un gain de temps ; il facilite les transactions en évitant à l’acheteur de se déplacer (donc
lui faire gagner du temps et baisser la pollution et la consommation du carburant) tout en
lui offrant un service identique et confortable.
 Une offre actualisée de produit (on trouve les derniers modèles).

3. Les inconvénients pour l’entreprise


 L’incertitude et le manque de confiance autour de la sécurisation des moyens de
paiement, malgré le fait que dorénavant les méthodes de cryptage de données assurent
une confidentialité quasi parfaite lors de la transaction.
 La résistance des intermédiaires (grossistes, distributeurs) qui craignent une destruction
d’emplois assortie d’une perte de chiffre d’affaires.

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 Certaines produits tels que les biens alimentaires périssable et les vêtements de haute
gamme et les accessoires de luxe ne peuvent pas être vendus en ligne car le
consommateur a besoin de les examiner avant de les acheter.
 L’insuffisance du taux d’équipement des ménages en ordinateurs et d’accès à l’internet
dans certains pays en développement constitue un frein important au développement de
commerce électronique
 Rien ne permet de garantir les couleurs du Web les couleurs différent selon le type
d'ordinateur, le type de l'écran, les réglages de l'écran et son âge.
4. Les inconvénients pour le client
 Le pistage informatique à partir des cookies, c'est-à-dire ces petits fichiers qui identifient
l’ordinateur appelant de façon unique afin pouvoir retracer toutes les habitudes d’appel et
de consommation.
 L’insécurité des paiements et la peur de tomber sur un cybermarchand mal honnête qui
ne livre pas.
 Le manque de relations humaines et le sentiment d’isolement devant sa machine (cas des
Internautes peu expérimentés).
 Le manque de contact avec le produit.
 Les coûts de téléphone.
 Les détails et tarifs de livraison.
 Le matraquage publicitaire à travers l’émail

II. Les acteurs du commerce électronique TP 1

- Les entreprises e-commerce

- Les consommateurs

II.3. Les plateformes de vente en ligne

Les plateformes de commerce électronique [Wan+19] sont des outils logiciels qui permettent aux
entreprises de créer et de gérer leurs boutiques en ligne pour vendre des produits ou des services
sur Internet. Ces plateformes offrent une interface conviviale pour créer et personnaliser un site
web de commerce électronique, gérer les produits, les commandes, les paiements, la logistique et
d’autres fonctionnalités essentielles pour le commerce en ligne. Il existe plusieurs types de
plateformes de commerce électronique, notamment les plateformes hébergées, les plateformes
auto-hébergées et les marketplaces.
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1. Plateformes hébergées : Ce sont des plateformes où les entreprises peuvent créer leur
boutique en ligne en utilisant les outils et les fonctionnalités fournis par le prestataire de services.
Les exemples courants de plateformes hébergées sont Shopify, BigCommerce, WooCommerce
(qui est une extension de WordPress) et Squarespace. Ces plateformes sont généralement faciles
à utiliser et ne nécessitent pas de compétences techniques avancées pour démarrer une boutique
en ligne.

2. Plateformes auto-hébergées : Ce sont des plateformes où les entreprises installent et gèrent


elles-mêmes leur propre logiciel de commerce électronique sur leur propre serveur. Les
exemples courants de plateformes autohébergées sont Magento, PrestaShop, et OpenCart. Ces
plateformes offrent généralement plus de personnalisation et de contrôle sur le site de commerce
électronique, mais elles peuvent nécessiter des compétences techniques plus avancées pour la
gestion et la maintenance.

3. Marketplaces : Ce sont des plateformes en ligne qui permettent aux entreprises de vendre
leurs produits ou services aux côtés d’autres vendeurs sur la même plateforme. Les exemples
courants de marketplaces sont Amazon, eBay, et Etsy. Les marketplaces sont populaires pour la
visibilité qu’elles offrent aux vendeurs, mais elles peuvent également avoir leurs propres règles
et frais de commission.

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Ces plateformes de commerce électronique offrent aux entreprises les outils nécessaires pour
créer, gérer et développer leur présence en ligne, leur permettant ainsi de tirer parti du potentiel
du commerce électronique pour atteindre un public mondial et réaliser des ventes en ligne.

II.4. Les prestataires de services

II.4.1. Paiement Ectronique

1. Définition
 Le paiement électronique permet la réalisation de la phase financière d’une transaction
commerciale Le facteur clé de succès du e-commerce.
 Toutes les parties impliquées doivent être sécuritaires en effectuant une transaction
électronique. La sécurité est fondamentale à la réussite de cette transaction.

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 Les banques/maisons de carte de crédit sont réticent à développer des systèmes de e-
paiement gratuits.

Les enjeux du paiement électronique :

 Facilité d'utilisation : l'internaute moyen doit pouvoir acheter simplement, sans procédé
fastidieux à mettre en œuvre.
 Sécurisation des transactions : l'internaute doit pouvoir acheter avec confiance (sécurité
des données nominatives et bancaires)
 Homogénéisation des protocoles: L'achat doit être transparent quel que soit le site utilisé,
et les technologies employées communes

Le commerce électronique ne prendra son véritable envol que si l'on développe des modes
de paiement sûrs, facile d'utilisation et accepté du grand public.

2. Les systèmes de paiement électroniques

On distingue essentiellement 4 systèmes de paiement qui sont :

 E-banking
 Le porte-monnaie électronique
 Les cartes de crédit
 Surtaxe Téléphonique

2.1. E-Banking

C’est l’ensemble des opérations bancaires qui s’effectuent sur le web

 Le virement bancaire
 Consultation solde
 Etc…

Pratiquement toutes les banques ont leurs sites e-banking

 Pratique et rapidité de l’opération

2.2. Le porte monnaie électronique

Ce mode de paiement relève d’une philosophie différente. Il envisage la mise à disposition d’une
somme d’argent prépayée sur une carte à puce ou sur le disque dur des acteurs.

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Le porte-monnaie virtuel est alimenté par l'internaute de façon ponctuelle à partir de sa carte
bancaire, et qu'il utilise ultérieurement pour ses achats. Le porte-monnaie électronique sert
essentiellement à régler les petites sommes qui ne sont pas couvertes par les cartes classiques.

Des systèmes de paiement par sur-taxation de la communication téléphonique pour l’usager


sont également possible.

 Les banques ne savent pas qu’est ce que les clients ont dépensé et où (anonymat) :
Système de "monnaie en ligne" : vérification de l'authenticité en temps réel par la banque
émettrice.
 Utilisation de la cryptographie et de signatures numériques authentifiant les utilisateurs et
garantissant contre les risques de sécurité

2.3. e-cash
 Type de paiement permettant le stockage d’unités monétaires numériques, réservé aux
petites dépenses.
 Une carte de paiement prépayée, où une certaine somme d’argent a été chargée,
permettant le règlement d’une multitude de services.
 Une réserve financière sera donc "stockée" sur le microprocesseur de la carte.
 Le porte-monnaie électronique peut également contenir des jetons à usage unique comme
dans le cas des cartes de téléphone.
 Transaction: ne fait pas intervenir la banque immédiatement. Celui-ci n'est sollicité qu'au
moment où le commerçant souhaite convertir son argent fictif en argent réel.

Caractéristiques :

 Représente une somme d’argent définie :utilisation du numéro de la carte pour effectuer
un paiement.
 Valable uniquement sur les sites qui sont affiliés au gestionnaire des cartes prépayées.
 Utilisation d’un identifiant personnel en plus de numéro de la carte
 Le crédit de la carte est débité une foisque la transaction effectuée.

Les avantages :

 Ne nécessite pas d'autorisation de paiement, donc pas de transaction immédiate avec un


système distant.
 Son moindre coût le rend intéressant pour des transactions de faible valeur.
 idéal pour les distributeurs automatiques, le paiement du téléphone, les services Web à
faible valeur ajoutée.

Exemples : Mondex, Monéo Visa Cash, M-Pesa, AirtelMoney

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Il peut être un procédé d'avenir, car son coût décroissant, le rendra rentable à moyen terme.

La monnaie électronique : Fonctionnement

1) L’internaute ouvre un compte chez un fournisseur de monnaie électronique


2) Il transfère de l’argent dans ce compte.
3) Quand il fait des achats sur un site marchand, il entre son numéro de compte de monnaie
électronique.
4) L'acheteur reçoit alors des certificats cryptés qu'il envoie avec ses bons de commande.
5) Le site vérifie le certificat en employant la clé publique du client.
 Le site n’a pas d’accès direct au compte bancaire du client.
 C’est le fournisseur du porte-monnaie qui règle le montant des achats.

2.3. Carte bancaire

2.3.1. Définition

Les cartes de paiement ou crédit est une carte plastique, équipée d'une bande magnétique et/ou
puce électronique permettant :

 Le paiement d'achats et prestations de services, auprès de fournisseurs possédant un


«terminal de paiement» pouvant lire la carte et connecté ou non à sa banque.
 Les retraits aux distributeurs de billets,
 Le télépaiement Internet, etc.
 La carte bancaire se caractérise par un BIN (Bank Identification Number) qui permet
d'identifier l’établissement émetteur de la carte.

2.3.2. Utilisation de la carte de crédi

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1. L’acheteur indique le numéro de la carte de crédit sa date de validité, le nom et prénom et
le code CVV(Card verification Value)
2. Le site marchand vérifie les données au prés de la banque émettrice de la carte.
3. La banque émettrice autorise la transaction et renvoie l’autorisation.
4. Si l’autorisation est donnée, les parties en présence (l’acheteur et le commerçant) sont
informées.
5. Le service est alors fourni à l’acheteur.

II.4.2. Logistique du commerce et facilitation des échanges

La facilitation du commerce influe directement sur trois facteurs déterminants du


commerce électronique : les coûts d’expédition, le délai d’expédition et la logistique inverse
(facilité de remplacement des achats et des retours). Ces facteurs ont également un impact
significatif sur le prix pour l’utilisateur final. Avec le commerce électronique qui modifie le
paysage du commerce transfrontalier, de nouvelles formes de transactions et d’échanges sont
apparues. Elles ont généré des opportunités pour les fournisseurs de logistique commerciale et
contribué à la reconfiguration des modèles de transport et de livraison. Toutefois, les nouvelles
exigences du commerce électronique en termes de rapidité, d’échelle, de fréquence, de fiabilité,
de transparence, de suivi des expéditions et d’intégration des TIC peuvent constituer des défis
importants pour le bon transport des marchandises et les opérations transfrontalières. Dans de
nombreux pays partenaires, le commerce électronique se limite principalement au marché
intérieur. Les possibilités et les contraintes en matière de commerce transfrontalier demeurent
importantes. Les mesures de facilitation sont généralement plus difficiles à mettre en œuvre dans
les pays en développement et les PMA que dans les pays développés. Par conséquent, il est
impératif de minimiser ces perturbations et ces obstacles pour le commerce électronique national
et transfrontalier.

Le commerce électronique repose fortement sur la logistique du dernier kilomètre et sur


des mesures adéquates de facilitation des échanges. Relativement peu de nouvelles initiatives
dans ce domaine ont été observées au cours de cet examen, en partie en raison des restrictions
liées à la COVID-19. L’absence de systèmes d’adressage reste un goulot d’étranglement majeur:
seuls six pays signalent de nouvelles mesures. Quelques-uns ont pris de nouvelles dispositions
pour élargir le réseau de points-relais et promouvoir la transition numérique des opérateurs
postaux nationaux. Néanmoins, seuls huit pays ont jusqu’à présent mis en œuvre des mesures
visant à faciliter le commerce transfrontalier, telles que l’amélioration ou l’introduction de
procédures de guichet unique et de portails commerciaux (Figure).

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III. LES ENJEUX JURIDIQUES DU COMMERCE ÉLECTRONIQUE TP 2

L’e-commerce, ou commerce électronique, est devenu un élément clé du paysage commercial


moderne, offrant aux entreprises et aux consommateurs une plateforme pratique pour acheter et
vendre des biens et des services en ligne. Cependant, avec la croissance rapide de l’e-commerce,
il est crucial de prendre en compte les aspects légaux et de sécurité pour assurer la confiance des
consommateurs et la conformité juridique. Les aspects légaux et de sécurité dans l’e-commerce
englobent un large éventail de sujets, tels que la protection des données personnelles, la sécurité
des paiements en ligne, la conformité réglementaire, les droits des consommateurs, la protection
intellectuelle, la propriété des marques, les litiges éventuels, etc.

Loi sur la protection des données (RGP D)

Le Règlement général sur la protection des données (RGP D) est une réglementation de l’Union
européenne (UE) qui est entrée en vigueur le 25 mai 2018 [Reg]. Il vise à protéger les données
personnelles des individus et à renforcer leur confidentialité et leur sécurité dans le cadre de l’e-
commerce et d’autres activités en ligne.

Le RGP D impose des obligations strictes aux entreprises qui collectent, utilisent ou traitent les
données personnelles des citoyens de l’UE, qu’elles soient basées dans l’UE ou non. Certaines
des principales dispositions du RGP D incluent la nécessité d’obtenir un consentement clair et
explicite des utilisateurs pour la collecte de leurs données, le droit des utilisateurs de connaître
quelles données sont collectées et comment elles sont utilisées, le droit à l’effacement des
données, la notification obligatoire en cas de violation de données, ainsi que des exigences de
sécurité renforcées pour protéger les données personnelles. Les entreprises opérant dans l’e-
commerce doivent se conformer au RGP D pour garantir la protection des données personnelles
de leurs clients et éviter de lourdes sanctions financières en cas de non-respect de cette
réglementation.

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III.1. La protection des données personnelles
Dans le commerce électronique, où de nombreuses et diverses transactions sont effectuées
chaque jour : les plateformes et fournisseurs demandent souvent les données personnelles de
leurs clients. Mais de nombreux utilisateurs s'inquiètent toutefois de l'utilisation et de la
divulgation des données personnelles : trop souvent, des données sensibles sont utilisées de
manière abusive, de façon illégale ou à des fins publicitaires, et sont même parfois revendues à
des tiers. Dans l'intérêt des clients et des consommateurs, et afin d'éviter des problèmes
juridiques, les entrepreneurs doivent donc se préoccuper de la protection des données. Quiconque
ne s'adapte pas au droit complexe de la protection des données court en effet le risque de violer
les lois en vigueur et risque de payer des amendes élevées.

Avec l’objectif de la protection des données, en tant qu'entrepreneur, vous devez respecter
plusieurs critères et règles qui se trouvent notamment dans la loi relative à l'informatique, aux
fichiers et aux libertés. Elle date de 1978 et a été modifiée en 2004 pour mieux se conformer au
droit européen. Le respect des règles de protection des données est valable aussi bien pour les
institutions publiques que non publiques. Le but de cette réglementation est de permettre aux
personnes de garder la maîtrise des informations les concernant et de garantir un certain
nombre de droits.
Avant l'entrée en vigueur du RGPD (Règlement général sur la protection des données), c'était
essentiellement la CNIL (Commission nationale de l'informatique et des libertés) qui veillait en
France au respect des libertés individuelles ou publiques pour les questions informatiques, ce qui
englobait évidemment la question de la réglementation sur la protection des données
personnelles et l'e-commerce. Il était en effet obligatoire pour toutes les entreprises de déclarer à
la CNIL ses fichiers clients et parfois même de demander des autorisations afin de collecter des
données. Cette déclaration de fichier n'est désormais plus obligatoire depuis l'entrée en vigueur
d u RGDP.
En effet, depuis le 25 mai 2018, tous les aspects de la protection des données au niveau européen
et national sont régis par le règlement européen sur la protection des données. Le RGPD accorde
une attention particulière à la protection des personnes physiques à l'égard d u traitement des
données à caractère personnel, réaffirme les règles nationales déjà existantes et renforce certains
points.
Les données personnelles comprennent toutes les informations relatives à une personne physique
identifiée ou identifiable, qui désignent son identité physique, physiologique, génétique,
psychologique, économique, culturelle ou sociale conformément à l'article 4, alinéa 1 du RGPD.
Ceci inclut, entre autres :
• le nom, la date de naissance, l'adresse, la nationalité
• les numéros d'assurance
• les informations bancaires
• les adresses IP, les cookies, les données de localisation GPS

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• le sexe, la couleur de la peau, des cheveux, des yeux, etc.
• les propriétés
• les données clients en ligne
• les formation et certificats professionnels
Les données personnelles constituent donc des informations qui peuvent être liées à une personne
précise, le nom étant évidemment le critère d'identification décisif.

Le principe de collecte des données personnelles


En tant qu'entrepreneur, vous devez donc être bien informé des conditions dans lesquelles vous
pouvez collecter et traiter des données personnelles et à quelles fins. Vous devez notamment
porter une attention toute particulière aux trois principes ci-dessous.

L’objectif de la protection des données est strict ; il est dit que la collecte et l'usage des données
d'utilisation ne sont autorisés que dans un but résultant explicitement de la relation contractuelle
ou de l'utilisation d'un support. Dès que le contrat ou le processus d'utilisation est résilié, vous
êtes tenu, en tant qu'entrepreneur, de supprimer immédiatement et complètement toutes les
données personnelles. Une prolongation de la période de stockage n'est autorisée que si les
données sont encore nécessaires à la facturation. La transmission de données personnelles à des
tiers n'est pas autorisée. Les exceptions demeurent des fins de facturation ou des fins de
poursuites criminelles par les autorités policières.

La minimisation des données

Le RGPD prévoit en outre un principe de minimisation des données. Cela signifie que vous
devez collecter le moins de données possible sur vos clients et, en particulier, les données
personnelles ne doivent être collectées qu'avec parcimonie.

La transparence et l'obligation d'information

Vous devez informer vos clients conformément à l'obligation de les informer de la manière dont
« les données à caractère personnel concernant des personnes physiques sont collectées, utilisées,
consultées ou traitées d'une autre manière et la mesure dans laquelle ces données sont ou seront
traitées devraient être transparents à l'égard des personnes physiques concernées », selon le
préambule 39 du RGPD.

III.2. La lutte contre la fraude en ligne

En complément des mesures légales, il est important pour les consommateurs et les entreprises
d'adopter un ensemble de bonnes pratiques pour limiter les risques de fraude en ligne.

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Le cyber sécurité et les techniques de prévention

Au-delà des mesures réglementaires, il est essentiel que les entreprises mettent en place des
dispositifs techniques pour lutter contre la fraude en ligne. Les pare-feu, antivirus et autres
logiciels de sécurité sont indispensables pour protéger les systèmes informatiques et les données
sensibles.

L'utilisation de méthodes d'authentification forte, comme les mots de passe complexes, la


biométrie ou les dispositifs de sécurité matériels, contribue également à renforcer la sécurité des
transactions en ligne. En outre, le recours au chiffrement des données permet de garantir la
confidentialité des informations transmises sur Internet et de prévenir leur interception par des
personnes malveillantes.

Enfin, il est crucial d’éduquer les utilisateurs sur les risques liés aux fraudes en ligne et de leur
fournir des conseils pour se protéger efficacement. Cela peut passer par des campagnes
d'information, des formations ou encore l'utilisation d'outils pédagogiques en ligne.

 L'importance de la coopération entre acteurs

La lutte contre la fraude dans les courses en ligne nécessite une coopération étroite entre
différents acteurs, tels que les entreprises du secteur privé, les autorités publiques, les organismes
internationaux et les consommateurs eux-mêmes. Cette coopération permet d'échanger des
informations, de partager les bonnes pratiques et de mettre en place des stratégies communes
pour faire face aux nouvelles menaces.

Par exemple, certaines entreprises ont créé des groupes d'action anti-fraude, qui rassemblent
différents acteurs pour travailler ensemble sur la prévention et la détection des fraudes. De
même, plusieurs pays ont mis en place des centres de signalement, où les victimes de fraude
peuvent signaler leur cas et recevoir assistance et conseils.

La collaboration entre acteurs est d'autant plus importante dans un contexte où les fraudeurs
utilisent des techniques de plus en plus sophistiquées et adaptent constamment leurs méthodes
pour contourner les dispositifs de sécurité mis en place.

En tenant compte de ces précautions, les consommateurs et les entreprises peuvent contribuer à
renforcer la lutte contre la fraude dans les courses en ligne et à préserver la confiance dans le
commerce électronique.

III.3. Les reglementations nationales et internationales

La popularité croissante du commerce en ligne a entraîné de nouvelles opportunités pour les


fraudeurs, qui cherchent à profiter des acheteurs et des vendeurs en ligne. Face à cette menace
grandissante, il est essentiel de connaître les mesures légales en place pour lutter contre la fraude
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dans les courses en ligne. Cet article vous informera sur les principales dispositions législatives,
réglementaires et techniques mises en œuvre pour protéger les consommateurs et les entreprises.

 Les régulations nationales et internationales

Pour faire face à la problématique de la fraude en ligne, plusieurs pays ont mis en place des
cadres légaux pour lutter contre ces pratiques illégales. Par exemple, en Europe, le Règlement
général sur la protection des données (RGPD) est entré en vigueur en 2018. Cette régulation vise
à protéger les données personnelles des citoyens européens et impose aux entreprises de mettre
en œuvre des mesures de sécurité adéquates pour prévenir la fraude.

Au niveau international, plusieurs organisations travaillent également sur cette question.


L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) a publié des
recommandations pour lutter contre la fraude sur Internet et promouvoir une meilleure
coopération entre les pays membres. De plus, l'Organisation mondiale du commerce (OMC)
encourage ses membres à adopter des régulations pour protéger les consommateurs en ligne.

 La lutte contre la fraude bancaire en ligne

Les transactions financières sont particulièrement vulnérables aux fraudes, surtout lorsqu'il s'agit
de paiements en ligne. Pour contrer cela, les autorités compétentes ont mis en place des normes
de sécurité pour protéger les informations sensibles des clients. Par exemple, la norme PCI DSS
(Payment Card Industry Data Security Standard) établit des exigences strictes en matière de
sécurité des données pour les entreprises qui traitent, stockent ou transmettent des informations
de cartes de crédit.

De plus, le système 3D Secure, développé par Visa et Mastercard, permet d'ajouter une étape
d'authentification supplémentaire lors des transactions en ligne pour lutter contre l'utilisation
frauduleuse des cartes bancaires. Enfin, certaines législations obligent les entreprises à signaler
toute suspicion de fraude aux autorités compétentes, comme c'est le cas avec la directive
européenne sur la lutte contre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme.

IV. LA MISE EN PLACE D'UNE STRATÉGIE E-COMMERCE TP 3

- Analyse de marché et de la concurrence

- Choix des canaux de distribution en ligne

- Gestion de la relation client et fidélisation

- Optimisation du référencement et du marketing en ligne

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V. Les outils et technologies du commerce électronique TP 4

- Les plateformes e-commerce (Shopify, WooCommerce, Magento, etc.)

- Les solutions de paiement en ligne

- Les outils d'analyse web et de suivi des performances

VI. Les tendances actuelles du commerce électronique TP 5

VI.1. La vente en ligne sur mobile

Le commerce électronique mobile et social est devenu un aspect clé du paysage du commerce en
ligne. Avec la prolifération des smartphones et l’omniprésence des réseaux sociaux, les
consommateurs utilisent de plus en plus leurs appareils mobiles pour effectuer des achats en
ligne et interagir avec les marques sur les réseaux sociaux [SX19]. Le commerce électronique
mobile se réfère aux transactions d’achat effectuées via des appareils mobiles tels que les
smartphones et les tablettes.

Les consommateurs peuvent naviguer sur des sites de commerce en ligne, effectuer des achats,
payer et effectuer des transactions directement à partir de leurs appareils mobiles. Les
applications mobiles dédiées au commerce électronique sont également devenues
populaires, offrant une expérience d’achat optimisée pour les appareils mobiles.
Les réseaux sociaux jouent également un rôle de plus en plus important dans le
commerce électronique. Les plateformes de médias sociaux offrent des fonctionnalités de vente
en ligne, permettant aux marques de créer des boutiques en ligne directement sur les réseaux
sociaux, de publier des produits, de promouvoir des offres spéciales et d’interagir avec les
consommateurs.

Les réseaux sociaux permettent également aux consommateurs de découvrir, de partager et de


recommander des produits à leur réseau, influençant ainsi leurs décisions d’achat. Le commerce
électronique mobile et social offre de nombreux avantages pour les entreprises, notamment une
plus grande accessibilité aux consommateurs, une meilleure personnalisation de l’expérience
d’achat, une plus grande facilité d’utilisation et une meilleure interaction avec les clients.
Cependant, il présente également des défis, notamment la nécessité de s’adapter à des interfaces
et des formats d’écran différents, la sécurité des paiements mobiles, la gestion de la logistique et
des expéditions pour les commandes mobiles, et la nécessité de créer des expé- riences de
marque cohérentes sur les réseaux sociaux.

VI.2. Le commerce conversationnel (chatbots, messageries instantanées)

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— Utilisation des chatbots sur les réseaux sociaux et les applications mobiles : Les chatbots
sont de plus en plus utilisés dans l’e-commerce pour fournir un support client automatisé sur les
réseaux sociaux et les applications mobiles. Les chatbots peuvent répondre aux questions des
utilisateurs, fournir des informations sur les produits, traiter les retours et les remboursements, et
offrir une assistance en temps réel. Cela permet de fournir un support client rapide et efficace,
améliorant ainsi l’expérience d’achat des utilisateurs

VI.3. La personnalisation de l'expérience client

— Utilisation des données des réseaux sociaux pour l’analyse et l’amélioration de


l’expérience client : Les données provenant des réseaux sociaux et des appareils mobiles
peuvent être utilisées pour l’analyse et l’amélioration de l’expérience client dans l’e-commerce.
Les entreprises peuvent analyser les données sur les préférences, les comportements et les
opinions des utilisateurs pour mieux comprendre leurs besoins et leurs attentes, et ainsi adapter
leur offre et leur stratégie marketing en conséquence.

VI.4. Le commerce social (influenceurs, réseaux sociaux)

L’intégration des réseaux sociaux et du mobile dans l’e-commerce a radicalement transformé la


façon dont les entreprises vendent leurs produits et interagissent avec les consommateurs [ZL19 ;
Paq13]. Les réseaux sociaux et les appareils mobiles sont devenus des outils essentiels pour les
entreprises, leur permettant de se connecter avec leurs clients, de promouvoir leurs produits et de
faciliter les transactions en ligne. Voici comment l’intégration des réseaux sociaux et du mobile a
impacté l’e-commerce.

— Promotion des produits sur les réseaux sociaux : Les réseaux sociaux sont devenus un
moyen incontournable pour les entreprises de promouvoir leurs produits et d’atteindre leur public
cible. Les plateformes sociales comme Facebook, Instagram, Twitter et Pinterest offrent des
fonctionnalités de publicité et de promotion qui permettent aux entreprises de cibler leurs
annonces en fonction des préférences et des comportements des utilisateurs. Les entreprises
peuvent également utiliser les médias sociaux pour créer du contenu engageant, partager des avis
et des témoignages de clients, et créer une communauté autour de leur marque.

— Ventes via les réseaux sociaux : Les réseaux sociaux offrent également la possibilité de
vendre directement sur leurs plateformes. Les entreprises peuvent configurer des boutiques en
ligne sur leurs profils de réseaux sociaux et permettre aux utilisateurs d’acheter des produits sans
quitter la plateforme sociale. Cela facilite le processus d’achat pour les utilisateurs et offre aux
entreprises une nouvelle source de revenus.

En somme, l’intégration des réseaux sociaux et du mobile dans l’e-commerce a profondément


changé la façon dont les entreprises interagissent avec leurs clients, promeuvent leurs produits, et

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gèrent leur service client. Les réseaux sociaux et les appareils mobiles offrent de nouvelles
opportunités pour les entreprises d’améliorer l’expérience d’achat des utilisateurs, de
personnaliser les offres, et de faciliter les transactions en ligne, ce qui a un impact significatif sur
l’e-commerce moderne.

VII. Étude de cas et projets pratiques

VII.1. Analyse de sites e-commerce existants

Les études de cas et exemples concrets dans le domaine de l’e-commerce sont essentiels pour
illustrer les concepts, les stratégies et les meilleures pratiques du commerce électronique. Ils
permettent de prendre connaissance de situations réelles vécues par des entreprises, d’analyser
leurs réussites, leurs défis et leurs solutions, et d’apprendre des expériences concrètes de
l’industrie. Dans cette section, nous allons explorer diverses études de cas et exemples concrets
d’entreprises qui ont réussi à développer leur activité e-commerce de manière innovante et
efficace. Nous allons examiner leurs stratégies, leurs tactiques et les résultats qu’ils ont obtenus
dans des contextes variés, tels que le commerce B2C (business-toconsumer), le commerce B2B
(business-to-business), les modèles de dropshipping, le commerce international, le commerce
mobile, et d’autres domaines pertinents du commerce électronique.

VII.2. Création d'une boutique en ligne

La création d’un site e-commerce est une étape clé dans le processus de lancement d’une
entreprise en ligne. Un site e-commerce bien conçu et optimisé peut contribuer au succès de
votre entreprise en ligne en offrant une plateforme pour présenter vos produits ou services, gérer
les commandes, les paiements et les expéditions, et interagir avec vos clients. Voici un aperçu
général des étapes pour créer un site e-commerce :

1. Choix de la plateforme de commerce électronique : Il existe de nombreuses plateformes de


commerce électronique populaires disponibles, telles que Shopify, WooCommerce, Magento,
BigCommerce, etc. Vous devrez choisir la plateforme qui convient le mieux à vos besoins en
fonction de vos produits, de votre budget, de votre niveau de technicité, et de vos objectifs
commerciaux.

2. Nom de domaine et hébergement : Vous devrez choisir et enregistrer un nom de domaine


pour votre site e-commerce, qui sera l’adresse web de votre boutique en ligne. Vous devrez
également choisir un service d’hébergement web pour héberger votre site et assurer sa
disponibilité en ligne.

3. Conception du site : Vous devrez concevoir l’apparence et la convivialité de votre site e-


commerce en fonction de votre marque et de votre marché cible. Cela peut inclure la création de
pages d’accueil, de pages de produits, de pages de paiement, de pages de confirmation de
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commande, etc. Il est important de créer un design attractif, professionnel et facile à naviguer
pour vos visiteurs.

4. Configuration des fonctionnalités : Vous devrez configurer les fonctionnalités nécessaires


sur votre site e-commerce, telles que la gestion des produits, des stocks, des commandes, des
paiements, des expéditions, etc. Cela peut également inclure la mise en place de fonctionnalités
supplémentaires, comme les options de personnalisation des produits, les fonctionnalités de
recherche avancée, les programmes de fidélité, etc.

5. Intégration des options de paiement : Vous devrez intégrer les options de paiement
sécurisées sur votre site e-commerce pour permettre à vos clients de payer en ligne. Cela peut
inclure l’intégration de passerelles de paiement, telles que PayPal, Stripe, ou d’autres options de
paiement en ligne populaires, en fonction de votre région et de vos préférences.

6. Optimisation pour les moteurs de recherche : Vous devrez optimiser votre


site e-commerce pour les moteurs de recherche afin d’améliorer son référencement et sa visibilité
en ligne. Cela peut inclure l’optimisation des balises méta, des balises d’en-tête, des descriptions
de produits, des URL, etc. pour améliorer votre classement dans les résultats de recherche.

7. Test et lancement : Avant de lancer officiellement votre site e-commerce, vous devrez
effectuer des tests approfondis pour vous assurer qu’il fonctionne correctement, que toutes les
fonctionnalités sont opérationnelles et que les paiements sont traités correctement. Une fois que
tout est prêt, vous pourrez lancer votre site e-commerce et commencer à commercialiser vos
produits ou services en ligne.

En somme, La création d’un site e-commerce peut être un processus complexe et nécessite une
planification minutieuse, une conception soignée, une configuration appropriée des
fonctionnalités et une optimisation pour les moteurs de recherche.

VII.3. Campagne de marketing digital

Qu’est-ce que le marketing digital ?

Le marketing digital est la promotion de produits et de services via des canaux digitaux.
Si votre entreprise assure sa promotion par l’intermédiaire d’un écran, vous pratiquez d’ores et
déjà le marketing digital.

L’étude de campagnes de marketing en ligne est un processus crucial pour évaluer l’efficacité
des stratégies de marketing numérique et optimiser les performances des campagnes en ligne.
Voici quelques étapes clés à suivre pour mener une étude de campagnes de marketing en ligne :

1. Définir les objectifs de la campagne : Il est important de comprendre clairement les objectifs
de la campagne de marketing en ligne. Cela peut être la génération de leads, l’augmentation des

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ventes, l’amélioration de la notoriété de la marque, ou d’autres objectifs spécifiques. Les
objectifs définis serviront de base pour évaluer si la campagne a atteint les résultats escomptés.

2. Collecter les données : Il est essentiel de collecter toutes les données pertinentes sur la
campagne de marketing en ligne. Cela peut inclure les données sur les métriques de performance
telles que le CTR, le CPC, le taux de conversion, le ROI, ainsi que les données démographiques
et comportementales de l’audience cible, les informations sur les canaux de marketing utilisés, le
contenu de la campagne, etc.

3. Analyser les métriques de performance : Les métriques de performance sont des indicateurs
clés pour évaluer l’efficacité de la campagne. Il est important d’analyser ces métriques pour
mesurer la performance globale de la campagne. Cela peut inclure l’examen des tendances, des
variations et des performances par rapport aux objectifs fixés.

4. Évaluer la segmentation de l’audience : L’analyse de la segmentation de l’audience ciblée


dans la campagne de marketing en ligne est importante pour évaluer si la campagne a atteint
efficacement son public cible. Il convient d’examiner les données démographiques, les intérêts,
les comportements en ligne, et de déterminer si la campagne a réussi à atteindre les segments
d’audience définis.

5. Évaluer les canaux de marketing : Les canaux de marketing utilisés dans la campagne en
ligne sont un élément clé à évaluer. Il convient d’examiner les performances de chaque canal,
que ce soit les médias sociaux, la publicité payante, le marketing par e-mail, le marketing de
contenu, etc. Cela permet d’identifier les canaux les plus efficaces et de réallouer les ressources
en conséquence.

6. Évaluer le contenu de la campagne : Le contenu utilisé dans la campagne de marketing en


ligne est un facteur clé à évaluer. Il convient d’analyser le contenu utilisé dans les annonces, les
messages sociaux, les e-mails, les blogs, etc., pour évaluer son efficacité et son alignement avec
les objectifs de la campagne et les besoins de l’audience cible.

7. Analyser la concurrence : Il est important d’examiner les activités de marketing en ligne de


la concurrence pour évaluer la performance de la campagne par rapport à celle de la concurrence.
Cela peut inclure l’analyse des stratégies de marketing numérique de la concurrence, leur
présence sur les réseaux sociaux, leurs campagnes publicitaires, etc. Cela permet de comparer les
performances et de prendre des décisions.

8. Feedback des utilisateurs : L’écoute des feedbacks des utilisateurs est un élément clé dans
l’étude des campagnes de marketing en ligne. Cela peut inclure les commentaires des utilisateurs
sur les médias sociaux, les avis en ligne, les retours des utilisateurs.

Différences entre e-commerce, e-business et marketing digital

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L’e-commerce

L’e-commerce fait référence aux transactions financières et informationnelles qui sont


médiatisées par les technologies digitales entre une entreprise (ou une organisation) et une tierce
partie (entreprise, organisation, consommateur, gouvernement…). Les technologies digitales
mobilisées incluent Internet (sites Web, e-mails…) mais aussi tous les autres médias digitaux
comme les téléphones portables, les connexions sans fil (WiFi, Bluetooth…), les tablettes tactiles
et la télévision interactive. L’e-commerce comprend la gestion des transactions financières en
ligne mais aussi les transactions non financières telles que les requêtes auprès du service client et
les envois d’e-mails par l’entreprise. L’e-commerce est souvent divisé entre un côté vendeur (sell
side), impliquant toutes les transactions à destination du consommateur final, et un côté acheteur
(buy side), fournissant à une entreprise les ressources nécessaires à son fonctionnement.

L’e-business

L’e-business est similaire à l’e-commerce, mais couvre un périmètre plus large. Il fait
référence à l’utilisation des technologies digitalesn pour gérer une gamme de processus d’affaires
incorporant le côté vendeur (sell side) et le côté acheteur (buy side) de l’e-commerce. Il intègre
aussi tout un ensemble d’activités incluant la recherche et développement (R&D), le marketing,
la production et la logistique amont et aval. Il consiste donc en l’optimisation continue des
activités de l’entreprise grâce aux technologies digitales. Il implique d’attirer et de retenir les
bons consommateurs et les bons partenaires d’affaires.

Le marketing digital (ou e-marketing)

Le marketing digital peut être défini, quant à lui, comme le processus de planification et
de mise en œuvre de l’élaboration, de la tarification, de la communication, de la distribution
d’une idée, d’un produit ou d’un service permettant de créer des échanges, effectués en tout ou
en partie à l’aide des technologies digitales, en cohérence avec des objectifs individuels et
organisationnels. La mise en œuvre du technique marketing digital a pour objectif d’acquérir de
nouveaux clients ou d’améliorer la gestion de la relation avec les clients actuels. Le marketing
digital s’intègre bien entendu aux outils marketing traditionnels dans une stratégie marketing
multicanal/ crosscanal

VII.4. Évaluation des performances et des résultats

VIII. Perspectives et évolutions du commerce électronique

VIII.1. Les nouvelles technologies disruptives (IA, blockchain, réalité augmentée)

VIII.2. Les défis futurs du commerce en ligne

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VIII.3. Les opportunités de développement à l'international

IX. CONCLUSION ET PERSPECTIVES PROFESSIONNELLES

Le commerce électronique est un domaine en constante évolution, avec de nouvelles tendances et


innovations qui façonnent continuellement l’avenir du commerce en ligne 4.0 [KSH+20]. Les
avancées technologiques, les changements dans les préférences des consommateurs, les
nouvelles approches de marketing, les développements logistiques, et les évolutions
réglementaires sont autant de facteurs qui influencent les tendances et les innovations dans le
commerce électronique.

IX.1. Les métiers du e-commerce

 Commerce international et expansion à l’échelle mondiale

L’e-commerce international est devenu un domaine en plein essor avec la croissance rapide
d’Internet et la mondialisation des échanges commerciaux [Bab+19]. Les entreprises de
commerce électronique cherchent de plus en plus à étendre leur présence à l’échelle mondiale
pour atteindre de nouveaux marchés, toucher de nouveaux clients et augmenter leur chiffre
d’affaires. L’expansion à l’échelle mondiale offre de nombreuses opportunités, mais elle
comporte également des défis et des considérations spécifiques auxquels les entreprises doivent
faire face. Dans cette perspective, il est important de comprendre les défis et les opportunités
liés à l’e-commerce international et à l’expansion à l’échelle mondiale. Cela inclut la
compréhension des différences culturelles, des barrières linguistiques, des différences
réglementaires et juridiques, des enjeux logistiques, des défis liés aux paiements internationaux,
ainsi que des considérations relatives à la protection des données et à la confidentialité des
clients. Il est également essentiel de développer une stratégie solide pour l’e-commerce
international, en identifiant les marchés cibles, en adaptant le site web et le contenu pour
répondre aux besoins et aux préférences des consommateurs locaux, en gérant efficacement la
logistique internationale, en optimisant les processus de paiement pour les clients internationaux,
et en mettant en place des stratégies marketing adaptées aux différents marchés. L’expansion à
l’échelle mondiale peut offrir d’énormes opportunités de croissance pour les entreprises de
commerce électronique, mais elle nécessite également une planification minutieuse, une
compréhension approfondie des différences culturelles et réglementaires, ainsi qu’une gestion
efficace des défis logistiques et de paiement. En comprenant ces enjeux et en mettant en place
une stratégie solide, les entreprises peuvent réussir dans l’e-commerce international et profiter
des avantages de l’expansion à l’échelle mondiale.

 Intelligence artificielle et automatisation dans l’e-commerce

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L’intelligence artificielle (IA) et l’automatisation jouent un rôle croissant dans le domaine de l’e-
commerce, offrant aux entreprises de nouvelles opportunités pour améliorer leur efficacité, leur
personnalisation, leur engagement client et leur rentabilité [MK22 ; Pal+21 ; Baw+22]. L’IA et
l’automatisation permettent aux entreprises de relever les défis de la gestion des grandes
quantités de données, de l’analyse des comportements des consommateurs, de la personnalisation
des offres, de la gestion des stocks, de la logistique, de la tarification dynamique, de la gestion
des paiements, et bien d’autres aspects du commerce en ligne. L’utilisation de l’IA dans l’e
commerce permet d’automatiser de nombreuses tâches, d’optimiser les processus et de prendre
des décisions basées sur les données en temps réel. Par exemple, l’IA peut être utilisée pour
analyser les données des clients et les comportements d’achat, pour recommander des produits
personnalisés en fonction des préférences et des historiques d’achat des clients, pour gérer la
tarification dynamique en fonction de la demande et de l’offre, pour optimiser les campagnes
marketing, pour améliorer la recherche et la navigation sur les sites e-commerce, et pour
automatiser les processus de service client. L’automatisation dans l’e-commerce permet de
gagner du temps, d’optimiser les coûts et d’améliorer l’efficacité des processus. Par exemple,
l’automatisation des tâches de gestion des stocks permet de mieux gérer les niveaux d’inventaire,
d’éviter les ruptures de stock ou les surstocks, d’optimiser les coûts d’entreposage, et
d’améliorer la satisfaction client. L’automatisation des processus logistiques permet d’optimiser
la gestion des expéditions, des retours, des remboursements, et des échanges, contribuant ainsi à
une meilleure expérience client. Cependant, l’utilisation de l’IA et de l’automatisation dans l’e-
commerce soulève également des questions éthiques et de confidentialité des données. Il est
important de prendre en compte les aspects de protection des données des clients, de
transparence, de sécurité, et de conformité aux réglementations en vigueur, notamment en
matière de confidentialité des données personnelles. En somme, l’intelligence artificielle et
l’automatisation jouent un rôle majeur dans le domaine de l’e-commerce, offrant de nouvelles
opportunités pour améliorer l’efficacité, la personnalisation, l’engagement client et la rentabilité
des entreprises. Cependant, il est important de prendre en compte les aspects éthiques, de
confidentialité et de conformité aux réglementations pour une utilisation responsable et efficace
de l’IA et de l’automatisation dans l’e-commerce.

IX.2. Les formations et certifications recommandées

IX.3. Les conseils pour réussir dans le secteur du commerce électronique

1. Les facteurs de réussite du CE


Il est nécessaire de prendre en compte les facteurs clés de réussite suivants :
• Proposer un catalogue complet : Ne mettre en ligne que quelques produits ou
prestations, c’est comme si on ne remplissait que la moitié des rayons dans une
boutique classique. Il y a alors de grandes chances que l’internaute ne revienne pas.
• Rassurer les clients : La confiance est un passage obligé pour que le e-client ait envie

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de passer sa commande. Il faut absolument que les informations restent confidentielles
et que le système de paiement soit parfaitement sécurisé.
• Proposer un site ergonomique : Rien ne sert de retenir trop longtemps le client avec
un menu trop copieux ou contraignant. Particulièrement exigent et pressé, tout
cyberacheteur fait en général le tour de la concurrence. Il doit donc pouvoir trouver se
qu’il souhaite rapidement et précisément.
• Fidéliser le client : Un client est plus facile à fidéliser qu’à trouver. Les statistques
montrent d’ailleurs que les acheteurs en ligne sont des clients fidèles. Avec une bonne
politique de fidélisation, ceci ne vous quitteront pas facilement lorsque la concurrence
arrivera à son tour sur le net. Il s’agit donc de mener une politique de promotion
offensive (prix intéressants, réductions sur les nouveautés, programme de fidélisation
alléchant…)
• Faire de la pub en ligne : La modestie ne paye pas sur le net. Il faut acheter de
l’espace en ligne, notamment sous forme de bandeaux publicitaires interactifs
communicant un message clair et attrayant. Pour être vu, le bandeau doit être léger et
répondre à une taille standard.
• Se bouger en permanence : L’internaute est un consommateur à part qui veut trouver
sur le site visité de la qualité, de l’originalité, du choix et de la séduction. L’austérité,
la banalité ou la présence de produits ordinaires le feront fuir à coup sur vers la
concurrence. Il faut donc rechercher à améliorer sans cesse l’attraction du site et/ou à
renouveler son contenu, afin de le faire revenir le plus souvent possible.

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