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SUPDECOM ‐ 2024
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PRINCIPES COMPTABLE
SYSCOHADA / IFRS
Convergences / Divergences
Avec des exemples
Objectifs des IFRS:
Fournir une information pertinente : L'objectif principal des normes IFRS est de
fournir une information financière pertinente qui est utile aux utilisateurs dans
leur processus de prise de décision économique.
Fournir une image fidèle : Les états financiers préparés selon les normes IFRS
doivent donner une image fidèle de la situation financière, de la performance et
des flux de trésorerie de l'entreprise.
Fournir une base pour l'évaluation : Les états financiers doivent fournir une base
fiable pour l'évaluation de la performance financière de l'entreprise, la gestion
des risques, la planification stratégique et d'autres décisions économiques
Hypothèses de base
Continuité d'exploitation : Les états financiers sont préparés sur la base de
l'hypothèse que l'entreprise continuera ses activités pour une période prévisible,
généralement au moins douze mois à compter de la date de clôture de l'exercice.
Caractère monétaire : Les transactions et les événements sont enregistrés et
présentés dans les états financiers en utilisant la monnaie comme unité de
mesure commune, ce qui permet la comparaison et l'agrégation des informations
financières.
Consistance : Les politiques comptables doivent être appliquées de manière
constante d'une période à l'autre et entre différentes entités similaires, à moins
qu'un changement ne soit nécessaire pour donner une image fidèle des
événements économiques.
Prudence : Les états financiers doivent refléter de manière prudente les actifs, les
passifs, les revenus et les charges, en évitant de surestimer les actifs et les
revenus, et de sous‐estimer les passifs et les charges.
Comptabilité d’engagement : Enregistrement des transactions intervenues dans
l’exercice indépendamment de la réalisation des flux de trésorerie liés.
CARACTERISTIQUES QUALITATIVES DES ETATS FINANCIERS
Les caractéristiques qualitatives des états financiers selon les normes
IFRS (Normes Internationales d'Information Financière) sont définies
dans le cadre conceptuel des IFRS. Elles visent à garantir que les états
financiers fournissent une information pertinente, fiable, comparable
et aisément compréhensible pour les utilisateurs. Voici les principales
caractéristiques qualitatives des états financiers selon les normes IFRS
:
Pertinence :
L'information financière est pertinente si elle est susceptible
d'influencer les décisions économiques des utilisateurs. Elle doit être
importante, utile et significative pour la prise de décision.
Pour être pertinente, l'information doit être fidèle à la réalité,
complète, neutre et libre d'erreurs.
CRITERES DE COMPTABILISATION
Les normes IFRS (Normes Internationales d'Information Financière) fournissent
des critères spécifiques pour la comptabilisation des éléments dans les états
financiers d'une entreprise. Voici les principaux critères de comptabilisation selon
les normes IFRS :
Critère de pertinence :
L'information comptable doit être pertinente pour les utilisateurs des états
financiers, c'est‐à‐dire qu'elle doit être susceptible d'influencer les décisions
économiques des utilisateurs.
Pour être pertinente, l'information doit être fidèle à la réalité, c'est‐à‐dire qu'elle
doit être complète, neutre et exempte d'erreurs.
CRITERES DE COMPTABILISATION
Critère de fiabilité :
L'information comptable doit être fiable, ce qui signifie qu'elle doit être vérifiable,
neutre et représentative.
Les transactions et événements doivent être enregistrés de manière objective et
vérifiable, et les estimations comptables doivent être fondées sur des données
fiables et des méthodes raisonnables.
CRITERES DE COMPTABILISATION
Critère de substance sur la forme :
Les transactions et événements doivent être comptabilisés en
fonction de leur substance économique plutôt que de leur forme
juridique.
Par exemple, une transaction de location qui transfère
essentiellement les risques et les avantages de propriété doit
être comptabilisée comme une acquisition d'actif plutôt que
comme un simple bail.
Critère de probabilité de bénéfices futurs :
Pour les actifs, il doit être probable que des bénéfices
économiques futurs associés à l'actif iront à l'entreprise.
Pour les passifs, il doit être probable qu'une sortie de ressources
entraînera une réduction des avantages économiques futurs de
l'entreprise.
CRITERES DE COMPTABILISATION
Critère de fiabilité de la mesure :
Les actifs et les passifs doivent être comptabilisés à leur coût
historique ou à leur juste valeur, en fonction de ce qui est le plus
fiable et le plus pertinent.
La juste valeur est utilisée lorsque des prix de marché actifs sont
disponibles et fiables, sinon le coût historique est utilisé.
En respectant ces critères de comptabilisation, les entreprises
peuvent produire des états financiers qui reflètent de manière
fidèle leur situation financière, leur performance et leurs flux de
trésorerie, ce qui permet aux investisseurs et autres parties
prenantes de prendre des décisions éclairées.
SYSCOHADA / IFRS
Les principes comptables aident aux praticiens de la comptabilité
d’élaborer des états financiers qui suivent les normes du système
comptable adopté. Ils existent plusieurs principes comptables parmi
lesquels la majorité d’entre eux sont repris dans différents plans
comptables qui existent. La différence entre ces principes comptables
réside dans l’évaluation de l’information comptable.
Cependant, IFRS, comme système comptable internationale, a adopté
dix principes comptables parmi lesquels sont repris les neuf principes
qu’on trouve dans OHADA.
Ces principes sont presque les mêmes mais ils s’observent quelques
différentes en termes d’évaluation. Nous avons par exemple le principe
du coût historique qui est tel que le bien est évalué à son coût
d’acquisition.
INTRODUCTION
Cela étant, IFRS ne soutient pas cette évaluation en ce sens que
pendant une période donnée, un bien peut subir une diminution ou
augmentation de la valeur.
Ce qui convient de l’évaluer sur base de sa valeur actuelle, de sa juste
valeur en tenant compte de l’amortissement, du prix sur le marché et
des estimations davantage future.
Il s’observe également des divergences sur le principe de la
prééminence de la réalité économique sur le fait juridique étant
donné qu’en IFRS, le fait économique l’emporte sur le fait juridique
alors qu’en OHADA, cela est possible pour certaines situations
déterminées.
1. Continuité de l’exploitation :
Ce principe suppose la présomption de la poursuite de l’activité de
l’entreprise dans un avenir prévisible en ce sens qu’elle n’a ni
l’intention, ni la nécessité de procéder à sa liquidation, ni de réduire
de façon importante l’étendue de ses activités.
De ce fait, la continuité de l’exploitation est un principe comptable de
base pour l’établissement des états financiers censés représenter
l’entreprise en continuité d’activité, c’est‐à‐dire dire dans l’hypothèse
de non cessation ou de non réduction sensible de ses activités.
En outre, Les états financiers sont normalement préparés selon
l’hypothèse qu’une entité est en situation de continuité d’exploitation
et poursuivra ses activités dans un avenir prévisible.
1. Continuité de l’exploitation :
S’il existe une telle intention ou une telle nécessité, les états
financiers peuvent devoir être préparés sur une base différente, et, le
cas échéant, la base utilisée doit être indiquée.
Cela étant, lorsque la continuité de l’exploitation est comprise, en
tout ou en partie, la permanence des méthodes ne peut plus
s’appliquer et l’évaluation de ses biens et dettes doit être
reconsidérée pour ceux des actifs et passifs concernés par la non
continuité.
OHADA et IFRS tiennent compte de ce principe de continuité dans
l’élaboration des états financiers.
Exemple : l’entreprise achète la maison où elle va exécuter son travail à
20.000 et un logiciel de gestion à 5000 par caisse.
1. Continuité de l’exploitation :
Le fait que l’entreprise supporte des charges immobilisées montre
que l’entreprise n’a pas l’intention d’arrêter ses activités en ce sens
que ces charges constituent un investissement pour l’entreprise et
ont une importance que si l’entreprise continue ses activités.
Cela étant, on s’attend à ce que ces actifs immobilisés soient
utilisés dans plusieurs exercices jusqu’à leur amortissement.
Ce qui suppose une continuité des activités pour l’entreprise.
2. Coût historique :
En OHADA, le coût historique est le coût constaté auquel sont enregistrés,
en unités monétaires courantes, les biens à leur date d’entrée dans le
patrimoine de l’entreprise.
Cette valeur n’est pas remise en cause (n’est pas modifiée) lorsque du fait de
l’inflation (ou de la déflation), ou de variations de prix spécifiques à la
catégorie de biens, la nouvelle valeur courante s’avère supérieure ou
inférieure à ce coût historique. Le coût historique est l’un des principes
comptables fondamentaux retenus par le système comptable OHADA
(principe du nominalisme monétaire).
Cependant, il en résulte le problème de sur‐évaluation et de sous‐
évaluation en ce sens qu’après une période donnée, un bien peut augmenter
ou diminuer sa valeur.
D’où, l’IFRS propose l’évaluation des biens n’ont pas à leur coût historique
(coût d’acquisition) mais plutôt à leur juste valeur c’est‐à‐dire leur valeur
réelle à la clôture de la période. Le coût historique est le principe le plus
discuté en économie et représente la première grande divergence entre
l’OHADA et l’IFRS et les autres normes internationales.
2. Coût historique :
La juste valeur constitue la norme IFRS 13 et est le montant pour lequel un
actif pourrait être échangé ou un passif éteint entre parties bien informées,
consentantes et agissant dans des conditions de concurrence normale. On
a notamment la valeur du marché et la valeur de l’utilité.
Exemple : En Janvier 2014 : la société BIN achète une machine au prix de
1000 avec une durée de vie de 5 ans. En Avril 2015, la société veut vendre
la machine. Le prix de vente sera déterminé en fonction de quel prix ?
En OHADA, le prix de vente de la machine sera déterminé en fonction de
son coût d’acquisition c’est‐à‐dire de son coût historique, on ne tient pas
compte de l’amortissement (état de la machine) et des changements
structurels du marché qui peuvent surgir au cours d’une période donnée.
Ce qui pose problème du prix de ladite machine étant donné qu’elle a déjà
était utilisé et on ne tient pas compte de la diminution de sa valeur en
termes d’amortissement.
2. Coût historique :
2. Coût historique :
En IFRS, le prix de vente est déterminé non pas en fonction du
coût d’acquisition (coût historique) mais plutôt on tient compte
de la valeur actuelle de la machine en considérant le cumul
d’amortissement c’est‐à‐dire de sa juste valeur. Etant donné que
nous n’avons pas d’informations suffisantes du marché, nous
tenons compte uniquement du cumul de l’amortissement dans la
détermination du prix qui servira de base à la détermination du
prix de vente.
Cependant, les IFRS admettent la réévaluation des
immobilisations incorporelles, des immobilisations corporelles
ainsi que les immobilisations financières.
Les IFRS requièrent l'évaluation de certaines catégories
d'instruments financiers à la juste valeur. L'OHADA n'est pas
explicite sur la question.
3. Importance significative:
Principe selon lequel l'information significative serait celle dont l'omission
ou la déformation pourrait influencer l'opinion des lecteurs des états
financiers.
L'importance significative fait appel à la notion de seuil de signification. Elle
s'applique, notamment, dans l'élaboration de l'état annexé où la production
de certaines informations n'est requise que si elles ont une importance
significative par rapport aux données des autres états financiers, sans
préjudice des obligations légales.
De même, pour l'établissement des comptes consolidés, l'importance
significative s'applique dans la définition du périmètre de consolidation
lorsque l'intérêt ou l'incidence négligeable de certaines filiales sur les
comptes consolidés pourrait amener à les laisser hors du périmètre.
En OHADA comme en IFRS, ce principe est considéré de la même façon.
Cette notion d’importance significative consiste à savoir si dans l’évaluation,
l’élément sera porté à l’actif ou au passif.
3. Importance significative:
Exemple : UGB a acheté 10 téléphones aux membres d’organisation des
séminaires à 1000. Le principe d’importance significative intervient en
ce sens qu’il en découle une question de savoir quelles écritures l’UGB
va passer entre 24 à 57 ou 60,4 à 57.
Si l’UGB considère cet achat comme un investissement du fait que les
téléphones pourront servir pour tous les séminaires organisés jusqu’à
leur amortissement, Si plutôt l’UGB renouvelle les téléphones à chaque
séminaire même si les anciens téléphones fonctionnent encore, cet
achat est considéré comme une charge.
4. Intangibilité du bilan
Il s'agit d'une autre expression du troisième principe du système
comptable OHADA selon lequel le bilan d'ouverture d'un exercice doit
correspondre au bilan de clôture de l'exercice précédent. En
application intégrale de ce principe, il ne peut être imputé
directement sur les capitaux propres, ni les incidences de
changement de méthodes comptables, ni les produits et les charges
sur exercices antérieurs. Lesdites corrections doivent transiter par le
compte de résultat de l'exercice au cours duquel les omissions ont été
constatées.
Toutefois, il est admis, dans le cadre du système comptable OHADA
comme dans d'autres plans comptables, que l'incidence d'un
changement de réglementation comptable soit imputée directement
sur les capitaux propres. Ce principe n'est pas d'application
internationale unanime.
4. Intangibilité du bilan
Exemple : le 31/12/N : l’entreprise BAG possède un bâtiment
d’une valeur de 20 000, des marchandises de 7 000, des espèces
de 3 000.
Le 15/01/N+1 : vente des marchandises à crédit pour 8 000, TVA
16%
8. Prudence
Appréciation raisonnable des événements et opérations afin d’éviter
de transférer, sur des exercices ultérieurs, des risques nés dans
l’exercice et susceptibles d’entrainer des pertes futures. Son
application permet de protéger les utilisateurs externes des états
financiers (et aussi les dirigeants) contre les illusions qui pourraient
résulter d'une image non prudente ou trop flatteuse de l'entreprise.
La règle de prudence crée une dissymétrie de traitement des charges
et des produits: toute perte probable est systématiquement
enregistrée en charge alors que les gains potentiels ne le sont jamais.
Cela étant, ce principe implique que les actifs ou les produits ne
soient pas surévalués et que les passifs ou les charges ne soient pas
sous‐évalués.
8. Prudence
Exemple : le 22/02/N la société BU AIR vend à crédit des marchandises
à la société KOTECHA à 150 000 Frc dont le coût d’achat est de 120 000
Frc. Le 28/02/N est l’échéance de payement. Pour mobiliser sa créance,
la société BU AIR tire sur la société KOTECHA, le 15/02/N, une lettre de
change qu’elle accepte le même jour. Le 16/02/N la société KOTECHA
décide de négocier l’effet tiré sur la société BU AIR à la RAWBANK qui
accepte de le faire aux conditions suivantes : escompte de 6% l’an, frais
bancaires de 90 et la TVA de 16%.
8. Prudence
Le journal indique qu’OHADA et IFRS
considèrent la lettre de change comme
étant un crédit bancaire. Ce qui n’était pas
le cas en Plan Comptable Général Congolais
où elle était considérée comme un chèque.
Le principe de prudence intervient dans la
comptabilisation de ces évènements du fait
que lorsque la banque (RAWBANK)
réceptionne le bordereau d’escompte c’est‐
à‐dire lorsqu’elle avance exactement les
fonds à son client, il y a des retenues qu’elle
opère qui doivent être comptabilisées
comme le montre le journal que ces
retenues constituent des charges
financières et sont ainsi portées au compte
67.5 ; il y a un crédit de trésorerie porté au
compte 56.5 que la banque a consenti à
l’entreprise, ceci constitue la dette bancaire
qui sera payée à l’échéance.
9. Transparence
Principe en vertu duquel les informations importantes doivent être
présentées et communiquées clairement, sans intention de dissimuler
la réalité derrière l’apparence. Ce principe se trouve sous des
applications diverses telles que clarté, bonne information, régularité et
sincérité objective.
Exemple : le 01/03 : Achat marchandises à crédit à 1500 , TVA 16%. Le
10/03 vente de la totalité des marchandises à 2000 au comptant, TVA
16%. Le 12/03 payement fournisseur par caisse. 30/06 Déclaration de
la TVA.
9. Transparence