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DOCUMENT D’ACCOMPAGNEMENT PEDAGOGIQUE

SCIENCES ECONOMIQUES ET SOCIALES


CLASSE DE SECONDE

MOHAMED KHAIREH CHIREH.

NAIMA ABDI HASSAN.

OMAR IBRAHIM OMAR.

AWALEH ABDOULKADER

MOUSTAPHA WAIIS

ABDICHAKOUR IBRAHIM

Juillet 2013

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AVANT-PROPOS.
Ce document pédagogique accompagne le programme d’enseignement. Il constitue un support
privilégié pour la mise en œuvre de ce programme puisqu ’il en présente les objectifs fondamentaux et
propose quelques axes pour y parvenir en développant une formation adaptée aux publics visés.

Il rappelle les attendus de la réforme, en termes de contenus, mais également en termes didactiques. Il
tente d’anticiper les questions que vont se poser les enseignants et d’y répondre.

Il est toutefois utile de rappeler que ce document pédagogique ne remplace pas le programme ni se
substitue à l’expertise pédagogique des formateurs. Son contenu ne se définit en aucun cas de manière
normative.

I. Les objectifs de la rénovation


Il s’agit de rappeler les objectifs de la réforme de l ’enseignement secondaire en situant le rôle de la
classe de seconde en tant que classe de détermination. Avec cet enseignement d ’économie, il s ’agit
moins de faire acquérir des savoirs que de faire découvrir des domaines nouveaux et faciliter une
orientation positive. Éveiller la curiosité des élèves, les ouvrir sur les voies d ’orientation possibles en
termes de poursuite d’études et de métiers, faire ressentir les enjeux spécifiques de cet enseignement
sont les priorités assignées à l’enseignement d’économie.

L’enseignement d’exploration de sciences économiques en classe de seconde a donc pour objectif


central d’ouvrir la culture des lycéens à des nouveaux champs disciplinaires que leurs études
antérieures ne leur ont pas permis d’aborder. Cet enseignement vise à :

Donner à tous les élèves, qu’ils poursuivent ou non leurs études dans les séries ES ou Sciences de
Gestion, les éléments de base d’une culture économique indispensable à la formation de tout citoyen
qui veut comprendre le fonctionnement de l’économie et de la société dans laquelle il vit ;
Permettre aux élèves de découvrir une discipline scolaire nouvelle et contribuer à un choix éclairé de
leur parcours de formation en cycle terminal ;
Faire acquérir aux élèves quelques notions et raisonnements essentiels en économie dans la
perspective d’une poursuite d’études au lycée et dans l’enseignement supérieur : principalement des
études en Economie et gestion, Sciences humaines et sociales.
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Les objectifs d’apprentissage retenus pour cet enseignement d’exploration sont volontairement limités
et ne doivent pas conduire à une étude exhaustive des notions et outils figurant dans le programme.
Chaque thème est subdivisé en une série de questions simples dont l’étude sera conduite en deux
temps :

Une sensibilisation qui aura pour objectif d’ancrer chaque question sur des données concrètes en
partant de support variés (documents d’actualité, tableaux statistiques, graphiques, documents
iconographiques)
L’analyse montrera aux élèves comment la mobilisation de notions, outils et modes de raisonnement
spécifiques à la science économique permet à d’accéder à une meilleure compréhension des
phénomènes étudiés.

Dans le cadre du programme, et sous réserve de respecter les objectifs fixés, les professeurs exerceront
leurs liberté pédagogique pour organiser leur progression de cours et adapter leurs méthodes de travail
à leurs élèves. Ils s’efforceront de mettre les élèves en situation d’activité intellectuelle et veilleront à
diversifier leurs diapositifs pédagogiques en développant notamment la recherche documentaire ;
l’utilisation de l’outil informatique et de l’internet. L’élève sera ainsi placé dans une posture de
recherche qui doit le conduire à se poser des questions précises, à formuler des hypothèses explicatives
et à se confronter aux données empiriques.

Enfin, les professeurs s’attacheront à organiser la réflexion des élèves et surtout à donner du sens aux
apprentissages.

II. Les principes pédagogiques à mettre en œuvre


Quatre grands principes sont à prendre en considération :

2.1 Un enseignement ouvert sur une pédagogie active


Les enseignements d’économie ont, par nature, un rapport étroit avec la réalité sur laquelle les agents agissent. Il
est donc particulièrement justifié de recourir à une pédagogie « active » ou « inductive » qui part de
l’observation du réel, l’analyse puis poursuit par une phase de généralisation et de conceptualisation.

Lors de ces phases, l’élève n’est pas laissé à lui-même, l’observation n’est pas un simple regard. Pour chaque objet
étudié selon cette méthode, une fiche d’observation (sur quoi doit porter mon regard), un questionnement
adapté et une grille d’analyse peuvent accompagner la démarche pédagogique.

Si la pédagogie inductive est conseillée, la liberté pédagogique demeure un privilège de l ’enseignant dont la
professionnalité consiste justement à savoir adopter la pédagogie la mieux adaptée en fonction des situations et
des objets d’étude (il est par exemple difficile d’étudier l’OMC par la méthode inductive).

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2.2 Un enseignement contextualisé aux réalités Djiboutiennes
La contextualisation est un des objectifs majeurs de la réforme du lycée. Elle est à la fois un élément de
formation à la citoyenneté chez l’élève et la base des supports pédagogiques qui s ’imposent
« naturellement » pour les enseignements d’économie.
Il est bien entendu évident qu’en énonçant que la pédagogie doit partir de la réalité, il s ’agit
prioritairement de la réalité Djiboutienne, c'est-à-dire de celle qui est connue par les élèves.
Elle peut être toutefois complétée par l’évocation de réalités propres à d ’autres pays, particulièrement
de la région africaine ou quand les situations étudiées l ’exigent (institutions, mécanismes n ’existant
pas à Djibouti ou comparaisons).

2.3 Un enseignement qui favorise l’argumentation et le débat


Argumenter et débattre sont deux compétences essentielles en matière de communication. Mais elles
doivent être mises en œuvre dans tous les enseignements. L ’argumentation et le débat contribuent à
former un esprit citoyen et il est important que les élèves comprennent qu ’en économie, comme dans
beaucoup de sciences, il n’y a pas de vérités définitives.
Face à un même phénomène, plusieurs écoles développent des analyses et des réponses différentes.
L’argumentation et le débat doivent déboucher sur la tolérance qui est le respect des idées et des
arguments de l’autre.
Pour cela des moments peuvent être consacrés spécifiquement au débat et à la recherche d ’arguments
construits. Par exemple, deux groupes de 2 à 4 élèves ont chacun une vision de l ’économie différente à
présenter. Ils doivent en conséquence à la fois défendre leur position et anticiper les arguments de
l’autre groupe.

2.4 Un enseignement qui recourt au TIC


Les TIC sont à la fois objets et supports d’enseignement. Elles doivent cependant être intégrées aux
séquences pédagogiques en tant que support par lequel l ’apprentissage de l ’objet s ’effectue (le tableur
est étudié à l’occasion de l’élaboration d’un tableau statistique reprenant des données économiques
lors de l’étude de la croissance par exemple).

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III. Programme
Thèmes Chapitres Notions et contenus à construire
Thème1 : Qu’est-ce Chapitre 1 : Les problèmes économiques (6h) - L’allocation des ressources,
que l’économie ? (6h) - La rareté, les besoins primaires et secondaires
- Les biens et services

Thème 2 : Qui créé les Chapitre 2 : La diversité des organisations (8h) - Les entreprises, l’État, les associations
richesses ? Comment - La production marchande et non marchande
sont-elles crées ? (30h)
Chapitre 3 : L’entreprise et la production (8h) - Les parties prenantes de l’entreprise
- La création de la valeur ajoutée, le chiffre
d’affaires, la consommation intermédiaire
-Le PIB
- Le secteur informel

Chapitre 4 : Les facteurs de production et leur - Les facteurs travail et capital,


combinaison (8 h) - La complémentarité et la substituabilité des
facteurs de production,
- L’investissement.

Chapitre 5 : Le marché des biens et services - L’offre et la demande, la formation du prix


(6h)
Thème 3 : Comment Chapitre 6 : La répartition des richesses par - La répartition primaire de la valeur ajoutée
sont réparties les les entreprises (6h)
richesses ? (12h)
Chapitre 7 : La fonction de répartition de - La redistribution verticale et horizontale,
l’État (6h) - Les revenus de transfert,
- Les services publics.
Thème 4 : Que Chapitre 8 : La consommation (6h) - La consommation finale
deviennent les - Les modes de consommation
richesses réparties ? - Le pouvoir d’achat
(12h)
Chapitre 9 : L’épargne (6h) - Les différents types d’épargne
- Les motifs de l’épargne

Thème 5 : Quelles Chapitre 10 : Le circuit économique (4h) - Les interdépendances entre les acteurs
sont les relations entre économiques
les acteurs - Les flux réels et flux monétaires,
économiques (4h) - Le circuit économique.

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IV. Les indications complémentaires
Ces indications complémentaires ont pour objectifs de fournir quelques éléments de cadrage des
enseignements, notamment en indiquant les limites des notions à aborder ou en précisant le sens qu ’il
faut leur donner.

Chapitre 1. Le problème économique.

Le problème économique se pose en termes d’affectation des ressources par les agents, en vue de
réaliser leurs objectifs de consommation et de production. Cela suppose la capacité pour ces agents de
hiérarchiser leurs besoins en vue d’effectuer des choix, en tenant compte des contraintes auxquelles ils
sont confrontés.

A ce niveau, seule la rareté relative des biens est présentée, tout en remarquant que d ’autres
contraintes pèsent sur les choix économiques (contraintes technologiques, sociales ). Les besoins sont
classés en besoins primaires, secondaires et tertiaires.

Les agents sont ainsi conduits à faire des arbitrages : par exemple, renoncer à un bien afin d ’en obtenir
un autre. Ce problème se pose en des termes équivalents pour l ’entreprise ou tout autre groupe
d’individus (association, Etat ).

Le choix économique conduit naturellement à l’échange. Celui-ci est le moyen pour deux agents de se
procurer chacun un avantage en se spécialisant.

Enfin l’enseignant doit distinguer biens (matériel) et services (immatériel).

Il est recommandé de s’appuyer en premier lieu sur des exemples de rareté au niveau mondial par
questionnement oral des élèves (pétrole, eau, produits alimentaires ) puis sur les exemples Djiboutiens
qui sont fournis dans le manuel (Eau, électricité).

Chapitre 2. La diversité des organisations.

En partant de la pluralité d’organisations qui existent à Djibouti, on établira une typologie mettant en
évidence leurs finalités, leurs ressources et leurs modes de fonctionnement. On distingue production
marchande et non marchande.

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On se limite à l’étude d’une administration (Exemple : le ministère de l’Éducation nationale) et une
association dont on présente les fonctions et les ressources.

En prenant appui sur quelques exemples significatifs, on sensibilisera les élèves à la diversité des
entreprises selon la taille et la nature de leur production.

Chapitre 3. L’entreprise et la production.


Les différentes parties prenantes de l’entreprise, tant internes (entrepreneur, salariés, actionnaires,
etc.) et externes (fournisseurs, distributeurs, clients, etc.) sont présentées en mettant en évidence leur
fonction principale.

La définition de la valeur ajoutée est effectuée en recourant à un exemple simple de calcul (ex :
boulangerie ) pour aboutir à la définition du PIB, concept clé en économie qui permet une
comparaison entre la performance des pays.

On insistera sur l’importance de la production « informelle » à Djibouti, sur son rôle et son non-prise en
compte dans le PIB sans pour autant détailler en profondeur.

Chapitre 4. Les facteurs de production et leur combinaison productive.

On montrera comment l’entreprise est amenée à combiner les facteurs de production en tenant compte
de leurs coûts et de leur caractère plus ou moins substituable. On soulignera que cette combinaison
peut évoluer au cours du temps, sous l’influence de différents facteurs, en particulier du progrès
technique (qui fait apparaître de nouveaux équipements plus productifs), de la concurrence (qui
contraint à utiliser les combinaisons les moins coûteuses).

On soulignera que dans cette combinaison, le bien-être du facteur humain est rarement pris en compte.

Après avoir défini l’investissement en le distinguant de la consommation intermédiaire, on se limite à la


distinction entre investissement matériel et immatériel.

Chapitre 5. Le marché des biens et services.

La notion de marché est définie à l’aide d’exemples de l ’économie Djiboutienne. On montrera que le
marché peut être local (marché des fruits et légumes), national (télécommunication) ou international (le
bétail). D’autres exemples doivent également être cités pour illustrer le cours.
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Les courbes de la demande puis de l’offre sont construites à l ’aide de l ’exemple concret proposé dans le
manuel en mettant en évidence leurs déterminants (influence du revenu et du coût, la nécessité de
réaliser un profit). Le mécanisme qui conduit à la fixation du prix est ensuite examiné en insistant sur le
sens de la notion de « point d’équilibre ».

Chapitre 6. La répartition des richesses par les entreprises.

L’objectif de la leçon est de bien faire comprendre aux élèves que la valeur ajoutée correspond à une
création de richesses. Celle-ci est ensuite répartie, dans un premier temps uniquement entre les agents
qui ont participé à sa production et qui aboutit la notion du revenu primaire.

On distinguera alors les différents types de revenus primaires : revenus de l’activité (salaires, impôts) et
revenus du capital et de la propriété (intérêts, dividendes, loyers) en précisant également leurs
bénéficiaires.

Les TD complètent l’étude de cette répartition en se référant d ’une part au cas concret (simulé) d ’une
entreprise Djiboutienne et d’autre part au niveau macroéconomique par la répartition salaire/profit en
France en précisant les enjeux de cette répartition.

Chapitre 7. La fonction de répartition de L’Etat.

Ce chapitre commence par l’étude du budget de l ’État djiboutien (on veillera à actualiser les données
par les lois de finances votées chaque année, ce peut être l ’occasion pour les élèves de faire une
recherche sur internet) et la présentation des principales recettes de l ’État Djiboutien (impôts, taxes,
cotisations sociales, recettes non fiscales), et des principales dépenses. On insistera sur le rôle
économique et social de l’intervention de l’État.

Il est ensuite procédé à l’étude de la fonction de répartition de l ’État qui, par les « revenus de
transfert », modifie la répartition primaire et aboutit à la notion de revenu disponible pour les ménages.
Les mécanismes de redistribution sont expliqués, éventuellement en recourant à d ’autres exemples.

On insistera sur le rôle de la protection sociale, nécessaire à la vie de chacun et à la cohésion sociale.

Chapitre 8. La consommation.

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Il est nécessaire au préalable de revenir sur la notion de revenu disponible pour préciser ensuite qu ’il
est affecté par les ménages soit à la consommation, soit à l’épargne.

Après avoir défini la consommation (destruction immédiate ou progressive d ’un bien), sa fonction
(procurer une satisfaction), on mettra en évidence la spécificité de la consommation collective (non
rivalité, non exclusion) à l’aide d’exemples concrets.

La consommation est fonction d’une part du revenu et du pouvoir d ’achat et d ’autre part d ’influences
sociales. Le mode de vie se réfère au mode de vie djiboutien.

Chapitre 9. L’épargne.

Après avoir défini la notion d’épargne comme partie résiduelle une fois la consommation effectuée et
son mode de calcul, l’enseignant présentera les différents motifs d ’épargne (précaution, spéculation et
liquidités).

Les différentes formes d’épargne sont étudiées en premier lieu en se référant aux formes Djiboutiennes
de l’épargne (notamment la Tontine) puis en second lieu à des formes pratiquées dans d ’autres pays,
simplement à titre illustratif, sans entrer dans le détail des modes de fonctionnement.

Chapitre 10. Le circuit économique.

Ce chapitre est un chapitre de synthèse qui vise à mettre en évidence les interrelations qui existent
entre l’ensemble des acteurs économiques et les flux qui les relient.

Il s’agit d’insister sur ces interrelations qui constituent un point clé du fonctionnement de l ’économie en
faisant comprendre qu’une opération (par exemple l’augmentation des salaires illustrée par le « five
dollars day ») a des implications macroéconomiques sur l’ensemble des agents économiques.

On se limite à une représentation simplifiée puis global du circuit économique qui sera repris en classe
de première.

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IV. Les modalités d’évaluation
Dans le cas d’une classe de détermination, le problème de l ’évaluation se pose en des termes
particuliers. Une évaluation formative doit être largement dominante pour s ’assurer des capacités de
progression des élèves dans des matières nouvelles. Elle doit permettre, en outre, de déceler chez
l’élève une appétence pour l’une des sections de l’enseignement tertiaire.

Il serait donc utile de construire des grilles d ’évaluation propres à l ’enseignement d ’Économie
qui prendraient en compte la progression de l’élève tant en matière de maîtrise des savoirs qu ’en
acquisition de compétences.

Les évaluations peuvent prendre plusieurs formes en fonction de l’objectif poursuivi :

- QCM

- Contrôle à la fin d’un chapitre

- Devoir structuré à la fin d’un thème (avec ou sans documents – avec ou sans questions de cours)

- Interrogations orales en début de séquence (5 minutes)

- travail de groupe

- Exposé, débats

4.1 Définition et objectifs de l’évaluation


Au sens courant, l’évaluation consiste à attribuer une valeur à un objet, une action . Dans le
domaine scolaire, l’évaluation est une procédure complexe qui comporte une phase d ’observation et
d’analyse, une opération mentale de jugement (repérage de la valeur de ce qui est évalué, de son
degré de convenance par rapport aux attentes et aux critères, etc. ...).

On peut cependant retenir qu’évaluer consiste « en l’action de mesurer, à l’aide de critères objectifs,
les acquis d’un élève »

L’évaluation mesure à la fois l’acquisition des notions économiques mais aussi des compétences
méthodologiques, les deux étant souvent liées dans le sujet posé. Par exemple sur undocument texte, il
est attendu à la fois la maîtrise des notions et des mécanismes économiques mis en jeu mais également
la capacité à dégager les idées principales d’un document et à en dégager une synthèse.

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Les différents types d’évaluation
L’évaluation diagnostique

L’évaluation des acquis des élèves fournit un état des lieux :

Que savent-ils déjà ?


Sur quelles compétences peut-on compter ?
Les acquis préalables nécessaires sont-ils bien en place ?
A qui font-ils défaut ?
Quelles représentations impropres, quelles erreurs classiques, quelles pratiques inappropriées faudra-t-
il combattre ?

Elle permet ainsi de déterminer si un élève possède les pré-requis nécessaires pour aborder les
apprentissages suivants.

L'enseignant pourra connaître pour chaque élève: ses points forts sur lesquels ancrer les nouveaux
apprentissages et ses points faibles, signes des difficultés qu'il rencontre.

Elle se fait en début d’une année, d’un chapitre ou d’un cours.

Exemple : Évaluation en début d’un nouveau chapitre

Si l’enseignant commence le chapitre sur la répartition de la valeur ajoutée (chapitre 6), il s ’agit d ’une
notion qui a été étudiée lors du chapitre 3. Une évaluation rapide en début de l ’heure va permettre de
s’assurer de la bonne maitrise de cette notion par l ’ensemble de la classe. Le professeur peut procéder
de manière orale par questionnement ou par un bref exercice.

4.2.2 L’évaluation formative.


L’évaluation formative permet de situer la progression de l’élève par rapport à l ’objectif donné, elle
apporte de l’information sur les acquis en construction. Elle a pour objet d’informer les élève et
l’enseignant du degré de maîtrise atteint et éventuellement de découvrir où et en quoi un élève
éprouve des difficultés d’apprentissage, en vue de lui proposer des stratégies de correction.

Cette évaluation s’effectue au cours des apprentissages par différentes méthodes :

• en observant les élèves travailler lors des exercices en classe (individuels ou collectifs) ;

• en vérifiant leurs cahiers, leur prise de notes ;

• en écoutant les réponses orales aux questions posées ;

•en corrigeant leurs exercices réalisés à la maison ;


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•en construisant une synthèse de la leçon en fin de cours avec leur participation ;

•en proposant un exercice type QCM ou vrai/faux en fin de séance.

Certains travaux dirigés en fin de chapitre ont été conçus dans ce sens (comme par exemple les travaux
dirigés 3 du chapitre 1).

4.2.3 L’évaluation sommative.


L’évaluation sommative revêt le caractère d’un bilan des connaissances et des compétences acquises
par un élève. Elle intervient donc après un ensemble de tâches d ’apprentissage constituant un tout,
correspondant par exemple, à un chapitre de cours, à l’ensemble du cours du trimestre

Les examens périodiques, les interrogations d’ensemble sont donc des évaluations sommatives. On doit
retrouver dans l’évaluation une certaine progressivité dans le questionnement et une diversité dans le
type d’exercices. L’évaluation aura pour objectifs de mesurer le degré de maitrise:

des notions clés du chapitre ou du programme,


de la capacité d’utilisation des divers types de document (texte, courbe, tableau )
de la capacité argumentative de l’élève.

EXEMPLE : ÉVALUATION DU CHAPITRE 2 (La diversité des organisations).


Le devoir proposé comprend 3 parties pour une durée de 2 ou 3 heures.

Partie 1. Cours
Recherchez un exemple réel illustrant chacun de ces types d’organisation : Entreprise, association,
administration publique

Distinguez production marchande et production non-marchande.

Définissez le but poursuivi par une entreprise, une association, une administration. Quels sont leurs
points communs, leurs différences ?

Partie 2 : Exploitation des textes et documents statistiques.


Les documents de nature variées (accompagnés de questions) sont souvent recommandés afin
d’évaluer simultanément l’acquisition de la méthodologie relative à ces outils.
Partie 3 : Question de réflexion et d’analyse.
« Quelles sont les différentes façons de classifier les entreprises, vous semblent-elles
pertinentes ? »

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Dans cette dernière partie, on encourage les élèves à proposer un raisonnement structuré (il ne s ’agit
d’une dissertation, mais de l’apprentissage de la rédaction et de l’argumentation) organisé de la
manière suivante :

phrase introductive
développement
brève conclusion
L’exemple fourni présente les 3 types de questionnements : connaissances, méthodologique et
rédactionnel. Il demande une durée minimum de 2h. Il n ’est pas nécessaire que toutes les évaluations
sommatives soient aussi lourdes. Elles doivent être construites en fonction des objectifs de l ’enseignant.

V. La présentation de séquences pédagogiques types


La présentation de séquences-types, organisées autour d’un chapitre, a pour objet d ’ancrer les principes
pédagogiques énoncés précédemment dans le concret de la préparation d ’une leçon .

FFI ICCHHEE PPEEDDAAGGOOGGI IQQUUEE

Discipline : Économie
INTITULE DE LA SÉQUENCE :Le problème économique

PUBLIC Classe de seconde

THEME1 : QU’EST-CE QUE L’ECONOMIE ?


PLACE DANS LE
Chap1 : Le problème économique
PROGRAMME

- Les besoins,
- La rareté
NOTIONS PRINCIPALES
- Les biens et services
- L’allocation des ressources

OBJECTIF(S)
Présenter les différents besoins de l’homme
PÉDAGOGIQUE(S)
Différencier les biens et les services
Démontrer la rareté des ressources
Expliquer l’objet de la science économique

PRÉ-REQUIS/VECU Vécu de l’élève.

SUPPORTS EXPLOITÉS Documents : textes et photographies.

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ORGANISATION DE LA
Classe entière.
CLASSE

DURÉE 6 heures (y compris l’évaluation).

ÉVALUATION Formative.

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FICHE SEQUENTIELLE
Durée OBJECTIFS SITUATION D’APPRENTISSAGE MATERIELS ET CONNAISSANCES ou

ACTIVITE DES ELEVES ACTIVITE DU PROFESSEUR SUPPORTS COMPETENCES

Participation et L’enseignant récapitule la


proposition de diversité des besoins et les Débat avec les élèves sur la Besoins,
besoins par rapport à classe. diversité des besoins humains besoins primaire, secondaire, tertiaire.
Définir et leur vécu.
Lire et analyser un texte
45 min distinguer les Lecture et proposition Exploitation des réponses des Dossier 1 du manuel,
besoins humains de réponses aux élèves et proposition d’un Documents 1 et 2
questions relatives au corrigé à partir de leurs Le document 2 permet de
document 1 réponses. revenir au concret et de vérifier
Puis au document 2. la bonne compréhension des
notions
Synthèse sur la diversité des besoins
Propositions L’enseignant classe les DOSSIER 2, Document 3
d’exemples de biens et réponses des élèves en biens Les biens et services
de services en et services ; économiques et Biens matériels et immatériels
Différencier les référence à leur vécu libres ; durables et non Biens économiques et biens libres
40 min biens et services durables. Biens durables et non-durables

Oriente les élèves vers les Lire et analyser un texte


Lecture et proposition différences et les points DOSSIER 2, Document 4
de réponses aux communs entre les photos Le document 4 permet de
questions relatives au revenir au concret et de vérifier
document 3 la bonne compréhension des Observer et interpréter des photos
Puis observation photos notions
du document 4.

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Lecture du document 5 L’enseignant récapitule la
et réponses aux diversité des ressources. DOSSIER 3, document 5
questions Il insiste sur la distinction La rareté des ressources
Démontrer la entre les ressources Ressources
40 min rareté des économiques et non Ressources économiques, non
ressources économiques et la notion de économiques
rareté Ressources naturelles
Lecture des documents Exploite les réponses des DOSSIER 3 documents 6 et 7
6 et 7 et réponse aux élèves Débat sur la rareté relative des Lire et analyser un texte
questions ressources et application à la
réalité djiboutienne sur l’eau.

Synthèse sur les ressources


Poursuit la réflexion sur les DOSSIER 4, Document 8
ressources rares en l’orientant L’allocation des ressources
Réponses aux vers l’électricité ; La science économique
questions du En commentant les réponses,
document 8 l’enseignant insiste sur les
40 min capitaux affectés à ce projet et
sur ses effets économiques et
Expliquer l’objet de sociaux. Il amène les éléments DOSSIER 4, Document 9
la science A l’aide du document essentiels de la définition de
économique 9 et des l’économie.
commentaires L’enseignant s’attache à
précédents de toujours relier les réponses au
l’enseignant, les concret.
élèves répondent aux
questions
directement de
manière orale
Synthèse sur la définition de la science économique.

Synthèse Générale et évaluation formative par questionnement des élèves sur les notions de la leçon.

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Les TD pourront être réalisés à la fin de la séquence afin de poursuivre les explications sur les notions du premier chapitre. Le travail par groupes de 4 élèves
doit permettre le débat et la réflexion au sein du groupe. Il donne lieu à une production écrite corrigée immédiatement en classe.
2 heures

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Corrigés
Questions documentaires
&
Travaux Dirigés

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CHAPITRE 1 :
LES PROBLEMES ECONOMIQUES

L’OBJECTIF du CHAPITRE

Le premier chapitre est un chapitre introductif aux sciences économiques. Il est recommandé aux
enseignants de bien se focaliser surtout sur le vécu des élèves dans le domaine économique.
L’enseignant pourrait commencer l’animation de la séance par des questionnements afin de se converger
ensemble vers la formulation des problématiques.

DOSSIER1 : LES BESOINS


Document1 : Définition du besoin
Un besoin est, pour les êtres vivants, une sensation de manque, de privation, d'insatisfaction qui les
pousse à accomplir des actes perçus comme nécessaires, voire indispensables.
Il existe 3 sortes des besoins (primaire, secondaire et tertiaire).
-Besoin primaire : se nourrir,
-Besoin secondaire : se loger
- Besoin tertiaire : acheter un duplex

Document2 : Différents types dans la vie quotidienne


Situation1 : Logement Besoin secondaire

Situation 2 : Transport Besoin secondaire

Situation 3 : Mariage Cette situation pourrait créer un débat intéressant entre les élèves.
Car certains pourraient considérer le mariage comme besoin
secondaire alors que d’autres pourraient considérer comme besoin
primaire.

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Situation4 : Maison secondaire en duplex Besoin tertiaire. Car le duplex constitue un habitat de luxe.

Situation5 : Manger Besoin primaire. Car il s’agit ici de nourriture.

Situation6 : Transport en comfort L’achat d’une voiture constitue un besoin secondaire mais le choix
d’une V8 devient tertiaire.

DOSSIER2 : LES BIENS ET LES SERVICES


Document3 : Les différents types des biens et services
Un bien est tangible alors qu’un service est non tangible. (exemple d’un bien : le portable exemple d’un
service : le coiffeur
Un bien économique constitue l’ensemble des produits existants en quantité limitée et où l ’individu pourrait
se procurer en contrepartie financière (voiture). Alors qu’un bien non économique représente l ’ensemble des
biens octroyés par la nature (l’air ou l’eau)
Un bien durable est un bien permettant d’être utilisé plusieurs fois( par exemple :une voiture, une radio) Par
contre, un bien non durable constitue l’ensemble des biens détruits lors de la production ou de la
consommation (les aliments).

Document4 : la diversité des biens et services


Images Types de biens ou services correspondant

Image1 Une séance de coiffure (service)

Image2 L’agent de trafic de la police Nationale assurant la sécurité routière (service)

Image3 Séance de cours (service)

Image 4 Des pains (biens)

Image 5 Chemise (bien)

DOSSIER 3 : LA RARETE DES RESSOURCES


Document5 : les ressources pour satisfaire les besoins
Une ressource est tout ce qui peut satisfaire un besoin.
Les ressources économiques constituent l’ensemble biens obtenus grâce à la production. Par contre,
les ressources non économiques représentent l’ensemble des biens échappant à l’univers
économique c’est à dire ne sont pas soumis au processus de production.

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Exemples des ressources naturelles (le sel à Djibouti, les mines de charbons, le pétrole).
L’eau est en principe une ressource libre car c’est la nature qui nous offre en grande quantité. Mais
aujourd’hui avec le contexte national et international l’eau est considérée comme une ressource
naturelle économique. Car avec le problème de la désertification due au changement climatique,
l’extraction des eaux devient de plus difficile et parfois onéreux (très couteux). Ce qui diminue de
plus en plus la quantité opérationnelle pour la consommation. On assiste même à une raréfaction de
l’eau potable.

Document 6 : le besoin en eau à Djibouti


L’eau est considérée comme une ressource car elle satisfait le besoin en eau des individus.
La consommation en eau à Djibouti connait une croissance exponentielle car les besoins en eau ne
cesse de s’accroitre (croissance de la population, besoin eu eau pour une agriculture en plein
essor, ..).
Les Djiboutiens s’approvisionnent en eau des différentes manières :
A travers un accès courant,
Par raccordement à des robinets extérieurs.
Achats d’eau auprès des camions citernes.
L’utilisation des fontaines publiques.

Document 7 : la nappe phréatique de Djibouti.


La république de Djibouti tire sa principale source d’eau de sa nappe phréatique.
Un déficit d’eau est la situation où la quantité d’eau disponible dans un pays ou une région ne
satisfait pas ses besoins en eau.
Les principales inquiétudes résident dans l’état de la nappe phréatique du pays. Cette dernière est
très polluée alors qu’elle constitue la principale source d’eau du pays.

DOSSIER4 : L’OBJET DE LA SCIENCE ECONOMIQUE


Document 8 : Économie et électricité
Le projet d’interconnexion consiste nouer des liens énergétique entre Djibouti et l ’Ethiopie. Il va permettre
aux usagers Djiboutiens de bénéficier de l’énergie hydraulique à faible coût de production par rapport à
l’énergie thermique diesel.
Le projet d’interconnexion vise à résoudre un problème économique. Car il répond à une demande
très importante pour la consommation de l’énergie électrique d’une part en réduisant la facture
énergétique des ménages Djiboutiens afin de leur permettre de s’épanouir (la facture de l ’électricité

21
constitue parmi les dépenses les plus élevés des ménages Djiboutiens) d’autre part, cela soulagera
aussi les ménages surtout en période de forte chaleur de l’été. Bien qu’une réduction de la facture
énergétique de 30% est faite pour les familles démunies, la facture de l ’électricité reste les dépenses les plus
élevés payées par les Djiboutiens.
L’énergie électrique est une ressource rare.

Document9 : La science économique

L'économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la
satisfaction des besoins des hommes vivant en société.
Selon J. Fourastié, la science économique permet de concilier entre les besoins des hommes qui
sont illimités et les ressources naturelles qui sont très limitées. Pour cela l ’homme doit travailler
pour transformer la nature naturelle en éléments artificiels pour satisfaire les besoins humains.
Car selon Fourastié, la satisfaction des besoins suscite énormément d’énergie pour la combler. Pour
cela, le travail de l’homme devient indispensable afin d’aller au but.

Les problèmes sociaux que l’on pourrait constater à Djibouti sont par exemples ; la pauvreté, le
chômage, la délinquance juvénile etc

22
CORRIGE DES TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE 1

DU « PEAK OIL » AU « PEAK ALL »


Les matières premières qui sont devenus si rares sont essentiellement : le pétrole, l’uranium, et le cuivre.
Les raisons principales qu’on pourrait avancer résident sur l’exploitation intensive de ces matières premières
afin de répondre aux besoins urgents voire vitaux de l’homme. Prenons l’exemple du pétrole qui constitue la
source énergétique par excellence pour satisfaire les besoins en électricité.
Parmi les solutions préconisées figurent les énergies renouvelables c'est-à-dire des énergies qui vont désormais
fonctionner à base des sources inépuisables en l’occurrence le soleil (énergie solaire), le vent (énergie éolienne),
l’eau (hydraulique), le nucléaire. Bien que ces deux dernières énergies commencent à être contester à cause
d’une part par la baisse du niveau de l’eau à l’échelle internationale et d’autre part par la crainte qu ’on ressent
actuellement vis-à-vis de l’énergie nucléaire (exemple de l’explosion des centrales de Fukuyama au Japon).

EXERCICE 2

Promouvoir l’emploi des jeunes à Djibouti


Le problème évoqué dans ce texte consiste à montrer qu’il y a plus des personnes en majorité jeunes qui sont en
situation de sans emplois (chômage)
Pour mieux insérer les jeunes dans le milieu professionnel, les autorités Djiboutiennes ont mis en place deux
stratégies politiques : l’adoption d’une loi flexibilisant le marché du travail et les crédits jeunes permettant de
faciliter les jeunes Djiboutiens diplômés de créer leur entreprise.

Document3 : Port de Doraleh : plaque tournante des échanges internationaux


La construction du port de Doraleh permet de désengorger et de renforcer la capacité d ’acheminement des
conteneurs de l’ancien port.
Les objectifs escomptés ont été atteint en majeurs parties. Car le port de Doraleh en marge d ’acheminement
des conteneurs assure aussi l’approvisionnement des bateaux en matière du pétrolier. Il reste toutefois très
compétitif grâce à son emplacement géo stratégique (carrefour des vieux continents) mais aussi par son
dynamisme (l’utilisation de la technologie de pointe c'est-à-dire des machines performantes).

TRAVAUX DIRIGE 4
23
S’éduquer (BESOIN SECONDAIRE)
Se nourrir (Besoin primaire)
Acheter une voiture de luxe(Mercedes) (Besoin tertiaire)
Se soigner (Besoin primaire)
Manger un hamburger (Besoin primaire ou tertiaire) tout dépend aussi de la culture.
Acheter un téléphone portable (Besoin secondaire ou tertiaire) ici tout dépend de l ’utilité du portable.
S’offrir une Play station (Besoin tertiaire)
Pratiquer du sport (Besoin secondaire)
Construction de sa propre maison pour y habiter

24
Chapitre 2 :
La diversité des organisations
DOSSIER I : LA DIVERSITÉ DES UNITÉS DE PRODUCTION
Document 1. La production marchande et la production non marchande.
1..La production marchande est la production des biens et services destinés à la vente.

Par contre, la production non marchande est la création des biens et services non destinés à la vente.

2.. Exemple des biens marchands : pains, lait, vêtements, téléphone portable,

Exemple des biens non marchands : les lampadaires, les routes, ..

Document 2, 3 et 4.
1..Les activités réalisées sont :

- Services de restauration (document 2). Il s’agit d’une production marchande.

- Exploitation d’une ressource naturelle (sel) (doc. 3). Il s’agit d’une production marchande.

- Ventes des fruits et légumes (doc.4). Il s’agit d’une activité marchande.

Document 5. Application.

25
Document 6
PRODUCTEURS Qu’est-ce qu’il produit ? Sa production est payante Type
ou gratuite ? d’organisation

AL-BIRI Aides matériels et financiers aux Gratuite


Association
veuves et orphelins

NOUGAPRIX Vente des marchandises Payante Entreprise

RESTAURANT DU Repas Gratuite


Association
CŒUR

MENFOP Educations Gratuite Etat

Exemple d’autres producteurs des biens et services :

- Isotherma produit des matelas


- Etablissement Marill achète et vend des voitures
- La FNP assure la sécurité intérieure des Djiboutiens

- Association de la Lutte contre la Pauvreté (ALP) aide les pauvres.

Document 7 et 8.
L’EDD appartient à l’Etat Djiboutien. L’établissement Coubèche appartient à un particulier (c ’est une
entreprise privée).

Les deux entreprises produisent deux biens différents (énergie et boissons gazeux) d’une part et d’autre
part ces deux entités différentes juridiquement (question 1).

L’Etablissement Coubèche est une entreprise parce qu’elle combine des moyens humains (les salariés),
des moyens matériels (des machines) et immatériels (nom, publicité ) pour produire et vendre au
Djiboutiens des boissons.

Document 9.
Le rôle économique d’une entreprise est la production des biens et services qui contribuent à la
croissance économique, la création d’emplois et l’investissement qui permet notamment des gains de
productivité.
Les entreprises privées appartiennent aux particuliers. Elles produisent des biens et services marchands
et cherchent à réaliser un bénéfice. Les entreprises publiques appartiennent à l ’Etat. Elles ne cherchent
pas à réaliser un bénéfice mais assurent un service public d’intérêt général. Elles produisent des biens et

26
services marchands (exemple l’EDD), et des biens et services non marchands (les hôpitaux
communautaires).
D’autres exemples d’entreprises privées et publiques.

Entreprises publiques Entreprises privées

La Poste Nougaprix
L’ONEAD Napoleon 24h/24
L’EDD Casino
Isotherma

Document 10.
Un regroupement de personne dont le but n’est pas lucratif. C’est un groupe de personnes qui fournit des
biens et services gratuits ou quasi-gratuits au bénéfice de leurs adhérents ou pour la défense d’intérêt
commun.
L’Association des Footballeurs Djiboutiens a pour objectif la promotion du sport de football à Djibouti.
L’association « Les Restaurants du cœur » a pour objectif de permettre à chacun de se nourrir en
fournissant des repas gratuits aux plus démunis.

Document 11 et 12.
Les biens et services offert par ces associations sont non marchands. Les jeunes Djiboutiens ne payent
pas pour profiter du service de l’association des footballeurs Djiboutiens et les pauvres mangent
gratuitement les plats fournis par l’association les restaurant du cœur.

Exemples d’association Djiboutienne œuvrant dans l’humanitaire : Paix et Lait, Diwan Zakat, etc.

Document 13 et 14.
L’Etat produit des biens et services non marchands.

La police nationale assure la sécurité intérieure du pays.

Document 15.
Le rôle attribué à l’école par le Président de la République est l'instruction et la diffusion du savoir,
l’enseignement la culture des valeurs civiques aux enfants, et la promotion de l'égalité des chances.
Exemples d’autres services non marchands produits par l’État :
L’éclairage public,
La justice,
La défense nationale,
Les services médicaux de centres communautaires.

27
CORRIGE DES TRAVAUX DIRIGES
Exercice 1 : Cas d’entreprise.
2M.SA est une entreprise parce qu’elle combine des moyens de productions (machines, matières premières,
ressources humaines) pour produire des biens et services marchands vendus sur le marché.

Son objectif est lucratif, il s’agit de réaliser le maximum de bénéfice, c ’est donc une entreprise privée et
non une association qui poursuit des buts non lucratifs.

Exercice 2 : Classez les exemples suivants dans l’organisation productive qui lui
correspond

Entreprises Administrations publiques Associations


Napoléon SARL Hôtel des impôts Les restaurants du cœur
Nougaprix La mairie de Djibouti Le Football Club de la garde
La banque de SABA La caisse nationale de sécurité républicaine
EDD sociale (CNSS) Association AL BIRRI
Le ministère de l’éducation Médecin sans frontières
nationale

Exercice 3 : Répondez par vrai ou faux


Vrai Faux
Les biens et services que nous utilisons sont produits seulement par les
entreprises.
Une association regroupe des personnes qui ne cherchent pas à réaliser de
bénéfices.
Le rôle économique d’une entreprise est de réaliser un bénéfice.
L’Etat prélève des impôts et taxe et produit des biens et services non marchands.
Les Établissements scolaires sont toujours considérés comme des établissements
publics dépendant de l’État ?
Le centre commercial « Casino » est une entreprise
Les taxis de Djibouti sont des entreprises

28
Chapitre 3 :
L’entreprise et la production.
DOSSIER I : LES DIFFÉRENTS TYPES D’ENTREPRISES.
Document 1 : Entreprise ou entreprises ?
Réponse aux questions

Entreprises Secteur d’activité


Kempeski palace hôtel Hôtellerie
Supermarché Casino Haramous Grande distribution
Coiffure Warda Service
Djibouti Telecom Téléphonie

Document 2 : Caractéristiques de quelques entreprises Djiboutiennes.


Entreprises Date de Slogan de Propriétaire Activité Effectifs Chiffre
création l’entreprise principale d’affaires
Glacière 1893 Prennez soin La famille Vente d’eau et Plus 600
Coubeche de vous. Coubeche glace employés
Djibouti 1999 Chaque jours L’Etat et quelque Téléphonie Environ 2.7 milliard
télécom plus proche particulier 547
de vous employés
Port de 1888 A la croisé de L’Etat Djiboutien Transport Plus de 14 milliard
Djibouti 3 continents (mais en location maritime et 2500
jusqu’à 2020 pour accostage des employés
DPwolrd) navires
Electricité de 1960 Votre L’Etat Djiboutien Electricité 900 9 283 061 222 DJF
Djibouti(EDD) énergie agents
quotidien
Pharmacie de 2008 Votre santé Dr Mohamed pharmaceutique Environ ..
l’Océan indien notre priorité Saleh Yassine 20
employés

Document3 : Le Port de Djibouti poumon de l’économie Djiboutienne


R1-Ces organisations bien qu’elles appartiennent à l’ETAT sont considérées comme des entreprises puisqu ’ils
relèvent du sphère marchande. En effet, chacune d’elles réalisent des bénéfices en échange des services
rendues à ses clients, par exemple Djibouti-télécom vend des téléphones et les carte Sim etc.

R2- Ces entreprises sont situés dans des domaines stratégiques : Port, Aéroport, Electricité, Eau,
Télécommunication, secteur sensible qu’on ne peut libéraliser totalement.

R3-Ils sont classés essentiellement sur leurs performances économiques notamment les PIB, VA réalisés ainsi que
sur les rémunérations distribuée aux employées et leur contributions a l ’Etat sous forme d ’impôts et taxe.

29
DOSSIER II : LES PARTIES PRENANTES DE L’ENTREPRISE.
Document 4 : L’entreprise Gouled.
R1-les différents partenaires de l’entreprise Gouled sont essentiellement :
- Pêcherie de Djibouti
-Ses clients
-les employées qui.
-La banque Saba qui lui a.
Oui il existe d’autre partenaire qui ne sont pas citée comme l’Etat a qui l’entreprise Gouled paie les taxe et
impôts.
R2-

Partenaires Restaurant Gouled Liens

Pêcherie de Djibouti fournisseur des de poissons, des crevettes, des Achat


langoustes et des gambas

Ses clients Consommateur de la cuisine de Gouled Vente

Ses employées travaillent pour Gouled moyennant un salaire Travail

La banque Saba Dépôt ou versement d’argent et emprunt pour Service bancaire


financement divers immobilisations.

Administration Versement impôt et taxe Impôt et taxe

Document 5 : les principaux partenaires d’une entreprise.


l’entreprise a besoin des ses différents partenaires pour faire fonctionner son activités normalement,
notamment ses fournisseurs qui lui ravitaille en matières premières et les clients, principaux consommateurs
des biens et services produits par les entreprises.

Les banques prêtent les fonds nécessaire pour le différents achat a caractère durable comme les
machine, terrain, camion

L’administration fournis aux entreprises une meilleure infrastructure financée grâce aux impôts et taxe
collectés

2-
Salariés=Rémunérations,
Banques=Intérêts,
Etat=Impôts, taxes
Organisme protection sociale=Cotisations sociales,
Consommateur=Biens et services
Actionnaire=Dividendes.
30
DOSSIER III. COMMENT ÉVALUER LA RICHESSE CRÉÉE ?
Document 6 : Richesse créée et valeur ajoutée
1-Pour connaitre la richesse créée, il faut avant connaitre les différentes valeurs ajoutées à la source.

2-Au départ Mr Omar achète à 950 FDJ les ingrédients lequel seront transformé pour un total de 1200 FDJ soit
une valeur ajoutée de 1200-950=250 FDJ.

3-Définition : La VA est donc la valeur créée par chaque entreprise à chaque étape de la transformation
des produits. Il ne faut donc pas confondre bénéfice et valeur ajoutée.
Valeur Ajoutée = CA (chiffre d’affaires) –C I (consommations intermédiaires).

Document 7 : Chiffre d’affaires et consommations intermédiaires


1- CA= le chiffre d’affaires, s’obtient en multipliant la quantité vendue par le prix de vente.

Consommation intermédiaire= Ces produits et services qui sont soit détruits, soit transformés dans le processus
de production du pain sont appelés consommations intermédiaires.

2- le chiffre d’affaire ne reflète que les ce que l’entreprise a vendu soit : 25 000 x 25 = 625 000 FDJ est le chiffre
d’affaire si on suppose que touts ce que produits est vendues.

3-Pour calculer la Valeur ajoutée il faut d’abord estimer les consommations intermédiaires :

La farine (50 000 FDJ) + La levure et du sel (3 000 FDJ) + Eau et électricité (150 000 Fdj) =203 000 FDJ

La Valeur ajoutée de cette boulangerie est : 625 000 FDJ -203 000 FDJ= 422 000 FDJ

Document 8 : Comment la production d’un pays est-elle mesurée ?


1-Le PIB, produit intérieur brut, est la somme des valeurs ajoutées des entreprises résidentes dans le territoire
national quelle que soit leur nationalité.

PIB= ∑ (Somme) VA.


Le PNB

Document 9 : Le PIB en Afrique


Depuis les années 70, la courbe de la croissance du PIB n’a cessé de croitre en passant de 4.2% a 5.6 % jusqu’à
2008.

Puis entre 2009 et 2010 on note une légère baisse de la croissance suite à la crise mondiale de 2008 qui a
d’abord commencé par les Etats-Unis avant de regagner le monde entier.

Pour calculer l’évolution du taux de croissance, on aura recours au calcul de la variation

VARIATION= Valeur d’arrivée-Valeur départ x 100

Valeur départ
31
Evolution du taux de croissance du PIB de l’Afrique entre 2007 et 2011 est :

1816-1483 x 100 = 22,45%

1483

On constate que les pays l’Asie émergeante ont connu une forte croissance jusqu’à 8% suivis par les pays du
moyen Orient avec 5.2% et l’Afrique 4.9%.

Le contraste saisissant est que les pays ayant une croissance habituellement élevé ont eu des croissances un peu
plus basses que la normal.

Document 10 : les limites du PIB et l’économie informelle


R1-il s’agit des vendeurs ambulants sur les trottoirs de la ville de Djibouti, sur la première photo c ’est des
vendeurs de tissus à la rue de mouche, et sur la deuxième photo c’est une vendeuse des beignets devant le
lycée.

R2-Ces activités sont considéré comme illégale puisque les produits exposés ne sont ni déclaré ni homologués
par les autorités local, de plus les vendeurs ambulants ne paie aucune forme d’impôt ou taxe contrairement a
l’entreprise Nougaprix soumit a une stricte réglementation.

Document 11 : l’économie informelle.


R1-Ces activités sont considéré comme informelles car ils échappent totalement au contrôle de l ’ETAT.

R2-Le travail des femmes aux foyers, la destruction de l’environnement, la pollution ne sont inclus dans le
calcul du PIB

32
Correction Travaux dirigés
Exercice 1 :
Complétez les cases vides par les mots suivant :

Les administrations publiques regroupent L’État, les collectivités locales et tous les organismes produisant des
services non marchands financés par l’Etat par l’intermédiaire des impôts Taxes et cotisations sociales
(Hôpitaux publics, Education Nationale, mairie ).

Elles ont une mission particulière : rendre un service public. Elles produisent en réponse à des besoins
collectifs et non avec un objectif de rentabilité but non lucratif. D’autres dépenses sont prises en charge par la
collectivité pour assurer l’intérêt général, par souci de solidarité nationale, autrement, seules les personnes à
revenus élevés pourraient prétendre à l’éducation ou aux soins de santé par exemple.

Exercice 2
R1-Calcule de la consommation intermédiaire

(Farine) 200 FDJ + (olives) 100 FDJ + (sauce tomate) + 300 FDJ (ail) + 50 FDJ + (poivron) 120 FDJ + (fromage)
150 FDJ + (poulet) 300 FDJ = 1 220 FDJ

R2- Chiffre d’affaires réalisé dans une journée en vendant 100 pizzas

CA=Prix vente x quantités vendu

Chiffre d’affaire est 2500 x 100=250 000 FDJ.

R3- Ceci ne correspond pas a la richesse réellement créer car il n’inclus pas certains éléments notamment

R4-En diminuant du chiffre d’affaire tous les dépenses engagées.

Exercice 3
R1-Depuis 2011, ce que les pays de l’Afrique subsaharien connaitront une croissance assez élevé par rapport aux
autre pays de l’Afrique notamment celle de l’Afrique du nord et les autres de l ’Afrique.

R2-Dans l’ensemble l’économie les pays de l’Afrique auront une croissance assez équilibré

R3-la croissance reste stable dans la mesure où les prix des matières premières vont reprendre leur cours
habituel.

33
CHAPITRE 4 :
Les facteurs de production et leurs
combinaisons.
Ce chapitre est dans la lignée du précédent et porte sur les moyens utilisée pour produire les biens et
services et comment les faire fonctionner ensemble.

L’Objectifs de ce chapitre est de déterminer les facteurs nécessaires à la production de biens ou de


services et démontrez aux élèves la complémentarité et la substituabilité de ces facteurs avant d ’aborder
la notion d’investissement

DOSSIER I : LES FACTEURS DE PRODUCTION


Document 1 : Les facteurs nécessaires à la production

1-Sur la première photo, est représentée une chaîne d’assemblage de voitures dans une usine

-La deuxième photo il s’agit de l’usine de Coubéche, processus de la production de l’eau minéralisé
CRYSTAL remplie dans des bonbonnes à eau.

- la troisième photo représente un enseignant qui exerce dans sa classe, c’est un service public.

-Enfin sur la dernière photo les vendeuses exercent un commerce des fruits et légumes sur le grand
marché de Ryad.

2-Nous constatons pour qu’il y ait production l’intervention de deux élément, le travail (l’enseignant, les
vendeuses) et du capital (chaînes), ce sont les les facteurs de production

Document 2 : définition des facteurs de production

1. Selon les économistes un facteur de production est une ressource nécessaire à la production mais qui
n’est pas détruite au cours du processus de production.

2. Les ressources productives qui ne sont pas des facteurs de production sont :

Les matières premières, l’électricité,

3. Ce sont des consommations intermédiaires

34
DOSSIER II : DES FACTEURS DE PRODUCTION
COMPLÉMENTAIRES OU SUBSTITUABLES
Document 3 : La combinaison des facteurs de production

la substituabilité est la possibilité de remplacer (substituer) une quantité donnée d ’un facteur de
production par une quantité déterminée d’un autre facteur de production tout en conservant le même
niveau de production, alors que la complémentarité c’est lorsqu’une quantité donnée d’un facteur de
production ne peut être associée qu’à une quantité fixe d’un autre facteur.

Sur la photo 2 et 3 les facteurs sont substituables, le facteur travail (ex produire a main nu le parpaing)
peut être remplacé par du facteur capital

les facteurs sont complémentaires sur la première photo, car un taxi sans son chauffeur ne peut rouler.

Document 4 : Complémentarité ou substituabilité

1-Les facteurs de production sont dits complémentaires quand l’utilisation d’un type de facteur impose
l’utilisation de l'autre type de facteur.

-Les facteurs de production sont dits substituables si l’un remplace l’autre dans la production.

Document 5 Substituabilité et combinaison productive

1. SABA ISLAMIC BANK a introduit des distributeurs automatiques de billets pour désengorger
les guichetiers et faciliter l’accès des clients a leur avoir a tout moment de la journée. Cela permet
aussi de diminuer le nombre de guichetiers et de réduire les coûts du travail.

2. SABA ISLAMIC BANK conserve des guichetiers pour une meilleure proximité avec ses clientèles

DOSSIER III: L’INVESTISSEMENT

Document 6 : Qu’est-ce qu’investir ?

1-La consommation est un acte de la vie quotidienne qui consiste en l’achat de bien des biens et
services pour ses propres besoins dans l’immédiat (achat d’une chaîne), tandis que l ’investissement est
l’achat d’un bien durable (de nouvelles machines) pour une utilisation pour un long terme.

Le placement consiste à épargner (investir en bourse) une certaine somme d’argent

2- l’investissement est une opération économique fondamentale pour la simple raison qu’elle est
déterminante pour une croissance durable, elle permet l’amélioration des techniques de production et
d’accroître la production.

3-Une consommation intermédiaire est une opération par lequel l’objet utilisé est détruit au cours du
processus productif pour aboutir au produit fini alors que l’investissement est durable.

35
Document 7 : investissement matériel et investissement immatériel

1-Un investissement matériel est l’acquisition d’un bien durable, susceptible d’être utilisé au cours
de plusieurs cycle de production (exemple : machine, terrain, bâtiment, ordinateur ), tandis que
l’investissement immatériel désigne des « dépenses » censées améliorer l’efficacité du capital.

Document 8 : Une entreprise et ses investissements.

Investissement Investissement Matériel Investissement Immatériel

petit restaurant X
un nouveau four X
un Frigidaire X
une voiture X
des meubles design et une X
télévision à écran plat
former ses salariés X
campagne publicitaire X

Document 9: Produire plus efficacement


1-Ils sont en train de travailler la terre mais chacun en recourant à des techniques différentes.

2-sur la première photo il s’agit d’une agriculture traditionnelle par la force de bras qui utilise
davantage de travail tandis que sur la deuxième photo il s ’agit d ’un tracteur moderne qui utilisera
moins de travail mais plus de capital.

3-les deux facteurs sont substituables car on peut remplacer le travail par du capital pour réaliser le
même type de production.

Document 10 : Investissement et combinaison productive

1-Les entreprises modifient leur combinaison productive pour produire mieux et plus efficacement.

2 les deux types d’innovations cités sont les innovations de procédés et les innovations
organisationnelles

36
Correction Travaux dirigés 1
EXERCICE 1

Pour chacun des exemples suivants, précisez si les facteurs de production sont substituables ou
complémentaires.

substituables complémentaires
Une banque installe des distributeurs de billets dans X
ses agences.
Une pizzeria achète des scooters afin de faire face à X
l’augmentation de sa clientèle.
Un supermarché installe des caisses automatiques afin X
de réduire le temps d’attente des clients.

Un coiffeur embauche une nouvelle salariée. X X


Le Ministère de l’Éducation nationale et de la X
formation professionnelle recrute des enseignants.

Le gérant d’un magasin de location de DVD installe une X


machine permettant de louer des DVD a Napoléon 24
h/ 24 en lieu et place de la boutique.
La compagnie de bus desservant hodane1 décide X
d’ajouter une ligne de bus supplémentaire pour les
habitants de hodane2.
L’aéroport de Djibouti sera bientôt équipé du « Parking X
Hopper », véhicule transportant les passagers au sein
des parkings et guidé par des balises dissimulées le
long du parcours.

EXERCICE 2

Reproduisez et compléter le schéma avec les termes suivants


Travail, capital circulant, facteurs de production, capital fixe, capital.

37
EXERCICE 3

Doc 1 : Producteur entouré des machines et rêvant de robots acheteurs

1-Ces sont les machines qui fabriquent les produits dans cette usine.

2-le propriétaire de l’usine rêve que ces produits puissent trouver dans le futur des robots acheteurs.

3-Cette photo en dit long sur le remplacement abusif des hommes par les machines. Le résultat en est que
n’ayant plus de travail et de revenus, personne ne pourra acheter les produits finis et c ’est pourquoi le
propriétaire rêve des robots acheteurs.

EXERCICE 4

Pour produire un nouveau bien, quatre ingénieurs proposent chacun leur solution.

Nombre d’heures de travail Nombre de machines utilisées

Ingénieur Omar 100 10

Ingénieur Gamal 80 15

Ingénieur Ali 100 12

Ingénieur Houssein 50 20

Sachant que ces quatre combinaisons permettent de produire le même bien, vous pouvez en déduire que les
facteurs de production sont substituables .
Comment qualifiez-vous la combinaison productive proposée par l’ingénieur Houssein?
Il s’agit de la combinaison la plus capitalistique

Pouvez-vous affirmer qu’une des quatre propositions est inefficace ? Justifiez


Celle de l’ingénieur Ali (à comparer à celle de l’ingénieur Omar)

Si l’heure de main d’œuvre revient à 5000DJF et que la machine revient à 25 000 DJF, chiffrez le coût de chaque
combinaison
Coût du facteur travail Coût du facteur capital Coût des facteurs de
fixe production

Ingénieur Dupont Omar 500 000 250 000 750 000

Ingénieur Durand Gamal 400 000 375 000 775 500

Ingénieur Paul Houssein 250 000 500 000 750 000

5. A priori, quelle combinaison retiendrez-vous ? Pourquoi ? La moins coûteuse donc celle de Omar et Houssein

6. En terme de productivité par tête, quelle combinaison vous semble la plus productive ?

Celle de l’ingénieur Gamal

Pouvez-vous affirmer qu’il s’agit de la combinaison productive optimale ? Justifiez

38
Il s’agit de la combinaison la plus coûteuse

EXERCICE 5

Remplir le schéma à l’aide des notions suivantes : travail, combinaison productive, chiffre d’affaires, facteurs de
production, coût des facteurs, capital, production de biens et services.

Travail

Coûts Recherche
Facteurs de Production de
Chiffre -
production Combinaison des de profit
biens et
Capital d’affaires
Productive
services facteurs

39
Chapitre 5 :
Les marchés des biens et de
services.
L’objectif du chapitre est de présenter le fonctionnement du marché des biens et des services et les
mécanismes de fixations de prix.

DOSSIER 1 : LE MARCHÉ.
Document 1 : qu’est ce que le marché ?
1. Dans ce document, le marché est défini comme le lieu de rencontre entre l ’offre et la demande d ’un
bien ou d’un service.

2. Le demandeur est un agent qui achète un produit ou service pour un prix donné. L ’offreur est, quant à
lui, celui qui désire vendre un bien ou un service donné sur un marché.

3. Pour le demandeur, le prix représente le coût qu’il est prêt à accepter pour acquérir le bien ou le
service souhaité (il est obligé de débourser), au-dessus de ce prix il n ’achètera pas. Alors que pour
l’offreur, le prix correspond au gain (à une entrée d ’argent) qu ’il est disposé à accepter pour produire et
vendre le bien ou le service.

Document 2 : un marché ou des marchés ?


1. Un bien marchand est un bien qui s’échange sur un marché moyennant un prix.

2 et 3.

Photos Types de marchés Offreurs Demandeurs


Photo 1 Marché de Entreprise de Ménages et
télécommunication télécommunication. particuliers.
Entreprises,
associations
Photo 2 Marché des fruits et Grossistes. Commerçants
légumes. détaillants
Ménages
Photo 3 Marché Société d’Immobilier Ménages et
d’immobiliers de Djibouti. particuliers.
Photo 4 Marché de bétail Eleveurs de bétails Ménages et Reste du
Monde.
40
DOSSIER 2 : LA DEMANDE DU MARCHÉ.
Document 3 : Les conséquences de l’augmentation des prix des denrées
alimentaires en 2008.
1..L’origine de l’augmentation des prix des denrées alimentaires réside, à la fois, dans la baisse de la
production mondiale de céréales et la hausse de la demande en produits alimentaires.

2. Les ménages vont consommer moins (ils ne peuvent pas acheter les quantités qu ’ils souhaitaient car le
prix a augmenté).

3. A Djibouti, un grand nombre des produits de base comme la farine, le riz, le lait et le kérosène, ont
connu une augmentation de prix.

Document 4 : L’évolution de la demande de glace en fonction du prix (la loi de la


demande).
1.. La demande du marché correspond à la quantité de biens et services demandés à chaque niveau de
prix.

2.. Par exemple quand le prix est de 70 Fdj, une seule glace est demandée. Quand le prix est 30 Fdj, 11
glaces sont demandées.

3.. On peut conclure que, quand le prix baisse (par exemple en passant 70 à 30 Fdj), la quantité
demandée augmente.

Document 5 : Les déterminants de la demande.

1..Les facteurs qui influencent la demande sont les suivants :

Le prix ;
Le revenu ;
Les prix de produits comparables ;
Et enfin les goûts du consommateur.

2..Deux produits sont dites similaires, s’ils répondent au même besoin (par exemple le thé et le café). Si
le prix du café dévient cher, le consommateur le remplacera par le thé et vice versa.

Document 6 : Une illustration : le marché de l’immobilier.

1..Les demandeurs de ce marché peuvent être les ménages et les particuliers qui veulent acheter ou louer
une maison. Les offreurs sont les propriétaires (ménages/particuliers/agences immobilières mandatés par
les propriétaires).

2..La baisse des prix des biens immobiliers résulte de la crise économique et financière de 2008 : les
particuliers ont revu à la baisse les prix de leurs au vu de la conjoncture morose de l’économie.

3..Vu la hausse de prix, les acheteurs se sont retirés du marché, par conséquent, un grand nombre des
propriétaires ont retiré de la vente leurs biens immobiliers.

41
DOSSIER 3 : L’OFFRE DU MARCHÉ.

Document 7. L’offre et le prix du poisson à Tadjourah.

1..Le vendeur a augmenté le prix du poisson parce que la demande de poisson a connu une hausse : plus
des clientes ont décidé d’acheter les poisons.

2.. Les vendeurs offrent leurs poissons à un prix plus élevé à Djibouti ville que dans la ville de
Tadjourah pour plusieurs raisons :

La demande des poissons est plus élevée à Djibouti qu’à Tadjourah,


Les pécheurs sont obligés à supporter d’autres coûts pour garder les poissons au frais (glaçons,
transports, .).

Document 8 : L’évolution de l’offre de chocolat et fonction du prix : la « loi de


l’offre ».

1..Quand le prix d’un bien augmente, la quantité offerte par les entreprises va augmenter également car
les entreprises sont prêtes à vendre davantage pour augmenter leur profit, d ’autres entreprises qui
n’étaient pas rentables à un prix plus bas, le devienne.

2. Plus le prix du chocolat augmente, plus l’entreprise va vendre de chocolat (voir question 1).

Document 9. Derrière la courbe d’offre : la technologie, le prix des moyens de


production et la réglementation des pouvoirs publics.

1.. D’après le document, deux facteurs déterminent l’offre des entreprises :

Le coût de moyens de production : plus la production nécessite des coûts élevé, moins l ’entreprise sera
en mesure de produire de manière rentable.
Les réglementations (l’ensemble des mesures prises par l ’Etat pour soutenir l ’activité économiques ou
sanctionner les acteurs sociaux) peuvent limiter l’offre de l ’entreprise si elles ont pour effet d ’accroître
les coûts. Par exemple, si l’Etat promulgue une loi qui oblige les entreprises à recruter au-dessus de
SMIG, ces dernières ne seront pas incitées à recruter certains types d ’employés (qui leur reviendraient
plus cher).

DOSSIER 4 : LA FORMATION DU PRIX.

Document 10 : La courbe de demande de l’orange.

1.. La phrase fait référence à la demande de marché qui représente l’ensemble des biens et services
échangés sur un marché à chaque niveau de prix.

42
2.. La demande totale de l’orange avec le prix de 150Fdj est la somme des kilos d ’oranges achetés à
150Fdj. Il s’agit alors de 350 Kilos d’orange (50+40+60+70+60+. 50+20 kilos).

3.. Quand le prix du marché passe de 150Fdj à 300Fdj, la quantité demandée diminue en passant de
350 000 à 150 000 Kilos.

Document 11 : La courbe d’offre de l’orange.

1.. Quand le prix est de 150Fdj, la quantité offerte est de 120 000 Kilos d’orange. Paradoxalement, pour
un même prix, les acheteurs sont prêts à acquérir plus de kilos d ’orange (350 000 Kilos), il y a
déséquilibre sur le marché, des demandeurs ne trouveront pas d’oranges.

2.. Quand le prix passe de 150Fdj à 300Fdj, la quantité offerte augmente et passe de 120 000 à 400 000
Kilos d’orange. On remarque que par rapport à la demande, la quantité offerte augmente
automatiquement quand le prix augmente, il y a encore déséquilibre sur le marché mais cette fois ce sont
des entreprises qui ne parviendraient pas à écouler leur production.

3. Graphique.

La courbe d’offre et la courbe de demande se rencontre au prix de 200 Fdj et à la quantité de


290 500 d’orange (environ). Il s’agit de l’équilibre du marché de l’orange.

Document 12. L’équilibre de marché.

1..La loi de l’offre et de la demande régit le fonctionnement d’un marché. Schématiquement, l ’offre
augmente au fur et à mesure que le prix augmente. A l’inverse, la demande baisse au fur et à mesure que
son prix augmente. Le prix se fixe afin d’équilibrer l’offre et la demande des agents économiques pour
un bien donné.

2.. Si le marché n’est pas en équilibre, soit le demandeur soit l’offreur, fixe le prix. Par conséquent, ce
nouveau prix reflète une situation plus avantageuse plus généralement à l’offreur qui fixe un prix au
dessus de l’équilibre.

43
Correction des Travaux Dirigés
EXERCICE 1 : comment se forment les prix sur un marché ?

1..La scène se déroule dans une des boutiques d’habit du marché de la ville.

2..Il s’agit d’une relation marchande : le client veut acheter un article et le vendeur souhaite le vendre.

3..Le vendeur est celui qui possède et propose le produit à la vente. Le demandeur est celui qui souhaite
acquérir le produit.

4..Nous ne pouvons connaitre le prix de l’article car il dépend de la relation entre le demandeur et
l’offreur. Le marchand et le client propose chacun un prix et essaye de se mettre d’accord sur un prix
commun.

5.. Légèrement différents. Il y a des chances pour que le prix soit proche car les offreurs du marché
connaissent les prix proposés par la concurrence. Mais le prix ne sera pas le même car il dépendra de la
relation client/marchand.

6..L’article sera vendu si et seulement si l’offreur et le demandeur s’accordent sur le prix.

7.. Pour l’offreur, ce sont les coûts de production qui vont déterminer le prix qu’il peut accepter
(exemple de cout de production : cout de transports, cout de la production de l’article, le cout de son
travail ou du travail de ses salariés, .).

8..Pour le demandeur, plusieurs choses vont déterminer le prix : le caractère urgent ou nécessaire de
l’achat, le budget de l’acheteur, l’estimation de la qualité du produit, de la connaissance du prix dans les
autres boutiques, .

9.. Le prix aura tendance à être plus élevé, car le vendeur n’aura pas à craindre que le demandeur se
tournent vers la concurrence. Un offreur seul sur le marché, dispose de plus de pouvoir sur le marché
face à la demande et peut imposer son prix.

EXERCICE 2: les exceptions à la règle du marché

1..La loi de la demande stipule que quand le prix augmente, la quantité demandée diminue. Cependant,
il existe des cas ou cette loi n’est pas vérifiée. Ce sont par exemple, le cas des deux types de biens :

Les « biens Giffen » qui sont les biens dont la demande augmente lorsque le prix augmente. Il s'agit en
général de produits de base dont le prix, en augmentant, réduit le pouvoir d'achat des consommateurs
qui en ont déjà peu, si bien que ces derniers doivent consommer davantage de produits de base, faute de
pouvoir diversifier leur consommation.

44
Les « biens Veblen » sont des biens qui lors d’une baisse de prix, au lieu d’entrainer une augmentation
de la demande, la réduit.

2.

Variation du Variation de la demande Respect de la « loi » de Type de bien


prix (en Fdj) (2008-2010) la demande ?
(2008-2010)
Essence 1000 1200 1000 litres 950 litres Oui, la demande baisse, Normale
mais dans ce cas, elle
baisse peu, car le bien
est considéré comme
essentiel
Lecteur MP4 200 100 1000 unités 3000 unités Oui car le prix baisse, Normale
ce qui pousse les
consommateurs à
acheter d’avantage des
lecteurs MP4.
Pommes de terre 100 90 100 Kg 60 Kg Non, le prix baisse Inférieur (au lieu
mais la quantité d’acheter plus vu la
demandée baisse baisse du prix, les
également. ménages consomment
moins).
Pâtes (en période de 100 130 500 Kg 520 Kg Non, le prix augmente, Bien « Giffen » (on
crise agricole) normalement la quantité achète par
demandée aurait dû anticipation).
diminuer. Les ménages
en consomment plus car
il s’agit d’un produit de
premier nécessité
(même si le prix accroit,
les consommateurs
demanderont encore des
pates).
Eau (en période de 100 120 500 Litres 510 litres Non, le prix accroit, Effet « Giffen »
canicule) mais la quantité
demandée au lieu de
diminuer, augmente.
Voiture de luxe 100 120 50 unités 90unités Non (la demande Supérieur (Bien
000 000 augmente avec le prix). « Veblen »)

EXERCICE 3 :

Les affirmations suivantes sont-elles vraies ou fausses ? Justifiez votre choix.

La demande d’un bien augmente toujours quand le prix diminue. Vrai.


L’entrée de nouveaux producteurs sur un marché a généralement tendance à faire baisser le prix sur ce
marché. Vrai, les offreurs en jouent la concurrence, diminuent les prix pour avoir une part
importante du marché.
Un progrès dans les méthodes de production d’un bien permet généralement de faire baisser le prix de
ce bien et d’augmenter la quantité produite. Vrai.
Si le prix du marché est inférieur au prix d’équilibre, il y a un surplus d’offre par rapport à la demande.
Vrai
Si les producteurs sont en concurrence sur un marché, ils peuvent fixer le prix comme ils l’entendent.
Faux, dans un marché concurrentiel, les producteurs n’ont le pouvoir de fixer le prix du marché
qui résulte de la loi de l’offre et de la demande.
45
Chapitre 6 :
La répartition des richesses par les
entreprises.
L’objectif du chapitre est double :

Il s’agit d’une part d’expliquer la répartition de la richesse produite dans les entreprises.
Et d’autre part, il faut montrer que la valeur ajoutée constitue une source des revenus pour les agents qui
ont participé à sa création.

DOSSIER 1 : LA RÉPARTITION DE LA VALEUR AJOUTÉE DANS


L’ENTREPRISE.
Document 1 : le partage de la valeur ajoutée

1..La valeur ajoutée est la richesse créée par l’entreprise. La valeur ajoutée est une notion qui mesure la
production nouvelle réalisée dans une entreprise. Elle est égale à la valeur de la production diminué de
la consommation intermédiaire (VA = Production – Consommations Intermédiaires). Lorsqu ’une
entreprise vend un bien ou fournit un service, elle n ’est pas la créatrice de tout ce qui compose le produit
ou le service. Le plus souvent, elle a acheté des matières premières, des produits, a utilisé de l ’énergie et
des services produits par d’autres.

2.. Les agents qui ont participé à la production sont les suivants :

les salariés et l’entreprise (directement).


L’Etat, la banque et les actionnaires (indirectement).

3..

Agents bénéficiaires de la Noms des revenus perçus


Valeur Ajoutée

Salariés salaire

Entreprise résultat net

Etat Impôts (sur la


production /bénéfice).

Banque Intérêts.

Actionnaire 46Dividendes
4. a)

b) La part des impôts sur la production dans la valeur ajoutée est de 5%. (Vérification : Impôts sur la
production /VA= 250 000 /5 000 000 = 5%.).

Document 2 : les enjeux de la répartition de la valeur ajoutée


1..La principale question dans ce document concerne les modalités de partage de la richesse produite
entre les principaux participants et notamment entre la rémunération du travail (salaire et celle du
capital.

2. Ce partage de la valeur ajoutée peut être interprété en termes d ’inégalités sociales car la part de salaire
dans la valeur ajoutée a drastiquement diminué au profit de la part du profit. En plus avec la montée du
chômage, la part de la richesse crée revenant aux salariés tendent à diminuer.

3. L’entreprise cherche toujours à améliorer la part de la valeur ajoutée revenant au facteur capital car
elle cherche à maximiser le profit afin de financer ses investissements et rémunérer les apporteurs de
capitaux (par exemple, les actionnaires).

4. La valeur ajoutée constitue un revenu pour les ménages qui vont pouvoir consommer et accroître la
demande auprès des entreprises. Elle constitue également une source de revenu pour les entreprises qui,
grâce aux profits, vont investir dans leurs projets, ce qui va relancer la croissance économique du pays.

Document 3 : les utilisations de l’EBE des sociétés en France.


1..L’Excédent Brut d’Exploitation (EBE) est la partie de la valeur ajoutée qui revient à la rémunération
du capital une fois que l’entreprise a payé les salariés et l’Etat (impôt sur la production).

2..L’entreprise, si elle a fait des prêts auprès des établissements de crédit, doit verser des intérêts en
contreparties.

3..D’abord, la variation de l’EBE reste constante entre 1960 et 2010, excepté en 1980, date à laquelle il a
connu une baisse nette de 5,5 points.

47
Concernant la répartition de la valeur ajoutée, les dividendes nets versés aux actionnaires connaissent
une croissance régulière entre 1960 et 2010. La part de l ’EBE qui revient à l ’entreprise (bénéfices non
distribués) reste plus élevé par rapport aux autres composants de l’EBE.

DOSSIER 2 : LA VALEUR AJOUTÉE, SOURCE DES REVENUS.


Document 4 : la diversité des revenus.
1.. Les revenus primaires proviennent de la production et sont versés aux facteurs qui ont contribué à
cette production. En contrepartie de leur participation à cette production, les ménages perçoivent des
salaires, les propriétaires du capital perçoivent des intérêts, des dividendes ou un loyer.

2. Les revenus de l’activité rémunèrent la participation directe à la production d ’un bien ou d ’un service
(un ouvrier reçoit un salaire).

3. Un revenu mixte est un revenu d’activité qui rémunère à la fois le facteur capital et le facteur travail.
C’est le revenu des travailleurs indépendants (par exemple, un chauffeur de taxi reçoit un revenu qui
rémunère non seulement son capital productif (le taxi) et mais également son travail).

Document 5 : Les revenus d’un ménage (l’unité est le Fdj).

Membre du Revenu du Revenu du capital Revenu Mixte Revenu total


ménage : travail

Mr Omar 150 000 200 000 60 000 410 000

Mm Aicha 70 000 30 000 100 000

Revenu 220 000 200 000 90 000 510 000


total/mois.

Document 6: Le salaire minimum et les dépenses de salaire dans le budget de l’Etat.


1..Le salaire minimum est la rémunération minimale qu ’un employeur doit attribuer à un employé pour
un travail.

2.. Le salaire minimum a été revalorisé pour augmenter le pouvoir d ’achat des ménages Djiboutiens à
bas salaire. Le nouveau salaire minimum est fixé aux alentours de 35 000 Fdj.

Document 7 : L’évolution des revenus primaires.

48
1..Les revenus primaires est constitués des revenus salariaux, du patrimoine et les revenus mixtes. 2..En
France, en 2008, les revenus primaires des ménages s’élevaient à 1 442 milliard d’Euro.

3. La part des différents revenus dans les revenus des ménages peuvent être résumés somme suit dans le
tableau ci-dessous.

En %. 1960 1980 2000 2008

EBE et Revenus mixtes 33 ,6 20,9 19,08 20,7

Revenus salariaux 64,4 73,3 71,2 70,4

Revenus du patrimoine 5 5,8 9 8,9

Revenu primaire brut des ménages 100 100 100 100

4. Entre 1960 et 2008, les revenus salariaux ont augmenté de 994,2 milliards d ’Euro en passant de 21 à
1015,2 milliards. Ce qui correspond en termes de pourcentage, une augmentation de 4905,7 %.

Correction Travaux Dirigés


Document 1 et 2.
1.. Le chiffre d’affaires est la production vendue par l ’entreprise. La valeur ajoutée est la richesse
réellement créée par l’entreprise. Elle est obtenue en soustrayant les consommations intermédiaires du
CA.

2..Si la valeur ajoutée représente 65 % du chiffre d ’affaires d ’Optique BOUNI en 2009, son montant est
égale à 2124 millions Fdj (VA= 65% * Chiffre d’affaire 2009 = 65% * 3268 = 2124 millions Fdj). .

3..Le partage de la valeur ajoutée entre les agents peuvent être résumé comme suit (unité : en Fdj) :

Part de la VA
perçues
2010/2009(%).
Enterprise (Bénéfices) 18.2
Dividendes 7.35
Salaires 12.34

49
Exemple de mode de calcul :

La part de VA reçue par l’entreprise entre 2009 et 2010 a augmenté de 18.2% (= (472-339) /399)*100).

4.. La part de VA revenant aux salariés a augmenté car l ’entreprise a recruté des nouveaux salariés
(l’effectif des salariés a passé de 32 853 à 38 112, soit un recrutement de 5 259 salariés).

Document 3 et 4.

1..En 2005, la rémunération des salariés s’estimait à 58.5% de la VA. En 2011, elle en est à 59.7%, soit
une augmentation de 1.2 point.

La part de la VA rémunérant les entreprises françaises (EBE) n ’a augmenté que 0.4 point entre 2005 et
2011. Cependant, en 2007 et 2008, cette part a connu une nette augmentation de 1.5 point par rapport à
2005.

Par contre la part de la VA qui revient aux entrepreneurs a progressivement diminué de 0.6 point entre
2005 et 2011.

2.. Les salariés sont mécontents car le gouvernement avait initié en 2011, une prime appelé prime de
partage des profits destinée aux salariés de l’entreprise. Cependant, seulement 27 % des entreprises
envisage de payer à leurs salariés un montant compris entre 250 et 700 euro, contrairement au 1 000
euro prévu initialement.

3..Avec la mise en place de la prime, le gouvernement cherchait à « associer les salariés » à la richesse
créée, donc à assurer un partage équitable de cette dernière entre les principaux participants.

50
CHAPITRE 7 :
LA FONCTION DE REPARTITION DE
L’ETAT.
OBJECTIFS

Après avoir montré dans le chapitre précédant la répartition des richesses par les entreprises, nous
évoquerons dans ce chapitre le rôle que l’État joue dans sa répartition. L’enseignant doit présenter dans
d’un premier temps la composition du Budget de l’État, ensuite la manière dont l’État redistribue une
partie de ses ressources aux ménages en fonction des besoins. L’enseignant évitera dans la seconde
partie les notions théoriques (la politique keynésienne).

DOSSIER 1 : LA COMPOSITION DU BUDGET DE L’ETAT


Document 1 : les recettes de l’État

Les différentes ressources financières de l’Etat sont : les recettes fiscales (impôts directs et indirects et
taxes) et non fiscales (des produits des amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites).
Les agents économiques qui participent au financement de l’Etat sont : les entreprises et les ménages.

Document2 : Les recettes de l’État djiboutien (loi de finances 2011)


Pour calculer les parts respectifs des différentes recettes, il faut procéder aux rapports du total général sur les
différentes recettes respectives multiplié par cent.

Par exemple la part des recettes fiscales : (53 760 681 / 86962520) 100 = 61,82%
La part des recettes non fiscales= (12537838 / 86962520) 100= 14,41%
La part des Dons. Projets et Legs= 12%
La part des Dons programmes= 2,98%
La part des Tirages sur Emprunts programmes=7,83%
La part des Emprunts programmes= 0,91%
La part des recettes extérieures= (20664000/86962520) 100= 23,76%
La part des recettes intérieures= (66292520/86962520) * 100=76,23%

51
Nous remarquons que la part des recettes intérieures constitue la part de bénéfice la plus élevée pour le budget
Djiboutien en 2011. Cela est dû effectivement aux recettes fiscales et non fiscales.

Document 3 : Les dépenses de l’État

Parmi les différentes dépenses effectuées par l’Etat figurent les dépenses de remboursement de la dette, du
personnel, dépenses de matériels et d’entretien et de transferts (reversement à d ’autres agents) qui constituent les
dépenses ordinaires (de fonctionnement) et les dépenses d’investissement (dépenses de capital)
Les dépenses du personnel (24554822FDJ) et les dépenses du capital (25151509 FDJ) occupent une place
importante pour l’Etat Djiboutien. Car ces dernières constituent les piliers du fonctionnement des administrations
publiques.

Document 4: la valeur ajoutée et l’intervention de l’État


Les différentes dépenses de l’Etat évoquées dans le texte sont : les investissements d’équipements collectifs
(routes par exemple), les investissements dans les services publics (défense nationale, écoles) et les dépenses en
matière de protection sociale.
Toutes ces dépenses jouent un rôle capital dans la croissance économique (création d ’emplois, modernisation
des infrastructures) du pays mais aussi l’assurance du bien-être général de la population (lutte contre la
pauvreté, consolidation de la cohésion sociale).

Document 5: Du revenu primaire au revenu disponible

Ce sont les revenus issus directement de l’activité productive (La rémunération des salariés, les revenus
du patrimoine (les intérêts reçus, les dividendes, le loyer), les revenus de l ’entreprise individuelle avant
prélèvements obligatoires et redistribution.
Le revenu de transfert diminue le revenu primaire des ménages par les prélèvements effectués (cotisations
sociales, impôts) et l’augmente par les prestations versées (allocations, retraite ). Un ménage particulier verra
donc son revenu s’accroître si les prélèvements sont inférieurs aux prestations reçues)
Pour le schéma :
(Revenu primaire – Prélèvements obligatoires+ Revenu de Transfert)= Revenu Disponible

Document 6 : Le calcul du revenu disponible :


Le revenu primaire d’Ali= 300000fdj
Les cotisations sociales= 300000*4%= 12000fdj
Impôt =31680fdj
Allocations familiales= 2800fdj
Le revenu disponible d’ALI = Revenu primaire- prélèvements obligatoire (impôts et cotisations
sociales) +allocations familiales
Revenu disponible d’Ali= (300000-12000-31680+2800)=259120fdj

52
Document 7 : La politique de Redistribution

La redistribution est une opération consistant pour les administrations publiques (Etat) à modifier la
répartition primaire des revenus en effectuant des prélèvements obligatoires (impôts directs, cotisations
sociales) sur les revenus pour financer les prestations sociales.
Les objectifs de la redistribution sont :

Assurer la justice sociale afin de réduire les écarts de richesses entre les individus,
Assurer la cohésion sociale et la paix sociale
Assurer la lutte contre la pauvreté
Assurer l’accès aux soins.

Document 8 : la protection sociale

La protection sociale permet aux individus ou aux ménages de faire face financièrement aux
conséquences des risques sociaux, c'est-à-dire aux situations pouvant provoquer une baisse des
ressources ou une hausse des dépenses (vieillesse, maladie, invalidité, chômage, charges de famille,...).

La protection sociale a donc à la fois des objectifs matériels (permettre aux individus de survivre quand
ils sont malades, ou âgés, ou chargés de famille nombreuses, par exemple) et des objectifs sociaux
(réduire l'inégalité devant les risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus leur
permettant d'être intégrés à la société).
Les Mutuelles, Sécurité Sociale

Document 9 : La Caisse Nationale de Sécurité Sociale, CNSS


Les prestations sociales versées par la CNSS sont des prestations couvrant les allocations familiales, des
prestations de court terme comme les allocations en cas de décès et des prestations de long terme comme la
retraite.

53
CORRIGE DES TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE 1

Document 1 : un système redistributif

Les prélèvements sociaux consistent à financer les individus les plus vulnérables afin de réduire les écarts des
inégalités dans la société. Ce processus ne fait que soutenir la politique des discriminations positives.
Parmi les revenus liés à la redistribution figurent :
Le RSA (Revenu de Solidarité et d’Activité) est une prestation destinée à assurer à des personnes sans ressource
ou disposant de faibles ressources un niveau minimum de revenu
Les minimas sociaux visent à assurer un revenu minimal à une personne (ou à sa famille) en situation de
précarité. Le système français de minima sociaux comporte divers dispositifs :
Le RSA qui vise à lutter contre les exclusions est un des plus connus.
Les autres allocations visent des publics spécifiques confrontés à un risque de grande pauvreté, par exemple :
- les chômeurs de très longue durée, avec l'allocation de solidarité spécifique (ASS) pour ceux ayant épuisé leurs
droits à l'assurance chômage ;
- les personnes handicapées (allocation aux adultes handicapés - AAH) ;
- les personnes âgées (minimum vieillesse).
Ces revenus constituent une redistribution verticale.
Les objectifs de la redistribution sont :
Améliorer la justice sociale : baisse des inégalités en corrigeant les écarts de revenu excessifs

Mise en place d’une solidarité nationale : relever les revenus plus bas et/ou payer, à la place des intéressés, des
charges qu’ils ne peuvent couvrir
Mettre à la disposition de chacun des biens et des services financés par la collectivité : les services collectifs non
marchands
Parer à un risque : le système redistributif fonctionne comme une assurance collective en cas de chômage,
maladie, maternité
Assurer la sécurité des revenus dans le temps : retraites
Plus de protection sociale pour les plus pauvres

EXERCICE 2 :

Choisissez la ou les bonne (s) réponse(s) :


. Relevez des exemples de transferts sociaux :
Remboursement des dépenses de santé
Versement d’allocation chômage
Versement d’allocation logement

2. Comment obtient-on le revenu disponible ?


Revenu primaire - prélèvements + revenu de transfert
3. Quelles techniques de redistribution peuvent être mises en place ?

54
Redistribution horizontale = transfert sans condition des revenus
Redistribution verticale = solidarité en faveur des bas revenus
4. Comment définiriez-vous la redistribution des revenus ?
L’objectif est de réduire les disparités de revenu entre les agents telles qu’elles sont lors de la répartition
primaire des revenus.
L’objectif est de modifier la répartition primaire des revenus.
5. Quels sont les principaux types de transfert ?
Transfert sociaux : prestations versées afin de réduire les couts de certains risques supportés par les ménages.
Transfert économique : pour améliorer la situation financière des bénéficiaires
6. Quels sont les principaux objectifs sociaux de la redistribution ?
Assurer la sécurité des revenus dans le temps (ex. Retraite)
Diminuer les inégalités sociales

Améliorer la solidarité.

7. D’où vient l’argent nécessaire au financement de la redistribution


De cotisations sociales versées sur les salaires
De l’impôt sur la fortune

Du budget de l’Etat

8. Les prélèvements obligatoires incluent


Les impôts directs
La TVA
Les cotisations sociales

55
Chapitre 8 :
La consommation

DOSSIER I :LA CONSOMMATION ET SES DIFFERENTES FORMES


Document 1 : Qu’est-ce que la consommation des ménages ?
C’est un acte de destruction de biens ou services destinés à satisfaire un besoin.

La consommation non durable : ce sont de biens qui sont détruits à la première consommation.

La consommation durable : ce sont de biens qui peuvent être utilisé plusieurs fois jusqu'à leurs usures.

Non, le revenu d’un ménage sert aussi à l’épargne.

L’achat d’une voiture, la construction d’une maison constituent des exemples d ’investissements des ménages.

Document 2 : La consommation répond aux besoins


1. La finalité de la consommation est qu’elle permet la satisfaction des besoins immédiats ou futurs des
ménages.

2. Un besoin se manifeste par un sentiment de manque, de frustration.

Document 3 : Consommation privée et consommation collective


1. Un bien collectif : C’est un bien disponible pour tous en quantité et qui n’est pas divisible : par
exemple, la route, l’éclairage public Etc.
Un bien privé : C’est un bien disponible en quantité limitée et délivré par le marché ; par exemple :
légumes, fruits, autoroutes etc.
2 . Parce que ce sont des biens en quantité et produit par l’Etat car ils profitent à l’intérêt général, sans
but lucratif.
3 .Bien collectif : La mer de la « siesta », éclairage public, une bibliothèque nationale,.
Bien privé : Mon ordinateur ; mon téléphone.

Document 4 : L’influence du revenu dans la consommation

Car, le revenu est le déterminant de la quantité à consommer, plus le revenu est élevé, mieux on consomme.
Cette phrase soulignée signifie que les inégalités de consommation ne s’expliquent pas seulement par la
différence de revenus, elle dépend aussi du mode de vie, des gouts et des préférences des individus.

56
Document 5 : L’influence de la publicité

La publicité présente le nouveau téléphone (i Phone 4).


La publicité sert à attirer la clientèle. Les entreprises gagnent ainsi des parts de marché.
La publicité influence la consommation des ménages : les individus ont tendance à acheter plus les produits
déjà vus dans les publicités.
Cette publicité cible les individus qui ont les moyens de s’offrir un i Phone 4.

Document 6. Les déterminants économiques.

Le pouvoir d’achat correspond à la quantité des biens et services qu’un ménage se procure grâce à son revenu.
Le pouvoir d’achat se mesure par le rapport entre l’évolution des revenus et l’évolution de l ’indice des prix.
L’évolution du pouvoir d’achat est importante que celle du salaire car, en dépit d’une hausse de salaire, un
ménage peut voir sa consommation fléchir en cas de hausse de prix.

Document 7. Le rôle de l’âge dans la consommation

99, 7 : en 2009, selon l’INSEE 99, 7% des ménages âgés de 16-24 ans possèdent un réfrigérateur.
59,1 : en 2009, selon l’INSEE, 59,1 % des ménages âgés de 40 à 59 ans, sont équipés d’un lave-vaisselle.
31 ,1 : en 2009, selon l’INSEE 31,1% des ménages âgés de 60 ans ou plus ont accès à internet.

Ce sont les micro-ordinateurs, le téléphone portable et la voiture.


Parce que les jeunes sont plus sensibles pour les TIC.

Document 8 : l’importance du mode de vie.


1. Le mode de vie influence la consommation, car les conditions sociales d’existence et de travail sont
différentes selon les catégories sociales dont on appartient.

2. Cette phrase soulignée signifie que les besoins sont conditionnés par le revenu que possède le ménage.

57
Corrigé des travaux dirigés.

Exercice 1. Les lois d’ENGEL


1. La loi d’Engel montre que lorsque le revenu est faible, la propension à consommer est plus élevé que chez le
haut revenu, c’est-à-dire, que l’individu hiérarchise ses besoins avant de les satisfaire.

2. Pas vraiment, car d’autres dépenses augmenteront surtout comme les loisirs, l ’éducation, la santé ;

3. Les dépenses des ménages Djiboutiens sont : consommation ; éducation ; santé ; logement etc. .

EXERCICE 2

Questionnaire aux choix multiples.


La consommation d’un ménage correspond à un acte de destruction des biens ou services.

Sont des consommations collectives, les dépensés de la police et l’utilisation de transport collectif.

Influence la consommation : le revenu, l’âge et le groupe social.

Quand le revenu augmente : la part du budget consacré à l’alimentation baisse et la part consacré aux loisirs
augmente.

58
CHAPITRE 9 :
L’EPARGNE.
Doc 1 : Définition de l’épargne des ménages

1/ l épargne correspond à la partie du revenu qui n est pas consommée. En d autres termes, c est ce qui reste
après avoir consommée. L’épargne s’obtient en faisant la différence entre le revenu et la consommation :

EPARGNE =REVENU-CONSOMMATION.

L’élève devra appliquer cette formule pour calculer le montant épargné par ses parents.

2/ Le montant epargnée = Revenus des ménages – montants de leurs consommations.

= 100 000 - 85 000.

= 15 000 FDJ.

Doc 2 : Partage du revenu disponible entre consommation et épargne

Calculs et justifications.

Amin Bilan Choukri

Période1

Revenu disponible 100000 150000 300000

Consommation 50000 80000 160000

Epargne1 50 000 70 000 140 000

Taux d’épargne2 50 % 46,67%. 46, 67%.

Intérêts reçus avec un 1 000 1 400 2 800


taux d’intérêt à 2%3

Période2

Revenu disponible 140000 180000 420000

Consommation 75000 120 000 240000

Epargne 65 000 60000 180 000

Taux d’épargne 46, 4%. 33,33%. 42,8%.

Intérêts reçus avec un 1 300 1 200 3 600

59
taux d’intérêt à 2%

Période 3

Revenu disponible 140000 180000 420000

Taux d’intérêt 10% 10% 10% 10%

Consommation 75000 95 000 160 000

Epargne 65 000 85000 260000

Taux d’épargne 46, 4%. 47, 2%. 62%.

Intérêts reçus avec un 6 500 8 500 26 000


taux d’intérêt à10%

Les taux d’épargne diffèrent selon les revenus disponibles : plus les ménages disposent des revenus, plus ils
consomment (voyages, crédits, loisirs ) dans les périodes 1 et 2. La part de revenus consacré à l ’épargne est
faible.

Dans la période 3, l’augmentation du taux d’intérêt influence l’épargne : plus le taux d’intérêt est élevé, plus les
ménages sont incités à épargner.

Doc. 3 : Les trois formes de l’épargne

1/ La thésaurisation est un mode d’épargne qui consiste à ne pas placer son argent dans les institutions
bancaires (banques) et à le garder chez soi.

2/ On distingue l’épargne financière et non financière. L’épargne financière porte sur des actifs financiers
(actions, obligations, plan épargne logement) et monétaire (DAV..) alors que l épargne non financière porte sur l
acquisition de logement ou de machine. La première correspond à un placement alors que la seconde constitue
un investissement.

Doc. 4 : À la découverte de la tontine.

1/La tontine est une épargne thésaurisée. La ou le responsable de la collecte regroupe les fonds et le mets à la
disposition du bénéficiaire du mois.

2/ La tontine est une manière d’épargner. C’est un système qui est souvent pratiqué par les ménages qui n ’ont
pas accès aux emprunts bancaires ou qui veulent éviter les systèmes de l’usure des banques ou enfin qui veulent
monter des petits projets (réparation de la toiture de la maison, achat des meubles, ).

3/ Dans le système de tontine, plus les participants se connaissent et se font confiance, plus le système
fonctionne bien (le mécanisme n’est pas formel, aucuns contrats ne sont signés).

Doc. 5 : Pourquoi les français épargnent-ils autant ?

1/ le taux d’épargne mesure la part du revenu consacré à l’épargne (taux = épargne / revenus * 100).

2/ Les ménages français épargnent pour les raisons suivantes :


60
La consommation différée : c est une épargne préalable nécessaire à l achat de biens de consommations
durables couteux (lave linge, voitures ).

L’investissement : c est une épargne préalable indispensable à l achat de biens d équipements (logement ).

L’épargne de précaution : on cherche à se prémunir contre un risque (l augmentation de l impôt par exemple).

La transmission d un patrimoine à ses héritiers.

Ou enfin, ils épargnent pour spéculer à la bourse (achat d’actions et d’obligations).

Doc.6 : Les trois formes de l’épargne.

1/ Les principaux types d’épargne sont les suivants :

Epargne liquide (thésaurisée).

Epargne financières (placée à la banque, ou coté en bourse).

Epargne non financières (investis en biens tels que les biens immobiliers).

2/ Les ménages épargnent pour faire face aux aléas de la vie.

3/

Placement Type d’Epargne Nom du Revenu

Achat d’une maison Epargnes non financières Loyers.

Achat d’actions en bourse Epargnes financières Intérêts.

Achat d’un terrain Epargnes non financières Rentes

Tontine (Hakba) Epargne liquide

Corrigé des travaux dirigés.

61
Exercice 1

1/

MENAGES Taux d’épargne (%)


Ali et Samia 10
Mohamed et Fatouma 27
Abdallah et Choukri 30
Waberi 8,3
2/ L’individu consacre son
revenu à la satisfaction de ses besoins(c est la consommation). Au fur et à mesure que le revenu augmente, la
part affectée à la consommation augmente. Ainsi, plus le revenu est assez élevé, plus la part consacrée à la
consommation est élevé. La partie du revenu prévue à l’épargne est assez faible puisque les ménages ont
tendance à consommer d’avantage si leurs revenus progressent (crédits, voyages, ).

Exercice 2

Rappelez les définitions du ménage, de la consommation et de l’épargne.

Ménage : groupe des personnes vivants ensemble.


Consommation : ensembles des biens et services utilisés par un ménage.
Epargne : Part du revenu du ménage qui n’est pas destinée à la consommation.

2) Sachant que : R = C + S (Revenu = Consommation + S (épargne),


Taux d’épargne = Epargne / Revenu x 100
Propension moyenne à consommer = Consommation / Revenu x 100
Taux d’épargne + Propension à consommer = 100 %.

Propension
Dépenses Taux
Revenu net Epargne moyenne à
mensuelles de d’épargne ( %
mensuel mensuelle consommer
consommation )
(% )

Ménage n° 1 350 000 200 000 150 000 50 50

62
Ménage n° 2 170 000 120 000 50 000 70,6 29,5

Ménage n° 3 140 000 133 000 7 000 95 5

63
CHAPITRE 10 :
LE CIRCUIT ECONOMIQUE
Document 1

La hausse des salaires, quels effets d’entraînement ?

- Les ouvriers du textile du Nord qui sont des consommateurs


- les entreprises de l’industrie sidérurgiques.
- Les ouvriers offrent leur force de travail et en échange ils reçoivent un salaire qui leur permet de
consommer
-les entreprises produisent les biens et/ou les services marchands et elles rémunèrent ainsi les
différents acteurs qui ont participée à cette création de richesse.
Pour les ouvriers le salaire est un revenu mais pour l’entreprise le salaire est un coût.
La production de biens de consommation augmentera parce que l’augmentation du salaire des ouvriers
va augmenter leur pouvoir d’achat et donc une hausse de la consommation.
Effet positifs:
Hausse des salaires hausse du pouvoir d achat hausse la consommation hausse de la
demande de biens ou services hausse la production.

Effets négatives:

Hausse des salaires hausse des couts de production hausse des prix baisse de la
consommation baisse de la demande de biens ou services baisse de la production.

Document 2

Ford institue le « five dollars day »

En augmentant le salaire de ses ouvriers, Ford souhaite augmenter leurs pouvoirs d’achats, pour que ces
derniers deviennent capables d’acheter les voitures qu’ils fabriquent eux même.
Ford veut dire à travers cette phrase que face à une baisse de la consommation, une baisse des salaries n ’est
pas la solution. Au contraire elle réduit encore plus la consommation ; ralentissant ainsi l’activité
économique.

Document 3

La relation entre Production, Revenu, Dépenses

(Sur le schéma du Doc 3, il est clair qu’une hausse du revenu des ménages entraine une hausse de l’épargne
ce qui va influencer l’investissement des entreprises ainsi que la consommation des ménages).

Production =revenu distribué

64
Revenus = dépenses+épargne

Dépense = consommation +investissement

Document 4

Une économie simplifiée avec 2 types d’agents

: les revenus distribués rémunèrent les facteurs de production (travail et capital)


: Les revenus distribués sont repartis entre consommation de biens et services produit par les entreprises et
épargne.
: Dans ce schéma simplifié, il n’y a pas de flux sans contreparties monétaires, ce qui permet d ’avoir une
économie équilibrée.
les revenus distribués (salaire, profit, intérêt) proviennent des entreprises qui rémunèrent les facteurs de
production (travail, capital). Ces revenus distribués sont utilisés en achats de biens et services produits par
les entreprises.

Documents 5

Un circuit macroéconomique global

1800
ADMINISTRATIONS
MENAGES
800+1500

3640 3240 100

1130 70
SOCIETES NON SOCIETES
FINANCIERES 1560 FINANCIERES

400 30
RESTE DU MONDE
400

65
Corrigé des travaux dirigés.

Exercice 1

1 : Une baisse des prix peut entrainer :

Une hausse de la consommation

2 : Une baisse des salaires peut entrainer :

Une baisse des couts de production


c-Une baisse de la consommation

3 : Une hausse de la consommation peut entrainer :

Une hausse de la production

Reportez les opérations suivantes sur un schéma (flux réels en bleu et flux monétaires en vert).

Les entreprises paient leurs impôts


ETAT ENTREPRISES

Le chômeur reçoit ses allocations

Les ménages offrent du travail aux agents « Entreprises » et «Etat »

Une famille achète des meubles

MENAGES

66
Exercice 2

80

80

110+340 ADMINISTRATIONS
1110 MENAGES
420+240

800+145
10 SOCIETES FINANCIERES
SOCIETES NON
FINANCIERES 130+160
320
RESTE DU
460 MONDE

460
70

Agents économiques Recettes Dépenses


Ménages 80+420+240+800+145 1110+110+340+80=1640
= 1685
Sociétés non financières 1110+460+10+320=1900 800+145+130+160+70+460=1765
Sociétés financières 80+70=150 10+80=90
Administrations publiques 110+340+130+160=740 420+240+320=980

D’après les résultats, nous constatons qu’avec des recettes de l’ordre de 1685 les ménages ont
dépensé 1640 d’où une épargne de 45.

Par contre nous remarquons que les Administrations publiques et les Sociétés non financières
dépense plus qu’elles ne reçoivent.

67

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