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AWALEH ABDOULKADER
MOUSTAPHA WAIIS
ABDICHAKOUR IBRAHIM
Juillet 2013
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AVANT-PROPOS.
Ce document pédagogique accompagne le programme denseignement. Il constitue un support
privilégié pour la mise en uvre de ce programme puisqu il en présente les objectifs fondamentaux et
propose quelques axes pour y parvenir en développant une formation adaptée aux publics visés.
Il rappelle les attendus de la réforme, en termes de contenus, mais également en termes didactiques. Il
tente danticiper les questions que vont se poser les enseignants et dy répondre.
Il est toutefois utile de rappeler que ce document pédagogique ne remplace pas le programme ni se
substitue à lexpertise pédagogique des formateurs. Son contenu ne se définit en aucun cas de manière
normative.
Donner à tous les élèves, quils poursuivent ou non leurs études dans les séries ES ou Sciences de
Gestion, les éléments de base dune culture économique indispensable à la formation de tout citoyen
qui veut comprendre le fonctionnement de léconomie et de la société dans laquelle il vit ;
Permettre aux élèves de découvrir une discipline scolaire nouvelle et contribuer à un choix éclairé de
leur parcours de formation en cycle terminal ;
Faire acquérir aux élèves quelques notions et raisonnements essentiels en économie dans la
perspective dune poursuite détudes au lycée et dans lenseignement supérieur : principalement des
études en Economie et gestion, Sciences humaines et sociales.
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Les objectifs dapprentissage retenus pour cet enseignement dexploration sont volontairement limités
et ne doivent pas conduire à une étude exhaustive des notions et outils figurant dans le programme.
Chaque thème est subdivisé en une série de questions simples dont létude sera conduite en deux
temps :
Une sensibilisation qui aura pour objectif dancrer chaque question sur des données concrètes en
partant de support variés (documents dactualité, tableaux statistiques, graphiques, documents
iconographiques)
Lanalyse montrera aux élèves comment la mobilisation de notions, outils et modes de raisonnement
spécifiques à la science économique permet à daccéder à une meilleure compréhension des
phénomènes étudiés.
Dans le cadre du programme, et sous réserve de respecter les objectifs fixés, les professeurs exerceront
leurs liberté pédagogique pour organiser leur progression de cours et adapter leurs méthodes de travail
à leurs élèves. Ils sefforceront de mettre les élèves en situation dactivité intellectuelle et veilleront à
diversifier leurs diapositifs pédagogiques en développant notamment la recherche documentaire ;
lutilisation de loutil informatique et de linternet. Lélève sera ainsi placé dans une posture de
recherche qui doit le conduire à se poser des questions précises, à formuler des hypothèses explicatives
et à se confronter aux données empiriques.
Enfin, les professeurs sattacheront à organiser la réflexion des élèves et surtout à donner du sens aux
apprentissages.
Lors de ces phases, lélève nest pas laissé à lui-même, lobservation nest pas un simple regard. Pour chaque objet
étudié selon cette méthode, une fiche dobservation (sur quoi doit porter mon regard), un questionnement
adapté et une grille danalyse peuvent accompagner la démarche pédagogique.
Si la pédagogie inductive est conseillée, la liberté pédagogique demeure un privilège de l enseignant dont la
professionnalité consiste justement à savoir adopter la pédagogie la mieux adaptée en fonction des situations et
des objets détude (il est par exemple difficile détudier lOMC par la méthode inductive).
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2.2 Un enseignement contextualisé aux réalités Djiboutiennes
La contextualisation est un des objectifs majeurs de la réforme du lycée. Elle est à la fois un élément de
formation à la citoyenneté chez lélève et la base des supports pédagogiques qui s imposent
« naturellement » pour les enseignements déconomie.
Il est bien entendu évident quen énonçant que la pédagogie doit partir de la réalité, il s agit
prioritairement de la réalité Djiboutienne, c'est-à-dire de celle qui est connue par les élèves.
Elle peut être toutefois complétée par lévocation de réalités propres à d autres pays, particulièrement
de la région africaine ou quand les situations étudiées l exigent (institutions, mécanismes n existant
pas à Djibouti ou comparaisons).
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III. Programme
Thèmes Chapitres Notions et contenus à construire
Thème1 : Quest-ce Chapitre 1 : Les problèmes économiques (6h) - Lallocation des ressources,
que léconomie ? (6h) - La rareté, les besoins primaires et secondaires
- Les biens et services
Thème 2 : Qui créé les Chapitre 2 : La diversité des organisations (8h) - Les entreprises, lÉtat, les associations
richesses ? Comment - La production marchande et non marchande
sont-elles crées ? (30h)
Chapitre 3 : Lentreprise et la production (8h) - Les parties prenantes de lentreprise
- La création de la valeur ajoutée, le chiffre
daffaires, la consommation intermédiaire
-Le PIB
- Le secteur informel
Thème 5 : Quelles Chapitre 10 : Le circuit économique (4h) - Les interdépendances entre les acteurs
sont les relations entre économiques
les acteurs - Les flux réels et flux monétaires,
économiques (4h) - Le circuit économique.
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IV. Les indications complémentaires
Ces indications complémentaires ont pour objectifs de fournir quelques éléments de cadrage des
enseignements, notamment en indiquant les limites des notions à aborder ou en précisant le sens qu il
faut leur donner.
Le problème économique se pose en termes daffectation des ressources par les agents, en vue de
réaliser leurs objectifs de consommation et de production. Cela suppose la capacité pour ces agents de
hiérarchiser leurs besoins en vue deffectuer des choix, en tenant compte des contraintes auxquelles ils
sont confrontés.
A ce niveau, seule la rareté relative des biens est présentée, tout en remarquant que d autres
contraintes pèsent sur les choix économiques (contraintes technologiques, sociales ). Les besoins sont
classés en besoins primaires, secondaires et tertiaires.
Les agents sont ainsi conduits à faire des arbitrages : par exemple, renoncer à un bien afin d en obtenir
un autre. Ce problème se pose en des termes équivalents pour l entreprise ou tout autre groupe
dindividus (association, Etat ).
Le choix économique conduit naturellement à léchange. Celui-ci est le moyen pour deux agents de se
procurer chacun un avantage en se spécialisant.
Il est recommandé de sappuyer en premier lieu sur des exemples de rareté au niveau mondial par
questionnement oral des élèves (pétrole, eau, produits alimentaires ) puis sur les exemples Djiboutiens
qui sont fournis dans le manuel (Eau, électricité).
En partant de la pluralité dorganisations qui existent à Djibouti, on établira une typologie mettant en
évidence leurs finalités, leurs ressources et leurs modes de fonctionnement. On distingue production
marchande et non marchande.
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On se limite à létude dune administration (Exemple : le ministère de lÉducation nationale) et une
association dont on présente les fonctions et les ressources.
En prenant appui sur quelques exemples significatifs, on sensibilisera les élèves à la diversité des
entreprises selon la taille et la nature de leur production.
La définition de la valeur ajoutée est effectuée en recourant à un exemple simple de calcul (ex :
boulangerie ) pour aboutir à la définition du PIB, concept clé en économie qui permet une
comparaison entre la performance des pays.
On insistera sur limportance de la production « informelle » à Djibouti, sur son rôle et son non-prise en
compte dans le PIB sans pour autant détailler en profondeur.
On montrera comment lentreprise est amenée à combiner les facteurs de production en tenant compte
de leurs coûts et de leur caractère plus ou moins substituable. On soulignera que cette combinaison
peut évoluer au cours du temps, sous linfluence de différents facteurs, en particulier du progrès
technique (qui fait apparaître de nouveaux équipements plus productifs), de la concurrence (qui
contraint à utiliser les combinaisons les moins coûteuses).
On soulignera que dans cette combinaison, le bien-être du facteur humain est rarement pris en compte.
La notion de marché est définie à laide dexemples de l économie Djiboutienne. On montrera que le
marché peut être local (marché des fruits et légumes), national (télécommunication) ou international (le
bétail). Dautres exemples doivent également être cités pour illustrer le cours.
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Les courbes de la demande puis de loffre sont construites à l aide de l exemple concret proposé dans le
manuel en mettant en évidence leurs déterminants (influence du revenu et du coût, la nécessité de
réaliser un profit). Le mécanisme qui conduit à la fixation du prix est ensuite examiné en insistant sur le
sens de la notion de « point déquilibre ».
Lobjectif de la leçon est de bien faire comprendre aux élèves que la valeur ajoutée correspond à une
création de richesses. Celle-ci est ensuite répartie, dans un premier temps uniquement entre les agents
qui ont participé à sa production et qui aboutit la notion du revenu primaire.
On distinguera alors les différents types de revenus primaires : revenus de lactivité (salaires, impôts) et
revenus du capital et de la propriété (intérêts, dividendes, loyers) en précisant également leurs
bénéficiaires.
Les TD complètent létude de cette répartition en se référant d une part au cas concret (simulé) d une
entreprise Djiboutienne et dautre part au niveau macroéconomique par la répartition salaire/profit en
France en précisant les enjeux de cette répartition.
Ce chapitre commence par létude du budget de l État djiboutien (on veillera à actualiser les données
par les lois de finances votées chaque année, ce peut être l occasion pour les élèves de faire une
recherche sur internet) et la présentation des principales recettes de l État Djiboutien (impôts, taxes,
cotisations sociales, recettes non fiscales), et des principales dépenses. On insistera sur le rôle
économique et social de lintervention de lÉtat.
Il est ensuite procédé à létude de la fonction de répartition de l État qui, par les « revenus de
transfert », modifie la répartition primaire et aboutit à la notion de revenu disponible pour les ménages.
Les mécanismes de redistribution sont expliqués, éventuellement en recourant à d autres exemples.
On insistera sur le rôle de la protection sociale, nécessaire à la vie de chacun et à la cohésion sociale.
Chapitre 8. La consommation.
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Il est nécessaire au préalable de revenir sur la notion de revenu disponible pour préciser ensuite qu il
est affecté par les ménages soit à la consommation, soit à lépargne.
Après avoir défini la consommation (destruction immédiate ou progressive d un bien), sa fonction
(procurer une satisfaction), on mettra en évidence la spécificité de la consommation collective (non
rivalité, non exclusion) à laide dexemples concrets.
La consommation est fonction dune part du revenu et du pouvoir d achat et d autre part d influences
sociales. Le mode de vie se réfère au mode de vie djiboutien.
Chapitre 9. Lépargne.
Après avoir défini la notion dépargne comme partie résiduelle une fois la consommation effectuée et
son mode de calcul, lenseignant présentera les différents motifs d épargne (précaution, spéculation et
liquidités).
Les différentes formes dépargne sont étudiées en premier lieu en se référant aux formes Djiboutiennes
de lépargne (notamment la Tontine) puis en second lieu à des formes pratiquées dans d autres pays,
simplement à titre illustratif, sans entrer dans le détail des modes de fonctionnement.
Ce chapitre est un chapitre de synthèse qui vise à mettre en évidence les interrelations qui existent
entre lensemble des acteurs économiques et les flux qui les relient.
Il sagit dinsister sur ces interrelations qui constituent un point clé du fonctionnement de l économie en
faisant comprendre quune opération (par exemple laugmentation des salaires illustrée par le « five
dollars day ») a des implications macroéconomiques sur lensemble des agents économiques.
On se limite à une représentation simplifiée puis global du circuit économique qui sera repris en classe
de première.
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IV. Les modalités dévaluation
Dans le cas dune classe de détermination, le problème de l évaluation se pose en des termes
particuliers. Une évaluation formative doit être largement dominante pour s assurer des capacités de
progression des élèves dans des matières nouvelles. Elle doit permettre, en outre, de déceler chez
lélève une appétence pour lune des sections de lenseignement tertiaire.
Il serait donc utile de construire des grilles d évaluation propres à l enseignement d Économie
qui prendraient en compte la progression de lélève tant en matière de maîtrise des savoirs qu en
acquisition de compétences.
- QCM
- Devoir structuré à la fin dun thème (avec ou sans documents avec ou sans questions de cours)
- travail de groupe
- Exposé, débats
On peut cependant retenir quévaluer consiste « en laction de mesurer, à laide de critères objectifs,
les acquis dun élève »
Lévaluation mesure à la fois lacquisition des notions économiques mais aussi des compétences
méthodologiques, les deux étant souvent liées dans le sujet posé. Par exemple sur undocument texte, il
est attendu à la fois la maîtrise des notions et des mécanismes économiques mis en jeu mais également
la capacité à dégager les idées principales dun document et à en dégager une synthèse.
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Les différents types dévaluation
Lévaluation diagnostique
Elle permet ainsi de déterminer si un élève possède les pré-requis nécessaires pour aborder les
apprentissages suivants.
L'enseignant pourra connaître pour chaque élève: ses points forts sur lesquels ancrer les nouveaux
apprentissages et ses points faibles, signes des difficultés qu'il rencontre.
Si lenseignant commence le chapitre sur la répartition de la valeur ajoutée (chapitre 6), il s agit d une
notion qui a été étudiée lors du chapitre 3. Une évaluation rapide en début de l heure va permettre de
sassurer de la bonne maitrise de cette notion par l ensemble de la classe. Le professeur peut procéder
de manière orale par questionnement ou par un bref exercice.
en observant les élèves travailler lors des exercices en classe (individuels ou collectifs) ;
Certains travaux dirigés en fin de chapitre ont été conçus dans ce sens (comme par exemple les travaux
dirigés 3 du chapitre 1).
Les examens périodiques, les interrogations densemble sont donc des évaluations sommatives. On doit
retrouver dans lévaluation une certaine progressivité dans le questionnement et une diversité dans le
type dexercices. Lévaluation aura pour objectifs de mesurer le degré de maitrise:
Partie 1. Cours
Recherchez un exemple réel illustrant chacun de ces types dorganisation : Entreprise, association,
administration publique
Définissez le but poursuivi par une entreprise, une association, une administration. Quels sont leurs
points communs, leurs différences ?
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Dans cette dernière partie, on encourage les élèves à proposer un raisonnement structuré (il ne s agit
dune dissertation, mais de lapprentissage de la rédaction et de largumentation) organisé de la
manière suivante :
phrase introductive
développement
brève conclusion
Lexemple fourni présente les 3 types de questionnements : connaissances, méthodologique et
rédactionnel. Il demande une durée minimum de 2h. Il n est pas nécessaire que toutes les évaluations
sommatives soient aussi lourdes. Elles doivent être construites en fonction des objectifs de l enseignant.
Discipline : Économie
INTITULE DE LA SÉQUENCE :Le problème économique
- Les besoins,
- La rareté
NOTIONS PRINCIPALES
- Les biens et services
- Lallocation des ressources
OBJECTIF(S)
Présenter les différents besoins de lhomme
PÉDAGOGIQUE(S)
Différencier les biens et les services
Démontrer la rareté des ressources
Expliquer lobjet de la science économique
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ORGANISATION DE LA
Classe entière.
CLASSE
ÉVALUATION Formative.
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FICHE SEQUENTIELLE
Durée OBJECTIFS SITUATION DAPPRENTISSAGE MATERIELS ET CONNAISSANCES ou
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Lecture du document 5 Lenseignant récapitule la
et réponses aux diversité des ressources. DOSSIER 3, document 5
questions Il insiste sur la distinction La rareté des ressources
Démontrer la entre les ressources Ressources
40 min rareté des économiques et non Ressources économiques, non
ressources économiques et la notion de économiques
rareté Ressources naturelles
Lecture des documents Exploite les réponses des DOSSIER 3 documents 6 et 7
6 et 7 et réponse aux élèves Débat sur la rareté relative des Lire et analyser un texte
questions ressources et application à la
réalité djiboutienne sur leau.
Synthèse Générale et évaluation formative par questionnement des élèves sur les notions de la leçon.
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Les TD pourront être réalisés à la fin de la séquence afin de poursuivre les explications sur les notions du premier chapitre. Le travail par groupes de 4 élèves
doit permettre le débat et la réflexion au sein du groupe. Il donne lieu à une production écrite corrigée immédiatement en classe.
2 heures
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Corrigés
Questions documentaires
&
Travaux Dirigés
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CHAPITRE 1 :
LES PROBLEMES ECONOMIQUES
LOBJECTIF du CHAPITRE
Le premier chapitre est un chapitre introductif aux sciences économiques. Il est recommandé aux
enseignants de bien se focaliser surtout sur le vécu des élèves dans le domaine économique.
Lenseignant pourrait commencer lanimation de la séance par des questionnements afin de se converger
ensemble vers la formulation des problématiques.
Situation 3 : Mariage Cette situation pourrait créer un débat intéressant entre les élèves.
Car certains pourraient considérer le mariage comme besoin
secondaire alors que dautres pourraient considérer comme besoin
primaire.
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Situation4 : Maison secondaire en duplex Besoin tertiaire. Car le duplex constitue un habitat de luxe.
Situation6 : Transport en comfort Lachat dune voiture constitue un besoin secondaire mais le choix
dune V8 devient tertiaire.
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Exemples des ressources naturelles (le sel à Djibouti, les mines de charbons, le pétrole).
Leau est en principe une ressource libre car cest la nature qui nous offre en grande quantité. Mais
aujourdhui avec le contexte national et international leau est considérée comme une ressource
naturelle économique. Car avec le problème de la désertification due au changement climatique,
lextraction des eaux devient de plus difficile et parfois onéreux (très couteux). Ce qui diminue de
plus en plus la quantité opérationnelle pour la consommation. On assiste même à une raréfaction de
leau potable.
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constitue parmi les dépenses les plus élevés des ménages Djiboutiens) dautre part, cela soulagera
aussi les ménages surtout en période de forte chaleur de lété. Bien quune réduction de la facture
énergétique de 30% est faite pour les familles démunies, la facture de l électricité reste les dépenses les plus
élevés payées par les Djiboutiens.
Lénergie électrique est une ressource rare.
L'économie est la science qui étudie comment des ressources rares sont employées pour la
satisfaction des besoins des hommes vivant en société.
Selon J. Fourastié, la science économique permet de concilier entre les besoins des hommes qui
sont illimités et les ressources naturelles qui sont très limitées. Pour cela l homme doit travailler
pour transformer la nature naturelle en éléments artificiels pour satisfaire les besoins humains.
Car selon Fourastié, la satisfaction des besoins suscite énormément dénergie pour la combler. Pour
cela, le travail de lhomme devient indispensable afin daller au but.
Les problèmes sociaux que lon pourrait constater à Djibouti sont par exemples ; la pauvreté, le
chômage, la délinquance juvénile etc
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CORRIGE DES TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE 1
EXERCICE 2
TRAVAUX DIRIGE 4
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Séduquer (BESOIN SECONDAIRE)
Se nourrir (Besoin primaire)
Acheter une voiture de luxe(Mercedes) (Besoin tertiaire)
Se soigner (Besoin primaire)
Manger un hamburger (Besoin primaire ou tertiaire) tout dépend aussi de la culture.
Acheter un téléphone portable (Besoin secondaire ou tertiaire) ici tout dépend de l utilité du portable.
Soffrir une Play station (Besoin tertiaire)
Pratiquer du sport (Besoin secondaire)
Construction de sa propre maison pour y habiter
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Chapitre 2 :
La diversité des organisations
DOSSIER I : LA DIVERSITÉ DES UNITÉS DE PRODUCTION
Document 1. La production marchande et la production non marchande.
1..La production marchande est la production des biens et services destinés à la vente.
Par contre, la production non marchande est la création des biens et services non destinés à la vente.
2.. Exemple des biens marchands : pains, lait, vêtements, téléphone portable,
Document 2, 3 et 4.
1..Les activités réalisées sont :
- Exploitation dune ressource naturelle (sel) (doc. 3). Il sagit dune production marchande.
Document 5. Application.
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Document 6
PRODUCTEURS Quest-ce quil produit ? Sa production est payante Type
ou gratuite ? dorganisation
Document 7 et 8.
LEDD appartient à lEtat Djiboutien. Létablissement Coubèche appartient à un particulier (c est une
entreprise privée).
Les deux entreprises produisent deux biens différents (énergie et boissons gazeux) dune part et dautre
part ces deux entités différentes juridiquement (question 1).
LEtablissement Coubèche est une entreprise parce quelle combine des moyens humains (les salariés),
des moyens matériels (des machines) et immatériels (nom, publicité ) pour produire et vendre au
Djiboutiens des boissons.
Document 9.
Le rôle économique dune entreprise est la production des biens et services qui contribuent à la
croissance économique, la création demplois et linvestissement qui permet notamment des gains de
productivité.
Les entreprises privées appartiennent aux particuliers. Elles produisent des biens et services marchands
et cherchent à réaliser un bénéfice. Les entreprises publiques appartiennent à l Etat. Elles ne cherchent
pas à réaliser un bénéfice mais assurent un service public dintérêt général. Elles produisent des biens et
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services marchands (exemple lEDD), et des biens et services non marchands (les hôpitaux
communautaires).
Dautres exemples dentreprises privées et publiques.
La Poste Nougaprix
LONEAD Napoleon 24h/24
LEDD Casino
Isotherma
Document 10.
Un regroupement de personne dont le but nest pas lucratif. Cest un groupe de personnes qui fournit des
biens et services gratuits ou quasi-gratuits au bénéfice de leurs adhérents ou pour la défense dintérêt
commun.
LAssociation des Footballeurs Djiboutiens a pour objectif la promotion du sport de football à Djibouti.
Lassociation « Les Restaurants du cur » a pour objectif de permettre à chacun de se nourrir en
fournissant des repas gratuits aux plus démunis.
Document 11 et 12.
Les biens et services offert par ces associations sont non marchands. Les jeunes Djiboutiens ne payent
pas pour profiter du service de lassociation des footballeurs Djiboutiens et les pauvres mangent
gratuitement les plats fournis par lassociation les restaurant du cur.
Exemples dassociation Djiboutienne uvrant dans lhumanitaire : Paix et Lait, Diwan Zakat, etc.
Document 13 et 14.
LEtat produit des biens et services non marchands.
Document 15.
Le rôle attribué à lécole par le Président de la République est l'instruction et la diffusion du savoir,
lenseignement la culture des valeurs civiques aux enfants, et la promotion de l'égalité des chances.
Exemples dautres services non marchands produits par lÉtat :
Léclairage public,
La justice,
La défense nationale,
Les services médicaux de centres communautaires.
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CORRIGE DES TRAVAUX DIRIGES
Exercice 1 : Cas dentreprise.
2M.SA est une entreprise parce quelle combine des moyens de productions (machines, matières premières,
ressources humaines) pour produire des biens et services marchands vendus sur le marché.
Son objectif est lucratif, il sagit de réaliser le maximum de bénéfice, c est donc une entreprise privée et
non une association qui poursuit des buts non lucratifs.
Exercice 2 : Classez les exemples suivants dans lorganisation productive qui lui
correspond
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Chapitre 3 :
Lentreprise et la production.
DOSSIER I : LES DIFFÉRENTS TYPES DENTREPRISES.
Document 1 : Entreprise ou entreprises ?
Réponse aux questions
R2- Ces entreprises sont situés dans des domaines stratégiques : Port, Aéroport, Electricité, Eau,
Télécommunication, secteur sensible quon ne peut libéraliser totalement.
R3-Ils sont classés essentiellement sur leurs performances économiques notamment les PIB, VA réalisés ainsi que
sur les rémunérations distribuée aux employées et leur contributions a l Etat sous forme d impôts et taxe.
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DOSSIER II : LES PARTIES PRENANTES DE LENTREPRISE.
Document 4 : Lentreprise Gouled.
R1-les différents partenaires de lentreprise Gouled sont essentiellement :
- Pêcherie de Djibouti
-Ses clients
-les employées qui.
-La banque Saba qui lui a.
Oui il existe dautre partenaire qui ne sont pas citée comme lEtat a qui lentreprise Gouled paie les taxe et
impôts.
R2-
Les banques prêtent les fonds nécessaire pour le différents achat a caractère durable comme les
machine, terrain, camion
Ladministration fournis aux entreprises une meilleure infrastructure financée grâce aux impôts et taxe
collectés
2-
Salariés=Rémunérations,
Banques=Intérêts,
Etat=Impôts, taxes
Organisme protection sociale=Cotisations sociales,
Consommateur=Biens et services
Actionnaire=Dividendes.
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DOSSIER III. COMMENT ÉVALUER LA RICHESSE CRÉÉE ?
Document 6 : Richesse créée et valeur ajoutée
1-Pour connaitre la richesse créée, il faut avant connaitre les différentes valeurs ajoutées à la source.
2-Au départ Mr Omar achète à 950 FDJ les ingrédients lequel seront transformé pour un total de 1200 FDJ soit
une valeur ajoutée de 1200-950=250 FDJ.
3-Définition : La VA est donc la valeur créée par chaque entreprise à chaque étape de la transformation
des produits. Il ne faut donc pas confondre bénéfice et valeur ajoutée.
Valeur Ajoutée = CA (chiffre daffaires) C I (consommations intermédiaires).
Consommation intermédiaire= Ces produits et services qui sont soit détruits, soit transformés dans le processus
de production du pain sont appelés consommations intermédiaires.
2- le chiffre daffaire ne reflète que les ce que lentreprise a vendu soit : 25 000 x 25 = 625 000 FDJ est le chiffre
daffaire si on suppose que touts ce que produits est vendues.
3-Pour calculer la Valeur ajoutée il faut dabord estimer les consommations intermédiaires :
La farine (50 000 FDJ) + La levure et du sel (3 000 FDJ) + Eau et électricité (150 000 Fdj) =203 000 FDJ
La Valeur ajoutée de cette boulangerie est : 625 000 FDJ -203 000 FDJ= 422 000 FDJ
Puis entre 2009 et 2010 on note une légère baisse de la croissance suite à la crise mondiale de 2008 qui a
dabord commencé par les Etats-Unis avant de regagner le monde entier.
Valeur départ
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Evolution du taux de croissance du PIB de lAfrique entre 2007 et 2011 est :
1483
On constate que les pays lAsie émergeante ont connu une forte croissance jusquà 8% suivis par les pays du
moyen Orient avec 5.2% et lAfrique 4.9%.
Le contraste saisissant est que les pays ayant une croissance habituellement élevé ont eu des croissances un peu
plus basses que la normal.
R2-Ces activités sont considéré comme illégale puisque les produits exposés ne sont ni déclaré ni homologués
par les autorités local, de plus les vendeurs ambulants ne paie aucune forme dimpôt ou taxe contrairement a
lentreprise Nougaprix soumit a une stricte réglementation.
R2-Le travail des femmes aux foyers, la destruction de lenvironnement, la pollution ne sont inclus dans le
calcul du PIB
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Correction Travaux dirigés
Exercice 1 :
Complétez les cases vides par les mots suivant :
Les administrations publiques regroupent LÉtat, les collectivités locales et tous les organismes produisant des
services non marchands financés par lEtat par lintermédiaire des impôts Taxes et cotisations sociales
(Hôpitaux publics, Education Nationale, mairie ).
Elles ont une mission particulière : rendre un service public. Elles produisent en réponse à des besoins
collectifs et non avec un objectif de rentabilité but non lucratif. Dautres dépenses sont prises en charge par la
collectivité pour assurer lintérêt général, par souci de solidarité nationale, autrement, seules les personnes à
revenus élevés pourraient prétendre à léducation ou aux soins de santé par exemple.
Exercice 2
R1-Calcule de la consommation intermédiaire
(Farine) 200 FDJ + (olives) 100 FDJ + (sauce tomate) + 300 FDJ (ail) + 50 FDJ + (poivron) 120 FDJ + (fromage)
150 FDJ + (poulet) 300 FDJ = 1 220 FDJ
R2- Chiffre daffaires réalisé dans une journée en vendant 100 pizzas
R3- Ceci ne correspond pas a la richesse réellement créer car il ninclus pas certains éléments notamment
Exercice 3
R1-Depuis 2011, ce que les pays de lAfrique subsaharien connaitront une croissance assez élevé par rapport aux
autre pays de lAfrique notamment celle de lAfrique du nord et les autres de l Afrique.
R2-Dans lensemble léconomie les pays de lAfrique auront une croissance assez équilibré
R3-la croissance reste stable dans la mesure où les prix des matières premières vont reprendre leur cours
habituel.
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CHAPITRE 4 :
Les facteurs de production et leurs
combinaisons.
Ce chapitre est dans la lignée du précédent et porte sur les moyens utilisée pour produire les biens et
services et comment les faire fonctionner ensemble.
1-Sur la première photo, est représentée une chaîne dassemblage de voitures dans une usine
-La deuxième photo il sagit de lusine de Coubéche, processus de la production de leau minéralisé
CRYSTAL remplie dans des bonbonnes à eau.
- la troisième photo représente un enseignant qui exerce dans sa classe, cest un service public.
-Enfin sur la dernière photo les vendeuses exercent un commerce des fruits et légumes sur le grand
marché de Ryad.
2-Nous constatons pour quil y ait production lintervention de deux élément, le travail (lenseignant, les
vendeuses) et du capital (chaînes), ce sont les les facteurs de production
1. Selon les économistes un facteur de production est une ressource nécessaire à la production mais qui
nest pas détruite au cours du processus de production.
2. Les ressources productives qui ne sont pas des facteurs de production sont :
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DOSSIER II : DES FACTEURS DE PRODUCTION
COMPLÉMENTAIRES OU SUBSTITUABLES
Document 3 : La combinaison des facteurs de production
la substituabilité est la possibilité de remplacer (substituer) une quantité donnée d un facteur de
production par une quantité déterminée dun autre facteur de production tout en conservant le même
niveau de production, alors que la complémentarité cest lorsquune quantité donnée dun facteur de
production ne peut être associée quà une quantité fixe dun autre facteur.
Sur la photo 2 et 3 les facteurs sont substituables, le facteur travail (ex produire a main nu le parpaing)
peut être remplacé par du facteur capital
les facteurs sont complémentaires sur la première photo, car un taxi sans son chauffeur ne peut rouler.
1-Les facteurs de production sont dits complémentaires quand lutilisation dun type de facteur impose
lutilisation de l'autre type de facteur.
-Les facteurs de production sont dits substituables si lun remplace lautre dans la production.
1. SABA ISLAMIC BANK a introduit des distributeurs automatiques de billets pour désengorger
les guichetiers et faciliter laccès des clients a leur avoir a tout moment de la journée. Cela permet
aussi de diminuer le nombre de guichetiers et de réduire les coûts du travail.
2. SABA ISLAMIC BANK conserve des guichetiers pour une meilleure proximité avec ses clientèles
1-La consommation est un acte de la vie quotidienne qui consiste en lachat de bien des biens et
services pour ses propres besoins dans limmédiat (achat dune chaîne), tandis que l investissement est
lachat dun bien durable (de nouvelles machines) pour une utilisation pour un long terme.
2- linvestissement est une opération économique fondamentale pour la simple raison quelle est
déterminante pour une croissance durable, elle permet lamélioration des techniques de production et
daccroître la production.
3-Une consommation intermédiaire est une opération par lequel lobjet utilisé est détruit au cours du
processus productif pour aboutir au produit fini alors que linvestissement est durable.
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Document 7 : investissement matériel et investissement immatériel
1-Un investissement matériel est lacquisition dun bien durable, susceptible dêtre utilisé au cours
de plusieurs cycle de production (exemple : machine, terrain, bâtiment, ordinateur ), tandis que
linvestissement immatériel désigne des « dépenses » censées améliorer lefficacité du capital.
petit restaurant X
un nouveau four X
un Frigidaire X
une voiture X
des meubles design et une X
télévision à écran plat
former ses salariés X
campagne publicitaire X
2-sur la première photo il sagit dune agriculture traditionnelle par la force de bras qui utilise
davantage de travail tandis que sur la deuxième photo il s agit d un tracteur moderne qui utilisera
moins de travail mais plus de capital.
3-les deux facteurs sont substituables car on peut remplacer le travail par du capital pour réaliser le
même type de production.
1-Les entreprises modifient leur combinaison productive pour produire mieux et plus efficacement.
2 les deux types dinnovations cités sont les innovations de procédés et les innovations
organisationnelles
36
Correction Travaux dirigés 1
EXERCICE 1
Pour chacun des exemples suivants, précisez si les facteurs de production sont substituables ou
complémentaires.
substituables complémentaires
Une banque installe des distributeurs de billets dans X
ses agences.
Une pizzeria achète des scooters afin de faire face à X
laugmentation de sa clientèle.
Un supermarché installe des caisses automatiques afin X
de réduire le temps dattente des clients.
EXERCICE 2
37
EXERCICE 3
1-Ces sont les machines qui fabriquent les produits dans cette usine.
2-le propriétaire de lusine rêve que ces produits puissent trouver dans le futur des robots acheteurs.
3-Cette photo en dit long sur le remplacement abusif des hommes par les machines. Le résultat en est que
nayant plus de travail et de revenus, personne ne pourra acheter les produits finis et c est pourquoi le
propriétaire rêve des robots acheteurs.
EXERCICE 4
Pour produire un nouveau bien, quatre ingénieurs proposent chacun leur solution.
Ingénieur Gamal 80 15
Ingénieur Houssein 50 20
Sachant que ces quatre combinaisons permettent de produire le même bien, vous pouvez en déduire que les
facteurs de production sont substituables .
Comment qualifiez-vous la combinaison productive proposée par lingénieur Houssein?
Il sagit de la combinaison la plus capitalistique
Si lheure de main duvre revient à 5000DJF et que la machine revient à 25 000 DJF, chiffrez le coût de chaque
combinaison
Coût du facteur travail Coût du facteur capital Coût des facteurs de
fixe production
5. A priori, quelle combinaison retiendrez-vous ? Pourquoi ? La moins coûteuse donc celle de Omar et Houssein
6. En terme de productivité par tête, quelle combinaison vous semble la plus productive ?
38
Il sagit de la combinaison la plus coûteuse
EXERCICE 5
Remplir le schéma à laide des notions suivantes : travail, combinaison productive, chiffre daffaires, facteurs de
production, coût des facteurs, capital, production de biens et services.
Travail
Coûts Recherche
Facteurs de Production de
Chiffre -
production Combinaison des de profit
biens et
Capital daffaires
Productive
services facteurs
39
Chapitre 5 :
Les marchés des biens et de
services.
Lobjectif du chapitre est de présenter le fonctionnement du marché des biens et des services et les
mécanismes de fixations de prix.
DOSSIER 1 : LE MARCHÉ.
Document 1 : quest ce que le marché ?
1. Dans ce document, le marché est défini comme le lieu de rencontre entre l offre et la demande d un
bien ou dun service.
2. Le demandeur est un agent qui achète un produit ou service pour un prix donné. L offreur est, quant à
lui, celui qui désire vendre un bien ou un service donné sur un marché.
3. Pour le demandeur, le prix représente le coût quil est prêt à accepter pour acquérir le bien ou le
service souhaité (il est obligé de débourser), au-dessus de ce prix il n achètera pas. Alors que pour
loffreur, le prix correspond au gain (à une entrée d argent) qu il est disposé à accepter pour produire et
vendre le bien ou le service.
2 et 3.
2. Les ménages vont consommer moins (ils ne peuvent pas acheter les quantités qu ils souhaitaient car le
prix a augmenté).
3. A Djibouti, un grand nombre des produits de base comme la farine, le riz, le lait et le kérosène, ont
connu une augmentation de prix.
2.. Par exemple quand le prix est de 70 Fdj, une seule glace est demandée. Quand le prix est 30 Fdj, 11
glaces sont demandées.
3.. On peut conclure que, quand le prix baisse (par exemple en passant 70 à 30 Fdj), la quantité
demandée augmente.
Le prix ;
Le revenu ;
Les prix de produits comparables ;
Et enfin les goûts du consommateur.
2..Deux produits sont dites similaires, sils répondent au même besoin (par exemple le thé et le café). Si
le prix du café dévient cher, le consommateur le remplacera par le thé et vice versa.
1..Les demandeurs de ce marché peuvent être les ménages et les particuliers qui veulent acheter ou louer
une maison. Les offreurs sont les propriétaires (ménages/particuliers/agences immobilières mandatés par
les propriétaires).
2..La baisse des prix des biens immobiliers résulte de la crise économique et financière de 2008 : les
particuliers ont revu à la baisse les prix de leurs au vu de la conjoncture morose de léconomie.
3..Vu la hausse de prix, les acheteurs se sont retirés du marché, par conséquent, un grand nombre des
propriétaires ont retiré de la vente leurs biens immobiliers.
41
DOSSIER 3 : LOFFRE DU MARCHÉ.
1..Le vendeur a augmenté le prix du poisson parce que la demande de poisson a connu une hausse : plus
des clientes ont décidé dacheter les poisons.
2.. Les vendeurs offrent leurs poissons à un prix plus élevé à Djibouti ville que dans la ville de
Tadjourah pour plusieurs raisons :
1..Quand le prix dun bien augmente, la quantité offerte par les entreprises va augmenter également car
les entreprises sont prêtes à vendre davantage pour augmenter leur profit, d autres entreprises qui
nétaient pas rentables à un prix plus bas, le devienne.
2. Plus le prix du chocolat augmente, plus lentreprise va vendre de chocolat (voir question 1).
Le coût de moyens de production : plus la production nécessite des coûts élevé, moins l entreprise sera
en mesure de produire de manière rentable.
Les réglementations (lensemble des mesures prises par l Etat pour soutenir l activité économiques ou
sanctionner les acteurs sociaux) peuvent limiter loffre de l entreprise si elles ont pour effet d accroître
les coûts. Par exemple, si lEtat promulgue une loi qui oblige les entreprises à recruter au-dessus de
SMIG, ces dernières ne seront pas incitées à recruter certains types d employés (qui leur reviendraient
plus cher).
1.. La phrase fait référence à la demande de marché qui représente lensemble des biens et services
échangés sur un marché à chaque niveau de prix.
42
2.. La demande totale de lorange avec le prix de 150Fdj est la somme des kilos d oranges achetés à
150Fdj. Il sagit alors de 350 Kilos dorange (50+40+60+70+60+. 50+20 kilos).
3.. Quand le prix du marché passe de 150Fdj à 300Fdj, la quantité demandée diminue en passant de
350 000 à 150 000 Kilos.
1.. Quand le prix est de 150Fdj, la quantité offerte est de 120 000 Kilos dorange. Paradoxalement, pour
un même prix, les acheteurs sont prêts à acquérir plus de kilos d orange (350 000 Kilos), il y a
déséquilibre sur le marché, des demandeurs ne trouveront pas doranges.
2.. Quand le prix passe de 150Fdj à 300Fdj, la quantité offerte augmente et passe de 120 000 à 400 000
Kilos dorange. On remarque que par rapport à la demande, la quantité offerte augmente
automatiquement quand le prix augmente, il y a encore déséquilibre sur le marché mais cette fois ce sont
des entreprises qui ne parviendraient pas à écouler leur production.
3. Graphique.
1..La loi de loffre et de la demande régit le fonctionnement dun marché. Schématiquement, l offre
augmente au fur et à mesure que le prix augmente. A linverse, la demande baisse au fur et à mesure que
son prix augmente. Le prix se fixe afin déquilibrer loffre et la demande des agents économiques pour
un bien donné.
2.. Si le marché nest pas en équilibre, soit le demandeur soit loffreur, fixe le prix. Par conséquent, ce
nouveau prix reflète une situation plus avantageuse plus généralement à loffreur qui fixe un prix au
dessus de léquilibre.
43
Correction des Travaux Dirigés
EXERCICE 1 : comment se forment les prix sur un marché ?
1..La scène se déroule dans une des boutiques dhabit du marché de la ville.
2..Il sagit dune relation marchande : le client veut acheter un article et le vendeur souhaite le vendre.
3..Le vendeur est celui qui possède et propose le produit à la vente. Le demandeur est celui qui souhaite
acquérir le produit.
4..Nous ne pouvons connaitre le prix de larticle car il dépend de la relation entre le demandeur et
loffreur. Le marchand et le client propose chacun un prix et essaye de se mettre daccord sur un prix
commun.
5.. Légèrement différents. Il y a des chances pour que le prix soit proche car les offreurs du marché
connaissent les prix proposés par la concurrence. Mais le prix ne sera pas le même car il dépendra de la
relation client/marchand.
7.. Pour loffreur, ce sont les coûts de production qui vont déterminer le prix quil peut accepter
(exemple de cout de production : cout de transports, cout de la production de larticle, le cout de son
travail ou du travail de ses salariés, .).
8..Pour le demandeur, plusieurs choses vont déterminer le prix : le caractère urgent ou nécessaire de
lachat, le budget de lacheteur, lestimation de la qualité du produit, de la connaissance du prix dans les
autres boutiques, .
9.. Le prix aura tendance à être plus élevé, car le vendeur naura pas à craindre que le demandeur se
tournent vers la concurrence. Un offreur seul sur le marché, dispose de plus de pouvoir sur le marché
face à la demande et peut imposer son prix.
1..La loi de la demande stipule que quand le prix augmente, la quantité demandée diminue. Cependant,
il existe des cas ou cette loi nest pas vérifiée. Ce sont par exemple, le cas des deux types de biens :
Les « biens Giffen » qui sont les biens dont la demande augmente lorsque le prix augmente. Il s'agit en
général de produits de base dont le prix, en augmentant, réduit le pouvoir d'achat des consommateurs
qui en ont déjà peu, si bien que ces derniers doivent consommer davantage de produits de base, faute de
pouvoir diversifier leur consommation.
44
Les « biens Veblen » sont des biens qui lors dune baisse de prix, au lieu dentrainer une augmentation
de la demande, la réduit.
2.
EXERCICE 3 :
Il sagit dune part dexpliquer la répartition de la richesse produite dans les entreprises.
Et dautre part, il faut montrer que la valeur ajoutée constitue une source des revenus pour les agents qui
ont participé à sa création.
1..La valeur ajoutée est la richesse créée par lentreprise. La valeur ajoutée est une notion qui mesure la
production nouvelle réalisée dans une entreprise. Elle est égale à la valeur de la production diminué de
la consommation intermédiaire (VA = Production Consommations Intermédiaires). Lorsqu une
entreprise vend un bien ou fournit un service, elle n est pas la créatrice de tout ce qui compose le produit
ou le service. Le plus souvent, elle a acheté des matières premières, des produits, a utilisé de l énergie et
des services produits par dautres.
2.. Les agents qui ont participé à la production sont les suivants :
3..
Salariés salaire
Banque Intérêts.
Actionnaire 46Dividendes
4. a)
b) La part des impôts sur la production dans la valeur ajoutée est de 5%. (Vérification : Impôts sur la
production /VA= 250 000 /5 000 000 = 5%.).
2. Ce partage de la valeur ajoutée peut être interprété en termes d inégalités sociales car la part de salaire
dans la valeur ajoutée a drastiquement diminué au profit de la part du profit. En plus avec la montée du
chômage, la part de la richesse crée revenant aux salariés tendent à diminuer.
3. Lentreprise cherche toujours à améliorer la part de la valeur ajoutée revenant au facteur capital car
elle cherche à maximiser le profit afin de financer ses investissements et rémunérer les apporteurs de
capitaux (par exemple, les actionnaires).
4. La valeur ajoutée constitue un revenu pour les ménages qui vont pouvoir consommer et accroître la
demande auprès des entreprises. Elle constitue également une source de revenu pour les entreprises qui,
grâce aux profits, vont investir dans leurs projets, ce qui va relancer la croissance économique du pays.
2..Lentreprise, si elle a fait des prêts auprès des établissements de crédit, doit verser des intérêts en
contreparties.
3..Dabord, la variation de lEBE reste constante entre 1960 et 2010, excepté en 1980, date à laquelle il a
connu une baisse nette de 5,5 points.
47
Concernant la répartition de la valeur ajoutée, les dividendes nets versés aux actionnaires connaissent
une croissance régulière entre 1960 et 2010. La part de l EBE qui revient à l entreprise (bénéfices non
distribués) reste plus élevé par rapport aux autres composants de lEBE.
2. Les revenus de lactivité rémunèrent la participation directe à la production d un bien ou d un service
(un ouvrier reçoit un salaire).
3. Un revenu mixte est un revenu dactivité qui rémunère à la fois le facteur capital et le facteur travail.
Cest le revenu des travailleurs indépendants (par exemple, un chauffeur de taxi reçoit un revenu qui
rémunère non seulement son capital productif (le taxi) et mais également son travail).
2.. Le salaire minimum a été revalorisé pour augmenter le pouvoir d achat des ménages Djiboutiens à
bas salaire. Le nouveau salaire minimum est fixé aux alentours de 35 000 Fdj.
48
1..Les revenus primaires est constitués des revenus salariaux, du patrimoine et les revenus mixtes. 2..En
France, en 2008, les revenus primaires des ménages sélevaient à 1 442 milliard dEuro.
3. La part des différents revenus dans les revenus des ménages peuvent être résumés somme suit dans le
tableau ci-dessous.
4. Entre 1960 et 2008, les revenus salariaux ont augmenté de 994,2 milliards d Euro en passant de 21 à
1015,2 milliards. Ce qui correspond en termes de pourcentage, une augmentation de 4905,7 %.
2..Si la valeur ajoutée représente 65 % du chiffre d affaires d Optique BOUNI en 2009, son montant est
égale à 2124 millions Fdj (VA= 65% * Chiffre daffaire 2009 = 65% * 3268 = 2124 millions Fdj). .
3..Le partage de la valeur ajoutée entre les agents peuvent être résumé comme suit (unité : en Fdj) :
Part de la VA
perçues
2010/2009(%).
Enterprise (Bénéfices) 18.2
Dividendes 7.35
Salaires 12.34
49
Exemple de mode de calcul :
La part de VA reçue par lentreprise entre 2009 et 2010 a augmenté de 18.2% (= (472-339) /399)*100).
4.. La part de VA revenant aux salariés a augmenté car l entreprise a recruté des nouveaux salariés
(leffectif des salariés a passé de 32 853 à 38 112, soit un recrutement de 5 259 salariés).
Document 3 et 4.
1..En 2005, la rémunération des salariés sestimait à 58.5% de la VA. En 2011, elle en est à 59.7%, soit
une augmentation de 1.2 point.
La part de la VA rémunérant les entreprises françaises (EBE) n a augmenté que 0.4 point entre 2005 et
2011. Cependant, en 2007 et 2008, cette part a connu une nette augmentation de 1.5 point par rapport à
2005.
Par contre la part de la VA qui revient aux entrepreneurs a progressivement diminué de 0.6 point entre
2005 et 2011.
2.. Les salariés sont mécontents car le gouvernement avait initié en 2011, une prime appelé prime de
partage des profits destinée aux salariés de lentreprise. Cependant, seulement 27 % des entreprises
envisage de payer à leurs salariés un montant compris entre 250 et 700 euro, contrairement au 1 000
euro prévu initialement.
3..Avec la mise en place de la prime, le gouvernement cherchait à « associer les salariés » à la richesse
créée, donc à assurer un partage équitable de cette dernière entre les principaux participants.
50
CHAPITRE 7 :
LA FONCTION DE REPARTITION DE
LETAT.
OBJECTIFS
Après avoir montré dans le chapitre précédant la répartition des richesses par les entreprises, nous
évoquerons dans ce chapitre le rôle que lÉtat joue dans sa répartition. Lenseignant doit présenter dans
dun premier temps la composition du Budget de lÉtat, ensuite la manière dont lÉtat redistribue une
partie de ses ressources aux ménages en fonction des besoins. Lenseignant évitera dans la seconde
partie les notions théoriques (la politique keynésienne).
Les différentes ressources financières de lEtat sont : les recettes fiscales (impôts directs et indirects et
taxes) et non fiscales (des produits des amendes, sanctions, pénalités et frais de poursuites).
Les agents économiques qui participent au financement de lEtat sont : les entreprises et les ménages.
Par exemple la part des recettes fiscales : (53 760 681 / 86962520) 100 = 61,82%
La part des recettes non fiscales= (12537838 / 86962520) 100= 14,41%
La part des Dons. Projets et Legs= 12%
La part des Dons programmes= 2,98%
La part des Tirages sur Emprunts programmes=7,83%
La part des Emprunts programmes= 0,91%
La part des recettes extérieures= (20664000/86962520) 100= 23,76%
La part des recettes intérieures= (66292520/86962520) * 100=76,23%
51
Nous remarquons que la part des recettes intérieures constitue la part de bénéfice la plus élevée pour le budget
Djiboutien en 2011. Cela est dû effectivement aux recettes fiscales et non fiscales.
Parmi les différentes dépenses effectuées par lEtat figurent les dépenses de remboursement de la dette, du
personnel, dépenses de matériels et dentretien et de transferts (reversement à d autres agents) qui constituent les
dépenses ordinaires (de fonctionnement) et les dépenses dinvestissement (dépenses de capital)
Les dépenses du personnel (24554822FDJ) et les dépenses du capital (25151509 FDJ) occupent une place
importante pour lEtat Djiboutien. Car ces dernières constituent les piliers du fonctionnement des administrations
publiques.
Ce sont les revenus issus directement de lactivité productive (La rémunération des salariés, les revenus
du patrimoine (les intérêts reçus, les dividendes, le loyer), les revenus de l entreprise individuelle avant
prélèvements obligatoires et redistribution.
Le revenu de transfert diminue le revenu primaire des ménages par les prélèvements effectués (cotisations
sociales, impôts) et laugmente par les prestations versées (allocations, retraite ). Un ménage particulier verra
donc son revenu saccroître si les prélèvements sont inférieurs aux prestations reçues)
Pour le schéma :
(Revenu primaire Prélèvements obligatoires+ Revenu de Transfert)= Revenu Disponible
52
Document 7 : La politique de Redistribution
La redistribution est une opération consistant pour les administrations publiques (Etat) à modifier la
répartition primaire des revenus en effectuant des prélèvements obligatoires (impôts directs, cotisations
sociales) sur les revenus pour financer les prestations sociales.
Les objectifs de la redistribution sont :
Assurer la justice sociale afin de réduire les écarts de richesses entre les individus,
Assurer la cohésion sociale et la paix sociale
Assurer la lutte contre la pauvreté
Assurer laccès aux soins.
La protection sociale permet aux individus ou aux ménages de faire face financièrement aux
conséquences des risques sociaux, c'est-à-dire aux situations pouvant provoquer une baisse des
ressources ou une hausse des dépenses (vieillesse, maladie, invalidité, chômage, charges de famille,...).
La protection sociale a donc à la fois des objectifs matériels (permettre aux individus de survivre quand
ils sont malades, ou âgés, ou chargés de famille nombreuses, par exemple) et des objectifs sociaux
(réduire l'inégalité devant les risques de la vie et assurer aux individus un minimum de revenus leur
permettant d'être intégrés à la société).
Les Mutuelles, Sécurité Sociale
53
CORRIGE DES TRAVAUX DIRIGES
EXERCICE 1
Les prélèvements sociaux consistent à financer les individus les plus vulnérables afin de réduire les écarts des
inégalités dans la société. Ce processus ne fait que soutenir la politique des discriminations positives.
Parmi les revenus liés à la redistribution figurent :
Le RSA (Revenu de Solidarité et dActivité) est une prestation destinée à assurer à des personnes sans ressource
ou disposant de faibles ressources un niveau minimum de revenu
Les minimas sociaux visent à assurer un revenu minimal à une personne (ou à sa famille) en situation de
précarité. Le système français de minima sociaux comporte divers dispositifs :
Le RSA qui vise à lutter contre les exclusions est un des plus connus.
Les autres allocations visent des publics spécifiques confrontés à un risque de grande pauvreté, par exemple :
- les chômeurs de très longue durée, avec l'allocation de solidarité spécifique (ASS) pour ceux ayant épuisé leurs
droits à l'assurance chômage ;
- les personnes handicapées (allocation aux adultes handicapés - AAH) ;
- les personnes âgées (minimum vieillesse).
Ces revenus constituent une redistribution verticale.
Les objectifs de la redistribution sont :
Améliorer la justice sociale : baisse des inégalités en corrigeant les écarts de revenu excessifs
Mise en place dune solidarité nationale : relever les revenus plus bas et/ou payer, à la place des intéressés, des
charges quils ne peuvent couvrir
Mettre à la disposition de chacun des biens et des services financés par la collectivité : les services collectifs non
marchands
Parer à un risque : le système redistributif fonctionne comme une assurance collective en cas de chômage,
maladie, maternité
Assurer la sécurité des revenus dans le temps : retraites
Plus de protection sociale pour les plus pauvres
EXERCICE 2 :
54
Redistribution horizontale = transfert sans condition des revenus
Redistribution verticale = solidarité en faveur des bas revenus
4. Comment définiriez-vous la redistribution des revenus ?
Lobjectif est de réduire les disparités de revenu entre les agents telles quelles sont lors de la répartition
primaire des revenus.
Lobjectif est de modifier la répartition primaire des revenus.
5. Quels sont les principaux types de transfert ?
Transfert sociaux : prestations versées afin de réduire les couts de certains risques supportés par les ménages.
Transfert économique : pour améliorer la situation financière des bénéficiaires
6. Quels sont les principaux objectifs sociaux de la redistribution ?
Assurer la sécurité des revenus dans le temps (ex. Retraite)
Diminuer les inégalités sociales
Améliorer la solidarité.
Du budget de lEtat
55
Chapitre 8 :
La consommation
La consommation non durable : ce sont de biens qui sont détruits à la première consommation.
La consommation durable : ce sont de biens qui peuvent être utilisé plusieurs fois jusqu'à leurs usures.
Lachat dune voiture, la construction dune maison constituent des exemples d investissements des ménages.
Car, le revenu est le déterminant de la quantité à consommer, plus le revenu est élevé, mieux on consomme.
Cette phrase soulignée signifie que les inégalités de consommation ne sexpliquent pas seulement par la
différence de revenus, elle dépend aussi du mode de vie, des gouts et des préférences des individus.
56
Document 5 : Linfluence de la publicité
Le pouvoir dachat correspond à la quantité des biens et services quun ménage se procure grâce à son revenu.
Le pouvoir dachat se mesure par le rapport entre lévolution des revenus et lévolution de l indice des prix.
Lévolution du pouvoir dachat est importante que celle du salaire car, en dépit dune hausse de salaire, un
ménage peut voir sa consommation fléchir en cas de hausse de prix.
99, 7 : en 2009, selon lINSEE 99, 7% des ménages âgés de 16-24 ans possèdent un réfrigérateur.
59,1 : en 2009, selon lINSEE, 59,1 % des ménages âgés de 40 à 59 ans, sont équipés dun lave-vaisselle.
31 ,1 : en 2009, selon lINSEE 31,1% des ménages âgés de 60 ans ou plus ont accès à internet.
2. Cette phrase soulignée signifie que les besoins sont conditionnés par le revenu que possède le ménage.
57
Corrigé des travaux dirigés.
2. Pas vraiment, car dautres dépenses augmenteront surtout comme les loisirs, l éducation, la santé ;
3. Les dépenses des ménages Djiboutiens sont : consommation ; éducation ; santé ; logement etc. .
EXERCICE 2
Sont des consommations collectives, les dépensés de la police et lutilisation de transport collectif.
Quand le revenu augmente : la part du budget consacré à lalimentation baisse et la part consacré aux loisirs
augmente.
58
CHAPITRE 9 :
LEPARGNE.
Doc 1 : Définition de lépargne des ménages
1/ l épargne correspond à la partie du revenu qui n est pas consommée. En d autres termes, c est ce qui reste
après avoir consommée. Lépargne sobtient en faisant la différence entre le revenu et la consommation :
EPARGNE =REVENU-CONSOMMATION.
Lélève devra appliquer cette formule pour calculer le montant épargné par ses parents.
= 15 000 FDJ.
Calculs et justifications.
Période1
Période2
59
taux dintérêt à 2%
Période 3
Les taux dépargne diffèrent selon les revenus disponibles : plus les ménages disposent des revenus, plus ils
consomment (voyages, crédits, loisirs ) dans les périodes 1 et 2. La part de revenus consacré à l épargne est
faible.
Dans la période 3, laugmentation du taux dintérêt influence lépargne : plus le taux dintérêt est élevé, plus les
ménages sont incités à épargner.
1/ La thésaurisation est un mode dépargne qui consiste à ne pas placer son argent dans les institutions
bancaires (banques) et à le garder chez soi.
2/ On distingue lépargne financière et non financière. Lépargne financière porte sur des actifs financiers
(actions, obligations, plan épargne logement) et monétaire (DAV..) alors que l épargne non financière porte sur l
acquisition de logement ou de machine. La première correspond à un placement alors que la seconde constitue
un investissement.
1/La tontine est une épargne thésaurisée. La ou le responsable de la collecte regroupe les fonds et le mets à la
disposition du bénéficiaire du mois.
2/ La tontine est une manière dépargner. Cest un système qui est souvent pratiqué par les ménages qui n ont
pas accès aux emprunts bancaires ou qui veulent éviter les systèmes de lusure des banques ou enfin qui veulent
monter des petits projets (réparation de la toiture de la maison, achat des meubles, ).
3/ Dans le système de tontine, plus les participants se connaissent et se font confiance, plus le système
fonctionne bien (le mécanisme nest pas formel, aucuns contrats ne sont signés).
1/ le taux dépargne mesure la part du revenu consacré à lépargne (taux = épargne / revenus * 100).
Linvestissement : c est une épargne préalable indispensable à l achat de biens d équipements (logement ).
Lépargne de précaution : on cherche à se prémunir contre un risque (l augmentation de l impôt par exemple).
Epargne non financières (investis en biens tels que les biens immobiliers).
3/
61
Exercice 1
1/
Exercice 2
Propension
Dépenses Taux
Revenu net Epargne moyenne à
mensuelles de dépargne ( %
mensuel mensuelle consommer
consommation )
(% )
62
Ménage n° 2 170 000 120 000 50 000 70,6 29,5
63
CHAPITRE 10 :
LE CIRCUIT ECONOMIQUE
Document 1
Effets négatives:
Hausse des salaires hausse des couts de production hausse des prix baisse de la
consommation baisse de la demande de biens ou services baisse de la production.
Document 2
En augmentant le salaire de ses ouvriers, Ford souhaite augmenter leurs pouvoirs dachats, pour que ces
derniers deviennent capables dacheter les voitures quils fabriquent eux même.
Ford veut dire à travers cette phrase que face à une baisse de la consommation, une baisse des salaries n est
pas la solution. Au contraire elle réduit encore plus la consommation ; ralentissant ainsi lactivité
économique.
Document 3
(Sur le schéma du Doc 3, il est clair quune hausse du revenu des ménages entraine une hausse de lépargne
ce qui va influencer linvestissement des entreprises ainsi que la consommation des ménages).
64
Revenus = dépenses+épargne
Document 4
Documents 5
1800
ADMINISTRATIONS
MENAGES
800+1500
1130 70
SOCIETES NON SOCIETES
FINANCIERES 1560 FINANCIERES
400 30
RESTE DU MONDE
400
65
Corrigé des travaux dirigés.
Exercice 1
Reportez les opérations suivantes sur un schéma (flux réels en bleu et flux monétaires en vert).
MENAGES
66
Exercice 2
80
80
110+340 ADMINISTRATIONS
1110 MENAGES
420+240
800+145
10 SOCIETES FINANCIERES
SOCIETES NON
FINANCIERES 130+160
320
RESTE DU
460 MONDE
460
70
Daprès les résultats, nous constatons quavec des recettes de lordre de 1685 les ménages ont
dépensé 1640 doù une épargne de 45.
Par contre nous remarquons que les Administrations publiques et les Sociétés non financières
dépense plus quelles ne reçoivent.
67