Vous êtes sur la page 1sur 12

CHAPITRE 1 : APERCU SUR LA BIOMASSE LIGNOCELLULOSIQUE

I.I. INTRODUCTION SUR LA BIOMASSE


La biomasses désigne l’ensemble des matières organiques des organismes vivants
des divers écosystèmes et des produits qui en dérivent, comme le bois, la paille, la
bagasse, les bois de rebut, etc. Les matières organiques des sols, qui ne peuvent en
général pas être récoltées ni converties en énergie, continueront en revanche à
constituer une catégorie particulière1.
En abordant la biomasse en tant que matière renouvelable pour l’énergie, un point
important à savoir est que l’enjeu de la biomasse est principalement de fournir de la
matière alimentaire pour la population.
Ce point clé est essentiel pour comprendre les évolutions au cours des âges, et
surtout à venir, concernant cette matière première.
Il faut de plus noter que le développement de l’utilisation de la biomasse comme
matière première énergétique dans des usages diversifiés est récent, et que les
thématiques qui y sont liées n’ont pas encore atteint leur maturité industrielle. Il
sied de savoir qu’actuellement la surface forestière de notre planète est estimée à
30% de terre ce qui fait donc de bois une source très importante des énergies
renouvelables.
Les bois qui sont utilisés est donc : les bois non valoriser par la filière forestière ;
on amène sur une plateforme de préparation où il est trié, broyé et transformer en
granulés ou copeaux on le transporte dans une chaufferie pour le brûler2.
Sans oublier que la biomasse produit de l’énergie thermique sous forme d’eau ou
de la vapeur, puis cette chaleur est utilisée pour alimenter un chauffage soit d’une
école ou d’un réseau de chaleur urbaine de certaine ville.
Sur c’est fait, on distingue deux grandes catégories de biomasse ; cette catégorie
sera cité dans les lignes qui suivent.
Biomasse comprend une grande diversité de matières organiques, d’origine
végétale ou animale, parfois insoupçonnées. La plupart sont en fin de vie et peuvent

1
VANKERKOVE R., DORMAL N., GRULOIS C., TEMMERMAN M. (1999)–Présentation des possibilités de valorisation
énergétique du biogaz. Compte rendu de la conférence «La biométhanisation, a quelles conditions?», Namur, 26/10/1999.
2
Arthur Riedacker et Philippe Girard : GUIDE BIOMASSE ÉNERGIE
être transformées pour produire de l’électricité, de la chaleur ou du carburant. Il
s’agit d’un gisement d’énergie local, renouvelable et propre. Une exploitation
durable et équilibrée des gisements de biomasse (tout en préservant la durabilité des
ressources) contribue considérablement à la réduction des émissions de gaz à effet
de serre et au développement pérenne d’une économie locale.
I.2 BIOMASSE LIGNOCELLULOSIQUE
La biomasse lignocellulosique est depuis longtemps reconnue comme une source
potentielle à faible coût de sucres pour la fermentation pour produire de l’éthanol.
Cependant, la biomasse végétale a développée des mécanismes efficaces pour
résister aux agressions de ses sucres structuraux provenant des règnes microbien et
animal3. Cette propriété sous-tend la récalcitrante naturelle, créant des barrières
techniques à la transformation rentable de la biomasse lignocellulosique en sucres
fermentescibles. Les rendements modères résultant de la composition complexe des
sucres et des composes inhibiteurs entrainent des coûts du traitement élèves.
Plusieurs technologies ont été développées au cours des 80 dernières années, et
l’objectif est de rendre le processus compétitif sur les marches d’aujourd’hui. Les
parois cellulaires de la biomasse lignocellulosique peuvent être converties en sucre
plus des résidus solides riches en lignine par l’utilisation s´séquentielle d’une
gamme de prétraitements thermochimiques et de saccharification enzymatique 4. La
faible vitesse à laquelle la biomasse est convertie en sucres entraine des coûts de
prétraitement et d’enzyme élèves. De nouvelles approches pour la de construction
des parois cellulaires des plantes et la transformation de leurs polysaccharides en
sucres fermentescibles sont n´nécessaires. De plus, une compréhension
systématique de l’architecture des cellules végétales, ainsi que la structure de la
cellulose, de l’hémicellulose et de la lignine et leurs interactions lors de l’hydrolyse

3
Robert Wooley ; Mark Ruth ; John Sheehan ; Kelly Ibsen. Lignocellulosic biomass to ethanol process design and economics
utilizing co-current dilute acid prehydrolysis and enzymatic hydrolysis current and futuristic scenarios. Technical report,
National Renewable Energy Laboratory, 1999.
4
Robert Wooley ; Mark Ruth ; John Sheehan ; Kelly Ibsen. Lignocellulosic biomass to ethanol process design and economics
utilizing co-current dilute acid prehydrolysis and enzymatic hydrolysis current and futuristic scenarios. Technical report,
National Renewable Energy Laboratory, 1999.
chimique et enzymatique, permettra de prédire la réponse des tissus végétaux aux
attaques hydrolytiques5.
I.3 COMPOSITION ET CARACTERISTIQUES DE LA BIOMASSE
LIGNOCELLULOSIQUE
Les principaux composants des matériaux lignocellulosique sont la cellulose, les
hémicelluloses et la lignine. La cellulose est un composant structurel majeur des
parois cellulaires qui procure une résistance mécanique et une stabilité chimique
aux plantes. L’énergie solaire est absorbée au cours du processus de la
photosynthèse et stockée sous forme de cellulose. Les hémicelluloses sont des
copolymères de différents types de C5 et C6 qui existent également dans la paroi
cellulaire de la plante. La lignine est un polymère de composés aromatiques qui
forme une couche protectrice pour les parois de la plante 6. Dans la nature, ces
substances se développent et se dégradent au cours de l’année. On estime
qu’environ 7,5.1010 tonnes de cellulose sont consommées et régénérées chaque
année. C’est donc le composé organique le plus abondant au monde. Outre les trois
composés chimiques principaux constituant la lignocellulose, l0 eau est également
présente dans le complexe. De plus, des quantités mineures de protéines, de
minéraux et d’autres composants peuvent également être trouvées dans la
composition de la BLC. La composition de la lignocellulose dépend fortement de
sa source. Il existe une variation significative de la teneur en lignine et
hémicellulose de la lignocellulose selon qu’elle provient de bois des feuillus, de
bois des résineux ou de graminées7.

5
Abo, B. O., Gao, M., Wang, Y., Wu, C., Ma, H., & Wang, Q. (2019). Lignocellulosic biomass for bioethanol: an overview on
pretreatment, hydrolysis and fermentation processes. Reviews on environmental health, 34(1), 57-68.
https://doi.org/10.1515/reveh-2018-0054
6
Alio, M.A. (2020). Production de bioéthanol à partir d’une biomasse lignocellulosique multiressources locale par
prétraitement Organosolv et hydrolyse enzymatique. Thèse de doctorat en Génie des procédés, Université Clermont
Auvergne, France.
7
Maarouf ABDOU ALIO. Production de bio´ethanol `a partir d’une biomasse lignocellulosique multi-ressources locale par pr
´etraitement Organosolv et hydrolyse enzymatique. PhD thesis, Universit´e Clermont Auvergne, 2020
Table I.1: Teneurs en cellulose, hémicelluloses et lignine de diverses biomasses
lignocellulosiques.
1. Cellulose

Le composant principal de la biomasse lignocellulosique est la cellulose. La


cellulose est un homopolysaccharide linéaire constitué d’unités de glucose (D-
glucopyranose) liées entre elles par des liaisons β (1-4) glycosidiques (β-D-
glucane) décrites sur la Figure I.8. L’unité récurrente de la cellulose est le
disaccharide cellobiose. La nature hydrophile/hydrophobe de la cellulose repose sur
son anisotropie structurelle. Les chaînes de cellulose sont disposées de manière
parallèle et sont organisées en feuilles stabilisées par des liaisons hydrogène O· · ·
H à 0 intercalaire, tandis que l’empilement de feuilles est stabilisé par les forces de
dispersion de Van der Waals et par de faibles liaisons hydrogène CH· · · O. La
cellulose a une forte affinité pour elle-même et pour les matériaux contenant des
hydroxyles, en particulier l’eau. Basé sur la prépondérance de fonctions hydroxyle,
le polymère de cellulose est très réactif avec l’eau 8. La petitesse moléculaire de
8
Barbier J. Relation structure/réactivité en conversion hydrothermale des macromolécules de lignocellulose. Thèse
université Bordeaux 1, 2010.
l’eau favorise la réaction avec les chaînes de cellulose et des liaisons hydrogène
sont immédiatement formées. De plus, les forces de dispersion de Van der Waals
jouent un rôle important entre ces deux entités réactives. Elles stabilisent la
structure de la cellulose et donnent une énergie de cohésion considérable au réseau
de cellulose. En résumé, les liaisons hydrogène, les interactions électrostatiques et
les forces de dispersion de Van der Waals jouent un rôle important dans la
détermination de la structure cristalline de la cellulose lors des interactions
cellulose-eau9.

FigureI.1 Structure chimique de la cellulose


2. Hémicelluloses

Les hémicelluloses sont des hétéro polysaccharides ramifiés peu polymérisés et


constitués de différentes unités mono saccharidiques telles que le glucose, le
mannose, le galactose, l’arabinose et le xylose. Elles ont des ramifications courtes
(∼50-200) et amorphes, ce qui les rend partiellement solubles dans l’eau. Les
hémicelluloses sont capables de se lier à la cellulose par de multiples liaisons par
pont hydrogène et à la lignine par des liaisons covalentes. Ces polymères ne sont
pas cristallins et sont plus accessibles à l’hydrolyse que la cellulose. Les
hémicelluloses présentent une structure en bâtonnets avec des ramifications et des
chaînes latérales repliées dans la chaîne principale par liaison hydrogène10.

9
Bajpai, P. (2018). Biermann’s Handbook of Pulp and Paper, Elsevier, Amsterdam.
10
Borand, M. N. and Karaosmanoğlu, F. (2018). Effects of organosolv pretreatment conditions for lignocellulosic biomass in
biorefinery applications : A review, Journal of Renewable and Sustainable Energy 10(3) : 033104.
Figure I.2 Structure chimique de l’hémicllulose

Figure I.3 Principaux constituant de l’hémicellulose


3. Lignine

Après la cellulose, la lignine est la deuxième source de carbone renouvelable la


plus abondante. La lignine est un hétéro polymère phénolique réticulé dérivé
principalement de trois monomères d’alcool hydroxycinnamoyle, à savoir les
alcools p-coumarylique, coniférylique et sinapylique. Ils sont principalement
formés par la polymérisation radicalaire d’unités alcool phydroxy cinnamylique à
teneur en méthoxy variable. Ils sont de nature relativement hydrophobe et
aromatique. Selon le degré de méthoxylation, le groupe aromatique est le p-
hydroxybenzyle (dérivé de l’alcool p-coumarylique), le guaïacyle (dérivé de
l’alcool coniféry lique) ou le syringyle (dérivé de l’alcool sinapylique). La lignine
non seulement donne de la résistance au tissu végétal en raison de sa rigidité, mais
elle affecte également le transport de l’eau, des nutriments et des métabolites. La
teneur en lignine dans la biomasse lignocellulosique peut fortement varier selon
que l’on considère des feuillus, des résineux ou des herbacés11.

Figure I.4 Structure chimique de la lignine


11
Alio, M. A., Tugui, O.-C., Vial, C. and Pons, A. (2019). Microwave-assisted Organosolv pretreatment of a sawmill mixed
feedstock for bioethanol production in a wood biorefinery, Bioresource Technology 276 : 170–176.
I.4 PROPRIÉTÉS DE LA BIOMASSE LIGNOCELLULOSIQUE
La biomasse lignocellulosique est majoritairement composée de carbone (C),
d’hydrogène (H) et d’oxygène (O) ainsi que de plus faibles teneurs en azote (N) et
éléments inorganiques. La composition de la biomasse lignocellulosique dépend
énormément de la nature du substrat. La majorité est composée généralement de :
 35 à 55 % (en poids) de cellulose,
 20 à 40 % d’hémicelluloses, et
 10 à 35 % de lignine12.

Outre ces trois familles de macromolécules, la biomasse est aussi constituée de


cendres et d’extractibles, en proportions souvent minoritaires. Les analyses
globales de la paille de blé estiment un taux d’humidité aux alentours de 6 %, un
taux de cendre compris entre 0,8 et 2 % sur substrat sec, et un taux d’extractibles
aux environs de 4 % de matière sèche13.
I.5 SOURCES DE BIOMASSE LIGNOCELLULOSIQUE
La biomasse lignocellulosique est une source de polysaccharides pour la production
de bioéthanol par fermentation. Les études sur la production de bioéthanol à partir
de différentes types de matières premières permettent de distinguer 3 types de
biomasse lignocellulosique : les cultures dédiées (plantes pérennes, la biomasse
forestière et les plantes aquatiques), les résidus agricoles et forestiers et les déchets
municipaux. Aujourd’hui, les matières premières présentant un important potentiel
pour une valorisation en bio raffinerie sont les cultures dédiées (plantes pérennes et
exploitations forestières) et les résidus agricoles, forestiers et industriels14.

12
McKendry P., Energy production from biomass (part 1): overview of biomass, Bioresour. Technol. 83 (2002)
37–46.
13
Ghaffar S.H., M. Fan, Y. Zhou, O. Abo Madyan, 2017. Detailed Analysis of Wheat Straw Node and Internode for
Their Prospective Efficient Utilization, J. Agric. Food Chem. 65 (41) () 9069– 9077.
https://doi.org/10.1021/acs.jafc.7b03304
14
Laxman R.S. ; Lachke A.H. Handbook of Plant-Based Biofuels, chapter Bioethanol from lignocellulosic biomass.
Part 1 : Pretreatment of the substrates, pages 121–139. CRC Press, 2008.
Figure I.5 Différentes sources de biomasse lignocellulosique
I.6 FACTEURS DE RECALCITRANCE DE LA TRANSFORMATION DE
LA LIGNOCELLULOSE EN SUCRES
L’organisation et les interactions entre les polymères de la paroi cellulaire est la
source de la résistance aux attaques biologiques, physiques et chimiques -
constituent une barrière `a l’accès aux enzymes dépolymerisantes et doivent être
partiellement déconstruites dans l’étape du prétraitement avant que la
saccharification puisse se produire. Bien que divers prétraitements aient été
développés, aucune autre méthode n’a été choisie en ce qui concerne son efficacité
de la bioconversion ultime. Des méthodes améliorées doivent être développées
pour caractériser la biomasse et son interaction avec divers traitements chimiques,
ainsi qu’avec les enzymes de déconstruction et de saccharification, doivent donc
faire l’objet de recherche dans l’avenir15.

15
Anju Dahiya. Bioenergy Biomass to Biofuels and Waste to Energy. Academic Press, 2020.
Les facteurs naturels censés contribuer à la récalcitrante des biomasses
lignocellulosiques aux produits chimiques et ou aux enzymes, comprennent
l’architecture des parois végétales et cellulaires et la structure moléculaire.
I.6.1 Architecture Des Parois Végétales
Les organes d’une plante (feuille, tige ou tronc et racine) sont composés de
myriades de cellules ayant différentes fonctions dans le fonctionnement de la
plante. Chacun a son propre type particulier de paroi cellulaire dont la composition
est directement liée `a la fonction cellulaire [par exemple, support (fibres),
protection (épiderme) et transport (xylème et phloème)]. Les tissus des feuilles, des
tiges et des racines contiennent invariablement des cellules de plus d’un type 16.
Dans les tissus, les cellules individuelles sont étroitement associées à leurs
interfaces cellule-paroi pour donner une structure tissulaire compacte. Cette
structure doit être démontée par fraisage (broyage) pour permettre l’accès des
produits chimiques aux parois cellulaires17.
I.6.2 Architecture De La Paroi Cellulaire
La nature composite à l’échelle nanométrique de la paroi cellulaire végétale limite
la pénétration des produits chimiques et des enzymes dans leurs substrats. Le
revêtement de lignine-hémicellulose sur les micros fibrilles cellulosiques de la
paroi cellulaire affecte ce qui suit18 :
 La conformation de la cellulose et des polysaccharides non cellulosiques
constituant la micro fibrille limite l’accessibilité des enzymes hydrolytiques
à leurs substrats ;
 Les complexes lignine-glucides limitent l’hydrolyse enzymatique des
polysaccharides de la biomasse.

I.6.3 Structure Moléculaire

16
Maarouf Abdou Alio. Production de bioéthanol à partir d’une biomasse lignocellulosique multiressources
locale par prétraitement Organosolv et hydrolyse enzymatique. Génie des procédés. Université Clermont
Auvergne [2017-2020], 2020. Français. NNT: 2020CLFAC061. tel-03218925
17
Nzihou, A. (2020). Handbook on Characterization of Biomass, Biowaste and Related Byproducts. Springer
Nature
18
Rowell M., R. (2013). Handbook of Wood Chemistry and Wood Composites. CRC Press.
La cristallinité de la cellulose limite considérablement les attaques des enzymes.
Les cellulases par exemple doivent libérer physiquement les chaines cellulosiques
individuelles des cristaux de micro fibrilles pour une hydrolyse catalytique
ultérieure en sucres. Des facteurs limitant :
 Difficulté inhérente des enzymes à agir sur des surfaces cellulosiques mal
hydratées ;
 Quantité et composition (y compris l’hétérogénéité) de la lignine;
 Hétérogénéité chimique et force des interactions covalentes entre la lignine
et les polysaccharides non cellulosiques ;
 Robustesse de la liaison hydrogénée dans les micros fibrilles de cellulose
résultant de la périodicité étendue des liaisons hydrogène19.

De plus, toutes les celluloses subissent des modifications physiques qui peuvent
inhiber la saccharification car elles sont d´déshydratées à la cour du stockage après
la récolte et dans les processus du prétraitement. Par exemple, les éléments
structurels de nombreux matériaux lignocellulosiques réagissent au prétraitement
de manière à réduire la digestibilité enzymatique.
 Les prétraitements chimiques à l’acide dilué peuvent permettre à la cellulose
de se régénérer, conduisant à une ´horrifications de la cellulose dans les
micros fibrillés.
 Des températures ambiantes ou élevées peuvent accélérer la dénaturation
(par exemple, la tendance de la plupart des pentosanes et hexosanes à avoir
des relations inverses de solubilité dans l’eau avec la température).
 Certains prétraitements peuvent permettre à la lignine de devenir soluble et
de ”se déposer” sur les surfaces de cellulose pendant la phase de
refroidissement.

Ces causes de récalcitrante ”induites par les procédés du traitement” doivent être
comprises et surmontées par l’amélioration des procédés ou le choix de la

19
Cai, J., He, Y., Yu, X., Banks, S. W., Yang, Y., Zhang, X., & Bridgwater, A. V., et al. (2017). Review of
physicochemical properties and analytical characterization of lignocellulosic biomass.Renewable and
sustainable energy reviews, 76, 309-322. https://doi.org/10.1016/j.rser.2017.03.072
biomasse. Après la cellulose, l’hémicellulose est le deuxième polysaccharide le plus
abondant dans les stocks d’alimentation de la biomasse native. Des informations
structurelles sur ces substrats polymères sont nécessaires pour une utilisation plus
efficace de la biomasse lignocellulosique. La compréhension des parois cellulaires
est donc essentielle pour optimiser les procédés utilisés pour les déconstruire en
sucres pour la conversion en éthanol. Une condition préalable à une industrie des
biocarburants compétitive est de sélectionner les sources de biomasses qui
présentent à la fois des caractéristiques de paroi cellulaire souhaitables et une
productivité élevée dans des conditions durables à faibles intrants. Les cultures
agricoles cultivées pour l’alimentation humaine et animale ne seront pas
sélectionnées pour les biocarburants. Il semble donc que les déchets qui y sont liés
peuvent représenter comme une source potentielle. Cependant, de nombreux traits
sélectionnés dans les cultures vivrières et fourragères, comme un rapport élevé
entre la production de semences et de paille (indice de récolte), sont désavantageux
dans la production de biocarburants. Nous survolons les différents types de
biomasses qui ont fait l’objet de sources pour la production d’éthanol.

Figure I.6: Structure de la paroi cellulaire de la biomasse lignocellulosique

Vous aimerez peut-être aussi