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TP N°1LIANT BITUMINEUX

Sous groupe 11
TP N°1LIANT BITUMINEUX

Sous groupe 11
TP N°1LIANT BITUMINEUX

Intrduction
a/- Introduction sur les chaussées
La route : est une voie de communication importante qui permet la circulation des véhicules entre deux
points géométriquement donnés.
Une route est composée d’une chaussée et d’un trottoir (ou d’un accotement).
La chaussée : est la partie consacrée à la circulation des véhicules motorisés et non motorisés
Les couches de la chaussée :
 Couche de surface : elle est composée d’une couche de roulement et d’une couche de liaison.
Rôle de couche de roulement :
 Encaisser les efforts de cisaillement provoqués par la circulation.
 Imperméabiliser la surface de la chaussée.
 Assurer la sécurité (adhérence) et le confort (bruit et uni).
Rôle de couche de liaison : Elle a pour rôle essentiel d’assurer une transition avec les couches
inférieures plus rigides.
 Couche de base : C’est une couche intermédiaire, permet le passage progressif entre CR et CF,
Elle reprend les efforts verticaux et repartis les contraintes normales qui en résultent sur
les couches sous-jacentes.
 Couche de fondation : Elle a le même rôle que celui de la couche de base.
La couche de base et couche de fondation forment le « corps de chaussée ».
 Couche de forme : Elle est généralement prévue pour répondre à certains objectifs en fonction de
la nature du sol support.

Sous groupe 11 01
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b/-Les enrobés hydrocarbonés

Définition des enrobé bitumineux :


Un enrobé (ou enrobé bitumineux ou béton bitumineux) est un mélange de graviers, de sable et
de liant hydrocarboné type bitume appliqué en une ou plusieurs couches pour constituer
la chaussée des routes, la piste des aéroports et d'autres zones de circulation.
Un enrobé bitumineux est constitué de différents matériaux :
 Des granulats : graviers de diamètre supérieur à 63 micromètres ;
 Des fines : sables et poussières de section inférieure à 63 micromètres. Ces éléments,
présents naturellement en faible quantité dans les granulats, sont essentiels pour réaliser
l'enrobage du liant (le bitume) avec les granulats, car ce sont les fines qui agrègent le
bitume ;
 du liant hydrocarboné, composé essentiellement de bitume de nos jours.
Les types des enrobé bitumineux :
L’enrobé se pose en couches successives. Selon sa formulation, il peut s’appliquer à chaud ou à
froid.
L’enrobé à chaud : est fabriqué à une température comprise entre 160 et 180 °C et mis en œuvre à
150 °C. La mise en œuvre de l’enrobé à chaud se fait au moyen d’un finisseur pour les applications
en grande largeur, et manuellement pour les petites surfaces. Sa mise en œuvre nécessite un
compactage final précis pour assurer un « uni » correct et une bonne étanchéité.

 Les enrobé à chaud sont utilisés dans les couches de surface :(BB, BBSG, BBM, BBTM, BBUM)
et (GB, SB, EME)
 Sont utilisés aussi dans les couches d’assise de chaussée : (couche de base – couche de
fondation)
L’enrobé à froid : est mis en œuvre à température ambiante. Il est réservé à des usages de
réparation, sur des petites surfaces. Son épaisseur d’application est plus faible que celle d’un
enrobé à chaud, et sa résistance moindre.
L’enrobé à tiède : est fabriqué à une température comprise entre 100 et 130 °C.

Sous groupe 11 02
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Les enrobés utilisé pour la couche de roulement :


Les enrobés destinés à la couche de roulement doivent être mis en œuvre sur une épaisseur moyenne de
5 à 10 cm. Il s’agit d’enrobés épais de type:
 Bétons bitumineux semi-grenus (BBSG), de granularité́ 0/10 ou 0/14, généralement de type
continu
 Bétons bitumineux à module élevé́ (BBME), qui offrent de meilleures performances mécaniques du
fait de l’utilisation de bitume « dur », d’ajout de polymères et d'additifs
 Bétons bitumineux souples (BBS), constitués le plus souvent de sables alluvionnaires semi-
concassés et d’un bitume plutôt mou 70/100, voire 50/100. Leur domaine d’emploi est réservé aux
chaussées souples de support de faible portance et à trafic léger
Les enrobes de couche de surface : BB, BBME ,BBMA ,BBTM.
Classification de bitume :
Une classification des liants est donnée dans la norme européenne EN 12-597. On différencie d'abord
les liants bitumineux, qui regroupent des liants ou mélanges de liants et de granulats qui contiennent du
bitume, et les liants à base de goudron. Les liants bitumineux sont ensuite classés selon l'origine du
bitume : naturelle ou dérivée du pétrole. Les liants bitumineux issus du pétrole sont quant à eux
différenciés selon leur structure :
 bitume pur ;
 bitume fluidifié, bitume additionné d'un diluant ;
 bitume fluxé, bitume additionné d'une huile de fluxage ;
 bitume modifié : bitume dont les propriétés rhéologiques ont été modifiées pendant la fabrication
par l'emploi d'un ou plusieurs agents chimiques ;
 émulsion de bitume ;
ET selon leur usage :
 bitume routier : bitume utilisé pour l'enrobage des granulats destinés à la construction et
l'entretien des routes et des structures assimilées ;
bitume industriel : par opposition au précédent, bitume servant à d'autres usages que la construction
et l'entretien des routes et des structures assimilées

Sous groupe 11 03
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C’est quoi un liant….. ?


Le terme liant signifie « colle » et l’adjectif « hydrocarboné » indique un produit renfermant des
atomes de carbone et d’hydrogène. Un liant hydrocarboné est ainsi un liant organique.
Les deux grandes catégories de liants hydrocarbonés, utilisées dans la construction et l'entretien des
routes, sont les goudrons de houille et les bitumes, ainsi que leurs produits dérivés qui peuvent être
combinés.

Définition de bitume :
Le bitume, à l’origine une substance naturelle
rencontrée dans certaines roches, est aujourd’hui un
produit industriel à forte valeur ajoutée technologique,
fabriqué à la demande à partir de certains pétroles
bruts.
Il n’y a pas un, mais des bitumes. Leur constitution et
leurs caractéristiques reflètent celles des pétroles dont
ils sont issus et des procédés techniques avec lesquels
ils ont été fabriqués.
Selon la façon dont est conduite la fabrication,
on obtient des bitumes de pénétrabilité plus ou
moins élevée

Constitution du bitume
On peut, à l’aide de solvants sélectifs, séparer lebitume en plusieurs fractions qui appartiennent
principalement à quatre familles : asphaltènes, résines, huiles naphténo-aromatiques et huiles
saturées.

Caractérisation des bitumes


En France, les bitumes sont caractérisés par un certain nombre d’essais normalisés dont les plus
pratiqués sont la pénétrabilité à l’aiguille et le point de ramollissement bille et anneau, qui
permettent d’apprécier leur consistance

Sous groupe 11 04
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But de tp :

Dans le présent TP, nous avons réalisés quatre manipulations pour déterminer les
caractéristiques et la qualité du bitume selon les normes utilisées à l’Algérie par
déférentes méthodes à savoir:
 Densité
 Pénétrabilité
 TBA (température bille et anneau)
 Ductilité

Densité EN15326
La densité des bitumes est mesurée au pycnomètre, généralement à 25 °C. Elle est supérieure à
1 pour tous les bitumes routiers de pénétrabilité inférieure à 220 x 0,1 mm
Cette méthode peut aussi être utilisée pour d'autres liants hydrocarbonés, pour des liants
bitumineux d'autres provenances

Principe
Masse d’un échantillon de bitume et la masse du liquide d’essai correspondant à des
volumes identiques sont comparées. L’égalité des volumes est assurée par le remplissage du
pycnomètre et par le débordement du liquide lorsqu’on le place dans un bain à la
température de l’essai jusqu’à l’obtention de l’équilibre thermique (approximativement 30
min).
Le pycnomètre calibré est rempli approximativement aux trois quarts de sa capacité avec
le liant bitumineux dont on cherche la masse volumique ; il est pesé avec le bouchon. Le
pycnomètre est rempli avec un liquide d’essai et pesé à nouveau. La densité et la masse
volumique doivent être calculées par comparaison entre les deux masses

But : Déterminer la densité et la masse volumique des liants bitumineux à


(25,0 ± 0,2) °C suivant la méthode du pycnomètre à bouchon capillaire.

Sous groupe 11 05
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Domaine d’application
o La densité étant une propriété fondamentale d'un liant bitumineux est
fréquemment utilisée dans la classification des liants à utiliser dans les
travaux de pavage
o La densité est utilisée pour identifier la source du liant bitumineux
o Si le bitume contient des impuretés minérales la densité sera plus élevée la
matière est possible pour une quantité exacte en impureté minérale dans
les liants

Appareillage

Bain marie Pycnomètre thermomètre

balance liant bitumineux

Sous groupe 11 06
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Mode opératoire :

1. Nettoyer soigneusement le pycnomètre avec le solvant et le pesé « vide »


2. Pesée du pycnomètre rempli d’eau avec le bouchon. Ce dernier débordera par le
tube capillaire du pycnomètre.
3. rempli avec l’échantillon de liant bitumineux Introduire suffisamment de liant dans le
pycnomètre propre, sec et réchauffé (entre 50 °C et 80 °C) pour le remplir environ au
trois quarts de sa capacité
4. Faire en sorte que le produit ne touche pas les parois du pycnomètre, au-dessus du
niveau final et éviter l’inclusion de bulles d’air
5. Laisser le séché au moins 30 min
6. Pesé le pycnomètre avec le bitume
7. Rajouté de l’eau et fermé le pycnomètre avec le bouchon
8. Nettoyer soigneusement les surfaces. on mesure ainsi la masse exacte du contenu à
la température de l'essai.

Sous groupe 11 07
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Expression des résultats

A(g) 34.6
B(g) 65.3
C(g) 56
D(g) 66.2
d25/25 1.04
P bitume (g/cm^3) 1.04
Spécification (g/cm^3) 1-1.1

A : est la masse (g) du pycnomètre, bouchon compris ;


B : est la masse (g) du pycnomètre rempli avec le liquide d’essai (eau) ;
C : est la masse (g) du pycnomètre rempli partiellement avec l’échantillon de liant bitumineux ;
D : est la masse (g) du pycnomètre plus l’échantillon de liant bitumineux plus le liquide d’essai ;
: est la masse volumique du liquide d’essai(1g/cm3).

Sous groupe 11 08
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𝑪−𝑨 𝑪−𝑨
d25/25 =
(𝑩−𝑨)−(𝑫−𝑪)
; 𝞺=
(𝑩−𝑨)−(𝑫−𝑪)
× 𝞺T

(56.34 −34.6)
d25/25 = = 1.043 g/cm3
(65.3 −34.6)−(66.2−56)

 Le mesure de la masse volumique nous a donné 1,043 g/cm3 ce qui vérifié


(1<1,057<1,1) ; qui correspondent à la norme utilisée à l’Algérie.

Conclusion :
 les résultats montrent que la densité est selon la norme EN15326 donc le bitume est
utilisable.
 cette méthode est très précises à conditions de suivre les règles imposées lors de
l'exécution de chaque étape.
 La densité est utilisée comme paramétré de contrôle
 La densité des bitumes varie selon leur composition

TBA (température bille et anneau)

Point de ramollissement EN1427/ NA2617 :

Domaine d’application :
Le point de ramollissement est utile dans la classification du bitume en tant qu'élément
pour déterminer l'uniformité des expéditions ou des sources d'approvisionnement, et indique
la tendance du matériau à s'écouler à des températures élevées rencontrées pendant le
service.
L’essai de TBA est appliqué pour la détermination du point de ramollissement des bitumes
et des liants bitumineux, dans la plage des températures de 28 °C à 150 °C selon la norme
européenne.

Sous groupe 11 09
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But d’essai :
 L’essai TBA permet de déterminer le point de ramollissement du bitume en (°C).
Remarque 1 :
Le point de ramollissement correspond à la transition entre dur et liquide (élastique et
plastique).

Principe d’essai :
L’essai consiste à déterminer le point de ramollissement des bitumes et liants bitumineux
dans une plage de températures de 28 °C à 150 °C. Deux disques horizontaux de bitume, moulés
dans des anneaux de laiton épaulés sont chauffés dans un bain-marie soumis à une rampe en
température contrôlée de +5°C par minute, alors que chacun soutien une bille d’acier de
dimension et poids définis.
La valeur de point de ramollissement correspond à la moyenne des températures
auxquelles les deux disques se ramollissent suffisamment pour permettre à chaque bille,
enveloppée de liant bitumineux, de descendre d’une hauteur de 25 ± 0,4 mm

Appareillage :
L'appareillage bille et anneau manuel est décrit en détail dans la norme française
NF T66-008. Il comprend :

 Un cadre support pour deux anneaux (permet


de faire deux essais simultanément).
 2 Annaux.
 2 Billes.
 Plaque de coulage
 Bain.
 Dispositif de guidage de bille
 Un bécher rempli de liquide.
 Un thermomètre normalisé (échelle graduée
par demi-degré, de 30 à 200 °C) .
 Un agitateur magnétique chauffant.

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Mode opératoire :
1. Préparation de l'échantillon :
 Pour réaliser la méthode bille anneau EN 1427 (ou équivalent), un anneau (à épaulement) en laiton
de dimensions définies (par exemple diamètre intérieur=16 ± 0,1 mm, hauteur=6,4 ± 0,1 mm) est
rempli du matériau bitumeux à tester.
 Cet anneau ainsi préparé est placé sur son support.
 Une bille en acier (diamètre=9,53 mm, masse=3,5 ± 0,05 g) est placée sur la pastille de la prise
d'essai au milieu de l'anneau.
2. Mesure :
 Le cadre support est ensuite immergé dans un bain thermostaté. Le liquide du bécher (en pyrex)
normalisé est l'eau déminéralisée pour un essai de 30 à 80 °C, du glycérol ou de l'huile silicone
pour des températures supérieures.
 Le bain est chauffé pour obtenir une élévation régulière de la température de 5 °C·mn-1 ± 0,5 °C.
On note : « la température à l'instant où la matière entourant la bille qui s'est détachée de l'anneau
touche la plaque inférieure du support ».
Cette température est appelée : le point de ramollissement bille et anneau.
 Deux essais sont effectués simultanément.

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Exploitation des résultats :

La moyenne des deux températures relevées lors de ces mesures sera prise comme
point de ramollissement. Ces deux températures ne doivent pas être différentes de plus de
1 °C.

Point de ramollissement EN1427/NA2617


Essai TBA 1 TBA2
Valeur (°C ) 53 53
Moyenne 53
Spécification (°C ) Alg 47-61
Spécification (°C ) 50-58
Ecart maximum (°C ) 1

Le point de ramollissements est= 53° C.


La classe du bitume est : 50/56 (bitumes routiers)

Remarque 2 :
Si le TBA est grand (bitume Dur) la phénomène causé est :l’orniérage ,
Si le TBA est petite (bitume Mou) le phénomène causé est : le ressuage.

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Conclusion :
La valeur moyenne de point de ramollissement trouvé ( 53°C ) répond au norme algérienne
[47-61],et européenne[50-58] .
Cette résultat signifie que :
o ce bitume atteint une consistance spécifique dans ces conditions normalisée.
o ce bitume est un bon bitume routier qui résiste à l’effet de température (pas
d’orniérage, pas de ressuage)

Pénétrabilité

Domaine d’application :
Cette procédure s'applique dans le laboratoire sur un matériau d'origine naturelle, dans le
domaine des routes
La grande majorité (plus de 90 %) des bitumes sont utilisés pour la construction des routes,
en raison de leurs propriétés mécaniques uniques.
 La combinaison des procédés de fabrication permet d’obtenir des produits répondant à
des exigences d’utilisation très différentes, par exemple Grâce aux liants clairs, il est
possible d’améliorer le confort visuel et la sécurité dans les tunnels.
 Applications routières : un matériau dont les qualités d’économie, de facilité de mise
en œuvre et de durabilité à l’usage ne sont plus à démontrer ; pour les différentes
couches de chaussée (Grâce au bitume, les couches de roulement des chaussées
répondent aux impératifs de sécurité, de confort
et d’économie)
 Applications hydrauliques : Imperméables, insensibles à l’eau, résistants
à la plupart des agents chimiques courants et aux micro-organismes, les bitumes sont
aptes à résoudre de nombreux problèmes d’hydraulique
 Applications industrielles

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Pénétrabilité
La caractéristique présentée sous le nom de pénétrabilité représente, exprimée en dixièmes de
millimètre (0,1 mm), la mesure de la pénétration dans un échantillon de bitume, au
bout d’un temps de 5 secondes, d’une aiguille dont le poids avec son support est de 100 g. La
pénétrabilité la plus couramment utilisée est celle qui est mesurée à 25 °C. A une température
donnée.

Principe :
La pénétration d’une aiguille de référence dans l’échantillon d’essai conditionné doit être mesurée. Les
conditions opératoires qui s’appliquent aux pénétrabilités jusqu’à environ 330 × 0,1 mm, doivent être :

Température de 25 °C, charge appliquée de 100 g, durée d’application de la charge de 5 s. Pour les
pénétrabilités prévues supérieures à approximativement 330 × 0,1 mm,

La température d’essai doit être abaissée à 15 °C, alors que la charge appliquée et sa durée
d’application restent inchangées.

 C’est une méthode d'essai qui est utilisée depuis des décennies, qui est maintenant décrite par
l‘EN 1426.
La pénétration à l‘aiguille est déterminée par la profondeur, mesurée en 1/10 mm, à laquelle une aiguille
100 g pénètre pendant 5 secondes dans le bitume à une température de 25 ° C. Elle permet de tester le
comportement du bitume à des températures de service intermédiaires. Cette méthode d'essai est
appropriée pour tous les types de bitume.

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Informations pratiques :

 Le comportement du bitume est fortement dépendante de la température, par conséquent la


température du bain d’eau est critique et doit être contrôlée de façon précise
 Les aiguilles de pénétration doivent être propres et en bon état.
 La surface de l’échantillon doit être lisse
 L’échantillon doit être spécifiquement préparé pour l’essai

Remarque:

o La pénétrabilité est une des deux caractéristiques fondamentales qui permettent de définir
un bitume.
o L‘indice de pénétration n‘est pas une méthode d'essai en tant que telle, mais il est obtenu
par calcul à partir de la mesure du point de ramollissement et de la pénétration à l‘aiguille.
o La formule de calcul est basée sur l'hypothèse que la pénétration du liant est de 800
dixièmes de mm à son point de ramollissement.

C’est une hypothèse convenable pour la plupart des liants classiques, mais pas pour les bitumes
modifiés par des polymères et les bitumes spéciaux. A l’origine, le calcul était basé sur la
détermination de la pénétration de l'aiguille à différentes températures

Appareillage :
Le matériel indispensable pour réaliser l'essai d'un produit bitumineux comprend :

 un pénétromètre, système permettant à un porte-aiguille de se déplacer verticalement sans


frottement mesurable, et donnant la possibilité de la détermination de la pénétration de
l'aiguille au dixième de millimètre près.. Ceci Porte le poids de la totalité à 100 g.
 une aiguille de pénétration en acier inoxydable, disposée sur le porte-aiguille. Son corps doit
avoir un diamètre compris entre 1, 00 mm et 1, 02 mm . Le diamètre de son extrémité doit
être compris entre 0, 14 mm et 0, 16 mm ;
 un récipient d'échantillon d'essai, cylindrique, à fond plat, en verre ou en métal. La profondeur
interne du récipient doit être supérieure d'au moins 10 mm à la pénétration attendue et elle
ne doit pas être inférieure à 35 mm.;
 un bain-marie, d'une capacité d'au moins 10 L, capable d'assurer la stabilité en température
de l'échantillon d'essai dans une plage de ± 0, 1 °C ;
 un système de chronométrage, précis à ± 0, 1 s ;
 un (des) thermomètre (s).

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Mode opératoire:
1. Prendre au minimum 100grs de l'échantillon et procéder à son remplissage dans le récipient
d'échantillon. (la profondeur de bitume dans le récipient doit être supérieure d'au moins 10mm)
2. Le chauffer pour qu'il devienne liquide à une température comprise entre 125° à 147°C.
3. Laisser refroidir à la température ambiante, entre 15° et 30°C pendant 90 minutes.
4. Placer l'échantillon dans un bain marie à une température constante pendant 10minutes.
5. Mettre en place le récipient.
6. Abaisser lentement l'aiguille jusqu'à ce que sa pointe coïncide avec son image réfléchie par la surface
de l'échantillon puis libérer rapidement la porte aiguille pendant un laps de temps prescrit
(5secondes).
7. Mesurer avec l'indicateur le déplacement vertical de l'aiguille avec une précision de 0,01mm.
8. Effectuer au moins deux opérations

Les appareils modernes sont équipés d'afficheurs numériques (durée et profondeur d'enfoncement
visualisées)

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Exploitation des résultats :


On a fait trois essais successivement et on a pris la moyenne comme le suivant :

Pénétrabilité à 25°C EN 1426 / NA 5192


Essai P1 P2 P3
Valeur [1/10 mm] 44.5 45.5 43.5
Moyenne[1/10mm] 44.5
Spécification[1/10mm] 40-50
Alg
Spécification [1/10 35-50
mm]
Ecart maximum [1/10 2
mm]
Interprétation des Résultats :
Comme :
40<44.5<50 …… norme Algérienne
35<44.5<50 …… norme Européenne
Le bitume pur le plus largement utilisé dans les revêtements routiers est le 35/50

Conclusion :
 Plus la valeur absolue de la pénétrabilité est grande plus le bitume est mou.
 Plus le bitume est dur, plus la valeur de sa pénétrabilité est faible. Un bitume 20/30 est plus
dur qu’un 35/50.
 Application : Enrobés bitumineux à chaud
 Températures de travail conseillé :

• Température de malaxage (ºC): 160- 165.


• Température liant (ºC): 160- 165.
• Température de compactage (ºC): 150- 160
En Europe, les bitumes sont définis par leur classe de pénétrabilité dont l'appellation correspond
à sa borne inférieure et à sa borne supérieure.

 La détermination de la pénétrabilité peut se faire à d'autres températures mais en conservant


identiques tous les autres paramètres. Dans ce cas, il est possible de tracer l'évolution de la
pénétrabilité en fonction de la température et de calculer un indice de pénétrabilité très utile
pour apprécier la susceptibilité thermique du bitume.

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Ductilité
Détermination des caractéristiques de traction des bitumes modifiés par la
méthode de force ductilité.

Norme utilisée :
 Norme Européenne EN 13589 (adoptée par le CEN le 21 novembre 2003)

Domaine d’application :
La présente norme européenne spécifie une méthode de détermination des propriétés en traction
des liants bitumineux, en particulier des bitumes modifiés aux polymères, au moyen d'un essai de
résistance ductile. Le travail effectué dans les tests d'allongement de résistance est la norme pour
évaluer la qualité de ces matériaux

Principe de l’essai :
Il faut tout d’abord savoir c’est quoi la ductilité ?
De façon générale la ductilité d’un matériau c’est son aptitude à se déformer le maximum sans perte de
résistance.
Dans le cas des produits noirs :
La ductilité : c’est la capacité d’un asphalte à prolonger à une température généralement 25˚. Sa valeur
est déterminée comme l’allongement (augmentation de longueur d’une éprouvette) de l’asphalte avant
rupture exprimée en centimètres ou en mm selon les normes.
Il faut ainsi noter que si notre bitume subit une rupture avant l’allongement de 600mm on dit que c’est
un bitume fragile (rupture fragile) suivant la spécification de l’essai.
Enfin, Le principe est de mesurer et d'afficher la force exercée sur une éprouvette de géométrie
spécifique. L'éprouvette est étirée à une vitesse et à une température correspondant à son
allongement.

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Graphe représentant la force appliqué en fonction de


l’allongement

But de l’essai :
 Le but de l’essai c’est de déterminer la capacité du bitume à résister à la traction et ainsi évalueé par la suite sa
cohésion.

Appareillage :
 Ductilimètre Il comprend un dispositif de traction et un bain d’eau
Le dispositif de traction doit pouvoir maintenir une vitesse constance des parties mobiles de 50
mm/min ± 2,5 mm/min.
Bain d’eau (ou bain de liquide), thermostaté, pouvant maintenir l'éprouvette et les dispositifs de
fixation à la température spécifiée pendant toute la durée de l'essai, à 0,5 °C près, et doté d'un moyen
de contrôle de la température d'essai.
 Dispositif d'enregistrement, pour la force appliquée et l'allongement de l'éprouvette.
 Équipement de moulage des éprouvettes

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Préparation du moule et mode opératoire :


 Placer la quantité d'échantillon nécessaire à la réalisation de trois éprouvettes dans un
récipient de fusion, puis le chauffer de la manière décrite dans le EN 13398. Remplir
immédiatement les trois moules en effectuant un mouvement de translation dans le sens
longitudinal du moule, de façon à avoir une distribution uniforme de l'échantillon dans le
moule, et jusqu'à obtention d'un ménisque convexe.
 Laisser les éprouvettes moulées pendant environ 1 h à température ambiante, puis retirer
l'excès d'échantillon à l'aide d'un couteau chauffé. Rejeter toute éprouvette présentant des
défauts. Placer les moules contenant les éprouvettes dans le bain d'eau maintenu à la
température d'essai pendant au moins 1 h, mais pas plus de 1 h 30 min, avant de procéder à
l'essai. L'essai doit être effectué le même jour.

 Effectuer l'essai éprouvette par éprouvette. Après que les moules remplis à niveau aient été
laissés à la température d'essai pendant 90 min ± 10 min, transférer l'éprouvette de bitume sur
les plaques de traction et retirer les côtés du moule. Puis étirer l'éprouvette à la température
d'essai (5,0 °C ± 0,5 °C) et à une vitesse de 50 mm/min ± 2,5 mm/min jusqu'à un allongement
de 1 333 % (400 mm).

L’allongement du bitume L’allongement du bitume

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Expression des résultats :

 Voici Le tableau regroupant les résultats de l’essai :

Ductilité à 25 °C EN 13589
V1 (mm) 1500
V2 (mm) 1500
Moyenne (mm) 1500
Spécification (mm) 600

La moyenne des deux Allongements relevées lors de ces mesures sera prise comme valeur de
référence. Ainsi on doit avoir un allongement supérieur à 600mm

Conclusion :
 On remarque que notre allongement respecte bien les spécifications données par les
Normes ainsi on peut dire que notre bitume est de bonne qualité.
 Le bitume a de très bonne résistance à la traction.

Voici Nos résultats :

Sous groupe 11 21
TP N°1LIANT BITUMINEUX

Sous groupe 11
TP N°1LIANT BITUMINEUX

Conclusion générale :

Dans ce TP, nous avons réalisé quatre différentes manipulations pour déterminer les
caractéristiques et la qualité du bitume selon les normes.
 Ces méthodes de détermination la qualité du bitume sont très précises à conditions de suivre
les règles imposées lors de l'exécution de chaque manipulation.

 Parmi les importantes caractéristiques du bitume on retrouve de cet essai :


1/-Les propriétés d'adhésivité du bitume assurent un contact constant qui garantit
à la parfaite cohésion
2/-Le bitume est souple or il a un comportement élastique
3/- l’imperméabilité du bitume permet protégé la structure de chaussé des
i n des ingressions d'eau
4/- Et Enfin Résistant : Résiste à la déformation provoquée par les charges du trafic.

Le bitume est donc un produit utilisé et nécessaire depuis l’Antiquité puisque nous lui devons
des avancées considérables comme la peinture, l’isolation, et la construction de notre réseau
routier.

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Sous groupe 11

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