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Partager l’information
Séance 1
Produire et partager l’information
Quelle que soit leur taille, la circulation de l’information est un enjeu essentiel pour les entreprises.
Une mauvaise circulation peut affecter les performances commerciales de l’entreprise. Optimisée, elle
est créatrice de valeur.
Sommaire
• L’importance de la circulation de l’information
• Le reporting
• Les outils numériques au service du partage de l’information
• Le contexte interculturel
• Sécurité et confidentialité
Objectifs de l’étude
• appréhender les enjeux de la circulation de l’information ;
• savoir produire un reporting pertinent ;
• maîtriser les outils numériques de partage de l’information.
Exemple :
• le service après-vente a reçu une réclamation de la part d’un client. Si cette information n’est pas
transmise, ou si elle l’est avec du retard, au commercial responsable ou au service technique, alors
la relation client va en ressortir dégradée.
• le service marketing, en naviguant sur un site d’avis, remarque un commentaire récurrent relatif
à l’ergonomie d’un produit. Il peut donc transmettre cette information au service technique et
commercial pour les prévenir et ainsi travailler à la résolution de ce problème.
2. Le reporting
Le reporting est une démarche de collecte, de centralisation puis d’analyse des données d’activité et rapports
d’activité. Les données sont, en effet, très nombreuses au sein de l’entreprise.
Chaque service de l’entreprise a ses propres spécificités. Le service commercial, par exemple, disposera
d’un tableau de bord spécifique : évolution des ventes, suivi des opérations commerciales, suivi des leads
et prospects, devis en cours, etc. In fine, le reporting est un outil utile pour évaluer les performances d’une
entreprise.
Un bon reporting nécessite d’identifier les données qui sont les plus pertinentes pour le service concerné. Il
est important de se poser les questions suivantes :
• que représente mon reporting ?
• À qui s’adresse-t-il ?
• Quels indicateurs clés de performance (KPI) je souhaite mettre en avant ?
Ne jamais oublier que le reporting est avant tout un outil d’aide à la décision.
Les clés pour construire un bon reporting :
• choisir une solution interactive qui permet d’aller à l’essentiel ;
• remonter les données d’activité qui seront collectées de façon automatique, et les données d’activité
qui seront renseignées en complément par chaque collaborateur ;
• retenir les indicateurs clés les plus pertinents pour la cible ;
• impliquer l’audience avant et pendant.
3. L
es outils numériques au service du partage de
l’information
Exemples :
• les commerciaux peuvent accéder à des informations fiables sur l’évolution des relations avec les
clients ou le progrès des équipes par rapport aux objectifs initiaux ;
• le service marketing dispose d’une meilleure visibilité sur les opportunités et peuvent donc
mieux planifier le parcours client, la demande d’information à la vente. Elles peuvent ainsi mieux
maîtriser le flux de ventes et établir des prévisions plus fiables.
• la communication accélérée et permanente : en plus des mails, des outils collaboratifs sont dédiés
à une meilleure communication grâce à des systèmes en temps réel pour échanger en permanence.
Usages devenus essentiels pour les commerciaux ou le support client.
Exemples d’outils : Slack, Stride (utilisés plus souvent pour un usage interne), Skype, Webex,
HangOut, Zoom (utilisés pour maintenir du lien en temps réel).
• une suite bureautique partagée : il est possible d’utiliser des outils qui permettent de suivre en
temps réel les modifications effectuées par les collaborateurs sur tels ou tels documents.
Exemples d’outils : suite Drive (Google Sheets, Google Docs, etc.), Microsoft Office 365
L’intranet correspond à la version interne de l’internet d’une entreprise. Il s’agit d’une plateforme en ligne,
d’un réseau interne privé au sein même d’une entreprise qui nécessite un serveur web pour fonctionner.
Les utilisations dans l’entreprise sont multiples :
• publier de la communication d’entreprise (ex : actualités liées à l’entreprise) ;
• stocker et partager des fichiers (ex : présentation du dernier produits lancés par l’entreprise) ;
• centraliser les données ;
• organiser des réunions et synchroniser les agendas de tous les acteurs ;
• déployer des applications internes à l’entreprise (ex : le CRM de l’entreprise) ;
• discuter via un chat ou un forum ;
• mettre à disposition un annuaire de tous les collaborateurs.
À l’instar de l’ENT, l’intranet est devenu indispensable avec l’essor du télétravail. Il permet, entre autres,
de partager des informations de manière plus fluide et d’optimiser les échanges entre tous les acteurs de
l’entreprise.
Le réseau social d’entreprise (RSE) est quant à lui moins codifié et rend la communication interne moins
verticale. Il permet notamment :
• à chacun des collaborateurs de publier lui-même son information (ex : compte rendu d’un commercial
sur sa visite auprès d’un client étranger de l’entreprise) ;
• de valoriser les contributions et les contributeurs en offrant une certaine visibilité et audience ;
• de stimuler l’échange, les réactions, de susciter le débat entre les acteurs.
Globalement, le RSE accroître le caractère « participatif ».
Exemple : l’entreprise Palais des thés distribue ses produits à la fois en propre mais également auprès
de revendeurs. Dans sa démarche d’extension à l’international, elle développe depuis quelques mois
une stratégie de prospection. Grâce à l’intranet, chaque commercial peut aller rechercher une fiche
par pays, par revendeurs et l’argumentaire de vente mais également avoir un état des lieux précis
sur les revendeurs qui ont été contactés et l’avancement de la relation client. La centralisation de ces
informations via l’intranet constitue un gain de temps considérable pour l’équipe commerciale.
4. Le contexte interculturel
L’internationalisation de l’activité oblige l’entreprise à appréhender
les différences qui peuvent apparaître entre les différentes cultures
rendant plus complexe la communication interculturelle. Un
commercial français ne s’adressera pas de la même manière aux
commerciaux des filiales étrangères de l’entreprise.
Ainsi, la communication interpersonnelle, dans un contexte
interculturel et mondialisé, nécessite de prendre en compte les
différences entre les acteurs : langue, normes, usages, valeurs,
etc. Dans le cadre d’un échange entre deux personnes de culture
différente, un même mot, geste ou attitude peut ne pas signifier
la même chose. Saisir les pratiques, usages et langages de son
interlocuteur est donc essentiel.
Voici quelques exemples d’approches en fonction des pays :
5. Sécurité et confidentialité
Il est essentiel d’assurer la sécurité et la confidentialité des
données partagées.
Les données revêtent un caractère particulièrement stratégique et
confidentiel. Elles constituent une richesse pour l’entreprise, d’où
la nécessité de les protéger, contre des fuites par exemple.
Il est important d’avoir conscience que les infractions peuvent venir
aussi bien de l’extérieur que de l’intérieur même de l’entreprise.
POINTS CLÉS
À RETENIR