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COURS D’INITIATION À LA PSYCHOLOGIE

SÉRIE 02
NOTIONS DE BASE SUR LE PLAISIR ET LA PEINE

OBJECTIF PÉDAGOGIQUE :
À l’issue de ce cours vous serez capable de développer les
connaissances relatives aux plaisirs, peine et émotions.

PLAN DE LA LEÇON 01:

I- ASPECT AFFECTIF DES PHÉNOMÈNES


PSYCHOLOGIQUES
II- PLAISIRS ET PEINES D’ORDRE PHYSIQUE ET
D’ORDRE MORAL
III- LA PEINE ET LE PLAISIR
IV- RELATION ENTRE LE PLAISIR ET LA PEINE
V- DOULEUR
VI- PLAISIR ESTHÉTIQUE
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INTRODUCTION GÉNÉRALE:

Les émotions constituent un objet de recherche fondamentale pour


comprendre le comportement humain, trop longtemps négligé, ce
domaine de recherche se développe de plus en plus.

La notion de plaisir et de la peine nous permet de bien comprendre et


faire la différence entre ce qui ne provoque du plaisir et ce qui nous
provoque de la peine, nous permet également de mieux comprendre
ce qui provoque du plaisir chez un enfant, de détecter sa douleur, et
par ce chemin-là arriver à décoder ces émotions.

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I- ASPECT AFFECTIF DES PHÉNOMÈNES
PSYCHOLOGIQUES :
Quand on étudie la sensation, base de toute connaissance, on
s’accorde à distinguer en elle deux aspect :
- Un aspect représentatif ;
- Un aspect affectif.
Quant peut-il entendre au juste par la propriété affective de la
sensation ?
On répond d’ordinaire en disant que celle-ci provoque du plaisir ou
de la peine, mais le plaisir et la peine sont des conséquences des
conclusions tirées par notre sensibilité, ce ne sont pas des
phénomènes affectifs primordiaux.
La sensation est en somme une individualité, affectivo-organique,
irréductible, dépendant d’association, d’actions et de réactions
complexes, dont ce n’est que propriété contingente de produire du
plaisir ou de la peine et dont la propriété essentielle et de conférer à
chaque sensation "un timbre affectif " propre, une sorte de couleur de
sentiment, c’est ce qu’on appelle " signe affectif ".
Ce signe effectif finirait par disparaître pour ne laisser que la
"sensation pure " dans son aspect représentatif.
Ce signe affectif qui caractérise la sensation quand nous sommes sur
le point de nous rappeler quelque chose ; l’image représentative n’a
pas encore surgi, pourtant il y a dans la conscience un phénomène
positif par où elle se distingue de l’état d’oubli complet: il y a un
sentiment associé à l’image et qui n’est que l’aspect affectif de cette
image, il y a donc un sentiment de mémoire qui préexiste au souvenir
proprement dit et en facilite le retour.

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II- PLAISIRS ET PEINES D’ORDRE PHYSIQUE ET
D’ORDRE MORAL :
Exemples :
 Plaisir d’ordre physique : Le plaisir de manger, le plaisir
de se vêtir.
 Plaisir d’ordre moral : Le plaisir de retrouver un ami, le
plaisir de la réussite.
 Peine d’ordre physique : Une blessure, une maladie
(physiologique)
 Peine d’ordre moral : Dispute avec une personne proche,
perte (la mort) d’une personne chère.
1-Les plaisirs et peines d’ordre physique :
Est un fait purement physiologique, c’est la science des nerfs et du
cerveau, ces causes sont corporelles.
Le plaisir physique naît quand nous exécutons des mouvements
(action physique).
2-Plaisirs et peines d’ordre moral « psychologique » :
C’est l’exercice de la pensée, de l’imagination, du raisonnement, le
plaisir moral c’est l’action intellectuelle, le jeu de nos esprits.

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III- LA PEINE ET LE PLAISIR :
1- La peine :
a- Définition de mot peine :
Synonyme de mot peine : Chagrin-émotive.
C’est une émotion simple, elle relève un manque de nature affective.

Exemple : On a de la peine quand on perd une personne chère ou un


objet qui a une valeur affective.
b- Fonction :
Elle sert à nous informer de l’importance ou de la présence d’un
besoin affectif ;
Le rôle de la peine est comme un signe que le besoin est toujours en
souffrance, si elle disparaissait, je serais en danger.
Exemple : Si je suis triste (suite à une perte d’un être chère) et cette
tristesse persiste, cela veut dire que je dois chercher d’autre ou une
nouvelle relation aussi, nourricière.
c- Causes de la peine :
Elles sont multiples les causes de la peine ; à savoir :
- Perdre une personne importante ;
- Perdre un objet de valeur sentimental ;
- Perdre confiance en soi ;
- Etre en déficit au plan affectif ;
- Besoin de reconnaissance qui pourrait donner à la personne
l’impression d’être importante pour un autre ;
- L’échec des relations interpersonnelles.
En général, la peine vient soit du manque affectif, soit d’une douleur
physiologique.
Exemple : Suite à un incident, j’ai perdu l’usage de mes pieds et mes
mains et cette incapacité me provoque un chagrin.
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d- Effet :
Quand la peine persiste, cela risque de provoquer :
- Une perte de l’énergie psychique, et par là provoquer des
déficits comportementaux ;
- Perturbation des relations sociales ;
- Maladies psychosomatiques ;
- Déséquilibre mentale.
2- Le plaisir :
a- Définition du mot plaisir :
Le plaisir correspond à un état émotionnel agréable né spontanément
d’une situation donnée, ou de la satisfaction d’un désir (besoin) ou de
la perspective de cette satisfaction physique ou psychique
(intellectuel).
Le plaisir indispensable à l’équilibre d’un être humain.
b- Définition du principe de plaisir :
Le principe de plaisir est un des deux grands principes qui régit le
fonctionnement mental ;"C’est l’ensemble de l’activité psychique
ayant pour but d’éviter le déplaisir et de procurer le plaisir", selon la
théorie de la psychanalyse (S.Freud).
C’est le principe général qui guide le fonctionnement de l’appareil
psychique, celui-ci cherche à éviter le déplaisir, qui correspond à un
accroissement de la quantité d’excitation interne, et à produire du
plaisir par décharge de cette énergie (un excès…)

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IV- RELATION ENTRE LE PLAISIR ET LA PEINE :
Le plaisir et la peine représentent deux aspects affectifs, l’un est
positif l’autre négatif d’un même processus, on peut dire que ce sont
les deux faces d’une même pièce.
Le plaisir et la peine sont des affections d’un être (personne) organisé
et animé.
L’idéale perception de tout être organisé et animé serait d’être en
équilibre, aussitôt que l’équilibre se dérange, il y a peine, quand
l’équilibre se rétablit, il y a plaisir.
Alors le désordre est l’origine de la peine et tandis que le retour à
l’ordre et celle de plaisir.
V- DOULEUR
1- Définition de la douleur :
«La douleur est une expérience sensorielle et émotionnelle
désagréable, associée à un dommage tissulaire (lié au corps) présent
au potentiel» Association Internationale de l’Etude de la Douleur.
La douleur est une sensation désagréable ressentie ou détecté comme
danger par le système nerveux. Elle peut être provoquée par :
- Traumatisme physiologique (brûlure, plaie, choc…) ;
- Traumatisme psychologique (un deuil).
2- Les composantes de la douleur :
a- Le facteur cognitif :
Le terme cognitif définit un ensemble de processus mentaux élaborés
susceptibles d’influencer la perception et le comportement qui en
découlent.
Exemple : Si notre perception de la douleur est minimisée notre
comportement le serra également.

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b- Composant émotionnel :
Tout le monde peut détecter la douleur ou la transmettre, mais
percevoir la douleur diffère d’une personne à une autre.
Nous ne percevons pas la douleur de la même manière.
Effectivement, la composante affective confère à la douleur un
caractère plus au moins désagréable, pénible, supportable, selon les
individus.
La perception d’une douleur s’accompagne de modifications du
comportement qui vont témoigner de la présence de la douleur, ces
modifications peuvent-être verbales ou se traduisent par des
mimiques ou des postures.
3- Perception culturelle :
On a remarqué que des variations du seuil de tolérance à la douleur
existent entre des individus de différentes cultures.
VI- PLAISIR ESTHETIQUE :
Le plaisir esthétique est une émotion suscitée par une œuvre
artistique ou par un objet, un paysage.
Le plaisir esthétique est une notion philosophique déjà présente dans
“la poétique d’artiste ”.

Perception esthétique c’est-à-dire la perception d’un beau “qui nous


procure un plaisir, alors le beau ”ce qui suscite du plaisir.
Ce qu’il faut savoir c’est que le beau diffère d’une personne à une
autre, c'est-à-dire ce qui est perçu par une personne comme beau ne
plaira pas peut-être pas à une autre personne, malgré que cette
dernière soit de la même famille et éduquée selon les mêmes
principes.
Note : Il faut faire la différence entre : Plaisir qui vient de la
satisfaction d’un désir (sensoriel), et plaisir de beau (esthétique).

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Le plaisir esthétique, est la perception du « beau » qui procure un
plaisir, ce n’est pas un plaisir sensoriel mais un plaisir émotionnel
(psychologique).
J’éprouve un plaisir à regarder le couché de soleil, ça me procure une
émotion et un sentiment de bien-être général.

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LEÇON N°02 : NOTIONS DE BASES SUR L’ÉMOTION

Objectif de la leçon :

À l’issue de cette leçon le stagiaire doit être capable de définir les


notions de bases sur l’émotion.

PLAN DE LA LEÇON :

I- DÉFINITION DE L’ÉMOTION
II- FONCTIONS PSYCHOLOGIQUES DES ÉMOTIONS
III- LES QUATRE TYPES D’ÉMOTIONS
IV- RÉACTIONS VISCÉRALES
V- ATTITUDES ET MIMIQUES
VI- CONSCIENCE DE L’ÉMOTION

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I- DÉFINITION DE L’ÉMOTION :
Selon le dictionnaire de l’académie et dictionnaire le Robert :
«L’émotion est une réaction affective brusque et momentanée,
agréable ou pénible, souvent accompagnée de manifestations
physiques ou de troubles physiologiques, pâlir ou rougir sous le coup
d’une émotion intense par exemple ».
Selon le dictionnaire psychologique :
Selon N.SILLAMY :« Emotion est une réaction globale, intense de
l’organisme à une situation inattendue, accompagnée d’état affectif
de tonalité pénible ou agréable ».
Selon Didier ANZIEU, E.DORON et F.PAROT : « L’émotion est un
état particulier survenant dans des conditions indéfinies (une
situation dite émotionnelle) accompagnée d’une expérience
subjective et de manifestations somatiques et viscérales ».
Selon Le grand dictionnaire de la Psychologie :« Les
émotions sont des constellations de réponses de forte intensité qui
comportent des manifestations expressives physiologiques et
subjectives typiques, qui s’accompagnent généralement de tendance
à des actions caractéristiques, et s’inscrivent en rupture de continuité
par rapport au processus qui était en cours chez le sujet au moment
de leur apparition ».

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II- FONCTIONS PSYCHOLOGIQUES DES ÉMOTIONS
1- Un système d’information :
Les émotions sont importantes pour diriger notre vie psychologique.
Elles nous informent du fait que nous sommes “atteints ”par les
choses, et leur intensité nous indique à quel degré (fort ou faible)
nous sommes atteints, elles sont donc, révélatrices du degré
d’importance que prennent les événements, les personnes, les
actes….dans notre vie.

La fonction informative de l’émotion fait d’elle un instrument très


précieux pour nous orienter.
Exemple : Sentir ma tristesse me permet d’identifier ce qui me
manque et de choisir aussi les actions approprié pour y remédier.

2- Un système de communication :
Chaque émotion ou sentiment nous donne un message bien précis à
propos de notre équilibre intérieur.
La colère par exemple indique que organisme a décelé la présence
d’un obstacle.
L’émotion est un outil de communication avec l’autre, sans émotions
nos échanges seraient moins nourrissants, et surtout moins humain.
Alors, ce sont les émotions qui font que nos relations avec les autres
réussissent et sont nourrissants.
III- LES QUATRE TYPES D’ÉMOTIONS :
1- Émotions simples :
Ce sont les émotions proprement dites, dans leurs simples
expressions, pour informer la personne sur ce qui est important pour
elle, tels que : tristesse, ennui. « Je suis seule - Je me sens triste ».

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2- Émotions mixtes :
Elles sont composées de plusieurs émotions, elles contiennent
habituellement une ou deux émotions, et d’autres genres
d’expériences qui servent à se défendre contre une de ces émotions
pour s’affirmer correctement, il faut donc, décomposer l’émotion
mixte afin de pouvoir ressentir et reconnaitre les émotions qui la
compose.
Exemple :Impulsivement, emportée par ma colère devant le fait que
mon amie “m’a monté un coup”, je lui lance une série d’insultes, mon
attaque vengeresse a porté fruit, elle est atterrée et profondément
blessée, je suis dans tous mes états, la culpabilité m’envahit.

C’est l’expérience que je vis quand je pose délibérément un geste qui


est en désaccord avec mes valeurs, la culpabilité saine suppose
toujours deux choses :
- Que j’ai déroge à mes valeurs et standards ;
- Et que j’avais le choix de le faire.

3- Émotions repoussées :
Ce sont des expériences habituellement à dominance corporelle.
Elles prennent place lorsqu’on repousse une émotion ou que l’on
évite son expression. Il faut donc, retrouver l’émotion refoulée.

Exemple: C’est quand on a envie de dire quelque chose ou de réagir


d’une telle manière.
4- Pseudo-émotions :
Elles ont l’apparence d’émotion, elles sont plutôt des façons de dire
les choses que cherchent à cerner l’émotion, il faut identifier
l’émotion qu’elles traduisent.
Exemple : Quand un enfant pleur, c’est le signe d’un manque, ou
d’un besoin, c’est qu’il existe des émotions qu’on doit les détecter
pour pouvoir aider cet enfant.

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IV- RÉACTIONS VISCÉRALES :
Les émotions sont des incitations à l’action, une tendance à agir face
à une situation.
Une émotion correspond donc au départ à une réaction corporelle
face à un évènement, tels que :
.

a- La colère :
Elle fait affluer le sang vers les mains, ce qui permet à l’individu de
s’emparer plus prestement d’une arme ou de frapper un ennemi.
Ainsi, une sécrétion massive d’hormones, comme l’adrénaline libère
l’énergie nécessaire à une action vigoureuse.

b- La peur :
Dirige le sang vers les muscles qui commandent le mouvement du
corps, comme les muscles des jambes ce qui prépare la fuite en
faisant pâlir le visage.
c- Le dégout :
Entraine une fermeture des narines avec retroussement de la lèvre
supérieure face à une odeur désagréable ou pour recracher un aliment
toxique.

V- ATTITUDES EST MIMIQUES :


C’est un langage gestuel inconscient parfois à peine perceptible de
l’espèce humaine.
L’émotion se manifeste par une mimique, il existe une mimique qui
caractérise chaque émotion et sa signification est universelle, ainsi
que pour les attitudes et les postures du corps face à un évènement.
Pour DARWIN, les mimiques et les attitudes (postures de corps) qui
expriment l’émotion ont une signification biologique en ce sens
qu’elles dissimulent l’action qui se prépare, ainsi la contraction qui
apparait chez le sujet en colère annonce l’attaque prochaine.
Sous la mimique et la posture se manifestent des modifications
organiques et mentales.
.

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En général, les mimiques qui sont des expressions faciales et les
attitudes, postures du corps permettent de la sorte d’informer un tiers
des intentions de son interlocuteur, mais également du comportement
qui attend de lui, elles seraient “le miroir de l’âme ”.
Dès avant 6 ans, les enfants apprennent déjà à moduler l’expression
faciale spontanée afin d’adapter leur réactions aux règles de leur
milieu social. À cet âge les modifications expressives ne
s’accompagnent pas d’une conscience explicite, les variations
témoignent d’une compétence précoce au contrôle de l’expression
faciale émotionnelle.
Exemple : Au départ le nourrisson sourit à sa mère, puis aux proches,
après ce sourire se chargera d’un désir de séduire, et l’enfant attend
une réponse de sa mère fatiguée absente ou inexpressive, ce qui va
provoquer une sorte de cassure chez lui (une non réponse), sans les
mimiques affectives de la mère l’enfant perd son tonus et sa joie.
1- Composantes viscérales :
- Réactions physiologiques automatiques ;
- Préparation au combat ou au retrait ;
- Activation du système nerveux autonome
orthosympathique.

2- Composantes viscérales activation du système


orthosympathique :
- Accélération des fréquences cardiaques et de la respiration ;
- Élévation de la pression artérielle ;
- Diminution de la digestion ;
- Augmentation de la sudation.
3- Composantes comportementales :
- Animation de l’ensemble de la musculature corporelle et
surtout changement de l’expression faciale ;
- Comportement spécifique pour chaque émotion, qui devient
perceptible et analysable par autrui.

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VI- CONSCIENCE DE L’ÉMOTION :
Pour Zajonc, il existe un système émotionnel qui opère en dehors de
la conscience (inconscient), et un système cognitif qui opère au
niveau de la conscience.

Il présuppose que ces deux systèmes sont partiellement indépendants.


Les caractéristiques émotionnelles d’un stimulus sont détectées de
manière non consciente et subliminale bien avant que le système
cognitif puisse intervenir pour les percevoir de manière consciente.
La valeur émotionnelle d’un stimulus peut donc, être appréciée sans
qu’il y’ai eu une élaboration cognitive préalable, ou en tout cas, ne
requiert pour être évalué qu’un traitement cognitif rapide et
minimale.
Pour LAZARUS, il ne peut y avoir d’indépendance entre conduites
émotionnelles et conduites cognitives, parce qu’une évaluation
cognitive est une condition nécessaire à toute expérience
émotionnelle.

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