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Institut supérieure des professions infirmières et des techniques de santé de Tanger

Les pathologies
chirurgicales

Mr. BOUCHRI Ilyass


2023 / 2024
Les objectifs du module

Définir les pathologies chirurgicales suscitées et les différents concepts en relation.

Décrire l’étiopathogénie de chaque pathologie.

Citer les principales complications de chaque pathologie.

Lister la démarche diagnostic devant chaque pathologie.

Représenter la stratégie thérapeutique de chaque pathologie.


Les composantes du module

La chirurgie cardiovasculaire
La chirurgie pulmonaire
La neurochirurgie
La chirurgie Digestive
La chirurgie urologique
La chirurgie des glandes
La chirurgie Traumato orthopédie
La chirurgie de l’ORL
La chirurgie ophtalmologique
La chirurgie pédiatrique
Le travail personnel

Elaborer des résumés des articles scientifiques.

Elaborer des tableaux comparatifs des différentes pathologies.

Elaborer des présentations (Cours – exposés ) en rapport avec certaines pathologies


proposées par l’enseignant.

Analyser et décomposer des situations cliniques.


Evaluation

Examen final 75%

Exposés 10%

Synthèse – rappel de cours 5%

Situations cliniques 5%

Ponctualité – assiduité 5%
FICHE SVA
Introduction

Les pathologies chirurgicales englobent un vaste domaine de conditions médicales


qui nécessitent généralement une intervention chirurgicale pour le traitement.

Ces affections peuvent affecter pratiquement n'importe quelle partie du corps, des
organes internes aux tissus superficiels, et varient considérablement en termes de
gravité et de complexité.

Les pathologies chirurgicales peuvent être classées en plusieurs catégories


principales en fonction de leur emplacement et de leur nature.
Introduction

Chirurgie Cardiaque : Traitement des maladies cardiaques, des anomalies des


vaisseaux sanguins, et des valvulopathies cardiaques.

Chirurgie Gastro-intestinale : Comprend la chirurgie de l'estomac, de l'intestin


grêle, du côlon et d'autres organes du système digestif pour traiter des
problèmes tels que les ulcères, les hernies, ou le cancer.

Chirurgie Orthopédique : Concentrée sur le traitement des affections musculo-


squelettiques, notamment la correction des fractures, la reconstruction
articulaire, et la gestion des maladies osseuses.
Introduction

Chirurgie Gynécologique : Implique la chirurgie des organes reproducteurs


féminins pour traiter des conditions telles que les fibromes utérins, les kystes
ovariens, et la stérilité.

Chirurgie Urologique : Se rapporte aux interventions sur les reins, la vessie, la


prostate et d'autres organes du système urinaire, y compris le traitement du
cancer urologique.

Chirurgie Neurologique : Traitement des affections du système nerveux central et


périphérique, telles que les tumeurs cérébrales, les hernies discales et
l'épilepsie.
Introduction

Chirurgie Plastique et Reconstructive : Comprend la chirurgie esthétique, la


reconstruction après une blessure ou une chirurgie, et la correction des
anomalies congénitales.

Chirurgie Vasculaire : Intervention sur les vaisseaux sanguins pour traiter les
maladies artérielles et veineuses, y compris les anévrismes et l'athérosclérose.

La Chirurgie ORL : également connue sous le nom d'Oto-Rhino-Laryngologie, est


une branche de la médecine qui se concentre sur le diagnostic et le traitement
des affections affectant les oreilles, le nez, la gorge (pharynx et larynx), la tête et
le cou.
La chirurgie
cardiovasculaire
Rappel anatomique et physiologique

Le cœur est un organe musculaire, situé dans la cage thoracique


derrière le sternum, et décalé légèrement sur la gauche chez la
plupart des individus.

Sa taille est environ 1,5 fois la taille du poing de la personne. Une


paroi épaisse divise le cœur en deux parties, gauche et droite.
Chaque partie comporte 2 cavités, une oreillette et un ventricule,
reliées par une valve.
Rappel anatomique et physiologique

Le cœur fonctionne comme une pompe qui, grâce à ses


contractions régulières, propulse le sang dans tout
l’organisme et assure ainsi l’alimentation en oxygène du
corps entier. Chaque jour, le cœur pompe environ xxxx
litres de sang.
Rappel anatomique et physiologique
Rappel anatomique et physiologique
Les valvulopathies

Les valvulopathies cardiaques sont un groupe de troubles


cardiaques qui affectent les valves cardiaques, les structures
situées à l'intérieur du cœur qui contrôlent le flux sanguin en
permettant au sang de circuler dans une seule direction.

Les valves cardiaques ont un rôle crucial dans le fonctionnement


du cœur en assurant que le sang circule de manière efficace entre
les différentes chambres cardiaques et vers les vaisseaux
sanguins.
Les valvulopathies

Les valvulopathies cardiaques peuvent être classées en deux catégories


principales en fonction de la manière dont elles affectent les valves :

Les sténoses valvulaires (rétrécissement)

Les insuffisances valvulaires


Les valvulopathies

Les sténoses valvulaires : Dans ce type de valvulopathie, une


ou plusieurs valves cardiaques se rétrécissent et deviennent
plus rigides, ce qui limite le flux sanguin à travers elles.

Les sténoses valvulaires courantes affectent généralement la


valve aortique (aortique) et la valve mitrale (mitrale).
Les valvulopathies

Les insuffisances valvulaires : Dans ce cas, les valves


cardiaques ne se ferment pas correctement, ce qui permet au
sang de refluer dans la direction opposée. Les insuffisances
valvulaires courantes concernent également la valve aortique
et la valve mitrale, ainsi que la valve tricuspide (tricuspide) et
la valve pulmonaire (pulmonaire).
Les valvulopathies

Fonction des valves cardiaques


Les valves cardiaques jouent un rôle essentiel dans la circulation sanguine
en assurant un flux unidirectionnel du sang à travers le cœur.

Elles fonctionnent comme des portes ou des clapets qui s'ouvrent et se


ferment à des moments précis du cycle cardiaque pour permettre au sang
de circuler dans une seule direction
Les valvulopathies
Facteurs de risque pour le développement de valvulopathies
Âge - Antécédents familiaux

Maladies cardiaques sous-jacentes : Les personnes atteintes d'autres affections


cardiaques, telles que l'hypertension artérielle

Fièvre rhumatismale : Une infection streptococcique non traitée

Facteurs de risque de l'athérosclérose.

Maladies auto-immunes

Usage de médicaments : Certains médicaments, en particulier des médicaments


amaigrissants

Toxicomanie par la drogue

Radiations cardiaques
Les valvulopathies

Classification des Valvulopathies

Classification en fonction de la valve affectée (mitrale, aortique, tricuspide,


pulmonaire)

Classification en fonction de la sévérité (sténose, insuffisance, mixte).

Classification en fonction de l'étiologie (congénitale, acquise).


Les valvulopathies
Diagnostic

Anamnèse et examen clinique : recueillir des antécédents médicaux complets du


patient, en posant des questions sur les symptômes, les facteurs de risque et
les antécédents familiaux. Un examen physique est également effectué pour
rechercher des signes tels que des souffles cardiaques anormaux ou des
battements cardiaques irréguliers.

Échocardiographie : L'échocardiographie est l'examen de référence pour


diagnostiquer les valvulopathies. C'est une technique d'imagerie par ultrasons
qui permet de visualiser les structures cardiaques en temps réel. Elle peut
montrer l'anatomie des valves, leur mouvement, leur épaisseur, leur fonction et
la présence de fuites ou de rétrécissements.
Électrocardiogramme (ECG ou EKG) : Cet examen enregistre l'activité électrique
du cœur et peut aider à détecter des irrégularités du rythme cardiaque ou des
signes d'hypertrophie ventriculaire (épaississement des parois cardiaques
Les valvulopathies

Diagnostic

Radiographie thoracique
Épreuve d'effort
IRM cardiaque
Cathétérisme cardiaque
Analyse sanguine
Les valvulopathies

Traitement médical :

Surveillance médicale régulière


Gestion des symptômes
Anticoagulants
Prévention des infections
Traitement des comorbidités
Changements de mode de vie
Suivi médical régulier
Les valvulopathies

Les indications chirurgicales des valvulopathies cardiaques

Sténose valvulaire sévère : Lorsqu'une valve cardiaque est gravement rétrécie


(sténose), elle limite le flux sanguin à travers le cœur.
Insuffisance valvulaire sévère : Lorsqu'une valve cardiaque ne se ferme pas
correctement (insuffisance), elle permet au sang de refluer dans la direction
opposée.
Symptômes sévères : Les patients présentant des symptômes graves liés à une
valvulopathie, tels que l'essoufflement au repos, la fatigue extrême, des
évanouissements
Les valvulopathies
Les indications chirurgicales des valvulopathies cardiaques

Changements anatomiques significatifs : Si les examens d'imagerie montrent


des changements anatomiques significatifs du cœur, tels que l'élargissement
excessif des cavités cardiaques
Valvulopathie associée à d'autres interventions cardiaques : Parfois, une
intervention chirurgicale sur une valve cardiaque est réalisée simultanément à
d'autres procédures cardiaques, telles que la revascularisation coronarienne
(pontage)
Infection de la valve (endocardite) : En cas d'infection sévère de la valve
cardiaque (endocardite infectieuse), une intervention chirurgicale peut être
nécessaire pour retirer le tissu infecté, réparer ou remplacer la valve et traiter
l'infection.
Évolution de la valvulopathie : Si une valvulopathie continue de s'aggraver
malgré un traitement médical et des suivis réguliers
Les valvulopathies

Techniques Chirurgicales
Préparation du patient pour la chirurgie valvulaire.

Évaluation médicale approfondie


Consultation préopératoire
Optimisation de la santé générale
Arrêt de certains médicaments
Préparation psychologique
Arrêt du tabac
Exercices respiratoires
Informations sur le jeûne
Planification du séjour à l'hôpital
Réseau de soutien
Les valvulopathies

Techniques Chirurgicales (Techniques de réparation valvulaire) :

L'annuloplastie consiste à renforcer ou à remodeler l'anneau valvulaire (l'anneau


de tissu autour de la valve) pour rétablir sa forme et sa fonction normales. Cela
peut être fait en utilisant une variété de méthodes, y compris l'insertion d'un
anneau de renforcement en matériau synthétique.
Les valvulopathies
Les valvulopathies

Techniques Chirurgicales (Techniques de réparation valvulaire) :

Commissurotomie : Cette technique est utilisée principalement pour la sténose


mitrale, où les feuillets de la valve mitrale sont soudés ensemble
(commissurose). Une commissurotomie consiste à inciser délicatement ces
adhérences pour permettre une ouverture normale de la valve.
Les valvulopathies
Les valvulopathies

Techniques Chirurgicales (Techniques de réparation valvulaire) :

Raccourcissement des cordages tendineux


Reconstruction de la valve : patchs tissulaires
Commissurotomie mitrale transseptale en utilisant un ballon pour élargir l'orifice
de la valve
Valvuloplastie aortique percutanée Un cathéter avec un ballon est utilisé pour
élargir l'ouverture de la valve aortique.
Réparation de la valve tricuspide la correction des anomalies des feuillets
valvulaires
Réparation de la valve pulmonaire le raccourcissement des cordages tendineux ou
la reconstruction des feuillets valvulaires
Les valvulopathies

Techniques Chirurgicales (Techniques de remplacement) :

Le remplacement valvulaire est une intervention chirurgicale visant à remplacer


une valve cardiaque défectueuse par une prothèse. Il existe deux principaux
types de prothèses valvulaires : les prothèses mécaniques et les prothèses
biologiques (ou tissulaires)
Les valvulopathies
Techniques Chirurgicales (Techniques de remplacement) :

Prothèses mécaniques :

Matériau : Les prothèses mécaniques sont généralement fabriquées à partir de


matériaux durables tels que le métal (par exemple, le stellite) ou le carbone,
revêtus de pyrolytique de carbone.
Durée de vie : plusieurs décennies, voire toute une vie.
Risque de réopération : risque moins élevé de réopération à long terme.
Anticoagulants : Les patients recevant des prothèses mécaniques doivent prendre
des anticoagulants (antivitamines K, tels que la warfarine) à vie pour prévenir la
formation de caillots sanguins sur la prothèse
Bruits cardiaques : Les prothèses mécaniques peuvent parfois générer un léger
bruit cardiaque qui peut être perçu par le patient ou l'entourage.
Contraintes de grossesse : des défis supplémentaires
Les valvulopathies

Techniques Chirurgicales (Techniques de remplacement) :


Les valvulopathies
Techniques Chirurgicales (Techniques de remplacement) :

Prothèses biologiques :

Matériau : Les prothèses biologiques sont fabriquées à partir de tissus biologiques,


tels que des valves porcines (xénogreffes) ou des valves de cadavres humains
(homogreffes). Elles peuvent également être fabriquées à partir du propre tissu
du patient (autogreffe).
Durée de vie : limitée, en général de 10 à 15 ans
Pas besoin d'anticoagulants :
Risque de réopération : durée de vie limitée,
Compatibilité avec la grossesse : Les prothèses biologiques peuvent être plus
adaptées aux femmes enceintes, car elles n'exigent pas un traitement
anticoagulant rigoureux.
Les Pontages

Pontages coronariens (également appelés pontages aortocoronariens ou pontages


cardiaques)

Les pontages coronariens sont une procédure chirurgicale utilisée pour traiter la
maladie coronarienne avancée.

L'objectif des pontages coronariens est de contourner les artères coronaires


obstruées ou rétrécies en créant des "ponts" autour des zones bloquées à l'aide
de vaisseaux sanguins prélevés ailleurs dans le corps (généralement une artère
mammaire interne ou une veine saphène).
Les Pontages
Indications

Maladie coronarienne sévère : la présence de sténoses (rétrécissements) ou


d'obstructions significatives dans les artères coronaires

Symptômes graves : Lorsque la maladie coronarienne entraîne des symptômes


sévères tels que douleur thoracique persistante (angine de poitrine),
essoufflement important, fatigue chronique…

Risque de crise cardiaque

Échec d'autres traitements (la dilatation coronaire)


Les Pontages
Symptômes
Angine de poitrine Douleur ou une sensation de serrement dans la poitrine, souvent décrite comme une pression
(angor) ou une lourdeur.
La douleur peut irradier vers le bras gauche, le cou, la mâchoire, l'épaule ou le dos.
La douleur est généralement déclenchée par l'effort physique ou le stress émotionnel et
s'améliore généralement au repos ou avec la prise de médicaments nitrés.
Essoufflement Difficulté à respirer, en particulier lors de l'effort physique.
(dyspnée)

Fatigue Une fatigue excessive, qui peut persister même après le repos.

Palpitations Sensation de battements cardiaques irréguliers ou rapides.


cardiaques Cela peut être accompagné de sensations de vertiges ou d'évanouissement.

Sueurs Transpiration excessive, souvent associée à des douleurs thoraciques.

Nausées et Chez certains patients


vomissements
Les Pontages

Diagnostic

Le diagnostic des maladies coronariennes implique généralement l'utilisation d'une


combinaison de méthodes et d'examens médicaux pour évaluer la fonction
cardiaque, identifier les obstructions dans les artères coronaires et déterminer
le traitement approprié.
Les Pontages
Diagnostic

Anamnèse et examen physique


Électrocardiogramme (ECG)
Échocardiographie
Tests de stress :
Épreuve d'effort sur tapis roulant ou à vélo
Imagerie par résonance magnétique cardiaque (IRM cardiaque)
Cathétérisme cardiaque

Tests sanguins (troponine : La troponine est une protéine du muscle cardiaque qui
permet la contraction musculaire. )

Angiographie coronarienne (coronarographie) : C'est une procédure invasive au


cours de laquelle un colorant est injecté dans les artères coronaires, suivi de
radiographies pour visualiser les obstructions ou les rétrécissements des
artères coronaires.
La chirurgie
pulmonaire
Rappel anatomique et physiologique

L'appareil respiratoire est un ensemble d'organes et de tissus qui participent à la


respiration, c'est-à-dire aux échanges d'O2 et de CO2 entre les cellules et le
milieu extérieur.

La majeure partie de l'appareil respiratoire est logée dans la cage thoracique. Les
poumons sont reliés d'une part au milieu extérieur par un ensemble de
conduits qui assurent le passage de l'air, et d'autre part aux cellules par le biais
du système circulatoire.
Rappel anatomique et physiologique
Rappel anatomique et physiologique

L'appareil respiratoire est composé :

• Des voies respiratoires, qui permettent les échanges d'air entre l'atmosphère et
les poumons. Elles comprennent :la cavité nasale (qui filtre, réchauffe et
humidifie l'air) et la bouche ;
le pharynx, qui appartient également à l'appareil digestif ;
le larynx, qui permet en plus la phonation grâce à la présence de cordes vocales ;
la trachée, qui purifie, réchauffe et humidifie l'air, et sécrète un mucus protecteur.
.
Le cancer du paumon

Le cancer du poumon est l'une des principales causes de décès liées au cancer
dans le monde.

Le traitement du cancer du poumon peut être complexe et varie en fonction du


stade de la maladie.

En 2020, on estimait qu'il y avait environ 2,21 millions de nouveaux cas de cancer
du poumon

En 2020, il était responsable d'environ 1,8 million de décès


Le cancer du paumon

Types de Cancer du Poumon

Il existe deux principaux types de cancer du poumon :

Le cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC)


Le cancer du poumon à petites cellules (CPPC)
Le cancer du paumon
Types de Cancer du Poumon

Cancer du Poumon Non à Petites Cellules (CPNPC) :

Le CPNPC est le type le plus courant de cancer du poumon, représentant environ 85% des cas.

Il est appelé "non à petites cellules" en raison de la taille relativement grande des cellules
cancéreuses observées au microscope.

Il est subdivisé en plusieurs sous-types, notamment :


Adénocarcinome : C'est le sous-type le plus courant chez les non-fumeurs et les anciens
fumeurs. Il se développe généralement dans les glandes du poumon.

Carcinome épidermoïde (ou carcinome à cellules squameuses) : Il se développe dans les


cellules plates qui recouvrent les voies respiratoires.

Carcinome à grandes cellules : Ce sous-type est moins courant et se caractérise par des
cellules cancéreuses de grande taille.
Le cancer du paumon

Types de Cancer du Poumon

Cancer du Poumon à Petites Cellules (CPPC) :

Le CPPC représente environ 15% des cas de cancer du poumon.

Il est appelé "à petites cellules" en raison de la petite taille des cellules cancéreuses
observées au microscope.

Le CPPC est généralement plus agressif et a tendance à se propager rapidement.

Il est souvent associé à une histoire de tabagisme.


Le cancer du paumon
Causes et facteurs du risque

Exposé :

Cancer des paumons : risques et facteurs favorisants


Le cancer du paumon
Causes et facteurs du risque

Tabagisme Les produits chimiques toxiques présents dans la fumée de cigarette endommagent
les cellules pulmonaires et peuvent provoquer des mutations génétiques
Exposition à la fumée Fumeurs passifs
secondaire
Exposition Gaz – mines
professionnelle
Exposition à la émissions industrielles, au trafic routier
pollution de l'air
Antécédents familiaux

Maladies pulmonaires BPCO


préexistantes
Mode de vie alimentation déséquilibrée, un manque d'exercice, une consommation excessive
d'alcool et un système immunitaire affaibli
Le cancer du paumon

Diagnostic

Imagerie médicale :

Radiographie pulmonaire : Une radiographie du thorax peut montrer la présence


d'anomalies dans les poumons.

Tomodensitométrie (CT-scan) thoracique : Cette technique permet d'obtenir des


images détaillées des poumons, ce qui peut aider à détecter les tumeurs plus
petites et à évaluer leur taille et leur localisation.
Le cancer du paumon
Diagnostic

Biopsie :

Biopsie à l'aiguille fine / Biopsie à l'aiguille épaisse ou biopsie au trocart : Une


aiguille/ throcart est insérée à travers la paroi de la poitrine ou la peau pour
prélever un échantillon de tissu pulmonaire ou de ganglion lymphatique pour
examen.
Bronchoscopie : Un tube mince et souple appelé bronchoscope est inséré dans les
voies respiratoires pour examiner le tissu pulmonaire et prélever des
échantillons.
Le cancer du paumon
Diagnostic

Médiastinoscopie : Une procédure chirurgicale dans laquelle un médiastinoscope


est inséré derrière le sternum pour examiner et prélever des échantillons de
ganglions lymphatiques du médiastin.

Thoracoscopie : Une procédure chirurgicale réalisée avec un thoracoscope pour


examiner et prélever des échantillons de tissu pulmonaire ou pleural.
Le cancer du paumon

Diagnostic

Marqueurs tumoraux : Certains tests sanguins peuvent détecter la présence de


substances spécifiques produites par les cellules cancéreuses

Analyses d'ADN : Les mutations génétiques spécifiques associées au cancer du


poumon peuvent être détectées par des tests moléculaire
Le cancer du paumon
Traitement

Chimiothérapie : des médicaments anticancéreux pour détruire les cellules


cancéreuses ou ralentir leur croissance.

Radiothérapie : des rayons X à haute énergie pour cibler et détruire les cellules
cancéreuses.

Thérapies ciblées : Les thérapies ciblées sont des médicaments qui agissent
spécifiquement sur certaines protéines ou mutations génétiques présentes
dans les cellules cancéreuses.

Immunothérapie : L'immunothérapie stimule le système immunitaire du patient


pour l'aider à combattre les cellules cancéreuses.

Thérapie par ondes électromagnétiques : Pour certains patients atteints de


cancer du poumon non à petites cellules (CPNPC)

Soins de soutien et palliatifs


Le cancer du paumon

Traitement

La chirurgie est l'une des options de traitement majeures pour le cancer du


poumon, en particulier lorsque la maladie est diagnostiquée à un stade précoce
et localisé, ce qui signifie que la tumeur n'a pas encore envahi les ganglions
lymphatiques ou d'autres organes à distance.

La chirurgie du cancer du poumon vise à enlever la tumeur et, dans certains cas,
une partie ou la totalité du poumon affecté.
Le cancer du paumon

Lobectomie :

Une lobectomie est la procédure chirurgicale la plus couramment utilisée pour


traiter le cancer du poumon.

Elle implique l'ablation d'un lobe entier du poumon affecté. Les poumons ont cinq
lobes au total (trois à droite et deux à gauche), et l'ablation d'un lobe peut être
effectuée tout en maintenant une fonction pulmonaire adéquate.
Le cancer du paumon
Le cancer du paumon

Lobectomie :

VIDEO
Le cancer du paumon

Pneumonectomie :

Une pneumonectomie est une opération plus invasive dans laquelle le poumon
entier est retiré.

Cela peut être nécessaire lorsque la tumeur est située dans une zone centrale du
poumon ou lorsque les tissus environnants sont gravement affectés.
Le cancer du paumon

Chirurgie classique

Chirurgie vidéo-assistée (VATS)

Chirurgie robotique
Le cancer du paumon
Exercice de simulation

En tant qu’une équipe soignante, l'éducation des patients est une partie essentielle
de votre rôle. Vous allez simuler une séance d'éducation pour un patient
nouvellement diagnostiqué avec un cancer du poumon non à petites cellules
(CPNPC).
Préparez une présentation concise sur le cancer du poumon CPNPC, en mettant
l'accent sur les points suivants :
Les facteurs de risque, y compris le tabagisme.
Les symptômes courants.
Les options de traitement, y compris la chimiothérapie, la radiothérapie et la
chirurgie.
Les effets secondaires possibles du traitement.
La chirurgie
digestive
Rappel anatomique et physiologique

L’appareil digestif s’étend sur environ XX mètres à partir de la bouche jusqu’à


l’anus et est divisé en différentes parties.

Chaque partie a un rôle spécifique.

La dernière étape est l’élimination des matières fécales.


Rappel anatomique et physiologique
Rappel anatomique et physiologique

L’appareil gastro-intestinal est composé de :

la bouche
l’œsophage
l’estomac
l’intestin grêle : jéjunum et iléon
le gros intestin : côlon
le rectum
l’anus
Rappel anatomique et physiologique
Rappel anatomique et physiologique

L’appareil digestif s’étend sur environ XX mètres à partir de la bouche jusqu’à


l’anus et est divisé en différentes parties.

Chaque partie a un rôle spécifique.

La dernière étape est l’élimination des matières fécales.


Kyste Hydatique du Foie

Définition
Le kyste hydatique, également dénommé hydatydose ou échinococcose hydatique,
est une infection parasitaire qui affecte le plus souvent le foie, et très rarement
les poumons causée par le développement de larves du ténia Echinococcus
granulosus dans le foie humain.

C’est une maladie potentiellement mortelle contractée par l’ingestion accidentelle


d’œufs parasitaires. L’homme peut ainsi être infecté en consommant de l’eau ou
des végétaux contenant les parasites ou en caressant un chien parasité.

Le kyste hydatique peut provoquer des symptômes graves s'il n'est pas traité,
notamment en comprimant les tissus du foie et en provoquant des
complications potentiellement mortelles.
Kyste Hydatique du Foie

Contamination

Les œufs d'Echinococcus granulosus peuvent être ingérés par l'homme de plusieurs
manières :

Manger des légumes ou des fruits non lavés qui ont été en contact avec des sols
contaminés par des œufs.

Boire de l'eau contaminée par des œufs.

Toucher des surfaces contaminées par des œufs et ne pas se laver les mains
correctement avant de manger ou de préparer de la nourriture.
Kyste Hydatique du Foie

Symptômes

Le kyste hydatique du foie peut provoquer divers symptômes chez les personnes
infectées.

Les symptômes peuvent varier en fonction de la taille du kyste, de son


emplacement dans le foie et de la présence de complications.

Les symptômes peuvent également être absents ou très légers pendant de


nombreuses années, ce qui rend le diagnostic précoce difficile.
Kyste Hydatique du Foie
Symptômes

Douleur abdominale: La douleur dans la zone du foie, généralement dans la partie


supérieure droite de l'abdomen, est l'un des symptômes les plus fréquents.

Gonflement abdominal: L'augmentation de la taille du foie due à la présence du


kyste

Nausées et vomissements: si le kyste exerce une pression sur l'estomac.

Sensation de plénitude abdominale: en raison de la compression des organes


adjacents par le kyste.
Kyste Hydatique du Foie
Symptômes

Perte de poids non intentionnelle

Ictère (jaunisse): Dans les cas où le kyste comprime les voies biliaires

Difficultés respiratoires: Si le kyste est situé près du diaphragme ou s'il est assez
volumineux, il peut exercer une pression sur les poumons

Complications graves: Dans certains cas, le kyste hydatique peut se rompre,


libérant le liquide et les larves du parasite dans l'organisme. Cela peut entraîner
des complications graves, telles qu'une anaphylaxie (une réaction allergique
sévère), une péritonite (inflammation de la cavité abdominale) ou une
dissémination du parasite vers d'autres organes, tels que les poumons.
Kyste Hydatique du Foie

Diagnostic

Le diagnostic du kyste hydatique du foie repose sur une combinaison


d'antécédents médicaux, d'examens physiques, d'imagerie médicale et de tests
de laboratoire.
Kyste Hydatique du Foie
Diagnostic

Anamnèse et Recueillir des antécédents médicaux, des symptômes et des facteurs de risque, tels que des voyages
Examen Clinique dans des régions où l'infection est endémique ou une exposition à des chiens ou à d'autres animaux
susceptibles d'être porteurs du parasite.

Examens L'échographie abdominale peut montrer la présence de kystes hydatiques, leur taille, leur
d'Imagerie emplacement et leur apparence.
Médicale La tomodensitométrie (TDM) et l'imagerie par résonance magnétique (IRM)
La radiographie thoracique (lésions pulmonaires)
Tests de Les tests sanguins, tels que des analyses de sang générales et des tests de la fonction hépatique
Laboratoire Des tests sérologiques spécifiques, tels que des tests d'anticorps contre l'Echinococcus, peuvent aider
à confirmer le diagnostic, bien que ces tests ne soient pas toujours fiables à 100 %.

Biopsie : Dans certains cas, une biopsie guidée par imagerie peut être nécessaire pour confirmer le diagnostic.
Cependant, cela comporte des risques, car cela peut entraîner la rupture du kyste et la libération de
liquide contenant des larves,

Autres Examens : Des tests d'imagerie plus avancés, tels que l'échographie endoscopique ou la cholangiographie par
résonance magnétique (IRMCP)
Kyste Hydatique du Foie

Classification de Gharbi

Type I: Collection liquidienne pure


Type II: Collection avec décollement total ou parcellaire des memebranes
Type III: Collection multivésiculaire avec présence de vésicules filles endocavitaires
(aspect “en nid d’abeille”)
Type IV: Lésion focale solide pseudo-tumorale
Type V: Kyste à paroi calcifiée
Kyste Hydatique du Foie
Kyste Hydatique du Foie

Traitement

Le traitement du kyste hydatique du foie dépend de plusieurs facteurs, notamment


la taille du kyste, son stade, la présence de symptômes, l'emplacement du kyste
et l'état de santé général du patient
Kyste Hydatique du Foie

Traitement

Aspiration percutanée sous guidage échographique (APGÉ) et injection de


scolicides : Cette procédure est souvent utilisée pour les kystes hydatiques de
petite à moyenne taille

Traitement médical : Le traitement médical est principalement utilisé en


complément d'autres traitements

Surveillance et suivi : Les kystes hydatiques calcifiés (stade 4) et les kystes morts
(stade 5) peuvent être surveillés sans traitement actif, sauf en cas de
complications.
Kyste Hydatique du Foie
Traitement chirurgical

Résection du kyste : Le chirurgien peut enlever le kyste tout en préservant autant


que possible le tissu hépatique sain. Cette procédure est réalisée lorsque le
kyste est accessible et que la résection n'entraîne pas de dommages importants
au foie.

NB : Le foie possède une capacité particulière de reconstituer des parties qui lui ont
été enlevées afin de pouvoir continuer à fonctionner. Si une partie du foie est
enlevée, elle se développera à nouveau pendant plusieurs mois jusqu'à ce que
le tissu hépatique manquant soit remplacé
Kyste Hydatique du Foie

Traitement chirurgical

Décapsulation du kyste : Cette technique implique la suppression de la couche


externe du kyste (périkyste) tout en laissant le kyste interne (endocyste) en
place. Cela peut être approprié pour les kystes difficiles à retirer en entier ou
lorsque le risque de dissémination est élevé.
Kyste Hydatique du Foie
Traitement chirurgical

Marsupialisation du kyste : Dans cette procédure, le chirurgien crée une


communication entre le kyste et l'intestin ou la paroi abdominale, permettant
au contenu du kyste de s'écouler progressivement, ce qui réduit le risque de
dissémination.
Kyste Hydatique du Foie

Traitement chirurgicale

VIDEO ( résumé )
CANCER DE L’ESTOMAC

Définition

Le cancer de l'estomac, également appelé cancer gastrique, est une tumeur


maligne qui se développe dans les tissus de l'estomac. Il s'agit d'une maladie
grave qui commence généralement dans la muqueuse de l'estomac et peut se
propager à d'autres parties de l'organe ainsi qu'à d'autres organes du corps, ce
qui en fait une forme de cancer potentiellement mortelle.

Le cancer de l'estomac est l'un des cancers les plus courants dans le monde

Les pays à incidence élevée comprennent le Japon, la Corée du Sud, la Mongolie, la


Chine, l'Amérique du Sud
CANCER DE L’ESTOMAC

Statistiques

Incidence mondiale : En 2020, on estime qu'il y a eu environ 1,09 million de


nouveaux cas de cancer de l'estomac dans le monde.

Mortalité mondiale : En 2020, le cancer de l'estomac a été responsable d'environ


769 000 décès dans le monde.

Taux de survie : Le taux de survie global pour le cancer de l'estomac est


relativement faible, en partie parce que la maladie est souvent diagnostiquée à
un stade avancé.
CANCER DE L’ESTOMAC

Structure
CANCER DE L’ESTOMAC
Fonctions de l’estomac
Stockage des Cela permet de réguler la vitesse à laquelle les aliments passent dans l'intestin grêle
aliments

Mélange des L'estomac contient des muscles puissants dans ses parois qui se contractent pour mélanger les
aliments aliments avec les sucs gastriques, formant ainsi le chyme. Le mélange mécanique des aliments avec les
sucs gastriques facilite la digestion des protéines et la transformation des aliments solides en une
substance liquide appelée chyme.

Digestion L'estomac sécrète plusieurs substances essentielles à la digestion chimique des aliments. Les
chimique principales sécrétions de l'estomac comprennent l'acide chlorhydrique (HCl).

Destruction des Destruction des micro-organismes : L'acide chlorhydrique de l'estomac crée un environnement très
micro- acide qui tue de nombreux micro-organismes et bactéries qui peuvent être ingérés avec les aliments.
organismes
Régulation de la Régulation de la vidange gastrique : L'estomac régule la libération des aliments digérés dans l'intestin
vidange grêle par le biais du sphincter pylorique.
gastrique
CANCER DE L’ESTOMAC
Causes et facteurs de risque

• C’est l'un des facteurs de risque les plus importants du cancer


Infection par de l'estomac. Cette bactérie peut provoquer une inflammation
Helicobacter
pylori chronique de la muqueuse gastrique, ce qui peut augmenter
le risque de développement de cellules cancéreuses.
• Une alimentation riche en sel, en aliments fumés, en viande
rouge et en conserves. Les nitrates et les nitrites présents
Alimentation dans certains aliments transformés peuvent également être
des facteurs de risque.

• Les substances chimiques présentes dans la fumée de tabac


Tabagisme peuvent endommager la muqueuse gastrique.
CANCER DE L’ESTOMAC
Causes et facteurs de risque

Consommation • L'alcool peut endommager la muqueuse gastrique et


excessive d'alcool augmenter l'inflammation.

• Les personnes ayant des antécédents familiaux de cancer de


Antécédents l'estomac ont un risque légèrement accru de développer la
familiaux
maladie. Il peut y avoir une composante génétique impliquée.

• L'exposition à des produits chimiques cancérigènes, peuvent


Facteurs augmenter le risque de cancer de l'estomac. Cependant, ces
environnementaux
facteurs varient en fonction de la région géographique.
CANCER DE L’ESTOMAC
Causes et facteurs de risque

• L'obésité a été associée à un risque accru de


Obésité cancer de l'estomac, en particulier chez les
hommes.

• Certaines affections médicales, comme la gastrite


chronique, les polypes gastriques, la maladie de
Conditions
médicales Barrett (une affection liée à l'œsophage), et
préexistantes certaines infections virales, peuvent augmenter le
risque de cancer de l'estomac.
CANCER DE L’ESTOMAC

Classification et stades du cancer de l'estomac

Voir doc.01
CANCER DE L’ESTOMAC
Symptômes

Il est important de noter que de nombreux symptômes du cancer de l'estomac


peuvent être similaires à ceux d'autres affections gastro-intestinales courantes

Dyspepsie Douleur abdominale Perte d'appétit

Nausées et vomissements Sensation de plénitude Reflux gastro-œsophagien


précoce (RGO)
Difficulté à avaler Anémie Selles noires et
(dysphagie) goudronneuses (méléna)
Vomir du sang Ballonnements
(hématémèse)
CANCER DE L’ESTOMAC
Diagnostic

Le diagnostic du cancer de l'estomac implique généralement plusieurs étapes pour


déterminer si une personne présente la maladie.

Anamnèse et examen clinique

Analyses sanguines : Des analyses sanguines peuvent être effectuées pour


rechercher des signes d'anémie (faible taux d'hémoglobine) ou des marqueurs
tumoraux spécifiques, tels que le CA 19-9, qui peuvent être élevés en cas de
cancer de l'estomac.

Imagerie médicale

Radiographie de l'estomac

Endoscopie digestive haute


CANCER DE L’ESTOMAC
Diagnostic

Échographie abdominale

Tomodensitométrie (CT-scan) : Une technique d'imagerie par rayons X qui permet de créer des
images détaillées de l'estomac et des structures voisines.

IRM (imagerie par résonance magnétique)

Biopsie : Une biopsie est souvent nécessaire pour confirmer le diagnostic de cancer de l'estomac.
Lors de l'endoscopie digestive haute, des échantillons de tissu (biopsies) peuvent être
prélevés à partir de la zone suspecte de l'estomac.

Stadification : Une fois le diagnostic de cancer de l'estomac confirmé, une étape importante
consiste à déterminer le stade de la maladie. Cela implique de déterminer la taille de la
tumeur, la profondeur de son invasion dans la paroi de l'estomac, la présence
d'envahissement des ganglions lymphatiques et la présence de métastases à distance.
CANCER DE L’ESTOMAC

Chimiothérapie :

La chimiothérapie est souvent administrée avant ou après la chirurgie pour réduire


la taille de la tumeur, tuer les cellules cancéreuses restantes ou prévenir la
récidive.
Les médicaments anticancéreux sont administrés par voie intraveineuse ou orale.
CANCER DE L’ESTOMAC

Radiothérapie :

La radiothérapie utilise des rayonnements ionisants pour détruire les cellules


cancéreuses ou réduire leur croissance.

Elle peut être utilisée avant la chirurgie pour rétrécir la tumeur ou après la chirurgie
pour éliminer les cellules cancéreuses résiduelles.
CANCER DE L’ESTOMAC

Thérapies ciblées :

Les médicaments ciblés visent spécifiquement les protéines ou les mécanismes


cellulaires impliqués dans la croissance et la propagation du cancer.

Ces thérapies peuvent être utilisées en complément de la chimiothérapie ou de la


radiothérapie.
CANCER DE L’ESTOMAC

Immunothérapie :

L'immunothérapie stimule le système immunitaire du patient pour cibler et


détruire les cellules cancéreuses.

Cette approche est généralement réservée aux cancers de l'estomac avancés et


peut être administrée en combinaison avec d'autres traitements.
CANCER DE L’ESTOMAC

Soins palliatifs :

Les soins palliatifs visent à améliorer la qualité de vie des patients atteints de cancer
de l'estomac avancé en soulageant les symptômes, tels que la douleur, la
nausée, la perte d'appétit et la fatigue.

Ils peuvent être administrés en parallèle avec d'autres traitements anticancéreux.


CANCER DE L’ESTOMAC

Traitement

Chirurgie :

Gastrectomie : Il s'agit de l'ablation chirurgicale de la partie de l'estomac affectée


par la tumeur. Dans certains cas, la totalité de l'estomac peut être retirée
(gastrectomie totale), tandis que dans d'autres, seule une partie est enlevée
(gastrectomie partielle).

Résection des ganglions lymphatiques : Les ganglions lymphatiques environnants


peuvent également être enlevés pour vérifier s'ils contiennent des cellules
cancéreuses.
CANCER DE L’ESTOMAC
Techniques avancées des procédures utilisées dans la chirurgie du cancer de
l'estomac

Exposé
Les appendicites

Définition

L'appendicite est une condition médicale caractérisée par une inflammation de


l'appendice, une petite structure en forme de tube attachée à la première partie
de l'intestin grêle, appelée le côlon, du côté inférieur droit de l'abdomen.

L'inflammation de l'appendice est généralement due à une obstruction de l'orifice


appendiculaire, ce qui provoque une accumulation de bactéries, une infection
et une réaction inflammatoire dans cette petite structure.
Les appendicites
Les appendicites

L'appendice, également connu sous le nom d'appendice vermiforme, est une petite
structure en forme de tube attachée à la première partie de l'intestin grêle,
appelée le côlon, du côté inférieur droit de l'abdomen

L'anatomie de l'appendice est assez simple. Il s'agit d'un tube mince et creux
d'environ 5 à 10 centimètres de longueur et de quelques millimètres de
diamètre. Il est rattaché à la partie initiale du côlon, appelée le caecum, par une
petite ouverture appelée l'orifice appendiculaire.
Les appendicites

Rôle et fonctions

La fonction précise de l'appendice n'est pas encore totalement comprise, mais il


existe quelques théories sur son rôle possible dans le corps :

Rôle immunitaire : En particulier pendant l'enfance. On pense qu'il pourrait


stocker des bactéries bénéfiques pour aider à réensemencer la flore intestinale
après une maladie ou une infection intestinale qui provoquerait une perte de
ces bactéries utiles.
Rôle dans la maturation des lymphocytes

Rôle dans la digestion : un rôle mineur dans la digestion en produisant des


substances telles que des enzymes ou en stockant du mucus.
Les appendicites
Causes et facteurs de risque
Âge L'appendicite peut survenir à tout âge, mais elle est plus fréquente chez les personnes
âgées de 10 à 30 ans.

Sexe Les hommes sont légèrement plus susceptibles de développer une appendicite que les
femmes.
Tabagisme : Le tabagisme peut augmenter le risque d'appendicite.

Antécédents Si des membres de la famille ont eu une appendicite, il peut y avoir une prédisposition
familiaux : génétique à cette affection.
Infections gastro- Les infections gastro-intestinales préalables peuvent augmenter le risque d'obstruction de
intestinales : l'appendice.
Alimentation : Une alimentation faible en fibres peut contribuer à l'obstruction de l'appendice en favorisant
l'accumulation de matières fécales dans le côlon.
Obésité : Les personnes en surpoids ou obèses peuvent présenter un risque légèrement plus élevé
d'appendicite.
Maladies la maladie de Crohn
inflammatoires de
l'intestin
Les appendicites
Signes et symptômes

Douleur
Nausées et
abdominale Perte d'appétit Fièvre
vomissements
aiguë

Gonflement Constipation Douleur à la Douleur lors


abdominal ou diarrhée palpation de la marche
Les appendicites

NB

Il est important de noter que les symptômes de l'appendicite peuvent évoluer avec
le temps. Initialement, la douleur peut être vague et se situer dans la partie
supérieure de l'abdomen. Cependant, au fur et à mesure que l'inflammation de
l'appendice s'aggrave et que l'appendice devient plus enflammé, la douleur
peut se déplacer vers la partie inférieure droite de l'abdomen, où se trouve
l'appendice.
Les appendicites
Diagnostic

Le diagnostic de l'appendicite repose généralement sur une combinaison


d'évaluations médicales, d'examens physiques, et d'examens d'imagerie
médicale.

Anamnèse et examen physique : Le médecin commencera par poser des


questions sur les symptômes que vous ressentez et votre historique médical.
L'examen physique sera également effectué pour évaluer la douleur
abdominale, la sensibilité à la palpation, la localisation de la douleur, et d'autres
signes cliniques. La douleur localisée dans la partie inférieure droite de
l'abdomen est souvent un indicateur clé.
Les appendicites
Diagnostic

Analyse sanguine : Une augmentation significative du nombre de globules blancs


est souvent observée en cas d'infection, y compris l'appendicite.

Échographie abdominale : Visualiser l'appendice et rechercher des signes


d'inflammation ou d'obstruction. Cependant, cette méthode n'est pas toujours
concluante, en particulier chez les personnes en surpoids.

Tomodensitométrie (CT-scan) abdominale : Elle permet de visualiser l'appendice


et d'identifier des signes d'inflammation, d'obstruction ou de perforation. C'est
souvent l'examen de choix lorsque le diagnostic est incertain.

Radiographie abdominale

Laparoscopie
Les appendicites
Classification des stades de l'appendicite

Appendicite aiguë non Appendicite aiguë


Appendicite chronique
compliquée compliquée
• Une inflammation de • Les complications peuvent • Une forme moins courante
l'appendice sans inclure une perforation de qui se caractérise par des
complication majeure, l'appendice, ce qui symptômes persistants et
comme une perforation ou entraîne la fuite de son intermittents d'appendicite.
un abcès. contenu infecté dans la • Les symptômes peuvent
• Les symptômes typiques cavité abdominale être moins graves que
de l'appendicite (péritonite), ou la formation dans les formes aiguës,
• Une intervention d'un abcès autour de mais ils persistent pendant
chirurgicale l'appendice enflammé. une période prolongée.
d'appendicectomie est • Une intervention • Une appendicectomie pour
généralement réalisée pour chirurgicale plus complexe soulager les symptômes.
retirer l'appendice et parfois un traitement
enflammé. antibiotique
supplémentaire.
Les appendicites

Traitement

Le traitement de l'appendicite implique généralement l'ablation chirurgicale de


l'appendice enflammé, une procédure appelée appendicectomie.

L'objectif principal du traitement est d'éliminer l'inflammation de l'appendice et de


prévenir les complications graves telles que la rupture ou la péritonite.

Antibiothérapie : Avant ou après la chirurgie, le patient peut recevoir une thérapie


antibiotique pour réduire l'inflammation de l'appendice. Cela peut aider à
améliorer les conditions avant la chirurgie ou à traiter une infection associée
après la chirurgie.
Les appendicites

Traitement chirurgical

Chirurgie ouverte (appendicectomie classique)

Cette procédure était autrefois la méthode standard pour le traitement de


l'appendicite et est toujours utilisée dans certains cas.

L'appendicectomie classique présente l'avantage de permettre une visualisation


directe de l'abdomen, ce qui peut être important en cas de complications
graves, comme une perforation de l'appendice. Cependant, elle nécessite une
incision plus importante et peut entraîner une récupération postopératoire
légèrement plus longue par rapport à la chirurgie laparoscopique.
Les appendicites

Traitement chirurgical

Appendicectomie laparoscopique (chirurgie mini-invasive)

Une procédure chirurgicale moderne utilisée pour retirer l'appendice enflammé


chez les patients atteints d'appendicite.

Les avantages potentiels de l'appendicectomie laparoscopique par rapport à la


chirurgie ouverte comprennent une réduction des douleurs postopératoires,
une récupération plus rapide, de plus petites cicatrices et une diminution du
risque d'infection de la plaie. Cependant, cette méthode chirurgicale peut ne
pas être appropriée dans tous les cas, en particulier lorsque l'appendicite est
compliquée par une perforation ou la formation d'un abcès.
Les appendicites

Traitement chirurgical

Appendicectomie laparoscopique (chirurgie mini-invasive)

VIDEO
Les appendicites

Traitement chirurgical

Le choix entre une appendicectomie classique et une appendicectomie


laparoscopique dépendra souvent de la gravité de l'appendicite, des
compétences du chirurgien, de la préférence du patient et d'autres facteurs
cliniques. La chirurgie laparoscopique est devenue plus courante en raison de
ses avantages potentiels en termes de récupération plus rapide et de cicatrices
plus petites, mais l'appendicectomie classique reste une option appropriée
dans de nombreux cas.
Les appendicites
Exercice

Un patient de 25 ans présente une douleur abdominale aiguë dans la partie


inférieure droite de l'abdomen, des nausées et de la fièvre (38,2C) depuis 24
heures. L'examen physique révèle une sensibilité à la palpation dans cette
région. L'échographie confirme une inflammation de l'appendice.

I- Comment géreriez-vous ce cas ?

II- Élaborez deux plan de soins infirmiers :

1- préopératoires pour préparer le patient à la chirurgie, y compris les contrôles,


la préparation psychologique et la gestion de la douleur.

2- postopératoires pour prévenir les complications courantes telles que


l'infection de la plaie, les adhérences intestinales et les problèmes liés à
l'anesthésie.
la lithiase vésiculaire

La lithiase vésiculaire, également connue sous le nom de calculs biliaires, fait


référence à la formation de petits dépôts solides, appelés calculs, dans la
vésicule biliaire, un petit organe en forme de poire situé sous le foie.

La vésicule biliaire stocke la bile produite par le foie, une substance qui aide à la
digestion des graisses.

Les calculs biliaires peuvent varier en taille et en composition, mais la plupart sont
constitués de cholestérol, de bilirubine ou d'une combinaison des deux.
la lithiase vésiculaire
la lithiase vésiculaire
Causes et facteurs de risque
Âge et sexe Plus fréquents chez les personnes plus âgées et chez les femmes, en
particulier pendant la grossesse et chez les femmes prenant des contraceptifs
hormonaux.
Obésité Les personnes en surpoids ont un risque accru de formation de calculs biliaires.

Perte de Poids Une perte de poids rapide, qu'elle soit due à un régime strict ou à une chirurgie
Rapide bariatrique, peut augmenter le risque de calculs biliaires.
Alimentation Une alimentation riche en graisses et en cholestérol, ainsi qu'une faible
consommation de fibres, peut contribuer à la formation de calculs biliaires.
Diabète Les personnes atteintes de diabète ont un risque accru de calculs biliaires, en
partie en raison des changements dans la composition de la bile.
Grossesse Les femmes enceintes ont un risque accru en raison des changements
hormonaux et de la pression exercée sur la vésicule biliaire par l'utérus en
expansion.
Maladies du Les maladies du foie, telles que la cirrhose, peuvent perturber la production de
Foie bile et augmenter le risque de calculs biliaires.
la lithiase vésiculaire

Processus de formation des calculs biliaires

La formation des calculs biliaires implique plusieurs étapes et est souvent le


résultat d'un déséquilibre dans les composants de la bile.

 Sursaturation de la bile en cholestérol


 Formation de cristaux
 Agrégation des cristaux
 Formation de calculs biliaires
 Stase biliaire
la lithiase vésiculaire
Types de calculs biliaires
Il existe plusieurs types de calculs biliaires, classés en fonction de leur composition
chimique. Les deux principaux types sont les calculs biliaires de cholestérol et
les calculs biliaires de bilirubine.

Calculs biliaires de cholestérol : les plus courants.

Calculs biliaires de bilirubine (pigmentaires) : Les calculs biliaires de bilirubine se


forment lorsque la bile contient une quantité excessive de bilirubine, un
pigment résultant de la dégradation des globules rouges. Ces calculs ont
tendance à être plus foncés, souvent bruns ou noirs, et peuvent être plus durs
que les calculs de cholestérol.

Calculs mixtes : Certains calculs biliaires sont constitués d'un mélange de


cholestérol et de bilirubine.

Calculs de calcium : Bien que moins fréquents, les calculs de calcium peuvent
également se former dans la vésicule biliaire. Ils sont composés principalement
de sels de calcium et de bilirubine.
la lithiase vésiculaire

Symptômes et Diagnostic

Exposé
la lithiase vésiculaire

Symptômes

Douleur abdominale
Douleur après les repas
Nausées et vomissements
Gaz et ballonnements
Sensation de plénitude
Fièvre et frissons
Jaunisse
Douleur dans le dos ou l'épaule
la lithiase vésiculaire

Complications

Cholécystite : C'est une inflammation de la vésicule biliaire qui peut être causée
par une obstruction des voies biliaires par un calcul.
Colique hépatique : Il s'agit de douleurs soudaines et sévères provoquées par le
blocage d'un canal biliaire par un calcul
Obstruction des voies biliaires
Pancréatite : Une obstruction des canaux pancréatiques par des calculs biliaires
peut provoquer une inflammation du pancréas, appelée pancréatite.
Empyème de la vésicule biliaire : C'est une complication rare mais grave de la
cholécystite, où du pus s'accumule dans la vésicule biliaire. Cela peut nécessiter
un drainage et une intervention chirurgicale.
Péritonite : En cas de rupture de la vésicule biliaire, le contenu peut se répandre
dans la cavité abdominale, provoquant une inflammation appelée péritonite.
la lithiase vésiculaire
Diagnostic

Anamnèse et Examen Physique


Analyses de Sang : Des niveaux élevés de certaines enzymes hépatiques peuvent
être observés en cas de blocage des voies biliaires.
Échographie Abdominale : Elle permet de visualiser la vésicule biliaire et les
calculs. Les calculs biliaires sont généralement bien visibles sur l'échographie.
Cholangiographie :
Scintigraphie hépatobiliaire : Cet examen utilise une substance radioactive pour
évaluer la fonction de la vésicule biliaire et détecter d'éventuels blocages des
voies biliaires.
Tomodensitométrie (TDM) :
Tests de la Fonction Pancréatique : Si une pancréatite est suspectée, des tests de
la fonction pancréatique, tels que la mesure des enzymes pancréatiques dans le
sang, peuvent être réalisés.
la lithiase vésiculaire

Cholécystectomie Laparoscopique :

La cholécystectomie laparoscopique est une procédure chirurgicale couramment


utilisée pour enlever la vésicule biliaire chez les personnes atteintes de lithiase
vésiculaire.
Technique : La cholécystectomie laparoscopique est réalisée à l'aide d'une caméra
minuscule (laparoscope) et d'instruments chirurgicaux insérés à travers de
petites incisions dans l'abdomen.
Avantages : une diminution des cicatrices, un temps de récupération plus court et
une diminution des risques de complications post-opératoires par rapport à la
chirurgie ouverte.
Durée de l'intervention : La procédure dure généralement environ une à deux
heures, selon la complexité de chaque cas.
Hospitalisation : Les patients peuvent souvent rentrer chez eux le jour même ou le
lendemain de l'intervention.
la lithiase vésiculaire

Cholécystectomie Laparoscopique :

VIDEO
les péritonites

La péritonite est une inflammation du péritoine, la membrane séreuse qui recouvre la


paroi interne de l'abdomen et les organes abdominaux.

Le péritoine joue un rôle essentiel dans la protection des organes internes et la


lubrification des surfaces pour faciliter les mouvements.

L'inflammation du péritoine peut être causée par diverses raisons, mais elle est
souvent associée à une infection bactérienne. La péritonite peut être aiguë ou
chronique, et elle peut être classée en deux principaux types
les péritonites
les péritonites
Types de péritonites

En fonction de l’étendue et de l’évolution de l’inflammation, la péritonite peut être


considérée comme :
une péritonite localisée ;
une péritonite généralisée.

Cette inflammation peut également être classée en fonction de son origine. On


distingue deux types principaux :

la péritonite primaire qui est due à une infection spontanée avec l’absence initiale de
lésions intraabdominales ;
la péritonite secondaire, la plus fréquente, qui est provoquée par une infection due
à une lésion intraabdominale et la présence d’un foyer infectieux intraabdominal.
les péritonites
Etiologies et facteurs de risque

Péritonite Bactérienne Spontanée :

Étiologie : Généralement associée à la cirrhose hépatique et à la présence d'une ascite.


Les bactéries présentes dans l'ascite (par exemple, Escherichia coli) peuvent
provoquer une infection du péritoine.

Facteurs de Risque :

Cirrhose hépatique, en particulier en cas de stade avancé.


Ascite, accumulation de liquide dans l'abdomen.
les péritonites
Péritonite Bactérienne Secondaire :

Étiologie : Résulte souvent d'une perforation intestinale, souvent due à des affections
telles que la diverticulite, la maladie de Crohn, une appendicite perforée ou des
blessures traumatiques.

Facteurs de Risque :

Maladies inflammatoires de l'intestin (comme la maladie de Crohn).


Diverticulite.
Appendicite.
Blessures abdominales traumatiques.
les péritonites
Péritonite Appendiculaire :

Étiologie : Résulte de la perforation de l'appendice dans le cadre d'une appendicite


aiguë.

Facteurs de Risque :

Appendicite aiguë non traitée.


les péritonites
Péritonite Fongique :

Étiologie : Moins fréquente, causée par des infections fongiques (par exemple,
Candida) chez les personnes immunodéprimées.

Facteurs de Risque :

Immunodéficience, telle que le VIH/sida.


Utilisation prolongée d'antibiotiques ou de stéroïdes.
Traitements immunosuppresseurs.
les péritonites
Péritonite Tuberculeuse :
Étiologie : Causée par l'infection à Mycobacterium tuberculosis.

Facteurs de Risque :

Antécédents de tuberculose active ou latente.


Immunodéficience.
les péritonites

Douleur
Rigidité Sensibilité au Fièvre et
Abdominale
Abdominale Toucher Frissons
Intense

Nausées et Distension Hypotension


Tachycardie
Vomissements Abdominale Artérielle

Diminution ou
Absence de Difficulté à Urines Rares ou
Bruits Respirer Absentes
Intestinaux
les péritonites
Diagnostic

Anamnèse et Examen Physique

Examens Sanguins
Les marqueurs tels que les globules blancs (leucocytes), la protéine C-réactive (CRP)
peuvent être surveillés.

Échographie Abdominale

Tomodensitométrie (TDM) Abdominale

Lavage Péricardique (Paracentèse) :


Dans certains cas, une paracentèse peut être réalisée pour recueillir du liquide
péritonéal en vue d'une analyse. Cela peut aider à identifier la présence
d'infections bactériennes et d'autres anomalies.
les péritonites
Prise en Charge Médicale

Traitement antibiotique

Contrôle de la source infectieuse

Gestion de la douleur

Soutien nutritionnel
les péritonites
Chirurgie d'Urgence :
La péritonite est une urgence médicale, et la chirurgie est souvent réalisée en urgence
pour traiter la cause sous-jacente.

Chirurgie d'Appendicite : En cas de péritonite causée par une appendicite perforée.

Réparation de Perforations Intestinales : Si la péritonite résulte d'une perforation


intestinale due à une diverticulite, une maladie inflammatoire de l'intestin, ou
d'autres causes, la chirurgie est nécessaire pour réparer la perforation.

Chirurgie de Drainage : Dans certains cas, en particulier lorsqu'il y a une


accumulation de liquide infecté dans la cavité péritonéale, une chirurgie de
drainage peut être effectuée pour éliminer le liquide.

Chirurgie Exploratoire : Si la cause sous-jacente n'est pas claire, une chirurgie


exploratoire peut être réalisée pour examiner l'abdomen, identifier la source de
l'infection et traiter les problèmes identifiés.
Cas Clinique :

Mme Nissrine, âgée de 45 ans, arrive aux urgences avec une douleur abdominale
aiguë, une sensibilité à la palpation de l'abdomen et une fièvre.
Elle décrit la douleur comme étant constante et sévère, principalement du côté droit
de l'abdomen.
Ses signes vitaux montrent une tachycardie et une légère fièvre.
Mme Nissrine rapporte une histoire récente de douleurs abdominales intermittentes,
de nausées et de vomissements.

Antécédents Médicaux :
Mme Nissrine a des antécédents de calculs biliaires diagnostiqués il y a 6 mois.
Pas d'antécédents chirurgicaux notables.
Aucune condition médicale majeure, mais elle signale une prise régulière d'anti
inflammatoires non stéroïdiens (AINS) pour des douleurs articulaires.

EVALUATION – DIAGNOSTIC – PLAN DE SOINS


les occlusions
Les occlusions font référence à l'obstruction ou au blocage d'un conduit, d'un vaisseau
sanguin, ou d'un passage dans le corps. Ces obstructions peuvent se produire
dans divers systèmes biologiques et peuvent avoir des conséquences graves selon
leur localisation et leur sévérité.

Occlusion intestinale
Occlusion vasculaire
Occlusion coronarienne
Occlusion rétinienne
Occlusion pulmonaire
Occlusion urétrale
les occlusions intestinales
Types des occlusions intestinales

Exposé
les occlusions intestinales

Occlusion Intestinale Mécanique


.
Occlusion Intestinale Fonctionnelle

Occlusion Intestinale Vascularisée

Occlusion Intestinale Néonatale

Occlusion Intestinale Tumorale

Occlusion Intestinale Inflammatoire

Occlusion Intestinale par Volvulus : Une torsion du tube digestif.

Occlusion Intestinale par Invagination :


les occlusions intestinales

Arrêt des Gaz Nausées et


Ballonnements
et des Selles vomissements

Déshydratation Tachycardie borborygmes

Douleur Distension
hypotension
Abdominale Abdominale
les occlusions intestinales
Diagnostic

Anamnèse et examen physique

Analyses du sang

Imagerie abdominale

Endoscopie

Évaluation de la Fonction Rénales (impact de la déshydratation)


les occlusions intestinales
Chirurgie des occlusions

Doc N2
+
Vidéo
les occlusions intestinales

En cas d'occlusion intestinale grave ou récurrente qui ne peut pas être résolue par
d'autres moyens, une colostomie peut être réalisée pour dévier le passage normal
des matières fécales.

Exposé « colostomie »
les ulcères

Définition

Un ulcère est une lésion ouverte, souvent douloureuse, qui se forme sur la surface
d'un organe ou de la peau, caractérisée par la perte de substance et une altération
de la muqueuse ou de l'épithélium.

Les ulcères peuvent se former dans différentes parties du corps, et les plus courants
sont les ulcères cutanés, les ulcères gastro-intestinaux et les ulcères génitaux.
les ulcères
Types d'ulcères

Ulcère cutané : C'est une plaie ouverte sur la peau, souvent causée par une blessure
ou une irritation persistante.

Ulcère gastro-duodénal : Ces ulcères se forment dans la muqueuse de l'estomac


(ulcère gastrique) ou du duodénum (ulcère duodénal).

Ulcère de jambe : Souvent associé à des problèmes circulatoires, un ulcère de jambe


est une lésion ouverte qui se produit généralement sur la partie inférieure de la
jambe ou de la cheville.

Ulcère génital : Ce type d'ulcère affecte les organes génitaux. Il peut être causé par
des infections sexuellement transmissibles (IST) telles que l'herpès génital, la
syphilis.
les ulcères
Causes et facteurs de risque

CAUSES FACTEURS DE RISQUE

Infection par Helicobacter pylori Tabagisme

Usage prolongé d'anti- Consommation excessive d'alcool


inflammatoires non stéroïdiens
(AINS) Stress

Sécrétion excessive d'acide Âge


gastrique
Présence d'autres affections
les ulcères
Signes et symptômes

Douleur épigastrique : C'est le symptôme le plus fréquent. La douleur est


généralement décrite comme une sensation de brûlure ou de crampes dans la
partie supérieure de l'abdomen. Elle peut survenir peu de temps après les repas
ou à jeun, et souvent la nuit.

Brûlures d'estomac : Une sensation de brûlure ou de picotement derrière le sternum,


généralement après les repas ou en position couchée.

Nausées et Vomissements : Certaines personnes atteintes d'UGD peuvent ressentir


des nausées et, dans certains cas, elles peuvent être accompagnées de
vomissements.

Perte d'appétit et Perte de Poids : La douleur associée aux UGD peut entraîner une
perte d'appétit, ce qui peut conduire à une perte de poids non intentionnelle.
les ulcères
Signes et symptômes

Hémorragie digestive : Dans les cas graves, les UGD peuvent provoquer des
saignements, entraînant des selles noires et goudronneuses (méléna) ou des
vomissements de sang (hématémèse). Cela peut être une urgence médicale.

Fatigue : L'anémie due à des saignements chroniques peut causer de la fatigue et de


la faiblesse.

Difficulté à avaler (Dysphagie) : Dans certains cas, les ulcères peuvent provoquer
des cicatrices et un rétrécissement de la partie inférieure de l'œsophage,
entraînant des difficultés à avaler.

Éructations et Gaz : Certains patients peuvent éprouver des éructations fréquentes


et des gaz.
les ulcères
Différencier les symptômes gastriques et duodénaux.

les symptômes gastriques les symptômes duodénaux

Douleur après les repas Douleur avant les repas


Douleur nocturne Douleur améliorée par la prise alimentaire
Douleur à l'estomac Douleur sous le sternum
Sensation de brûlure après les repas Éructations et sensation de satiété
Nausées et Vomissements Douleur récurrente et cyclique
les ulcères
Complications

Hémorragie
Perforation
Sténose : La cicatrisation d'un ulcère peut entraîner un rétrécissement (sténose) de la
lumière de l'estomac ou du duodénum, ce qui peut causer des difficultés à avaler.

Obstruction : Dans certains cas, une inflammation importante peut entraîner une
obstruction partielle ou complète de l'estomac ou du duodénum.

Complications Pulmonaires
Anémie
Augmentation du Risque de Cancer
les ulcères
Diagnostic

Anamnèse et Examen Clinique :


Tests de Dépistage de l'Infection à Helicobacter pylori :
Endoscopie :
Biopsie :
Imagerie Médicale :
Tests sanguins :
les ulcères
Traitement médical

Le traitement médical des ulcères gastro-duodénaux (UGD) vise à soulager les


symptômes, à favoriser la cicatrisation de l'ulcère, et à prévenir les récidives.

Médicaments pour Réduire l'Acidité Gastrique :


Traitement de l'Infection à Helicobacter pylori :
Protecteurs de la Muqueuse Gastrique :
Antiacides :
Modification du Mode de Vie :
Suivi Médical :
les ulcères
Traitement chirurgical

Le traitement chirurgical des ulcères gastro-duodénaux (UGD) est rare de nos jours,
grâce aux avancées dans les options de traitement médical.

Cependant, il peut être considéré dans certaines situations spécifiques où les ulcères
ne répondent pas aux traitements médicaux standard ou lorsque des
complications sévères se développent.
les ulcères
Traitement chirurgical

Vagotomie :
La vagotomie consiste en la section partielle ou totale du nerf vague, qui est impliqué dans la
régulation de la production d'acide gastrique. Cette procédure vise à réduire la production
d'acide et à favoriser la cicatrisation des ulcères.

Antrectomie :
L'antrectomie implique l'ablation partielle ou totale de la partie inférieure de l'estomac
appelée antre pylorique. Cette procédure réduit la production d'acide gastrique.

Résection Gastrique :
Dans certains cas graves où l'ulcère est étendu et ne répond pas aux traitements médicaux,
une partie de l'estomac peut être enlevée chirurgicalement.
les ulcères
Traitement chirurgical

Résection du Duodénum :
Pour les ulcères duodénaux résistants au traitement médical, une résection du duodénum
peut être réalisée, suivie de la reconnexion du reste de l'estomac à l'intestin grêle.

Chirurgie de Revascularisation :
Si l'ulcère est associé à des problèmes de circulation sanguine, une intervention chirurgicale
de revascularisation peut être effectuée pour améliorer le flux sanguin vers la région
gastrique.

Résection des Complications :


En cas de complications graves telles que la perforation de l'ulcère, une intervention
chirurgicale peut être nécessaire pour réparer les dommages.
ETUDE DE CAS
Patient : Mme Halima, 55 ans, admise pour des douleurs épigastriques et brûlures
d'estomac, diagnostiquée avec un ulcère gastrique.

l'utilisation d'AINS depuis 15 jours


IMC : 26,9

Planification des soins :


Élaborer un plan de soins centré sur la gestion de la douleur et la promotion de la
cicatrisation de l'ulcère.

Collaborer avec le médecin pour ajuster les médicaments.

Éduquer Mme Halima sur les changements de mode de vie et d'alimentation


nécessaires.
Cancer de l’Œsophage

Définition

Le cancer de l'œsophage est une forme de cancer qui se développe dans les cellules
de l'œsophage, le tube musculaire qui transporte les aliments de la bouche à
l'estomac.

Le cancer de l'œsophage peut se manifester sous différentes formes, mais il est


généralement classé en deux types principaux :

• le carcinome épidermoïde
• l'adénocarcinome.
Cancer de l’Œsophage

Classification

Carcinome épidermoïde : Ce type de cancer commence généralement dans les


cellules plates qui tapissent l'œsophage. Il est souvent associé à des facteurs de
risque tels que le tabagisme et la consommation excessive d'alcool.

Adénocarcinome : Il se développe dans les cellules glandulaires de la muqueuse de


l'œsophage. L'adénocarcinome de l'œsophage est souvent associé à un reflux
gastro-œsophagien chronique (RGO) et à une affection précancéreuse appelée
l'œsophage de Barrett
Cancer de l’Œsophage
Causes et facteurs de risque

Reflux Gastro- Le reflux acide, où le contenu acide de l'estomac remonte dans l'œsophage, peut causer une irritation
Œsophagien (RGO) chronique de la muqueuse œsophagienne.
Œsophage de Barrett L'œsophage de Barrett, une condition dans laquelle le tissu normal de l'œsophage est remplacé par un
tissu semblable à celui de l'estomac
Tabagisme Les substances chimiques présentes dans la fumée de tabac peuvent endommager les cellules de
l'œsophage.
Consommation La combinaison de l'alcool et du tabac augmente encore davantage le risque.
d'Alcool
Alimentation Une alimentation pauvre en fruits et légumes, ainsi que la consommation d'aliments riches en
nitrosamines, peut jouer un rôle.
Infection à
Helicobacter pylori
Obésité L'obésité, en particulier l'accumulation de graisse autour de l'abdomen

Âge et Sexe : Le risque de cancer de l'œsophage augmente avec l'âge. Les hommes sont plus susceptibles de
développer un cancer de l'œsophage que les femmes.
Cancer de l’Œsophage

Douleur ou
Perte de Poids Régurgitations
Dysphagie Inconfort à la
Inexpliquée Fréquentes
Déglutition

Douleur Toux Fatigue


Essoufflement
Thoracique Persistante Générale

Hématémèse
Anorexie
méléna
Cancer de l’Œsophage

Diagnostic

Endoscopie
Biopsie
Tomodensitométrie (TDM)
Imagerie par Résonance Magnétique (IRM)
Échoendoscopie (Échographie Endoscopique)
PET-CT (Tomographie par Émission de Positrons - Tomodensitométrie)
Bronchoscopie
Examens de Sang : Certains marqueurs tumoraux
Cancer de l’Œsophage

Traitement

Chirurgie.
Chimiothérapie.
Radiothérapie.
Cancer de l’Œsophage

Chirurgie

Le traitement chirurgical du cancer de l'œsophage peut être envisagé dans certains cas, en particulier
pour les tumeurs localisées qui ne se sont pas étendues à d'autres organes.

Cependant, la décision d'opter pour une intervention chirurgicale dépend du stade du cancer, de la
santé globale du patient et d'autres facteurs individuels.
Cancer de l’Œsophage
Chirurgie

Œsophagectomie :
L'œsophagectomie est la procédure chirurgicale principale utilisée pour traiter le cancer de
l'œsophage. Elle implique l'ablation partielle ou totale de l'œsophage. La partie restante de
l'œsophage est ensuite reconnectée à l'estomac ou à une partie de l'intestin grêle.

Lymphadénectomie Médiastinale :
Pendant l'œsophagectomie, les ganglions lymphatiques situés autour de l'œsophage, en
particulier dans la région médiastinale, sont souvent enlevés pour évaluer si le cancer
s'est propagé aux ganglions lymphatiques.

Gastrectomie Totale :
Dans certains cas, une gastrectomie totale peut être réalisée en plus de l'œsophagectomie
totale. Cela implique l'ablation complète de l'estomac, suivi de la reconnexion de
l'œsophage à l'intestin grêle.
Cancer de l’Œsophage

Chirurgie

Résection Endoscopique :
Pour certains patients présentant des tumeurs superficielles et limitées à la muqueuse de
l'œsophage, une résection endoscopique peut être envisagée.

Chirurgie de Reconstruction :
Après l'œsophagectomie, une chirurgie de reconstruction peut être nécessaire pour rétablir la
continuité du tube digestif. Cela peut impliquer la création d'une anastomose entre
l'œsophage restant et l'estomac ou une partie de l'intestin grêle.
Cancer de l’Œsophage

Chirurgie
VOIR VIDEO
Cancer de l’Œsophage

ETP :
Objectif de la séance : Éduquer Mr. Achraf sur la gestion quotidienne de son :
1Ulcère gastrique
2Cancer de l’œsophage
3Cancer de l’estomac
4Consommation excessive d’alcool et du tabac
5Régime alimentaire inadéquat
6Cancer des paumons
7KHF

Pour améliorer sa qualité de vie.


ETP
ETP :
Introduction :

Présentez-vous à Mr Achraf en tant qu'infirmier et expliquez le but de la séance.


Établissez un environnement confortable et encouragez Mr. Achraf à poser des
questions.

Expliquez de manière simple ce qu'est le problème et comment il peut affecter la


santé.

Encouragez Mr. Achraf à partager ses connaissances actuelles et à poser des


questions.

Discutez des différentes méthodes de gestion de la douleur, y compris les


médicaments prescrits par le médecin.

Expliquez les signes d'aggravation de la douleur et les actions à entreprendre en cas


de besoin.

Assurez-vous que Mr. Achraf sait comment et quand prendre ses médicaments.
ETP
Éducation thérapeutique du patient
La chirurgie des
glandes
L'appareil endocrinien

L'appareil endocrinien est un système complexe constitué de glandes endocrines


qui produisent et sécrètent des hormones dans le corps.

Ces hormones agissent comme des messagers chimiques et jouent un rôle crucial
dans la régulation de divers processus physiologiques, tels que la croissance, le
métabolisme, la reproduction, le sommeil, et bien d'autres.
L'appareil endocrinien
Hypophyse (ou glande pituitaire) : Située dans le cerveau, elle contrôle d'autres
glandes endocrines et sécrète des hormones telles que l'hormone de croissance.

Thyroïde : Située dans le cou, elle produit des hormones thyroïdiennes qui régulent le
métabolisme.

Parathyroïdes : Glandes situées près de la thyroïde, elles régulent le taux de calcium


dans le sang.

Glandes surrénales : Situées au-dessus des reins, elles produisent des hormones
comme le cortisol et l'adrénaline qui sont impliquées dans la réponse au stress.

Pancréas : Il sécrète des hormones telles que l'insuline et le glucagon qui régulent la
glycémie.
L'appareil endocrinien

Gonades (ovaires et testicules) : Elles produisent des hormones sexuelles


(œstrogènes et progestérone chez les femmes, testostérone chez les hommes).

Glande pinéale : Située dans le cerveau, elle produit la mélatonine, qui régule le cycle
veille-sommeil.

Thymus : Impliqué dans le système immunitaire, il produit des hormones qui


contribuent au développement des cellules immunitaires.
Les dysfonctionnements de l'appareil endocrinien
L'appareil endocrinien
Les goitres

Définition

Un goitre est une hypertrophie anormale de la glande thyroïde, une glande endocrine
située dans le cou, juste en dessous de la pomme d'Adam.

La thyroïde produit des hormones thyroïdiennes, telles que la thyroxine (T4) et la


triiodothyronine (T3), qui jouent un rôle essentiel dans la régulation du
métabolisme du corps.
Les goitres
Types de goitres

Il existe plusieurs types de goitres, classés en fonction de leur apparence, de leur


cause sous-jacente ou d'autres caractéristiques. Voici quelques-uns des types de
goitres les plus courants :

Goitre Diffus : Dans ce type de goitre, la thyroïde est uniformément élargie.

Goitre Nodulaire : Il se caractérise par la présence de nodules ou de bosses dans la


thyroïde. Ces nodules peuvent être bénins ou malins.

Goitre Multinodulaire : Plusieurs nodules se forment dans la thyroïde, entraînant un


élargissement général de la glande.

Goitre Colloïdal : Ce type de goitre est caractérisé par la présence de colloïdes, qui
sont des substances gélatineuses, dans la thyroïde. Ces colloïdes peuvent
s'accumuler et contribuer à l'élargissement de la glande.
Les goitres
Types de goitres

Goitre Endémique : C'est une forme de goitre associée à une carence en iode dans
l'alimentation. L'insuffisance d'iode est une cause fréquente de goitre dans certaines
régions du monde.

Goitre Sporadique : Il s'agit d'un goitre qui n'est pas associé à une carence généralisée
en iode et peut être causé par d'autres facteurs, tels que des troubles auto-immuns.

Goitre Toxique (ou Goitre Nodulaire Toxique) : Ce type de goitre est associé à une
production excessive d'hormones thyroïdiennes, ce qui peut entraîner une
hyperthyroïdie. Il est souvent causé par des nodules thyroïdiens autonomes qui
produisent trop d'hormones.

Goitre Thyroïdien Inflammatoire : Cela peut inclure des conditions telles que la
thyroïdite de Hashimoto (inflammation auto-immune de la thyroïde) ou la thyroïdite
subaiguë (inflammation de la thyroïde d'origine virale).
Les goitres
Causes

Carence en L'iode est un élément essentiel à la production d'hormones thyroïdiennes. Une carence en iode peut
Iode entraîner un goitre endémique, surtout dans les régions où l'iode est naturellement faible dans le sol et
l'eau
Troubles Auto- Des maladies auto-immunes, telles que la maladie de Basedow (hyperthyroïdie auto-immune) et la
immuns thyroïdite de Hashimoto (hypothyroïdie auto-immune)

Nodules La formation de nodules thyroïdiens, qui peuvent être bénins ou malins, est une cause fréquente de
Thyroïdiens goitre nodulaire.

Inflammation Des conditions inflammatoires de la thyroïde, comme la thyroïdite subaiguë ou chronique, peuvent
Thyroïdienne contribuer à l'apparition d'un goitre.

Facteurs Certains individus peuvent avoir une prédisposition génétique à développer des problèmes thyroïdiens,
Génétiques y compris des goitres.

Irradiation de la Une exposition à des radiations, en particulier dans la région de la tête et du cou, peut augmenter le
Tête et du Cou risque de développer un goitre.

Effets Certains médicaments, tels que l'amiodarone utilisé pour traiter les troubles du rythme cardiaque,
Secondaires de peuvent entraîner des dysfonctionnements thyroïdiens et un élargissement de la glande.
Médicaments
Les goitres
Facteurs de risque

Âge : Les personnes âgées peuvent être plus susceptibles de développer des goitres,
bien que cela puisse affecter des individus de tous âges.

Genre : Les femmes sont généralement plus susceptibles de développer des troubles
thyroïdiens, y compris des goitres, que les hommes.

Grossesse et Post-partum : Les fluctuations hormonales pendant la grossesse et


après l'accouchement peuvent contribuer au développement de goitres.

Exposition à l'iode excessif : Bien que la carence en iode soit une cause fréquente de
goitre, une exposition excessive à l'iode, par exemple par le biais de certains
médicaments ou suppléments, peut également être un facteur de risque.

Antécédents Familiaux : Les antécédents familiaux de troubles thyroïdiens peuvent


augmenter le risque de développer un goitre.
Les goitres

Facteurs de risque liés à l'alimentation

Exposé
Les goitres
Enflure au
Dysphagie Niveau du voix rauque
Cou

Douleur ou Palpitations
Dyspnée
Inconfort Cardiaques

Intolérance à
Fatigue et Changements
la Chaleur ou
Faiblesse de Poids
au Froid
Les goitres
Diagnostic

Examen Physique : L'examen physique permet au médecin de palper la thyroïde


pour détecter tout élargissement, nodules ou irrégularités.

Analyses de Sang : Des analyses sanguines peuvent être effectuées pour mesurer les
niveaux d'hormones thyroïdiennes (T3, T4) ainsi que la thyréostimuline (TSH)

Échographie Thyroïdienne

Scintigraphie Thyroïdienne

Biopsie à l'Aiguille Fine (BAAF)


Les goitres
Diagnostic

Tomographie par Émission de Positrons (TEP) : La TEP est une technique d'imagerie
médicale qui peut être utilisée pour évaluer la fonction métabolique de la thyroïde
et détecter des anomalies.

IRM (Imagerie par Résonance Magnétique) : L'IRM peut fournir des images
détaillées de la thyroïde, en particulier pour évaluer la présence de goitres
importants ou pour examiner les structures environnantes.

Tests de la Fonction Thyroïdienne : En plus des analyses de sang, d'autres tests


peuvent être effectués pour évaluer la fonction thyroïdienne, tels que les tests de
suppression de la TSH.
Les goitres
Traitement médical

Le traitement médical des goitres dépend de la cause sous-jacente du goitre, de la


présence de symptômes, de la taille de la thyroïde et de la fonction thyroïdienne.

Supplémentation en Iode

Médicaments Thyroïdiens : Les médicaments antithyroïdiens, tels que le


méthimazole ou le propylthiouracile, peuvent être utilisés pour traiter un goitre
associé à une hyperthyroïdie.

Hormonothérapie Thyroïdienne : Dans le cas d'un goitre lié à une hypothyroïdie, des
hormones thyroïdiennes synthétiques, comme la lévothyroxine, peuvent être
prescrites pour compenser la production insuffisante d'hormones thyroïdiennes
par la glande.
Les goitres
Traitement médical

Corticoïdes : Les corticoïdes peuvent être utilisés dans le traitement des goitres
inflammatoires ou auto-immuns, tels que la thyroïdite de Hashimoto.

Radiothérapie : Dans certains cas, une thérapie à l'iode radioactif peut être envisagée
pour réduire la taille d'un goitre nodulaire ou pour traiter une hyperthyroïdie.
Les goitres
Chirurgie

Le traitement chirurgical des goitres, appelé thyroïdectomie, peut être recommandé


dans plusieurs situations, notamment lorsque le goitre est volumineux, provoque
des symptômes significatifs, présente des nodules thyroïdiens suspects ou ne
répond pas aux traitements médicaux.

Thyroïdectomie Totale : Lors d'une thyroïdectomie totale, la totalité de la glande


thyroïde est enlevée. Cette procédure est généralement indiquée en cas de cancer
thyroïdien, de goitre très volumineux ou de certaines formes d'hyperthyroïdie.

Thyroïdectomie Subtotale ou Partielle : Lors d'une thyroïdectomie subtotale, une


partie de la thyroïde est enlevée, laissant une partie de la glande en place. Cette
option peut être choisie pour certains cas de goitres bénins ou d'hyperthyroïdie,
afin de préserver une certaine fonction thyroïdienne.
Les goitres

Chirurgie

Chirurgie Robotique ou Mini-invasive

Chirurgie Endoscopique

Chirurgie pour Nodules Thyroïdiens


La neurochirurgie
Le système nerveux

Rappel anatomophysiologique

Le système nerveux est un réseau complexe de nerfs et de cellules nerveuses


(neurones) qui font circuler des signaux et des messages provenant du cerveau et
de la moelle épinière vers différentes parties du corps, et vice versa.

Il est constitué du système nerveux central et du système nerveux périphérique.


Le système nerveux
Le système nerveux
Système Nerveux Central (SNC) :

Le SNC est composé du cerveau et de la moelle épinière.


Le cerveau est le centre de contrôle principal, responsable de la pensée, de la
mémoire, des émotions et du contrôle des mouvements.
La moelle épinière transmet les signaux entre le cerveau et le reste du corps et est
cruciale pour les réflexes spontanés.

Système Nerveux Périphérique (SNP) :


Le SNP comprend tous les nerfs en dehors du SNC.
Les nerfs moteurs transmettent les signaux du cerveau aux muscles, permettant les
mouvements volontaires.
Les nerfs sensoriels transmettent les informations sensorielles du corps au cerveau,
permettant la perception du toucher, de la douleur, de la chaleur, etc.
les hernies discales

Définition

Une hernie discale, également appelée hernie du disque intervertébral ou


protrusion discale, se produit lorsque le noyau gélatineux d'un disque
intervertébral sort de sa position normale à travers une fissure dans l'anneau
fibrosus externe.

Les disques intervertébraux sont des structures situées entre les vertèbres de la
colonne vertébrale, servant d'amortisseurs et facilitant la flexibilité du dos.
les hernies discales
Rappel anatomique
les hernies discales
Rappel anatomique
les hernies discales

Les types des hernies discales

Hernie discale cervicale :


Se produit dans la région du cou (région cervicale) de la colonne vertébrale.
Peut provoquer des symptômes tels que douleur au cou, aux épaules, aux bras, et
parfois des symptômes neurologiques tels que des engourdissements ou des
faiblesses dans les membres supérieurs.
les hernies discales

Les types des hernies discales

Hernie discale thoracique :


Relativement rare, se produisant dans la région thoracique de la colonne vertébrale
(région du torse).
Peut provoquer des douleurs dans la poitrine ou le dos, et dans certains cas, des
symptômes affectant les organes internes.
les hernies discales

Les types des hernies discales

Hernie discale lombaire :


La plus fréquente, se produisant dans la région lombaire de la colonne vertébrale (bas
du dos).
Les symptômes incluent généralement des douleurs au bas du dos, des fesses et des
jambes. Une hernie discale lombaire peut également provoquer une sciatique,
caractérisée par une douleur qui irradie le long du nerf sciatique jusqu'à la jambe.
les hernies discales
Facteurs de risque

Génétique : Une prédisposition génétique peut augmenter la probabilité de développer des


problèmes de disques intervertébraux.

Mode de Vie Sédentaire Un mode de vie sédentaire, avec peu d'activité physique, peut contribuer à la
faiblesse musculaire et à une mauvaise santé des disques.
Tabagisme : Le tabagisme peut compromettre la circulation sanguine vers les disques,
contribuant ainsi à leur dégénérescence
Conditions Médicales Certaines conditions médicales, telles que la spondylarthrite ankylosante,
Préexistantes : peuvent augmenter le risque de hernie discale.

Profession à Risque : Certaines professions, telles que celles impliquant des mouvements répétitifs,
la levée de charges lourdes ou une exposition prolongée aux vibrations,
peuvent augmenter le risque.

Faiblesse Musculaire Une faiblesse des muscles abdominaux peut entraîner une charge accrue sur
Abdominale : la colonne vertébrale, augmentant ainsi le risque de hernie discale.
les hernies discales

Douleur
Engourdissements Picotements
Radiculaire

Douleur Aggravée Perte de Sensibilité


Faiblesse
par Certaines ou de Contrôle
Musculaire
Positions Musculaire

Sensation de
Troubles de
Chaleur ou de
l'Équilibre
Froid
les hernies discales

Diagnostic

Examen Clinique et Anamnèse :


Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) :
Tomodensitométrie (TDM) :
Myélographie :
La myélographie consiste à injecter un colorant de contraste dans l'espace épidural, suivi de
radiographies pour visualiser la moelle épinière et les disques.
Électromyographie (EMG) :
L'EMG mesure l'activité électrique des muscles, aidant à évaluer les dommages aux nerfs et
aux racines nerveuses.
Évaluation Neurologique :
L'évaluation neurologique comprend des tests pour évaluer la force musculaire, les réflexes,
la sensibilité et d'autres fonctions neurologiques spécifiques à la région touchée.
les hernies discales

Traitement médical

Le traitement médical des hernies discales vise généralement à soulager la douleur, à réduire
l'inflammation, à améliorer la mobilité et à favoriser la guérison.

Médicaments :
Anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) :Analgésiques : Paracétamol
Corticoïdes (Injections Épidurales)
Relaxants Musculaires
Médicaments Anticonvulsivants ou Antidépresseurs

Physiothérapie :
Programme d'Exercices à Domicile
Gestion du Poids
Changements de Mode de Vie
Programmes de Réadaptation
les hernies discales

Chirurgie

Discectomie : video
La discectomie est l'une des procédures les plus courantes. Elle consiste à retirer la
partie herniée du disque intervertébral, soulageant ainsi la pression sur les nerfs
adjacents. La procédure peut être réalisée par une incision ouverte ou par une
technique microchirurgicale moins invasive.

Laminectomie :
La laminectomie implique l'enlèvement partiel ou total de la lamina, une partie de l'os
de la vertèbre, pour créer de l'espace et soulager la pression sur la moelle épinière
et les nerfs.
les hernies discales

Chirurgie

Fusion Vertébrale :
Dans certains cas, une fusion vertébrale peut être recommandée pour stabiliser la
colonne vertébrale après le retrait d'une hernie discale. Cela implique le
placement d'un greffon osseux ou d'un substitut osseux entre les vertèbres, suivi
d'une fixation à l'aide de vis et de plaques.

Chirurgie Percutanée au Laser :


Cette procédure utilise un laser pour vaporiser une partie du disque, réduisant ainsi la
pression. Cependant, son utilisation est controversée et elle n'est pas largement
adoptée.
les hernies discales

Chirurgie

Préopératoire et postopératoire
Exposé
Les anévrismes

Définition

Un anévrisme est une dilatation localisée de la paroi d'une artère.

Il peut atteindre plusieurs centimètres de diamètre et se forme généralement à


l'endroit où l'artère se divise en deux branches.

La paroi de l'artère s'amincit et se fragilise, ce qui peut entraîner une rupture de


l'anévrisme, provoquant une hémorragie.

Les anévrismes peuvent se former dans n'importe quelle artère du corps, mais ils sont
plus fréquents dans l'aorte abdominale (la principale artère qui transporte le sang
du cœur au reste du corps), le cerveau, l'aorte thoracique (la principale artère qui
transporte le sang du cœur à la tête, aux bras et au thorax) et les artères des
membres.
Les anévrismes

Rappel

Le système
Les anévrismes

Types d’anévrismes :

Les anévrismes peuvent être classés en fonction de leur forme, de leur emplacement
et de leur cause.

En fonction de leur forme, les anévrismes peuvent être :

Sacculaires : ils ont une forme de poche, avec un collet étroit à un bout et une
dilatation plus large à l'autre bout. Ce type d'anévrisme est le plus courant.

Fusiformes : ils ont une forme allongée et régulière. Ils sont moins fréquents que les
anévrismes sacculaires.
Les anévrismes

Rappel

Le système
Les anévrismes

Types d’anévrismes :

En fonction de leur emplacement, les anévrismes peuvent se former dans n'importe


quelle artère du corps, mais ils sont plus fréquents dans l'aorte abdominale, le
cerveau, l'aorte thoracique et les artères des membres.
Les anévrismes
Types d’anévrismes :

En fonction de leur cause, les anévrismes peuvent être :

Idiopathiques : la cause est inconnue.

Athéroscléreux : ils sont causés par l'accumulation de plaque d'athérosclérose dans la


paroi de l'artère.

Traumatiques : ils sont causés par un traumatisme, tel qu'un accident de voiture.

Infectieux : ils sont causés par une infection, telle qu'une endocardite.

Génétiques : ils sont causés par une maladie génétique, telle que la maladie de
Marfan.
Les anévrismes
Facteurs de risque

L'âge le risque d'anévrisme augmente avec l'âge

Le tabagisme le tabagisme est un facteur de risque important pour les anévrismes de l'aorte
abdominale et cérébral
L'hypertension artérielle l'hypertension artérielle peut affaiblir la paroi des artères, ce qui augmente le
risque d'anévrisme
L'athérosclérose l'athérosclérose est une maladie qui se caractérise par l'accumulation de
plaques de graisse dans les artères, ce qui peut affaiblir la paroi des artères et
augmenter le risque d'anévrisme
Les traumatismes les traumatismes peuvent endommager les artères et augmenter le risque
d'anévrisme
Les maladies génétiques certaines maladies génétiques, telles que la maladie de Marfan, peuvent
augmenter le risque d'anévrisme
Les anévrismes
Symptômes

Les anévrismes ne causent souvent aucun symptôme jusqu'à ce qu'ils se rompent.


Lorsque cela se produit, les symptômes peuvent inclure :

Une douleur soudaine et intense dans la poitrine, le dos, l'abdomen ou le cou

Des nausées et des vomissements

Des vertiges ou des étourdissements

Une perte de conscience

Rupture d'anévrisme : Une complication grave qui peut entraîner la mort. Si vous
présentez l'un des symptômes d'une rupture d'anévrisme, il est important de
consulter un médecin immédiatement.
Les anévrismes
Diagnostic

Imagerie par Résonance Magnétique (IRM) cérébrale : Elle est souvent utilisée
pour détecter les anévrismes et évaluer leur taille et leur emplacement.
Angiographie cérébrale par Résonance Magnétique (angio-IRM) : Elle est utile
pour détecter les anévrismes et évaluer leur morphologie.
Angiographie cérébrale par Tomodensitométrie (angio-CT) : Elle peut aider à
détecter et à évaluer les anévrismes.
Angiographie cérébrale numérisée (DSA) : Elle offre une visualisation en temps réel
des vaisseaux cérébraux et est souvent utilisée pour confirmer le diagnostic
d'anévrismes.
Échographie transcrânienne (ETC) : Bien qu'elle soit moins courante que d'autres
méthodes, elle peut être utilisée pour évaluer les anévrismes, en particulier dans
certaines situations.
Tomodensitométrie cérébrale : Une tomodensitométrie (scanner) du cerveau peut
parfois révéler des signes indirects d'un anévrisme, tels que des saignements.
Les anévrismes

Traitement

Le traitement des anévrismes cérébraux dépend de plusieurs facteurs, y compris la


taille et la localisation de l'anévrisme, ainsi que de la santé générale du patient.
Les anévrismes

Traitement

Surveillance : Les petits anévrismes qui ne présentent pas de risque significatif de


rupture peuvent être surveillés régulièrement par des examens d'imagerie
médicale, tels que l'IRM ou l'angio-IRM.

Médicaments : Certains médicaments, comme les agents antihypertenseurs pour


réduire le risque de rupture des anévrismes.

Embolisation liquide : Une substance médicale, généralement un polymère, est


injectée dans l'anévrisme pour le fermer et prévenir la rupture.
Les anévrismes
Traitement

Chirurgie Clipping : Cette intervention chirurgicale consiste à placer une petite pince
métallique autour du cou de l'anévrisme pour arrêter le flux sanguin vers la zone
fragilisée.

Chirurgie de Coiling : Il s'agit d'une procédure endovasculaire au cours de laquelle


des fils de platine sont utilisés pour remplir l'anévrisme, provoquant la formation
d'un caillot qui bloque le flux sanguin vers l'anévrisme.

Flow-diverting stents : Ces dispositifs sont des stents spéciaux qui sont placés dans
l'artère pour détourner le flux sanguin loin de l'anévrisme, favorisant ainsi la
guérison.
Tumeurs Cérébrales

Définition

Les tumeurs cérébrales sont des masses ou des croissances anormales de cellules
dans le cerveau.

Ces cellules se multiplient de manière incontrôlée et forment une masse, créant une
pression sur les tissus environnants.

Les tumeurs cérébrales peuvent être bénignes (non cancéreuses) ou malignes


(cancéreuses).
Tumeurs Cérébrales

Origine

Les tumeurs cérébrales peuvent se développer à partir de cellules cérébrales (tumeurs


cérébrales primaires) ou résulter de la propagation de cellules cancéreuses
d'autres parties du corps vers le cerveau (tumeurs cérébrales secondaires ou
métastatiques).
Tumeurs Cérébrales

Classification des tumeurs

VOIR DOC 3
Tumeurs Cérébrales

Causes et facteurs de risque

Les causes exactes des tumeurs cérébrales ne sont souvent pas clairement définies,
mais plusieurs facteurs de risque ont été identifiés. Il est important de noter que la
présence de facteurs de risque ne garantit pas le développement d'une tumeur
cérébrale, et beaucoup de personnes atteintes de tumeurs cérébrales n'ont aucun
facteur de risque identifiable.
Tumeurs Cérébrales
Causes et facteurs de risque

Âge : Le risque de développer une tumeur cérébrale augmente avec l'âge.

Antécédents familiaux : Certaines tumeurs cérébrales peuvent avoir une


composante génétique.

Radiations ionisantes

Antécédents de cancer

Facteurs génétiques héréditaires

Exposition professionnelle et environnementale

Infections virales

Troubles immunitaires
Tumeurs Cérébrales

Problèmes de
Changements de
Maux de tête coordination et
vision
d'équilibre

Changements de
Troubles de la
personnalité et de Épilepsie
parole
comportement

Faiblesse ou Nausées et
Troubles cognitifs
engourdissement vomissements
Tumeurs Cérébrales

Symptômes

VIDEO
Tumeurs Cérébrales

Traitement

Le traitement des tumeurs cérébrales dépend de plusieurs facteurs, notamment le


type de tumeur, sa localisation, sa taille, le degré de malignité, la santé générale
du patient et d'autres considérations spécifiques à chaque cas

Chirurgie : L'objectif de la chirurgie est de retirer autant de tumeur que possible tout
en préservant les fonctions cérébrales vitales.

Radiothérapie

Chimiothérapie
Tumeurs Cérébrales

Traitement

Thérapies ciblées : Ces thérapies visent des aspects spécifiques des cellules
tumorales pour bloquer leur croissance. Elles peuvent être utilisées en
complément d'autres traitements.
Immunothérapie : L'immunothérapie stimule le système immunitaire du corps pour
cibler et détruire les cellules tumorales. Cette approche est encore en phase de
recherche, mais elle montre des promesses dans certains types de tumeurs
cérébrales.
Thérapie génique : La thérapie génique consiste à introduire des gènes spécifiques
dans les cellules tumorales pour inhiber leur croissance ou les détruire. Cette
approche est également en cours de développement.
Tumeurs Cérébrales

Traitement

VIDEO
La chirurgie
Traumato–
orthopédies
La chirurgie Traumato–orthopédies

Introduction

La chirurgie traumatologique orthopédique est une spécialité médicale axée sur le


traitement chirurgical des blessures et des traumatismes affectant le système
musculo-squelettique.

Elle englobe une gamme étendue de conditions, des fractures osseuses aux lésions
des articulations et des tissus mous.

Cette branche de la chirurgie orthopédique vise à restaurer la fonction, la stabilité et


la mobilité des os et des articulations suite à des traumatismes.
La chirurgie Traumato–orthopédies

Rappel anatomique
Les fractures

Définition

Une fracture est une interruption dans la continuité d'un os, généralement causée par
un traumatisme, une force excessive ou une pression anormale.

Les fractures peuvent varier en gravité, allant de petites fissures à des ruptures
complètes des os. Elles peuvent survenir à n'importe quel endroit du squelette, et
le type de fracture dépend de plusieurs facteurs, tels que la force de l'impact, la
nature du traumatisme, et la santé osseuse globale de l'individu.
Les fractures
Rappel anatomique
Les fractures
Fonctions des os dans le corps humain

Soutien Structurel
Protection des Organes
Levier pour les Mouvements
Stockage de Minéraux
Formation des Cellules Sanguines : La moelle osseuse, le tissu mou à l'intérieur des
os, est le site de production des cellules sanguines, y compris les globules rouges,
les globules blancs et les plaquettes.
Stockage de Graisse : Certaines parties des os, en particulier les cavités médullaires,
peuvent stocker des cellules graisseuses, agissant comme un réservoir
énergétique.
Sens de l'Équilibre et de la Posture
Communication Chimique : Les os participent à la régulation des niveaux de calcium
dans le sang en libérant du calcium lorsque les niveaux sont trop bas.
Mobilité Articulaire
Croissance :
Maintien de la Température Corporelle :
Les fractures

Types courants de fractures :

Fracture Simple : Une fracture où l'os est cassé en deux morceaux, sans pénétration
de la peau.
Fracture Comminutive : Une fracture où l'os est brisé en plusieurs morceaux.
Fracture Ouverte (fracture exposée) : Une fracture où l'os perce la peau,
augmentant le risque d'infection.
Fracture Fermée : Une fracture où l'os est cassé, mais il n'y a pas de perforation de la
peau.
Fracture Transversale : Une fracture où la cassure est perpendiculaire à l'axe de l'os.
Fracture Oblique : Une fracture où la cassure est diagonale par rapport à l'axe de l'os.
Fracture en Spirale : Une fracture où la cassure suit une trajectoire en spirale autour
de l'os.
Fracture de Stress : Une fracture due à une surutilisation ou une contrainte répétée
sur l'os,
Les fractures

Causes des fractures

Traumatisme Aigu :
Torsion ou Stress Répétitif :
Ostéoporose :
Pathologies Osseuses :
Infections Osseuses :
Tumeurs Osseuses :
Malformations Congénitales :
Mouvements Violents ou Saccadés :
Accidents Sportifs :
Accidents de Travail :
Mauvaise Chute :
Les fractures

Douleur Gonflement Ecchymoses

Déformation ou Sensation de Engourdissement


Angulation Chaleur ou Picotements

Craquement ou
Perte de Pouls
Crissement
Les fractures

Traitement

Immobilisation : La plupart des fractures nécessitent une immobilisation pour


favoriser la guérison. Cela peut être réalisé à l'aide de plâtres, d'attelles, de
bandages ou d'autres dispositifs orthopédiques. L'immobilisation permet de
maintenir les os dans une position correcte pendant le processus de guérison.

Réduction :

Chirurgie :

Médicaments :

Élévation : Élever la partie du corps touchée peut aider à réduire le gonflement, en


favorisant le drainage des fluides.
Les fractures

Traitement

Suivi Médical

Contrôle de la Douleur

Repos et Prévention des Complications exposé + étude de cas

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