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C o u r s à l ' u s a g e d e s
é t u d i a n t s e n 4 è m e
a n n é e m é d e c i n e
INSUFFISANCE M o d u l e d e c a r d i o l o g i e
Année universitaire
2023 - 2024
Plan
I. DEFINITION
II. ANATOMOPATHOLOGIE
III. MECANISME
IV. ETIOLOGIES
V. PHYSIOPATHOLOGIE
VIII. EVOLUTION
IX. COMPLICATIONS
X. TRAITEMENT
XI. CONCLUSION
Insuffisance mitrale
I. DEFINITION : C'est la perte de l'étanchéité de la valve mitrale responsable d'un reflux du sang du
II. ANATOMOPATHOLOGIE :
1. Anomalies de l'anneau
Calcification de l'anneau, siégeant au niveau de la petite valve mitrale gênant son ouverture ou
sa fermeture.
- Ischémie/ CMD
IV. ETIOLOGIES :
cardiomyopathie).
cordages.
(femmes +++) avec excès de tissu et des valves épaissies. Il existe un risque de
o Dégénérescence fibroélastique : atteint surtout les sujets âgés, les valves sont fines,
IM par lésion mutilante, à type de perforation des feuillets valvulaires ou rupture de cordage.
d. Insuffisance mitrale ischémique : Se voit en post IDM, secondaire à une dysfonction ou une
rupture du pilier.
V. PHYSIOPATHOLOGIE
a. Retentissement en amont
La fuite mitrale entraîne une augmentation progressive des volume et pression de l’OG, donc
La dilatation progressive de l’OG entraine une altération de l'ultra structure des fibres auriculaires
l'hyperpression, qui se transmet par contiguïté à la circulation pulmonaire, réalisent une HTAP
pulmonaire, réalisant une HTAP mixte (pré et post capillaire) conduisant à l’HVD.
b. Retentissement en aval
La fuite aigue mitrale entraine une surcharge volumétrique brutale dans une OG non dilatée et
peu compliante aboutissant à une élévation très rapide de la pression capillaire pulmonaire
1. Examen clinique
a) Signes fonctionnel
Bonne tolérance pendant une longue durée en raison de l'adaptation progressive de l’OG et
du VG.
Les signes les plus fréquents sont : asthénie, la dyspnée d'effort, les palpitations.
b) Signes physiques
La palpation
L'auscultation :
o Holosystolique.
o Maximal à la pointe.
Une dilatation de l'OG (réalisant une image en double contour de l'arc moyen gauche, débord
Une dilatation du VG réalisant un allongement de l'arc inférieur gauche avec pointe sous
diaphragmatique.
o Œdèmes interstitiel.
o Œdèmes alvéolaire.
o Epanchement pleural.
Dans l'IM aigue : signes d'OAP contrastant avec un volume cardiaque normal.
Une hypertrophie auriculaire gauche (onde P large et bifide en D2, bi phasique en VI V2).
Indice de Sokolow ≥ 35 mm
Une hypertrophie ventriculaire droite dans les formes évoluées avec HTAP.
Confirmer le diagnostic par la mise en évidence du flux systolique régurgité dans l’OG.
l’échocardiographie.
a) L’angiographie du VG : quantifie l'IM selon la classification de seller (de l'IM minime de grade
capillaire.
c) La coronarographie : fait partie du bilan préopératoire si on envisage une chirurgie, elle est
indiquée si l’âge est supérieur à 40 ans chez les hommes, après ménopause chez les femmes, en
VIII. EVOLUTION :
1. Dans L'IM chronique peut être longtemps bien tolérée, l'aggravation est progressive, cependant à
2. Dans l'IM aigue la brutalité d'installation de la fuite entraîne une mauvaise tolérance et impose une
intervention rapide.
IX. COMPLICATIONS
Endocardite infectieuse.
Complication thromboembolique.
Mort subite.
X. TRAITEMENT :
1. Traitement médical :
2. Traitement chirurgical :
a) Plastie mitrale : le traitement chirurgical doit être conservateur chaque qu'il est possible, il
associe des gestes de plastie plus ou moins complexe sur les feuillets et l'appareille sous
valvulaire.
b) Remplacement valvulaire :
présence de calcification.
Mécanique
Biologique
Indications opératoires :
– IM Symptomatique
– IM Asymptomatique si :
• DTS VG > 45 mm
• FE < 60%
• Passage en FA
XI. CONCLUSION
L’IM est une pathologie complexe en raison de la diversité de ses aspects étiologiques et de ses
mécanismes lésionnels
Références bibliographiques :