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Atelier 3.2
«Conception, développement et utilisation d’un cours en ligne »
Identifiant : SC1
La mise en ligne d’un cours permet de donner une vision des savoirs différente et complémentaire de celle qui
est en cours "classique".
L’apprenant, et en suivant un cours en ligne, il ne le subit pas mais il le parcourt, lui permettant ainsi d’arrêter
ou de reprendre : L’apprenant est plus actif dans un cours en ligne, ce qui facilite son apprentissage.
La mise en ligne d’un cours répond aussi à un besoin d’avoir un support de cours pouvant être facilement et
rapidement mis à jour ainsi qu’une documentation assez évolutive à travers le renvoi vers d’autres ressources
(essentiellement des sites web et des bases de données bibliographiques).
L’intégration des outils de communication dans un cours permet à l’enseignant de sentir qu’il est mieux appuyé
par d’autres outils d’apprentissage. A titre d’exemple, l’utilisation du courrier électronique pour l’échange entre
enseignant et apprenant permet à ce dernier d’être aidé dans la résolution d’un problème.
De même, l’enseignant peut utiliser son cours en ligne pour préparer les apprenants à son cours présentiel : Il
peut renvoyer les élèves à la consultation du cours en ligne afin qu'ils maîtrisent certains pré requis sur lesquels,
il pourra s'appuyer lors du cours en présentiel. Cette consultation peut conduire également les élèves à se poser
et à préparer des questions auxquelles l'enseignant répondra pendant son cours.
Le cours en ligne peut servir aussi à l’apprenant, à travers le renvoi vers d’autres ressources existantes sur le
net, l’approfondissement et à l’étude détaillée de certains éléments du cours en présentiel.
Ce renvoi vise à favoriser chez l’apprenant un esprit de recherche et de synthèse.
Un cours, ou un module de formation, doit être bien structuré afin de permettre sa mise en ligne.
L’accès et l’utilisation d’un tel cours doivent être facile à un utilisateur et ceci grâce à un ensemble
d’informations au sein d’un :
Présentation des objectifs : Les objectifs sont les compétences à acquérir à la fin de la formation. Ceci
permet à l’apprenant de focaliser son attention sur les notions les plus importantes du cours et
d’organiser son apprentissage selon ces objectifs.
Les objectifs doivent être définis d’une manière précise et s’il est possible d’une manière quantifiable.
Exemple :
Maîtriser les étapes de développement d’un site web éducatif ;
De même, ces objectifs présentent une aide précieuse aux apprenants, qui veulent suivre une formation
continue : Les objectifs déterminent le choix des modules de formation selon les besoins des apprenants.
Le choix du verbe définit un niveau de maîtrise d’un concept, d’un savoir-faire ou d’une
démarche.
Exemple 1:
Connaître les principaux modèles d’enseignement et d’apprentissage.
il s’agit d’acquérir d’une connaissance théorique (concept)
Exemple 2 :
Savoir organiser un séminaire de formation qui se fait à distance
il s’agit d’acquérir un savoir procédural (une démarche)
Exemple 3 :
Savoir tutorer un groupe d’apprenants à distance.
il s’agit d’acquérir un savoir pratique (savoir-faire)
Exemple :
Supposons qu’un module de formation propose cinq objectifs pédagogiques. Un pré test a
permis de définir les profils des apprenants suivants :
Un premier apprenant maîtrise déjà trois objectifs. Dans ce cas il faut l’orienter vers les
compétences non maîtrisées au sein du module de formation ;
Avec un deuxième apprenant, suite à un prétest, il s’avère qu’aucun des objectifs n’est
maîtrisé, l’apprenant est obligé à suivre le module de formation dans sa totalité ;
Un troisième apprenant a montré une maîtrise totale de tous les objectifs du module en
Le système d’apprentissage comprend tous les éléments nécessaires à l’apprenant pour suivre le module de
formation.
Ces éléments sont répartis comme suit :
Les informations sur le contenu : il s’agit d’introduire le contenu du module et ceci grâce à une
présentation permettant de préparer les apprenants à ce qui "les attend".
Exemple :
Ceci est un exemple de présentation d’un cours de statistique descriptive :
Un plan du cours, qui constitue l’un des éléments de présentation du contenu, aide les apprenants à
avoir un aperçu global du cours. Ce plan peut couvrir le cours dans sa totalité ou couvrir des
chapitres séparément.
L’indication du nom de l’auteur du cours et son institution inspire confiance et constitue un élément
important pour l’évaluation du cours.
Le contenu : il s’agit de la matière principale du cours qui a été travaillé par le concepteur pour
pouvoir l’adapter au média de diffusion (site web ou cédérom) et d’y intégrer les éléments
médiatiques permettant d’avoir plus d’interactivité.
La structuration du contenu présente une des tâches la plus importante dans le processus de la mise
en ligne d’un cours, un chapitre à part sera réservé à cet aspect.
Les éléments d’aide à l’apprentissage : Ces éléments permettent à l’apprenant de "se faire" aider. Ils
permettent d’expliquer des termes fréquemment utilisés dans le cours grâce à un glossaire, de se
référer à un ensemble de documents grâce à une page de liens utiles, de revoir sous une forme brève
les notions abordées dans le cours à l’aide d’un résumé,...
Les activités d’apprentissage : L’intégration d’un ensemble d’activités d’apprentissage est
important, afin que l’apprenant puisse maîtriser les concepts liés au cours. Ces activités peuvent être
sous forme de :
o Questions de sélection : On présente à l’apprenant un ensemble de réponses à partir des quelles il
doit choisir la ou les bonnes réponses (QCM : Questions à choix multiples) ;
o Questions à ordonnancement : il s’agit de présenter à l’apprenant un ensemble de propositions
(étapes, événements,..) qui doit les organiser selon un critère énuméré dans les énoncés ;
o Questions de productions : L’apprenant doit répondre à une question proposée par l’enseignant :
on peut trouver des questions de production à réponse courte ou une question à réponse longue
Mais au fait, qu’est ce qu’une situation problème ? Il s’agit d’une tâche demandé à l’apprenant, qui varie
dans la complexité, permettant de construire son savoir.
o Elle contient des données initiales qui précisent le contexte de la situation et qui sont utiles pour
résoudre le problème ;
o Il y a un but à atteindre donnant un sens à la mobilisation et à l'organisation des connaissances ;
o Il y a des contraintes ou des obstacles à surmonter qui exigent une réorganisation des
connaissances antérieures et qui amènent l'apprenant à trouver d'autres moyens, donc à faire des
apprentissages ;
o La démarche et la solution ne sont pas évidentes; l’apprenant doit faire une recherche cognitive
active pour savoir comment procéder.
Le choix d’une telle activité d’apprentissage ou d’une autre dépend essentiellement du contenu du cours
à évaluer (un savoir-faire, un concept, une démarche, un contexte intégrant une démarche et des étapes à
suivre,..) ainsi que l’objectif de l’évaluation.
Le système de sortie permet de vérifier que l’apprenant a bien maîtrisé les concepts abordés dans le module de
formation et ceci à l’aide d’un posttest.
Deux cas sont possibles :
Le posttest est parfaitement réussi : Dans ce cas l’apprenant sera, éventuellement, orienté vers un
autre module ;
Le posttest n’a pas été réussi, dans ce cas des possibilités de remédiation doivent être proposées à
l’apprenant.
D’orientation vers les parties du cours au niveau desquelles l’apprenant a présenté des lacunes ;
De proposition de nouvelles activités d’apprentissage avec des approches pédagogiques différentes
permettant ainsi de débloquer les difficultés de l’apprenant.
Conclusion :
Nous résumons dans le tableau suivant les éléments que chaque enseignant peut intégrer dans son cours pour le
rendre plus convivial aux apprenants :