Vous êtes sur la page 1sur 5

Journal de la Société de Biologie Clinique

page 5

SEROPREVALENCE DES ANTICORPS ANTI RUBEOLEUX DANS


UNE POPULATION DE GESTANTES A COTONOU

A. BIGOT*, S. ADISSO**, A. LOKOSSOU**, S. HOUMBADJI*,U. TOHON*,


RX. PERRIN***, E. ALIHONOU**

*Service d’Immunologie Hématologie 01 BP 386 CNHU Cotonou


**Clinique Universitaire de Gynécologie et d’Obstétrique (CUGO) 01BP1822 Cotonou
***Hôpital de la Mère et de l’Enfant Lagune (HOMEL) 01BP157 Cotonou

RESUME
La rubéole est une virose cosmopolite généralement bénigne. Contractée en début de grossesse
elle peut être à l’origine de complications graves pour le fœtus ou le nouveau-né. Il s’agit d’une
étude qui utilise un automate mini VIDAS (BIOMERIEUX) très spécifique et basée sur la méthode
ELFA qui offre la possibilité de détecter très précocement les IgM et IgG. Cette étude a porté sur la
séroprévalence des anticorps anti-rubéoleux dans une population de 413 femmes enceintes âgées
de 16 à 45 ans consultant toutes au 1er trimestre de leur grossesse à la Clinique Universitaire de
Gynécologie et d’Obstétrique, à l’Hôpital de la Mère et de l’Enfant Lagune, dans les cliniques poly-
valentes privées « MAHOUNA » et « LES COCOTIERS » de Cotonou. Elle vise à déterminer la
prévalence de la séropositivité globale de la rubéole et celle des gestantes qui courent le risque
d’une infection au virus de la rubéole;
Les résultats montrent que la séroprévalence globale de l’infection rubéoleuse est de 81,8% et de
18,2% pour les gestantes séronégatives. Ces dernières constituent donc un nombre non négligea-
ble de femmes enceintes à risque en raison de la gravité des foetopathies pouvant résulter d’une
infection au virus de la rubéole.
La rubéole représente donc un problème majeur de santé publique dans la population des gestan-
tes à Cotonou. Sa prise en charge mérite des actions préventives de grande envergure par les
autorités politico administratives et les prestataires des services de santé de la reproduction.
Mots-clés : Séroprévalence, rubéole, gestantes

SUMMARY
Rubella is a viral disease generally benign. During the beginning of the pregnancy, severe compli-
cations can occur to the fetus and further to the newborn. We used for that study, mini VIDAS ma-
terial of BIOMERIEUX institute high specific using ELFA method to detect soon IgM and IgG. We
have recruited 413 pregnant women from 16 to 45 years old and follow up during the first trimester
of pregnancy in the obstetrics and gynecologic teaching clinic, the Mother and Child Hospital, the
MAHUNA and Cocotiers polyclinics in Cotonou. Objectives of our study are to determine the
prevalence of global seropositive cases of rubella and pregnant women with risk to contact viral
infection of rubella. Results: Global seroprevalence of the rubella infection is 81.8% and 18.2% for
seronegative pregnant women. They represent an important part with risk to contract the rubella
infection and severe fetal complications.
Rubella represents a major problem of public health among pregnant women in Cotonou. Pre-
vening actions are pertinent solutions to develop by the authority and heath workers.
Key-words: Seroprevalence, Rubella, Pregnant women,

1. INTRODUCTION conduite bio clinique adaptée permet, dans de


Les infections, qu’elles soient bactériennes, nombreux cas de le prévenir ou de le traiter ;
parasitaires, ou virales peuvent bien avoir, d’où l’importance de la surveillance biologique
lorsqu’elles sont contractées durant la gros- de la femme enceinte.
sesse, des nuisances embryopathiques don- Ainsi, la rubéole due à un virus du genre Rubi-
nant lieu à des conséquences graves pour le virus de la famille des Togaviridae est une
fœtus et le nouveau-né. virose cosmopolite souvent bénigne chez
S’il n’est pas encore possible de faire disparaî- l’enfant et l’adulte mais véritablement redouta-
tre complètement le risque infectieux, une ble pour l’embryon et le fœtus car induisant
des malformations congénitales, des infections

Journal de la Société de Biologie Clinique, 2005; N° 009 : 5-9


Journal de la Société de Biologie Clinique
page 6
chroniques chez le fœtus et des avortements hormones de grossesse (HCG), le dosage des
spontanés. L’incidence de la rubeole peut ré- médicaments (lithium, éthanol, digitoxine etc.),
gresser grâce à une prévention active [1]. le dosage des diverses enzymes (CPK, CK-
Malgré la gravité des complications fœtales et MB, chlolinestérases), la recherche de l’Ac anti
néonatales, un dépistage systématique dans le VIH etc.
cadre du bilan prénatal et une surveillance
2-3 Méthodes
sérologique tout au long de la grossesse n’est
Durant la période allant du 11 Octobre 2003 au
pas encore disponible dans nos formations
7 Juin 2004, nous avons reçu 413 gestantes.
sanitaires. Il nous apparaît opportun au mo-
Au cours de cette enquête prospective, un
ment où la communauté internationale est à
prélèvement de sang obtenu au pli du coude
pied d’œuvre pour la réduction de la mortalité
est recueilli dans un tube sec puis centrifugé à
et la morbidité maternelles et néonatales, de
5500 tours/minute pendant 15 minutes. Dans
déterminer le statut sérologique des gestantes
le sérum ainsi obtenu, sont recherchés des Ac
dans notre environnement.
spécifiques du virus de la rubéole.
Sont retenues dans cette étude, les femmes
2. CADRE MATERIEL ET METHODES
enceintes de nationalité béninoise chez qui
2-1 Cadre du travail une sérologie de la rubéole a été demandée
Notre étude s’est déroulée dans le service par les différents services sus cités.
d’Immuno-Hématologie du Centre National
Mode opératoire
Hospitalier Universitaire (CNHU Hubert K.
Il s’agit d’un test automatisé sur le système
MAGA).
VIDAS permettant la détection des IgG ou IgM
Les échantillons que nous avons examinés
anti-rubéoleux dans le sérum humain. Le prin-
proviennent de la CUGO, de l’Hôpital de la
cipe du dosage associe la méthode immu-
Mère et de l’Enfant – Lagune (HOMEL) et de
noenzymatique sandwich en deux étapes à
diverses autres structures sanitaires et privées
une détermination finale en fluorescence
à savoir : la clinique polyvalente
(ELFA). Sur les Ag rubéoleux fixés à la paroi
« MAHOUNA », la clinique polyvalente les
du cône vont se lier spécifiquement les IgM ou
« COCOTIERS ».
IgG du sérum par immunocapture grâce à la
2-2 Matériel phosphatase alcaline (conjugué). Des étapes
Nous avons utilisé un équipement léger pour le de lavage éliminent les complexes Ag-Ac non
prélèvement sanguin et un équipement lourd spécifiques.
composé d’un automate (le mini VIDAS), un
agitateur de type Vortex, un réfrigérateur, un
congélateur, une minuterie, une centrifugeuse Lors de l’étape finale de révélation, l’enzyme
de marque JOUAN. du conjugué catalyse l’hydrolyse du substrat
Après distribution des échantillons par (4-méthyl-ombelliferyl-phosphate) en un pro-
l’opérateur, VIDAS effectue automatiquement duit (4-méthyl-ombelliferone -phosphate) dont
toutes les étapes d’analyse jusqu’à la fluorescence émise est mesurée à 450 nm.
l’impression du résultat. Le logiciel gère les Elle est proportionnelle à la concentration d’Ac
réactifs par code à barres et peut envoyer les présent dans l’échantillon.
résultats du mini VIDAS au système informati- Un contrôle négatif et un contrôle positif sont
que du laboratoire. Mini VIDAS est équipé de utilisés à l’ouverture de chaque nouveau cof-
systèmes de contrôles automatiques de son fret afin de vérifier l’absence d’altération des
bon fonctionnement. réactifs.
Sa conception permet son utilisation 24 heures
sur 24. Il est capable de réaliser plus de dix Dès le test terminé, les résultats sont analysés
examens d’immuno-analyses différents, la automatiquement par le système informatique.
recherche des Ac anti rubéoleux, la recherche L’appareil effectue deux mesures de fluores-
des AC anti-toxoplasmiques, la recherche des cence dans la cuvette et au substrat. La se-
Ac anti CMV (cytomégalovirus), la recherche conde lecture est effectuée après incubation
des marqueurs de l’hépatite virale (HVC, Ag du substrat dans le cône. Le calcul de la RFV
HBs, Ag HBe), la recherche des marqueurs (Relative Fluorescence Value) est le résultat
tumoraux tels que PSA, ACE, Ca 19,9 etc., le de la différence des deux mesures. La RFV est
dosage des hormones thyroïdiennes (T3, T4, interprétée par le système VIDAS. Les résul-
TSH, thyroglobuline), le dosage des hormones tats sont exprimés en UI/mL et sont interprétés
hypophysaires (FSH, LH, prolactine, aldosté- selon le tableau ci-après :
rone, hormone de croissance), le dosage des

Journal de la Société de Biologie Clinique, 2005; N° 009 : 5-9


Journal de la Société de Biologie Clinique
page 7

Tableau 1 : Seuil et interprétation des résultats de la sérologie de la rubéole


Titre (UI/ml) Interprétation
<4 Négatif
4≤ titre < 8 Douteux
≥8 Positif

Pour les échantillons douteux, il est conseillé 3. RESULTATS


de reprendre le test. Si la vérification redonne La plus jeune femme enceinte de notre série a
une interprétation douteuse, le prélèvement 16 ans tandis que la plus âgée a 45 ans. L’âge
doit être repris dans un intervalle de trois se- moyen de ces gestantes est de 28 ans ± 5.
maines. Plus de 9 femmes sur 10 ont entre 20 et 39
ans.
Les échantillons présentant des concentrations Dans notre échantillon, environ 3 femmes sur
supérieures à 300UI/mL doivent être redosés 10 sont primigestes. Quant aux paucigestes,
après dilution au tiers dans du sérum physio- elles représentent la majorité de notre série,
logique. soit près de 4 femmes sur 10. Les gestantes
En effet, des échantillons dont les taux qui sont à leur 4ème, 5ème et 6ème gestes repré-
d’anticorps IgG sont supérieurs à cette valeur sentent moins du 1/5ème de notre échantillon.
peuvent correspondre à des cas d’infection par Celles qui sont au delà du 6ème geste représen-
le virus de la rubéole. tent le 1/10ème de notre échantillon. Une
Les données biologiques recensées au cours femme sur 20 est nullipare; 2 femmes sur 10
de l’étude ont subi un traitement informatique sont primipares et plus de 4 femmes sur 10
sur micro-ordinateur et Excel 2000. sont pauci pares. Quant aux multipares, elles
représentent plus de 2 femmes sur 10.

Tableau 2 : Prévalence des anticorps anti- Tableau 3 : Différents types d’anticorps


rubéoleux détectés
Nombre Pourcentage Nombre Fréquence (%)
Séropositifs 338 81,8 IgM seule 00 00

Séronégatifs 75 18,2 IgM+IgG 20 5,92


IgG seule 318 94,08
Total 413 100
Total 338 100

Tableau 4 : Titres d’anticorps IgG chez les 20 gestantes IgM positives


Ordre Titres d’IgG 10 185,5
(UI/mL) 11 222,6
1 97,7 12 >300
2 116,9 13 47
3 173,8 14 >300
4 >300 15 20
5 >300 16 >300
6 121 17 >300
7 48,1 18 62
8 123,6 19 49
9 >300 20 >300

Journal de la Société de Biologie Clinique, 2005; N° 009 : 5-9


Journal de la Société de Biologie Clinique
page 8

Tableau 5 : Répartition des gestantes séronégatives à la rubéole par tranches d’âges


Tranches d’âges Nombre Cas séronégatifs Pourcentages
Relatifs Globaux
15-19 15 07 46,66 1,7
20-24 66 14 22,73 3,4
25-29 189 35 18,51 8,5
30-34 110 18 16,36 4,36
35-39 22 01 4,54 0,24
40-44 10 00 00 0
45-49 01 00 00 0
Total 413 75 18,2

Tableau 6 : Séroprévalence par tranches d’âges

Tranches d’âge Nombre Séropositifs Pourcentages


Relatifs Globaux
15-19 15 08 53,33 1,9
20-24 66 52 78,79 12,6
25-29 189 154 81,48 37,3
30-34 110 92 83,63 22,3
35-39 22 21 95,45 5,1
40-44 10 10 100 2,4
45-49 01 01 100 0,2
Total 413 338 81,8

4. DISCUSSION que de la rubéole congénitale. Nos résultats


Notre étude a porté sur 413 femmes enceintes sont comparables à ceux d'autres auteurs.
dont l’âge moyen est de 28 ans ± 5. Parmi ces VILLASIS-KEEVER M.A.et al [4] en Mexique
gestantes, 94,3% d’entre elles ont entre 20 et qui trouvent que 17,24% des gestantes de la
39 ans. Il s’agit donc d’une population essen- tranche d’âge de 15-36 ans n’ont pas
tiellement jeune. CANDOLFI E [2] et CARME B d’anticorps dirigés contre le virus de la rubéole.
[3] ont fait le même constat et rapportent res- Par contre, d’autres auteurs rapportent chez
pectivement 28 ans ± 6 et 28 ± 7. des femmes en âge de procréer de la tranche
d’âge de 14-38 ans des taux nettement supé-
Dans notre échantillon, 2 femmes sur 5 sont
rieurs aux nôtres. En effet, ODLAND JO et al
paucigestes. Ces femmes représentent donc la
[5] en Russie ; OLUSANYA O. et al [6] au Ni-
majorité dans notre série
geria et SINGLA et al [7] en Inde trouvent des
La séronégativité globale de notre échantillon
prévalences de séronégativité respectives
est de 18,2%, soit moins de 2 gestantes sur 10
22,5%; 25% et 28,68%.
n’ont pas d’anticorps anti-rubéoleux dans leur
sérum et constituent une cible de la rubéole
Dans notre échantillon d’étude, 81,8% des
congénitale. En effet, la primo-infection de la
gestantes sont séropositives à la rubéole. Ces
rubéole est beaucoup plus responsable des
résultats s’accordent bien avec ceux d’autres
foetopathies que la réinfection [1].
auteurs. Ainsi, CHENG et al [8] en Chine ;
La répartition de la séronégativité par tranches
DROMIGNY JA et al Madagascar [9]; de
d’âges de notre série, montre que les gestan-
tes les plus jeunes sont plus exposées au ris-

Journal de la Société de Biologie Clinique, 2005; N° 009 : 5-9


Journal de la Société de Biologie Clinique
page 9
FREITAS RB et al [10] au Brésil trouvent res- donc aucun risque de rubéole congénitale pour
pectivement 88,74 ; 85,9; 80,5 et 85-90%. leur produit de conception. Elles ne nécessi-
En effet, dans notre série, la prévalence de la tent normalement pas un suivi sérologique.
séropositivité est croissante par tranche d’âge Dans notre série, 47 échantillons ont ce profil
et se présente comme suit : 53,33% entre 15 sérologique soit 11,38%. En effet, le fabriquant
à19 ; 78,79% entre 20 à 24 ; entre 35 à 39 ans de réactif recommande un second dosage trois
95,45%. A partir de 40 ans, la prévalence est semaines afin de surveiller la stabilité des titres
de 100%. d’IgG. Rarement ce taux reste stable chez ces
Vingt gestantes sur les 413 femmes dont les personnes et pourrait être dû a une synergie
échantillons sanguins sont examinés présen- des IgM qui sont très éphémères dans
tent une séropositivité en IgM soit environ l’organisme. Autrement dit, les titres d’IgG
5,9%. Parmi elles, aucune ne présente une rubéoleux élevés peuvent être aussi le signe
séropositivité en IgM seule. A cet effet, ce d’une infection rubéoleuse récente. Le dia-
groupe de gestantes de notre échantillon gnostic peut être confirmé par des tests com-
d’étude porte les marques d’une infection ru- plémentaires tels que la recherche des IgA et
béoleuse récente et font courir par conséquent des IgE spécifiques du virus, la mesure de
le risque d’une rubéole congénitale à leur pro- l’activité des IgG .
duit de conception avec toutes ses complica-
tions désastreuses. Ces dernières nécessitent CONCLUSION
une prise en charge médicale obligatoire pour La gestantes séro négatives représentent une
le bien être de leurs futurs bébés. proportion non négligeable, environ une ges-
Nos résultats sont supérieurs à celui de tante sur cinq et sont susceptibles de faire la
SINGLA N. et al [7] en Inde, qui est de 0.32% rubéole congénitale, génératrice d’embryo-
de gestantes séropositives à IgM et IgG. pathie et de foetopathie. Ce statut impose une
La séroprévalence des anticorps IgG seules surveillance sérologique tous les mois jusqu’à
représente la quasi-totalité de notre échantil- 3 mois. Pour y parvenir, il importe d’organiser
lon. En effet, sur les 338 gestantes séropositi- la prise en charge de la gestante séronégative
ves à la rubéole ; 318 présentent une séropo- rendant le suivi sérologique disponible et ac-
sitivité en IgG seule, soit un taux de 94,08%. cessible dans les formations sanitaires. La
D’après la firme BIOMERIEUX [11], est consi- lutte contre la pathologie rubéoleuse est avant
dérée comme immunisée contre la rubéole tout préventive et basée essentiellement sur la
toute personne séropositive à la rubéole pré- vaccination de tous le enfants avant l’âge de
sentant un titre d’anticorps IgG compris entre 8 15 mois avec un rattrapage entre 2 et 10 ans
à 300UI/mL de sang. Dans notre série, on et la vaccination de la femme en âge de pro-
dénombre 291 échantillons qui répondent à ce créer dont le statut immunitaire de la rubéole
critère soit 70,46%. Ces dernières ne courent est négatif ou inconnu.

REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES

1. LANSAC P., BERGER C., MAGNIN G. Infections à cations for health care system and immunisation policy.
virus. In Obstétrique pour le praticien. Ed. Masson, Paris, Acta Trop.1990 : 48 (2) : 101-107
3è édit. pp128-132 7- SINGLA N., JINDAL N., AGGARWAL A.Primary rubella
2- CANDOLFI E., RAMIRREZ R., HADJU M.P. The Vitek virus infection: Prevalence and relationship to pregnancy
immunodiagnostic assay for detection of immunoglobulinM Wastage. Indian Journal of Pathology Microbiolology.2003
toxoplasma antibodies. Clinic diagnostic laboratory Immu- : 46 (4): 688-689
nology. 1994 : 1(4) : 401-406 8- CHENG N., BAI Y., HU X., PEI H., LI Y., ZHANG W.,
3- CARME B., TIRRARD-FLERRY. Toxoplasmose chez la FAN X., ZHANG P., ZHOU X., CHEN Z., LI C., HE P., HE
femme enceinte en France. Séroprévalence taux de séro- H. Prevalence of birth defect and rubella infection in preg-
conversion. Médecine et maladies infectieuses. 1996 : (5) : nant women in Gansu, west china.A.Survey. Journal de la
431-436 Reproduction Médicale.2003 : 48 (11): 869-874
4- VILLASIS-KEEVER MA., PENA LA., MIRANDA- 9- DROMIGNY JA., NABETH P., PERRIER GROS
NOVALES G., ALVAREZ Y., MUNOZ T., DAMASIO- CLAUDE JD. Evaluation of the seroprevalence of rubella in
SANTANA L., LOPEZ-FUENTES G., GIRON-CARRILLO the region of Dakar (Senegal). Tropical Medicine Interna-
JL. Prevalence of serological markers against measles, tional Health.2003: 8 (8) : 740-743
rubella, varicella, hepatitis B, hepatitis C and human im- 10- de FREITAS R B., WRONG D., BOSWELL F., de
munodeficiency virus among medical residents in Mexico. MIRANDA M.F., LINHARES A.C., SHIRLEY J.,
Prev Med.2001: 32 (5): 424-428. DESSELBERGER U.Prevalence of human parvovirus
5- ODLAND JO., SERGEJEVA W., IVANEEV MD., (B19) and rubella virus infection in urban and remote rural
JENSEN IP., STRAY-PEDERSEN B. Seropositivity of areas in northern Brazil. Journal of Medicine Virolo-
cytomegalovirus, parvovirus and rubella in pregnant gy.1990: 32 (4):203-208
women and recurrent aborters in Leningrad County. Rus- 11- BIOMERIEUX S. A. Manuel d’utilisation du mini –
sia Acta obstet Gynecol Scand.2001 : 80 (11): 1025-1029. VIDAS 1996 : (6) : 41-45
6- OLUSANYA O., BLOMBERG J.Antibody prevalence
against rubella among hospital personnel in Nigeria: Impli-

Journal de la Société de Biologie Clinique, 2005; N° 009 : 5-9

Vous aimerez peut-être aussi