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La RSE en quelques lignes !

 Quels sont les trois piliers de la RSE ?


1/ Société
2/ Environnement
3/ Economie

 Comment définir la RSE ?


La responsabilité sociale des entreprises (RSE), est une démarche qui
cherche à associer mesures sociales, réduction de l’impact environnemental
et démarches économiques.

 Quels sont les 7 principes de la RSE ?


1/ la gouvernance de l’organisation
2/ les droits de l’homme
3/ les relations et conditions de travail
4/ l’environnement
5/ la loyauté des pratiques
6/ les questions relatives aux consommateurs
7/ les communautés et le développement local

 Que est l'intérêt de la RSE pour une entreprise ?


La RSE constitue un avantage concurrentiel. De plus, cette
démarche renforce votre marque employeur. Par conséquent, elle fidélise vos
parties prenantes et attire de nouveaux talents.

La démarche de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) est le


premier pas vers une entreprise responsable. Plus que stratégique, la RSE
désigne les mesures sociales, économiques et environnementales d’une
entreprise. Elle est donc étroitement liée au concept de développement
durable. Découvrez ici les concepts et histoire de la RSE, les bonnes pratiques
pour entamer une démarche RSE, des exemples concrets en entreprises et
cerise sur le gâteau comment l’appliquer dans les TPE/PME.
RSE : définition et histoire du
concept
Quel est le but de la RSE ?
La responsabilité sociale des entreprises (RSE), également appelée
responsabilité sociétale des entreprises, pour une définition courte, cherche à
associer mesures sociales, réduction de l’impact environnemental et
démarches économiques.

La définition simple
Les entreprises qui s’engagent dans une démarche de responsabilité sociale (RSE)
cherchent à allier responsabilité sociale et environnementale tout en restant
économiquement viables. Les entreprises contribuent donc, par définition, aux
enjeux du développement durable.

Quels sont les 3 piliers de la RSE ?


S’engager dans une démarche RSE signifie orienter toutes les parties prenantes de
son entreprise autour de 3 grands piliers du développement durable :
 Société : satisfaire les besoins en santé, éducation, habitat, emploi,
prévention de l’exclusion, équité, intergénérationnelle
 Environnement : Préserver la diversité des espèces et les ressources
naturelles et énergétiques
 Economie : Créer des richesses et améliorer les conditions de vie matérielles

Quels sont les 7 principes de la RSE ?


Pour se faire, la norme ISO 26000, liée au concept de développement durable
prévoit 7 principes centrales. La stratégie RSE des entreprises doit s'articuler autour
de ces derniers:
1. la gouvernance de l’organisation
2. les droits de l’homme
3. les relations et conditions de travail
4. l’environnement
5. la loyauté des pratiques
6. les questions relatives aux consommateurs
7. les communautés et le développement local.

Petite histoire de la RSE


La naissance de la RSE
Le concept de RSE apparaît dès les années 60 aux Etats-Unis, dans la littérature
consacrée aux entreprises. Dans son ouvrage “La responsabilité sociale du
businessman” (1953), Howard Bowen est l’un des premiers à expliquer les bienfaits
d’une stratégie RSE pour les entreprises et leurs parties prenantes. Par exemple, si
une entreprise augmente les salaires de ses employés. Alors, ceux-ci gagneront
alors en pouvoir d’achat et participer d’autant plus à la vie économique. De plus, si
une entreprise se soucie des ressources utilisées et de son impact environnemental,
elle évitera sur le long terme la gestion de catastrophes naturelles.

Ensuite, au cours des années 1970, le concept de RSE se fraie un chemin dans la
société civile. Les premiers problèmes environnementaux et sociaux surgissent sur
le plan international (crise pétrolière, rapport Meadows sur la possibilité d’un monde
fini, fin des 30 Glorieuses…). Le grand public commence alors à prendre
conscience de l’impact environnemental et social de l’activité économique des
entreprises. Par conséquent, ils demandent une meilleure prise en compte de ces
enjeux. A la fin des années 1970, A.B. Caroll théorise donc les obligations des
entreprises vis-à-vis de la société, selon 4 types d’obligations qu’il classe par ordre
pyramidal.

A l’époque Caroll estime que le devoir économique et légal priment sur la


responsabilité éthique et philanthropique de l’entreprise. Cependant, son modèle
pyramidal reste le modèle le plus utilisé dans la mise en place d’une démarche RSE.

La RSE en tant que norme


C’est dans les années 1990-2000, que le concept de responsabilité sociétale des
entreprises (RSE) prend vraiment de l’ampleur. Il s’impose alors au cœur des
préoccupations des entreprises. C’est à cette période qu’apparaissent les premières
lois relatives au développement durable des entreprises. Des cabinets de conseil
spécialisés en RSE émergent également.
🖐 En France le premier acteur du conseil en RSE, Utopies, a été créé en 1993.

Aujourd’hui, dans le cadre des enjeux du développement durable, il est difficile pour
les entreprises de ne pas traiter des sujets environnementaux et sociaux. De
nombreuses solutions existent pour intégrer ces sujets. Le cabinet de conseil,
l'internalisation de consultants RSE au sein de sa structure, ,les applications
digitales, la plateforme nationale RSE… il y en a pour tous les goûts et toutes les
bourses.

Est-ce que la RSE est obligatoire ?


Dans le monde
Aujourd’hui il n’existe pas de réglementation mondiale qui contraint les entreprises à
se justifier en matière de responsabilité et de développement durable. A la place, il
existe des normes ISO (International standard organization). Elles encadrent les
bonnes pratiques du management social, environnemental voire énergétique. La
référence en la matière est la norme ISO 26 000. Ses 7 grands principes ont été
évoqués en début d’article. D’autres normes ISO guident les entreprises dans leur
démarche d’éco-responsabilité, par exemple :

 Norme ISO 90001 : guide sur le contrôle de la qualité;

 Norme ISO 14001 : guide du management environnemental;

En Europe
A l’échelle de l’Europe, c’est à partir de 2001 que les enjeux de responsabilité
sociétale de l’entreprise trouvent leur place. L’UE établit une définition de la RSE
dans son Livre Vert de la Responsabilité Sociale des Entreprises.
C'est “l'intégration volontaire des préoccupations sociales et écologiques des
entreprises à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties
prenantes.”

Si la démarche RSE était volontaire en 2001, le cadre légal européen s’est étoffé
pour devenir un devoir pour un certain nombre d’acteurs. Voici les mesures les plus
impactantes :
 reporting ESG obligatoire pour les 6 000 plus grandes entreprises
européennes;

 directive sur les droits des actionnaires pour plus de transparence sur la
rémunération des CEO des entreprises côtées en bourse;

 FLEGT qui réglemente le commerce du bois;

 Green Deal européen ou Pacte vert pour l’Europe qui vise la neutralité
carbone des Etats membres d’ici 2050;

 La taxonomie verte qui entend verdir la finance et flécher les investissements


vers des activités plus vertueuses;

🖐 Connaissez-vous la CRSD ? C'est une nouvelle directive européenne qui va justement


simplifier et démocratiser les rapports extra-financiers !

En France
Comme en Europe, il n’existe pas en France de lois qui obligent les entreprises à
s’engager dans une démarche de durabilité en réduisant leurs émissions de gaz à
effet ou leurs déchets rejetés par exemple. Cependant, de nombreuses lois obligent
les entreprises à être un maximum transparentes sur l’impact de leurs activités que
ce soit au niveau sociétal ou environnemental.

En 2007 et 2010 (loi Grenelle I et II), le cadre législatif français s’empare de la


thématique RSE en incitant les entreprises à publier des reporting RSE portant
notamment sur les données extra-financières auprès du grand public et des
autorités. L’article 225 loi Grenelle II de 2010, impose la publication, dans le rapport
annuel des entreprises côtées en bourse, des conséquences sociétales et
environnementales de leurs activités, ainsi que leur engagement social.

En 2015, la France signe la loi pour la transition énergétique et la croissance verte


(loi TEE). Le texte prévoit une obligation de communication sur la prévention des
risques climatiques.

En 2017, une loi sur le devoir social des entreprises est adoptée (loi sur le devoir de
vigilance). Les sociétés de plus de 5 000 salariés en France doivent s’assurer que
leurs parties prenantes, fournisseurs et sous-traitants respectent les droits de
l’Homme.

La loi PACTE
La dernière loi en date est la loi PACTE du 22 mai 2019, qui renforce la RSE des
entreprises. 3 mesures phares sont mis en place :

 L’objet social de toutes les sociétés doivent considérer les enjeux sociaux et
environnementaux (article 1833 du Code civil)

 Les sociétés volontaires peuvent intégrer dans leur statut une raison d’être
(article 1835 du Code civil)

 Le statut d’entreprise à mission est créé.

Mettre en place une stratégie RSE


Démarrer sa stratégie sur de bonnes bases

Réaliser un Audit
Une entreprise qui effectue un audit environnemental s’assure de la conformité de
ses pratiques par rapport aux réglementations nationales et internationales qui
l’incombent. Ainsi, une analyse précise des activités et services de l’entreprise est
effectuée. Si nécessaire, un plan d’action correctif est
proposé. Systématique et périodique, cette évaluation contrôle la performance des
équipements et des décisions prises par l’entreprise, en faveur de l’environnement.

Evaluation périodique et systématique, documentée et objective de l'organisation,


des systèmes de gestion et de la performance des équipements mis en place pour
assurer la protection de l'environnement. »

Définition établit par le Conseil de 1993 (règlement CEE n°1836/93)


Définir des indicateurs RSE
La mise en place d’une stratégie RSE performante s’accompagne d’objectifs et
d’indicateurs RSE. En effet, ils aident les entreprises à déterminer leurs potentiels
axes d’amélioration dans le domaine du développement durable. Les indicateurs,
aussi appelés KPI (Key Performance Indicators) sont des données qui permettent de
mesurer l’impact de votre démarche.

L’objectif défini doit être:

 clair et compris par l’ensemble des collaborateurs et des parties prenantes,

 quantifié ou quantifiable pour être atteint,

 à la fois ambitieux tout en restant réaliste,

 temporellement défini

Les critères ESG


Les critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) permettent
d'évaluer la démarche RSE des entreprises. Au-delà de l’ aspect économique, ces
critères prennent en compte la dimension sociale, sociétale et environnementale
des actions menées par les entreprises. Ils ont une portée éthique et durable.

🖐 Ces critères concernent notamment les banques, assurances, sociétés de gestion


dans le cadre de la loi pour Transition énergétique et de croissance verte qui impose
aux grandes entreprises de publier un reporting extra-financier.

🌱 Le critère environnemental

✊ Le critère social

⚖ Le critère de Gouvernance

Les entreprises qui intègrent les critères ESG dans leur démarche RSE augmentent
leurs chances d’accéder à de nouveaux financements. En effet, ces critères liés au
développement durable sont au cœur du processus de labellisation des fonds
d’Investissement Socialement Responsable (ISR).
Réaliser un bilan carbone entreprise
La réalisation du bilan carbone de votre entreprise constitue une première étape
nécessaire pour couvrir le volet environnemental d’une stratégie RSE.

L'Agence de la Transition Écologique (ADEME) définit le Bilan Carbone® (ou


Bilan GES réglementaire) comme un outil de diagnostic qui permet d’évaluer les
émissions directes et indirectes de gaz à effet de serre générées par l’ensemble des
activités d'une entreprise sur un temps et un périmètre donné. Ces émissions sont
exprimées en dioxyde de carbone équivalent (CO2e).

En France, pour répondre aux enjeux du développement durable, la réalisation du


Bilan Carbone est obligatoire pour les entreprises de plus de 500 salariés (ou 250+
salariés dans les DOM) ; les collectivités territoriales de plus de 50 000 habitants et
les établissements publics et services d’État de plus de 250 agents. Elles ont
l'obligation de calculer leurs émissions de GES directes (scope 1 et 2) . On parle
alors de Bilan GES obligatoire.

Pourquoi réaliser un bilan carbone ?

⭐ Pour renforcer son image de marque

💪 Pour construire un avantage concurrentiel

👩‍⚖ Pour anticiper la loi

👨‍🎓 Pour booster sa marque employeur

💸 Pour accéder à de nouveaux financements

Comment réaliser un Bilan Carbone Entreprise ?


1. Choix du prestataire (cabinet RSE, consultant indépendant, logiciel bilan
barbone…);
2. Identification du périmètre d’étude: il s’agit de définir quelles émissions seront
prises en compte dans le bilan carbone;
3. Collecte des données spécifiques à vos facteurs d’émissions;
4. Etude des données: traduire les données collectées en émissions de CO2e;
5. Mise en place d'un plan de réduction.

Réaliser un rapport RSE


Le rapport RSE (ou “reporting RSE” en anglais) est un document périodique publié
par une entreprise afin de « communiquer sur les implications sociales,
environnementales, sociétales de ses activités ainsi que sur son mode de
gouvernance » selon le ministère de la transition écologique. La mise en place
d’un rapport RSE sert ainsi à mesurer la performance de votre démarche
Responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Il permet donc de déterminer
l'impact de votre entreprise et constitue un réel outil de pilotage stratégique dans
votre démarche RSE.

Le rapport RSE permet de vous démarquer auprès de vos


clients.
Les attentes sociétales des individus changent. En effet, elles sont de plus en
plus prononcées en faveur de l’éthique et du développement durable. Ainsi, la
publication de données chiffrées sur l’impact de votre activité permet une
totale transparence sur les pratiques de votre entreprise. Elle constitue donc
un avantage concurrentiel. De plus, cette démarche renforce votre marque
employeur. Par conséquent, elle fidélise vos parties prenantes et attire de
nouveaux talents. Ces derniers étant de plus en plus soucieux de s’engager aux
côtés d’entreprises engagées dans une démarche de développement durable.

La mise en place d’un rapport RSE doit se faire de manière


collaborative.
En effet, il est important d’inclure toutes les parties prenantes de votre entreprise
dans la démarche afin de s’assurer de son efficacité. Par exemple, au lieu de
centraliser la collecte de données, impliquer chaque service de votre entreprise peut
constituer un gain de temps et garantir un rapport plus précis grâce à une meilleure
connaissance de chacun, des postes d’émissions les concernant.

Il est également possible de faire appel à un prestataire RSE afin de vous


accompagner. Ainsi, plus la démarche est rigoureuse, plus les entreprises ont de
chances d’obtenir des certifications, labels et accréditations qui garantissent la
concrétisation de vos actions.

Obtenir un label RSE


Afin de garantir la qualité de la stratégie RSE mise en place par votre entreprise, il
est possible de prétendre à une labellisation. Par ailleurs, cette dernière permet de
crédibiliser et valoriser les actions de votre entreprise en faveur du développement
durable et des enjeux sociétaux.

🖐 Il est possible d’intégrer ce label à votre rapport RSE.

La plateforme RSE de France Stratégie définit le label RSE comme « une


attestation de garantie délivrée par une tierce partie qui caractérise la démarche RSE
mise en œuvre par une entreprise au sens des lignes directrices ISO 26000 ». Il
atteste donc de la démarche de responsabilité sociétale des entreprises (RSE).

Lequel choisir ?
L’entreprise doit contacter l’organisme concerné qui indiquera la démarche à suivre
afin d’obtenir la labellisation. En effet, la méthode varie en fonction du label choisi. Il
en existe 3 types :

Label Sujets traités Pour qui ?

RSE
L’ensemble des sujets RSE Tout type d’organisations et d’entreprises
généraliste

RSE Entreprises en fonction de leur secteur


L’ensemble des sujets RSE
sectoriel d’activité (BTP, finance, ESS, etc.)

RSE Un sujet RSE en particulier (QVT, respect


Tout type d’organisations et d’entreprises
thématique du développement durable…)
Stratégie RSE : les actions qui marchent
Domaine environnemental
Calculer son empreinte carbone, c’est bien, la réduire encore c’est mieux.

Recycler ses déchets


Tout d'abord, vous pouvez suivre la fameuse règle des 5 “R”: refuser (les produits à
usage unique), réduire, réutiliser, recycler et composter (rot en anglais).

🖐 L’étude l’Entreprises témoins » suivie par l’ADEME a démontré que le recyclage de


ses déchets a permis à des entreprises d’économiser 1,5M€ par an.

Réduire sa consommation énergétique


L’objectif est ici de réduire la consommation énergétique de son entreprise, tout en
préservant ses performances. Il peut par exemple être judicieux de réaliser un
diagnostic de performance énergétique de vos locaux afin de mieux les isoler et donc
limiter le coût énergétique lié à leur chauffage.

Instaurer le télétravail
On ne vous apprend rien, les transports ont une forte empreinte carbone. Il est donc
important de limiter les déplacements de vos collaborateurs. La mise en place de
quelques jours de télétravail (par exemple 2 par semaine) est un bon moyen de
contribuer au développement durable.

Opter pour un moyen de transport vert


Il est possible de réduire votre impact tout en maintenant vos déplacements grâce
aux moyens de transports verts ! Pour cela vous pouvez mettre en place un plan de
mobilité (PDM).

Opter pour une alimentation durable


On sous-estime souvent l’importance de la restauration dans le bilan carbone des
entreprises. Par conséquent, nous recommandons de conseiller à vos collaborateurs
d'apporter leurs propres plats (plein de fruits et légumes locaux, bio et de saisons)
ainsi que leur propre vaisselle.

Réduire votre empreinte numérique


Le numérique représente presque 5% des émissions de gaz à effet de serre du
monde. De l’achat d’équipements reconditionnés plutôt que neufs, au passage à un
hébergeur vert en passant par le tri de vos mails, il existe un certain nombre de
mesures permettant de réduire votre empreinte numérique.

Domaine social

La QVT (qualité de vie au travail)


La Qualité de Vie au travail (QVT) est une démarche visant à
concilier l’amélioration des conditions de vie au travail des salariés et la
performance globale de l’entreprise.
La loi Rebsamen de 2015 et l’ANI de 2013 sur la QVT oblige les entreprises de plus
de 50 salariés à négocier la qualité de vie au travail annuellement.

C’est à chaque entreprise de s’approprier la démarche et de construire sa propre


définition. Il existe cependant 4 principes fondateurs de la QVT:

🖐 D’après une étude de Wright en 2010, le bien-être des salariés serait à l’origine de
plus de 25% des variations de performance entre employés.

L’égalité professionnelle
Les conditions d’employabilité comme de rémunérations, de promotion ou encore de
licenciement reposent obligatoirement sur des critères professionnels et non sur le
sexe, l’origine ou la situation du salarié. Tout candidat ou salarié est protégé
contre les discriminations.

Les conditions de travail

Les conditions de travail sont encadrées par la loi. Le rôle de l’entreprise est ici
de sécuriser le lieu du travail. Cette mesure nécessite un rythme de travail
soutenable, des locaux respectant les normes d’hygiène et du matériel de bonne
qualité afin de ne pas porter atteinte à la santé de ses salariés.

La Capacité d’expression et d’action

La liberté d’expression et d’action est nécessaire au bien être des salariés. Le


management participatif est ainsi une solution afin de prendre en compte leur point
de vue et donner du sens à leurs actions. Ainsi, en offrant un pouvoir de proposition
à ses salariés, l’entreprise implique toute la structure autour des valeurs de
l’entreprise. Ceci tend à favoriser une meilleure performance des parties prenantes
ainsi qu’un meilleur climat au sein de l’organisation.

Le sens au travail

La QVT nécessite que les salariés trouvent du sens à leurs actions. Pour ce faire,
les parties prenantes doivent connaître les valeurs et la philosophie de l’entreprise.
De plus, la valorisation de leurs actions permet aux salariés de prendre conscience
de leur utilité au sein de l’entreprise. Par conséquent, cela contribue à améliorer
leurs performances.
Domaine sociétal
Le Mécénat de compétences
Le Mécénat de Compétences consiste à mettre à disposition des salariés sur leur
temps de travail au profit d’actions d'intérêt général. Toutes compétences peuvent
être mises à profit. Il s’agit en général de dispositif que l’association n’a pas les
moyens de financer.

Le mécénat de compétences s’intègre parfaitement à la mise en place d’actions


RSE. En effet, il prolonge la démarche de progression environnementale, sociale et
économique en donnant un nouveau sens aux activités de l’entreprise.

🖐 En France, d’après l'Ifop, 54% des grandes entreprises pratiquent aujourd’hui le


mécénat de compétence. L’élan de solidarité qui a émergé suite à la crise du
COVID-19 et le besoin d’aide croissant des associations expliquent ce chiffre.

Se faire accompagner dans sa stratégie RSE

Il est possible de mettre en place un département RSE au sein de votre entreprise


afin de piloter les actions RSE. Cependant, il est important de remarquer que la
Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE) est le sujet de tous. Il est ainsi
conseillé d’impliquer toutes les parties prenantes de l’entreprise et notamment les
responsables de chaque service (DAF, CMO, CTO…).

🖐 Vous pouvez par exemple faire un point mensuel concernant les indicateurs RSE
avec votre équipe et un point formation pour les nouveaux collaborateurs.
Pour les grandes entreprises
De nombreuses solutions s’offrent à vous pour vous accompagner dans le
déploiement de votre stratégie RSE.

Les cabinets de conseil spécialisés


Un certain nombre de cabinets de conseil proposent aujourd’hui des prestations sur
mesure. Ils peuvent être utiles grâce à leur expertise lors de la mise en place
d’actions et d'outils afin de structurer la démarche RSE de votre entreprise. Par
ailleurs, il existe de plus en plus de cabinets de conseil qui proposent de calculer vos
émissions CO2e, une première étape dans le déploiement d’une politique RSE.

Les consultants RSE


Le consultant RSE fournit des services d'expertise dans le domaine de
l’environnement et plus globalement de la RSE. Par ailleurs, en plus d’être
indépendant, le consultant RSE offre l’avantage d’être flexible et donc de s’adapter
facilement à vos attentes en matière de développement durable.

Accompagnement RSE pour TPE et PME


Vous voulez vous engager dans une démarche environnementale et sociale mais
vous n’avez pas d’enveloppe budgétaire à y consacrer ? Vous pouvez tout de même
vous faire accompagner à moindre coût… voire gratuitement !

Les outils de pilotage en ligne

Les outils de pilotage ou calculateurs CO2 vous aident à mesurer votre performance
RSE en réalisant des rapports sur mesure pour votre entreprise. Ils présentent
l’avantage d’automatiser la démarche pour un faible coût. Par conséquent, vous
pouvez par exemple utiliser Zei, Vendredi ou Carbo.

Vendredi est une plateforme qui permet aux entreprises d’engager leurs parties
prenantes autour de leur démarche RSE. Elle permet aux entreprises de partager
leurs besoins et d’engager des associations, des volontaires ou d’autres entreprises
en bénévolat ou en mécénat de compétences.
Zei est une solution digitale qui accompagne les entreprises dans la mise en place
de leur démarche RSE grâce à la définition d’un plan d’actions en accord avec leurs
enjeux et valeurs.

Penser la RSE de demain avec Zei : vers de nouvelles


responsabilités

Carbo est une solution 100% web pour les particuliers et les entreprises qui veulent
maîtriser facilement leur bilan carbone et s’engager en faveur du développement
durable.

Un outil public gratuit


La nouvelle plateforme Impact du gouvernement français permet de partager
publiquement vos indicateurs ESG. Elle permet donc de récolter des informations sur
les entreprises ayant publié leurs données.

Exemples d’entreprises engagées dans une démarche RSE

L’exemple de Patagonia qui revoit sa chaîne


d’approvisionnement

Créée en 1973, Patagonia est un exemple de marque qui a su faire du


développement durable un moyen d’améliorer ses performances économiques. En
effet, suite à une baisse de ses ventes dans les années 1990, Patagonia a changé
de cap et s’est tournée vers un mode de fonctionnement en faveur du
développement durable. L’entreprise a pour objectif de viser la neutralité
carbone d’ici 2025.

Cette démarche se traduit d’abord par la mise en place d’une production plus éco-
responsable. En effet, l’entreprise est devenue une des premières marques au
monde à adopter l’utilisation de coton biologique, de chanvre et de matières
recyclées (polyester, nylon, laine) pour ses produits. De plus, Patagonia offre une
garantie à vie et un service de réparation gratuit à ses clients. Enfin, tous les ans,
l'entreprise fait don de 1% de son chiffre d'affaires à des projets qui soutiennent la
planète.

La démarche RSE de l’entreprise s’étend également à sa lutte pour l’égalité sociale


au travail. La parité y est globalement respectée. Par ailleurs, l’entreprise a signé le
“Equal Pay Pledge” et le “Fair Trade Certified sewn” qui encouragent les entreprises
à assurer des conditions de travail et un salaire décent à leurs employés .

Résultat: grâce à sa stratégie RSE, le chiffre d'affaires de Patagonia a presque


quintuplé sur ces 20 dernières années.

RSE : L’exemple Carrefour qui s’engage dans


une politique globale de transition alimentaire

Objectif: devenir le leader mondial de la transition alimentaire pour tous

Comment ?

Le groupe Carrefour s’est démarqué ces dernières années en enregistrant des


résultats élevés en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). De
fait, l'entreprise organise sa démarche autour des thématiques suivantes: l’éco-
responsabilité de l’approvisionnement des produits, l’activité des magasins et la
logistique, la perception et la satisfaction des clients ainsi que l’engagement envers
son collectif de travail.

Par conséquent, les objectifs du groupe en matière de RSE sont alignés aux objectifs
de développement durable de l’ONU. Ainsi, en septembre 2018, le groupe a publié
Act for Food, une charte rassemblant l’ensemble des mesures du groupe visant à
améliorer la qualité des produits Carrefour et à encourager l’agriculture biologique.
Ainsi, ces mesures concernent:

 La réduction du gaspillage alimentaire: en 2015, 350 produits Carrefour ont vu


leur Date Limite de Consommation (DLC) allongée ou supprimée;

 La réduction des emballages: Carrefour prévoit que 100% de ses emballages


soient recyclables ou réutilisables d’ici 2025. Cette mesure passe notamment
par le choix de matériaux plus respectueux de l’environnement;

 La transparence et la traçabilité des produits Carrefour;

 La lutte contre la déforestation;

 L’attention portée à la pêche durable: Depuis 2020, plus de 50% des poissons
vendus par Carrefour sont issus de la pêche durable.

Résultat: Depuis 2017, Carrefour fait partie des entreprises les plus performantes du
Dow Jones sustainability index World (DJSI). Ainsi, cette distinction positionne le
Groupe parmi les cinq premiers distributeurs mondiaux en matière de RSE.

Engagement RSE: l’exemple IZIPIZI qui réduit


drastiquement son impact carbone
Objectif: IZIPIZI a dessiné sa stratégie RSE autour de 3 ambitions majeures :
 Réduire son empreinte carbone de 50% d’ici 2023;
 Proposer 30% de produits biosourcés d’ici 2023;
 Renforcer ses actions sociales.
Comment?
En 2020, IZIPIZI a réalisé auprès d’Utopies son premier bilan carbone qui lui a
permis de définir ses objectifs évoqués ci-dessus. En 2021, l’entreprise a approfondi
sa démarche en optant pour l’outil Carbo afin de suivre l’évolution de leur empreinte
carbone dans le temps.

Par conséquent, IZIPIZI a mis en place un plan d’action portant sur l’adoption de
modes de production, de transport, de communication et de vente plus respectueux
de l’environnement. Par exemple, par la mise en place de stocks de sécurité, la
répartition des approvisionnements et la régionalisation de ses centres de stockage,
l’entreprise entend totalement arrêter les approvisionnements aériens, coûteux pour
l’environnement. IZIPIZI révise également ses outils de production afin de réduire la
perte de matière. Par ailleurs, depuis 2022, tous les nouveaux modèles de
l’entreprise sont biosourcés. De plus, l’entreprise entend encourager ses partenaires
à utiliser des énergies vertes.

Enfin, l’entreprise s’inscrit dans une politique d’achats responsables et s’engage à


certifier les conditions de travail de ses employés.

Le mot de la fin
La démarche de responsabilité sociétale et environnementale (RSE) est une
première étape nécessaire en vue de faire de votre entreprise, une organisation
responsable. Pour répondre aux enjeux environnementaux et sociétaux
contemporains, de plus en plus de loi incitent les entreprises à plus de transparence
sur le plan environnemental comme sociétal. De plus, s’engager dans une démarche
RSE permet aux entreprises de renforcer leur image de marque et d’accéder à de
nouveaux financements. Autrement dit, les entreprises ont aujourd’hui tout à gagner
à suivre cette démarche !

La mise en place d’une démarche RSE se fait en plusieurs étapes allant de la


réalisation d’un audit à la publication d’un rapport RSE en passant par la mesure du
bilan carbone de votre entreprise. Cette dernière, on le rappelle, est réalisable
auprès de Carbo et sa solution 100% web !

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