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Gestion Casablanca
1 Mini Cas :
Chapitre III de l’ouvrage: « ANALYSE ÉCONOMIQUE
DES TRANSPORTS »
Présenté par :
SAOUD Walid
HAJOUI Inass
Encadré par :
KHALIL Akram
AOUARGHIZ Moad M. AMRI Mostapha
AZOUZI Mostapha
MOUFDI Boutayna Master Spécialisé
YATRIB TAHA Filière : Management logistique et Transports
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2017-2018
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INTRODUCTION
Première partie: PRÉSENTATION DE L’OUVRAGE ET LES INFRASTRUCTURES DE
TRANSPORT
1. Présentation de l’ouvrage et de son auteur
2. Les infrastructures de transport
3. Les retombés socio-économiques des infrastructures de transport
Conclusion 30/03/2019
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Cette idée a été entretenue dans les années 80 par les théoriciens de
LA CROISSANCE ENDOGÈNE, sans que les résultats annoncés aient été
confirmés dans les travaux ultérieurs.
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6 « ANALYSE ECONOMIQUE DES TRANSPORTS ».
Emile Quinet
EMILE QUINET est à la fois chercheur académique, auteur d'une
vingtaine de livres et de 300 articles, rapports de communication et
de recherche, et expert international en transport, en économie
publique et en gestion d'organisations publiques et semi-publiques.
Parmi ses OEUVRES ET TRAVAUX :
Séries temporelles et décisions économiques
(1968).
La Coordination des transports (1980).
Les Infrastructures de transport (1982).
Principes d'économie des transports (1998).
Service public et concurrence (en coll., 2003)
Et nombreux articles d'ordre général et sur des
sujets économiques dans des journaux et revues
spécialisées. (JARRY, 2007)
Nombre des
usagers i
𝑽𝒄 − 𝒑 ∗
𝑺𝒄 = ×𝑸∗
𝟐
potentiels
𝑺𝐩 𝐜𝐨û𝐭 = (T0 − T)
𝒑 ∗ −𝑽𝒑
𝑺𝐩 = ×𝑸∗
𝟐
𝑺𝐜 𝐏𝐫𝐢𝐱 à 𝐩𝐚𝐲𝐞𝐫 = (C − C0)
T0 𝑾 = 𝐒𝐜 + 𝑺𝒑
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C0 C Prix du trajet AB
Trafic
C1 C0 Coût de transport
Une infrastructure se traduit inévitablement par des engagements financiers, immédiats
ou différés, portés par l’usager ou par le contribuable.
L’important pour la décision publique est bien de mettre au regard des coûts l’utilité
globale de l’infrastructure, c’est-à-dire l’ensemble des avantages qu’elle va contribuer à
produire et des dommages qu’elle va faire subir.
L’évaluation socio-économique d’un projet donne une mesure de l’utilité collective. Parce qu’il
s’agit d’un calcul fondé sur des AGRÉGATS et des valeurs normatives, elle ne dit rien de la valeur ou
de l’utilité ressenties par chaque individu pris séparément.
Théories de calcul :
Théorie du Quotient ( Coût marginal )
Théorie du surplus (EMILE QUINET)
Le système d’évaluation est également TROP OPAQUE.
Les tests de sensibilité montrent combien on peut faire passer certains projets de
déficitaires à rentables en modifiant légèrement un ou plusieurs paramètres.
Garantir la neutralité des référentiels utilisés (la valeur des décès par
exemple ne concerne pas le seul secteur du transport, mais aussi le secteur
de la santé, de la sécurité alimentaire, etc.).
Une meilleure efficacité économique résultant d’une augmentation de l’univers des choix
(de TRAVAIL, de COMMERCE, etc.) ;
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Les autres critères de choix :
Les effets externes
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Les autres critères de choix :
Le bien produit est à qualité variable, dépendant du volume de trafic
Cette qualité variable peut souvent être représentée par le temps de transport,
bien qu’elle se mesure sur d’autre échelle comme le CONFORT, la SECURITÉ. Mais dans ce
graphique, pour simplifier l’exposé, on prendra en compte que le TEMPS.
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Les autres critères de choix :
Les infrastructures a une très longue durée de vie
Pour les infrastructures importantes (autoroute, ligne novelle ferrée, tunnels), LE DÉLAI DE
RÉALISATION est d’au moins 5 ans et LA DURÉE DE VIE d’au moins 50 ans ; et surtout adaptation du
capital est quasiment inexistante.
Or les investissements usuels, notamment ceux du secteur privé atteignant rarement une
telle durée de vie, et quand c’est le cas ils sont souvent adaptables : UN IMMEUBLE DE LOGEMENT
PEUT ÊTRE TRANSFORMÉE EN BUREAUX, UNE AUTOROUTE NE PEUT SERVIR QUE COMME
AUTOROUTE.
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Le processus de décisions :
Diversification selon le terme
• A long terme (plus que 15 ans) :
On ne peut pas disposer de prévisions précises ni sur les couts de
Selon le terme réalisation ni sur les trafics Les études à LT sont globales : vise à
définir un état souhaitable du réseau a une date éloignée sans se
préoccuper du phasage précis, Leur outil est les bénéfices actualisé
qui permet le choix entre les variantes.
Selon la répétitivité
des décisions • A moyen terme (1à 5ans) :
Délai moyen de réalisation de projet. L’outil essentiel est le taux de
rentabilité immédiate qui définit les priorités et permet de
Selon la similitude déterminer les dates de mise en service.
ou la dissemblance
des projets • A court terme
Décision techniques de détail. Décisions financières (comment
échelonner les crédits nécessaires).Mettre en jeux le calcul 30/03/2019
économique
Le processus de décisions :
Selon la répétitivité des décisions
24 Les critères de décision seront à mettre en œuvre de
façon très différente selon le caractère répétitif ou
non des décisions l'exemple des décisions répétitives
et celui de l'établissement d'un programme
périodique tous les 5 ans .
Il faut insérer le calcul de rentabilité dans des règles
strictes pour éviter les déviations que chaque
projecteur cherchera à apporter en faveur de son
projet
En revanche lorsque la décision est unique et isolé la
fidélité et la répétitivité sont sans intérêt et
l'exactitude est essentiel d'où l'intérêt de se livrer à
un calcul particulier de tous les éléments qui dans le
cas contraire serait imposé par le décideur central
pour tous les projets
Ce sont des cartes définissant le type d’aménagement qui devra connaitre chacun
des axes a une date éloignée.
L’intérêt de ce schéma est de préparer des réserves foncières et de vérifier que les
aménagements envisagés sur le plan quinquennal sont bien compatibles avec les
vues d’aménagement à long terme de l’axe.
Annexe
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Depuis 2007, le Maroc a dépensé en moyenne
32 chaque année 42 milliards de dirhams pour ses
infrastructures. A titre de comparaison, ce chiffre
s’élevait à près de 15 milliards de dirhams par an
durant les décennies 1980 et 1990 et à 32 milliards de
dirhams dans les années 2000.
Aujourd’hui, le Royaume se situe autour
de la 70e place dans l’indice mondial de
compétitivité du « Global Competitiveness Index »
publié par le World Economic Forum, notamment
grâce au critère des infrastructures pour lequel il est
classé parmi les meilleurs pays d’Afrique.
1. Tanger Med
Au premier rang de ces chantiers, le port de
Tanger Med est un projet gigantesque, lancé en 2007,
qui a nécessité 78 milliards de dirhams
d’investissement public et privé.
• 9 millions de conteneurs, 7 millions de
passagers, 700 000 camions TIR, 1 million
de véhicules pour l’export...
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• Les capacités du port Tanger Med sont
considérables.
1.2- Mise à niveau des ports et aéroports
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3. Développement des routes et autoroutes 4. LGV et Maroc à grande vitesse
Le réseau routier a également connu un
important renforcement depuis plusieurs Dans cette dynamique
années. d’investissement, les voies de chemin de
Il totalise aujourd’hui 57 334 km. Les fer ne sont pas en reste : la Ligne à Grande
autoroutes, qui s’étendent actuellement 1 800 Vitesse (LGV) représente en effet un autre
km actuellement, 60 % de la population est grand chantier de la décennie. Avec ce
directement reliée à ce réseau et 85 % réside à projet colossal lancé en 2011, le Maroc
moins d’une heure d’une autoroute. deviendra le premier pays d’Afrique à
De même, toutes les villes de plus de 400 lancer un train à 320 km/h sur son réseau
000 habitants sont rattachées au réseau ferré
autoroutier et de nouveaux tronçons sont
régulièrement mis en service par Autoroutes du
Maroc (ADM).
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