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UNIVERSITE IBN TOFAIL-KENITRA

FACULTE DES SCIENCES


JURIDIQUES,
ECONOMIQUES ET SOCIALES

OPTION: Gestion Comptable

Semestre 6
Module:
INITIATION AU REFERENTIEL COMPTABLE INTERNATIONAL
(Normes IAS/IFRS)

Prof. Mohamed Torra


Année universitaire: 2019/20
INITIATION AU REFERENTIEL COMPTABLE
INTERNATIONAL
IAS/IFRS

IAS: International Accounting Standards


Norme(s) comptable(s) internationale(s)

IFRS: International Financial Reporting Standard


Norme(s) internationale(s) d’information financière
Plan
Introduction gébérale
Partie I: Présentation générale des IAS/IFRS et
cas pratique introductif simplifié
Partie II: Présentation des Normes IAS/IFRS,
l’IASB, processus d’élaboration des normes
Partie III:Application des principales Normes
et cas pratiques
Conclusion
Références bibliographiques
Introduction gébérale

IAS / IFRS

?
Substance over form Fair value
(prééminence du (juste valeur)
fond sur la forme)

IAS / IFRS

?
IAS est l'abréviation
d’International Accounting
Standards
(ou Norme(s) comptable(s)
internationale(s)
Normes
IAS/ IFRS IFRS est l'abréviation
d'International Financial Reporting
Standards (ou Norme(s)
internationale(s) d’information
financière)

Les normes IAS et IFRS sont les normes internationales


comptables et d'informations financières destinées à
standardiser la présentation des données comptables
échangées au niveau international.
Question:
Comment standardiser les processus de production de
l’information comptable et financière?

Les normes IAS/IFRS sont fondée en


particulier sur 2 concepts fondamentaux :

 Substance over form  Fair value


(prééminence du fond (juste valeur)
sur la forme)
Partie I:
Présentation générale des IAS/IFRS et cas
pratique introductif simplifié

I- Définition, principes fondamentaux


II- Adoption des IAS/IFRS
III- Cas pratique introductif
I- Définition, principes fondamentaux

IFRS est l'abréviation d'International Financial Reporting


Standards. Les normes IFRS sont les normes internationales
d'informations financières destinées à standardiser la
présentation des données comptables échangées au niveau
international.
I- Définition, principes fondamentaux et
adoption des IAS/IFRS

1- Les normes IAS/IFRS: Qu’est-ce que c’est ?


2- Principes fondamentaux
1- Les normes IAS/IFRS: Qu’est-ce que c’est ?
Les normes IAS/IFRS constituent un ensemble de
normes comptables destinées à garantir une
information financière transparente, intelligible et
comparable. Elles ont vocation à une application
mondiale.
Elles sont élaborées par l'International Accounting
Standards Committee (IASC), qui vise à promouvoir un
jeu unique de normes comptables applicables au
niveau mondial. L’IASC est créé en 1973 .
2- Principes fondamentaux:

Les normes IAS/IFRS sont caractérisées en


particulier par 2 concepts fondamentaux :
2.1. Substance over form
(prééminence du fond sur la forme)
2.2. fair value (juste valeur)
2.1. Substance over form (prééminence du fond sur la forme)

Les principes de base de l’IASB sont:


2 hypothèses sous-jacentes
Continuité Comptabilité
de l’exploitation d’engagement

4 caractéristiques qualitatives
Intelligibilité Pertinence Comparabilité

Fiabilité

Image fidèle Neutralité Prudence Exhaustivité


La juste valeur (fair value )

La juste valeur est déterminée du point de vue


du marché, en appliquant les dispositions
d’IFRS 13.
C’est « le prix qui serait reçu pour la vente d’un
actif ou payé pour le transfert d’un passif lors
d’une transaction normale entre des
intervenants du marché à la date
d’évaluation ».
II- L’application des IAS/IFRS dans le monde:
– Premiers adoptants (2005):
• Europe, Suisse, Turquie, Australie, Nouvelle-Zélande,
Hong Kong, République d'Afrique du sud
– Poursuite de la dynamique (2007-2012):
• Chine (convergence),Brésil, Japon (permis),Canada,
Mexique, Argentine, Russie, Inde (permis)
– Nombre de pays appliquant aujourd'hui des IFRS (source :
ifrs.org):
• 123 pays (sociétés cotées), 96 pays (sociétés non
cotées)
• 3/4 des membres du G20
– Capitalisation boursière:
• >50% sociétés listées comme "Global 500" par Fortune
Magazine préparent leurs états financiers selon les
IFRS
III- Cas 1 simplifié de mise en situation: la norme IAS16 :
L’entreprise ALPHA, spécialisée dans les travaux de construction et
la commercialisation des logements, a acquis un bâtiment le
1/1/2017 pour un montant TTC de 2. 400.000 dh, dont un
ascenseur pour 5 %. La TVA de 20 % est récupérable.
La durée d’amortissement du bâtiment, fixée fiscalement, est de
55 ans. Quant à sa durée d’utilité économique, elle est estimée à
30 ans,
La durée d’amortissement de l’ascenseur, fixée fiscalement, est de
20 ans. Quant à sa durée d’utilité économique, elle est estimée à
15ans.
Les tests de dépréciation de fin des exercices 2017, 2018 et 2019
ont permis de constater, suit à des testes de dépréciation, la
dépréciation de l’ascenseur respectivement de 2%, 3% et 5 % de sa
valeur de comptabilisation. Quant au bâtiment aucune
dépréciation n’a été constatée.
III- Cas 1 simplifié de mise en situation: la norme
IAS16 
(suite)
À la fin de leurs durées d’utilité, chaque composant à une
valeur résiduelle égale à 5% de son coût d’acquisition
HT.
Travail à faire :
Répondez aux questions suivantes selon le CGNC et les
normes IAS/IFRS:
1/ Calculez le coût de comptabilisation du bâtiment et
donnez les écritures comptables
2/ Calculez les DEA fin des exercices 2017, 2018 et 2019 du
bâtiment
Correction du cas 1 simplifié de mise en
situation
1/ Calcul du coût de comptabilisation du bâtiment et
écritures comptables
a/ Selon le CGNC (voir le corrigé déjà effectué en
présentiel)
b/ Selon les normes IAS/IFRS (voir le corrigé déjà effectué
en présentiel)
2/Calcul des DEA fin des exercices 2017, 2018 et 2019 du
bâtiment
a/ Selon le CGNC (le corrigé sera communiqué avec celui du
cas 2)
b/ Selon les normes IAS/IFRS (le corrigé sera communiqué
avec celui du cas 2)
Norme comptable internationale IAS 16 :
Immobilisations corporelles (durée d’amortissement, base
amortissable, valeur résiduelle, écritures comptables,…)

Les questions fondamentales de l’IAS 16,


concernant la comptabilisation des
immobilisations corporelles, portent sur la
comptabilisation des actifs, la détermination de
leur valeur comptable ainsi que des dotations aux
amortissements et des pertes de valeur
correspondantes.
Partie II:
Présentation des Normes IAS/IFRS,
l’IASB, processus d’élaboration des
normes

I- Présentation des Normes IAS et IFRS


II – L’IASB, ses membres et sa mission
III- Comment les normes sont-elles élaborées?
I- Présentation des Normes IAS et IFRS

Le référentiel IFRS englobe actuellement :


41 normes abrogées, numérotées IAS 1 à 41, de
1973 à 2000.
 17 normes IFRS,
 plus de 8 interprétations SIC (Standing
Interpretaions Committee),
 plus de 17 interprétations IFRIC (Internationnal
Financial Reporting Interpretations Committee)
(IFRIC 1 à 20 dont 3 supprimées)
Les Normes IAS et IFRS sont:
1re Remplacé
N° Traduction en français
publication par
IAS 1 Présentation des états financiers (1997) 1975
IAS 2 Stocks (1993) 1975
IAS 27 et
IAS 3 ? 1976
IAS 28
IAS 4 ? 1976 IAS 36
IAS 5 ? 1976 IAS 1
IAS 6 ? 1977 IAS 15
Tableau de financement (1977)
IAS 7 Tableaux des flux de trésorerie (1992) 1977
Tableau des flux de trésorerie (2007)
Résultat net de l’exercice, erreurs fondamentales et
changements de méthodes comptables (1993)
IAS 8 1978
Méthodes comptables, changements d'estimations
comptables et erreurs (2003)
IAS 9 ? 1978 IAS 38
Evénements postérieurs à la date de clôture (1999 et
IAS 10 1978
2007)
Comptabilisation des contrats de construction
IAS 11 (1979) 1979 IFRS 15
Contrats de construction (1993)
Comptabilisation des impôts sur les bénéfices (1979)
IAS 12 Impôts sur le résultat (1996) 1979

IAS 13 ? 1979 IAS 1


IAS 14 Information sectorielle (1997) 1981 IFRS 8
Information reflétant les effets des variations de
IAS 15 prix 1981

IAS 16 Immobilisations corporelles (1993) 1982


IAS 17 Contrats de location (1997) 1982 IIFRS 16
Constatation des produits (1982)
IAS 18 Produits des activités ordinaires (1993) 1982 IFRS 15

Coûts des prestations de retraite (1993)


IAS 19 Avantages du personnel (1998) 1983

Comptabilisation des subventions publiques et


IAS 20 informations à fournir sur l'aide publique 1983
IAS 21 Effets des variations des cours des monnaies étrangères (1993) 1983
IAS 22 Regroupements d’entreprises (1993) 1983 IFRS 3
IAS 23 Coûts d'emprunt (1993) 1984
IAS 24 Information relative aux parties liées 1984
IAS 39 et
IAS 25 ? 1986
IAS 40
IAS 26 Comptabilité et rapports financiers des régimes de retraite 1987
États financiers consolidés et comptabilisation des
participations dans des filiales (1989)
IAS 27 1989
États financiers consolidés et individuels (2003)
États financiers individuels (2011)
Comptabilisation des participations dans des entreprises
associées (1989)
IAS 28 Participations dans des entreprises associées (2003) 1989
Participations dans des entreprises associées et des
coentreprises (2011)
IAS 29 Information financière dans les économies hyperinflationnistes 1989
Informations à fournir dans les états financiers des banques et
IAS 30 1990 IFRS 7
des institutions financières assimilées
Information financière relative aux participations IFRS 11
IAS 31 dans des coentreprises (1990) 1990 et
Participations dans des coentreprises (2003) IFRS 12
Instruments financiers : informations à fournir et
IAS 32 présentation (1995) 1995
Instruments financiers: présentation (2005)
IAS 33 Résultat par action 1997
IAS 34 Information financière intermédiaire 1998
IAS 35 Abandon d’activités 1998 IFRS 5
IAS 36 Dépréciation d'actifs 1998
IAS 37 Provisions, passifs éventuels et actifs éventuels 1998
IAS 38 Immobilisations incorporelles 1998
Instruments financiers: comptabilisation et
IAS 39 1998
évaluation
IAS 40 Immeubles de placement 2000
IAS 41 Agriculture 2000
La liste actualisée des IFRS:
1re
1er mise en
Norme Traduction en français publication application

Première adoption des Normes internationales


d’information financière (2003)
IFRS 1 2003 1er janvier 2004
Première application des Normes internationales
d’information financière (2009)
IFRS 2 Paiement fondé sur des actions 2004 1er
janvier 2005
IFRS 3 Regroupements d'entreprises 2004 1er avril 2004
IFRS 4 Contrats d'assurance 2004 1er janvier 2005
Actifs non courants détenus en vue de la vente et
IFRS 5 2004 1er janvier 2005
activités abandonnées
Prospection et évaluation des ressources
IFRS 6 2004 1er janvier2006
minérales
IFRS 7 Instruments financiers: informations à fournir 2005 1er janvier 2007
IFRS 8 Secteurs opérationnels 2006 1er janvier 2009
IFRS 9 Instruments financiers 2009 1er janvier 2015
IFRS 10 États financiers consolidés 2011 1er Janvier 2013
IFRS 11 Partenariats 2011 1er janvier2013
Informations à fournir sur les intérêts
IFRS 12 2011 1er janvier 2013
détenus dans d’autres entités
IFRS 13 Évaluation de la juste valeur 2011 1er janvier 2013
Comptes de report réglementaires
IFRS 14 2014 1er janvier 2016
(traduction officielle en cours)
Produits des activités ordinaires tirés des
IFRS 15 2014 1er janvier 2017
contrats conclus avec des clients

IFRS 16 Contrats de location 2016 1er janvier 2019

La norme IFRS 17 va obliger les assureurs à


Encours de
IFRS 17 constater les engagements d'assurance à une publication
valeur courante
IFRS PME
Publication en juillet 2009 par l’IASB d’une
norme à l’attention des PME  
L’IASB laisse à chaque pays membre le soin de
définir le critère de taille à partir duquel une
société sera concernée par cette norme. 
Objectif : simplifier la préparation des états
financiers en IFRS
II – L’IASB, ses membres et sa mission

1- De l’IASC à l’IASB
2- l’IASB
1- De l’IASC à l’IASB
L’IASC (International Accounting Standard Committee)

 Organisme international privé créé par Henry Benson


en 1973, à l’initiative des organisations comptables
professionnelles de 9 pays (Allemagne, Australie,
Canada, USA, France, Japon, Mexique, Pays-Bas,
Royaume-Uni).
 Rapidement d’autres membres ont rejoint les
fondateurs : plus de 100 pays.
 Mission : formuler et publier des normes
comptables et promouvoir leur acceptation à
l’échelon mondial.
2- l’IASB
(international accounting standards comitee board)

L’IASC est transformé en une organisation


autonome : l’IASB siège à Londres. Ce bureau est
chargé de formuler et publier des normes
comptables applicables au niveau mondial : les
normes IAS /IFRS.

 Répartition des membres de l’IASB


 Principes comptables de l’IASB
 Missions de l’IASB
 Répartition des membres actuels de l’IASB

Selon les pays et la profession, l’IASB est


composé de 14 membres répartis comme suite:
Géographie
Amérique
Europe
du Nord
Autre Total
Profession
Normalisateurs 2 2 1 5
Préparateurs 3 0 1 4
Auditeurs 1 1 1 3
Universitaires 1 1 0 2
Total 7 4 3 14
 Principes comptables de l’IASB
2 hypothèses sous-jacentes

Continuité Comptabilité
de l’exploitation d’engagement

4 caractéristiques qualitatives

Intelligibilité Pertinence Comparabilité


() () ()

Fiabilité
()

Image fidèle Neutralité Prudence Exhaustivité


 Missions de l’IASB
L’IASB :
 définit le programme de l’organisation ;
 constitue les groupes de travail (steering
committees) ;
 élabore des textes ;
 suit l’avancement des travaux ;
 commente les projets qui lui sont soumis ;
 se prononce sur l’adoption des normes et des
projets d’interprétation.
III- Processus d’élaboration d’une norme et
principes de base et mécanisme de filtrage

1- Processus d’élaboration d’une norme publiée par


l’IASB (« Due process »)
2- Caractéristiques du "due process"
3- Mécanisme de filtrage des normes et interprétations
1- Processus de production de NORMES(« Due process »)
Le processus publié par l’IASB est:

Programme de Projet de norme


recherche (nouvelle norme/amendement d’une
norme existante)

Document de discussion (DP) (optionnel)


Consultation publique

Exposé Sondage (ED)


Consultation publique
Commentaires

Processus d’adoption

Revues post-application des normes


(2 ans d’application effective)
2- Caractéristiques du "due process"
 Le processus d'élaboration des normes IFRS est
qualifié par le normalisateur international
d'ouvert, participatif et transparent.
En effet, l'implication des investisseurs, autorités
de régulation, leaders d'entreprises et acteurs
mondiaux de la profession est réalisée à chaque
stade du processus.
 Des analyses d'impact peuvent être réalisées
afin de s'assurer que les projets de normes sont
fonctionnels et applicables dans tous les
environnements.
 Les Trustees de la Fondation IFRS ont publié le
18 février 2013 une mise à jour de leur « Due
process handbook ».
3- Mécanisme de filtrage des normes et interprétations :
AVIS TECHNIQUE DE L’EFRAG
(European Financial Reporting Advisory Group) infrastructure
institutionnelle
AVIS DU SARG (Standards Advisory Review Group)
comité de
ADOPTION PAR L’ARC réglementation
(Accounting Regulatory Committee) comptable qui
homologue les
normes.
PROCEDURE DE REGLEMENTATION AVEC CONTRÔLE
DU PARLEMENT EUROPEEN ET DU CONSEIL

DECISION D’APPLICABILITE PAR LA COMMISSION


EUROPENNE

TRADUCTION DANS CHAQUE LANGUE OFFICIELLE DE


L’UNION EUROPEENNE

PUBLICATION SOUS LA FORME D’UN REGLEMENT


La mission principale de l’IASB est d’élaborer un jeu
unique de normes d'information financière de haute
qualité, compréhensibles, à vocation contraignante et
acceptées dans le monde entier sur la base de
principes clairement articulés.
D’où la nécessité :
– d’un processus annuel d'amélioration des
normes 
– Des amendements et révisions de normes
existantes 
– La publication de nouvelles normes
Partie III:
Application des principales Normes et cas
pratiques
Il paraît important de souligner dans cette partie, les
nouvelles règles applicables selon les Normes
IAS/IFRS.

I- Immobilisations corporelles par composants (IAS 16)


II- Amortissement par composant (IAS 16) et dépréciations
d’actifs (IAS 36)
III- La Norme IAS 38: Immobilisations incorporelles
IV- La Norme IAS 1: Présentation des états financiers
V- Autres Normes
40
I- La Norme IAS 16 "Immobilisations
corporelles’’

La norme IAS 16 a pour objectif de prescrire le


traitement comptable des immobilisations
corporelles:
1- Définition, comptabilisation et décomptabilisation
2- la détermination de la valeur comptable
3- La réévaluation
4-La ventilation et la comptabilisation par composants
1- Définition et comptabilisation
Définition:

Selon l'IAS 16 : Ce sont des actifs corporels :


- qui sont détenus par une entreprise soit pour être
utilisés dans la production ou la fourniture de biens
ou de services, soit pour être loués à des tiers, soit à
des fins administratives; et
- dont on s'attend à ce qu'ils soient utilisés sur plus
d'un exercice.
Comptabilisation

Un élément d'immobilisation corporelle doit être


comptabilisé en tant qu'actif lorsque :
les avantages économiques futurs associés à cet
actif iront à l'entreprise, et
 le coût de cet actif pour l'entreprise peut être
évalué de façon fiable.
2- la détermination de la valeur comptable,
2.1. Évaluation initiale:
Principe de base:
L’évaluation initiale d’une immobilisation
corporelle pour son inscription au bilan est le
coût engagé pour mettre en service l’actif, en
vue de l’utilisation prévue.
2.2. Éléments constitutifs du coût
Le coût d’un actif se compose du prix d’achat
décaissé ramené, le cas échéant, à sa valeur
actuelle et des frais directs (externes et
internes) permettant la mise en service de
l’immobilisation ainsi que les montants
provisionnés au titre de la norme IAS 37 pour
les coûts estimés de démantèlement et de
remise en état des sites.
3- la valeur comptable
Une immobilisation corporelle doit être évaluée à son
coût, c’est à dire :
 son prix d’achat, y compris les droits de douane et les
taxes non remboursables (TVA non récupérable),
après déduction des remises et rabais commerciaux ;
 tout coût directement attribuable au transfert de
l’actif jusqu’à son lieu d’exploitation et à sa mise en
état pour permettre son exploitation : coûts des
avantages du personnel, frais de montage et
d’installation, honoraires de professionnels … ;
A-Exemples de coûts directement attribuables :

Selon la norme IAS 16:


 les coûts de préparation du site et les frais de
démolition nécessaires à la mise en place de
l’immobilisation
 les frais de livraison et de manutention initiaux,
 les frais de transport, d’installation, de montage
nécessaires à la mise en état d’utilisation des biens,
 les coûts liés aux essais de bon fonctionnement.
B-Exemples de coûts à exclure :
D’autres dépenses ne participent pas directement à la mise en
service de l’actif : il s’agit de frais tels:
les coûts d’inauguration de site,
les frais d’ouverture d’une nouvelle installation;
de lancement d’un nouveau produit (incluant coûts de
publicité et de promotion),
les frais administratifs et autres frais généraux,
les coûts de réorganisation,
le coût de formation du personnel
les frais de pré-exploitation (frais qui ne peuvent être
immobilisés lorsque la pré-exploitation est accompagnée d’une
création de valeur, sinon ils doivent être immobilisés).
les coûts administratifs et autres frais généraux
Cas pratique 2:
Evaluation des immobilisations corporelles
Correction:
1-Le coût de comptabilisation de l’équipement
Le coût englobe:
 Tous les frais nécessaires au bon fonctionnement de
l'actif : transport, assurance, taxes non récupérables,
préparation du site, installation et réglages.
 Toutes les charges générées en interne pour la mise en
marche de l'actif (salaires, charges sociales,
consommables).
Selon IAS 16, ce coût exclue:
les coûts de formation et d'entretien ne sont pas des
charges liées à la mise en service de l'actif mais à sa bonne
utilisation, et restent donc comptabilisés en charges. De
même d’autres frais sont exclus.
1/ Calcul du coût de comptabilisation (CC) selon IAS 16
Eléments En dh Oui Non
Prix d'achat: 855450
Fret aérien: 1 7500
Assurance transport: 8500
Frais de lancement d’un nouveau produit (incluant coûts de 12 400
publicité et de promotion),
Droits de douane : 12830
Energie et consommables utilisés lors de l'installation 260
Contrat de maintenance (HT) 8550
Coût de préparation du site (travaux de remise aux normes de 12 0000
l'atelier) :
Salaire du technicien sur 2 jours d'installation et réglages : 1230
Salaire du technicien sur 1 journée de réglages et test: 620
Salaire du technicien sur 1 journée de formation aux utilisateurs 620
:
Frais d'entretien sur l'année 1500
les frais de pré-exploitation 1 200
Livraison HT: 2800
les coûts de réorganisation 5 000
les coûts administratifs 9 400
Donc, le coût de comptabilisation est de:

Cc =

2/ les écriture comptables:


Débit Crédit
C- Cas du règlement différé

Si le règlement est différé au-delà des conditions habituelles


de crédit, la différence, entre le prix comptant et le total des
règlements est comptabilisée en charges financières sur la
période de crédit, à moins qu’elle ne soit incorporée dans le
coût de l’actif selon la norme IAS 23 "Coûts d’emprunts".
Ainsi:
 L’évaluation du prix d’acquisition est constatée à la valeur
actualisée du prix comptant.
 L’écart entre la valeur actualisée et le montant du
paiement est constaté en frais financiers, rapportés au
résultat sur la durée du crédit consenti.
Cas pratique 3;
Le règlement différé
D- Décomptabilisation

La valeur comptable d’une immobilisation


corporelle doit être décomptabilisée :
 lors de sa sortie (voir aussi IFRS 5 "Actifs non
courants détenus en vue de la vente et
activités abandonnées") ;
 lorsque aucun avantage économique futur
n’est attendu de son utilisation ou de sa
sortie.
3- La réévaluation
3.1. Méthodes

La juste valeur doit être déterminée conformément à l’une des


méthodes prescrites par la norme IAS 16.
Une entité doit choisir comme méthode comptable :
 le modèle du coût:
Après sa comptabilisation en tant qu’actif, une immobilisation
corporelle doit être comptabilisée à son coût diminué du
cumul des amortissements et du cumul des pertes de valeur.
 le modèle de la réévaluation.
Une même méthode doit être appliquée à l’ensemble d’une
catégorie d’immobilisations corporelles.
3.2. La juste valeur: définition et exemples
A- Définition :

La juste valeur est le prix qui serait reçu pour la


vente d’un actif ou payé pour le transfert d’un
passif lors d’une transaction normale entre des
intervenants du marché à la date d’évaluation.
La juste valeur est déterminée du point de vue
du marché, en appliquant les dispositions
d’IFRS 13.
B- Exemples de la juste valeur:
des terrains et constructions:
Leur juste valeur = leur valeur de marché déterminée
sur la base d’une estimation effectuée, en général, par
des experts immobiliers.
des installations de production:
Leur juste valeur = leur valeur de marché déterminée
par estimation sur un marché secondaire. les cotations
de prix serviront de référence pour déterminer une
valeur de revente.
En cas d’absence de ce marché, elles sont évaluées
selon la méthode des assureurs à leur coût de
remplacement net d’amortissement.
Cas pratique 4:
la réévaluation
4- les immobilisations corporelles en
composants
4.1. Définition et principes:
La ventilation des immobilisations corporelles en
composants et les comptabiliser chacun séparément
lorsque les différents composants :
procurent des avantages à l’entreprise selon un
rythme différent,
 ont des durées de vie différentes;
 font l’objet de remplacement à intervalles réguliers.
Exemples: sièges d’un bateau, salon d’une voiture, pelle
d’une peleuse, façade d’un bâtiment,…).
4.2. Décomposition et coût global de l’immobilisation

La décomposition en plusieurs composants


distincts ne modifie donc en rien le coût global
de l'immobilisation.
Mais, le renouvellement d'un composant pour
un montant différent de celui d'origine modifie
la valeur globale de l'immobilisation.
Cas pratique 5:
Comptabilisation et amortissement par composant
II- L’amortissement par composant (IAS 16) et
dépréciations d’actifs (IAS 36)

1- Définition et principes de base


2- Amortissement par composants
3- Dépréciation d’un actif
4- Réévaluation
5- Décomptabilisation
1- Définition et principes de base

A- Définition
La norme IAS 16 décrit l'amortissement d'un
actif comme le coût des actifs (ou le coût
réévalué) au net de leur valeur résiduelle sur
leur durée de vie utile estimative.
Les estimations de la valeur résiduelle tiennent
compte des prix à la date de clôture compte
tenu de l'état de l'actif attendu à la fin de la
durée de vie utile.
B- Principes de base
Les 7 principes de base sont:
Une immobilisation corporelle doit être amortie
de manière systématique sur leur durée
d’utilisation en vue de générer des avantages
économiques.
Elle est amortissable lorsque sa durée
d’utilisation est déterminable.
 La méthode d’amortissement retenue doit
refléter le rythme de consommation des
avantages économiques attendus de l’actif.
B- Principes de base(suite)

 L’amortissement peut aussi être basé sur des


données physiques (nombre de pièces à produire par
exemple).
 Le point de départ de l’amortissement est le moment
où l’immobilisation est prête à être utilisée.
 Le montant amortissable est le coût d’acquisition (ou
de production) diminué de la valeur résiduelle du
bien et toute dépréciation constatée.
B- Principes de base(suite)

 Selon l’IAS 16, les estimations de la durée


de vie utile et de la valeur résiduelle ainsi
que la méthode d'amortissement sont
révisées au moins à chacune des dates de
clôture ou lorsque les attentes diffèrent des
estimations antérieures.
2- Amortissement par composants
Une immobilisation peut être constituée de
plusieurs sous-ensembles ayant des durées
d’utilisation différentes.
Exemple :
un avion peut se décomposer en 3
COMPOSANTS:
 une carlingue,
 un moteur, et
 des équipements intérieurs.
2- Amortissement par composants (suite)

Chaque partie d’une immobilisation


corporelle ayant un coût significatif par
rapport au coût total de l’ensemble auquel il
appartient doit être amortie séparément
(amortissement par composants).
Les méthodes d’amortissement seront
appliquées pour chaque composant.
Cas pratique 6:
comptabilisation par composant
3- Dépréciation d’actifs selon IAS 36
A- Définitions:

 Valeur d’utilité:
Valeur actualisée des flux de trésorerie futurs estimés
attendus de l’utilisation continue d’un actif et de sa
sortie à la fin de sa durée de vie.
 Valeur recouvrable:
Valeur la plus élevée entre la Valeur d’utilité d’un actif
et sa juste valeur diminuée des frais de vente.
3- Dépréciation d’actifs selon IAS 36 (suite)
B- Constatation:
Pour déterminer si une immobilisation corporelle est
dépréciée, une entité applique la norme IAS 36
"Dépréciation d’actifs" :
Il s’agit d’expliquer comment:
 revoir la valeur comptable des actifs,
 déterminer la valeur recouvrable (le plus élevé de la
juste valeur nette des coûts de la vente et de la valeur
d’utilité) d’un actif, et
 expliquer dans quels cas l’entreprise comptabilise ou
reprend une perte de valeur.
Cas pratique 7:
Amortissement, dépréciation, reprise et
tableau d’amortissement
III- La Norme IAS 38: Immobilisations incorporelles
1- Définition :
Une immobilisation incorporelle est un actif non
monétaire, identifiable, sans substance
physique.
Exemples :
logiciels, brevets, droits de reproduction, films
cinématographiques, fichiers clients, franchises,
parts de marchés,…

Le terme identifiable permet de distinguer les


immobilisations incorporelles des composantes
du goodwill (savoir-faire, notoriété, réputation,
…) de l’entreprise.
2- Les frais de recherche et de développement

La phase de recherche ne peut être activée car


les conditions ne sont pas réunies.
La phase de développement concerne
l’application à la production de nouveaux biens
ou de services ou leur amélioration. Elle peut
donner lieu à l’activation de certaines
dépenses, quand certaines conditions très
strictes sont remplies.
2- Les frais de recherche et de développement (suite)
Les conditions très strictes qui doivent être remplies sont:
 la faisabilité technique du projet soit assurée;
 l’entreprise ait l’intention et la capacité d’achever
l’immobilisation incorporelle, de l’utiliser ou de la vendre ;
 l’entreprise dispose des ressources techniques, financières
et autres nécessaires à l’achèvement du projet ;
 elle soit capable d’évaluer de façon fiable les dépenses de
développement ;
 qu’elle soit capable de montrer comment l’actif générera
probablement des avantages économiques futurs. Il faut
montrer l’existence d’un marché actif pour la production
issue de l’immobilisation incorporelle ou pour
l’immobilisation elle-même, ou son utilité si cet actif est
destiné à être utilisé en interne.
Exemples d’incorporels non activables
 Des incorporels développés en interne (goodwill,
marque, listes de clients) dont le coût ne peut être
mesuré de façon fiable.
 De même, ne peuvent être activés :
- les coûts de démarrage : d’une nouvelle entreprise,
activité, installation, marque ou d’un nouveau produit ;
- les dépenses de formation ;
- les dépenses de publicité et de promotion ;
- les frais de re-localisation ou de réorganisation de
l’entreprise ;
car les avantages économiques futurs résultant de ces
dépenses seraient trop difficiles à déterminer.
3- L’évaluation des immobilisations incorporelles
 Lors de leur entrée dans l’entreprise, les
immobilisations incorporelles sont évaluées à leur coût
historique, déterminé de la même façon que pour les
immobilisations corporelles (voir IAS 16).
 Lorsque l’actif est acquis dans le cadre d’un
regroupement d’entreprises, l’évaluation est effectuée
à la juste valeur de l’actif à cette date :
 s’il existe un marché actif : prix de marché ;
 s’il n’existe pas de marché actif : prix constaté lors de
transactions récentes sur des actifs similaires.
 A la date de clôture, les immobilisations sont évaluées
à leur coût historique, diminué des amortissements et
dépréciations constatés (traitement de référence).
4- Comptabilisation d’une immobilisation incorporelle

Pour la comptabilisation, deux conditions doivent être


remplies :
L’élément doit générer probablement des avantages
économiques futurs.
Son coût doit être mesuré avec fiabilité.
5- L’amortissement des actifs incorporels
 Les actifs incorporels à durée indéfinie ne sont pas
amortissables.
 La durée d’utilisation est indéfinie lorsqu’il est démontré
qu’il n’existe pas de limite prévisible à la durée pendant
laquelle un actif produira des cash-flows (goodwill,
marques,…)
 Les actifs incorporels à durée définie sont amortissables
sur leur durée d’utilisation déterminée à partir des facteurs
suivants :
 les prévisions d’utilisation de l’actif et la possibilité qu’il
puisse être géré par une autre équipe de direction ;
 l’obsolescence ;
 la stabilité du secteur d’activité de l’entreprise ;
 le comportement attendu des concurrents actuels ou
potentiels ;
 les dépenses de maintenance nécessaires à l’obtention des
cash-flows prévus ;
 la durée légale ou contractuelle d’utilisation de l’actif.
6. La réévaluation

Quant à leur réévaluation, leur juste valeur est


autorisée, dans les mêmes conditions que pour les
immobilisations corporelles. Dans ce cas, la juste valeur
est déterminée par référence aux prix pratiqués sur un
marché actif, ce qui suppose qu’il s’agisse d’actifs
homogènes faisant l’objet de transactions régulières
(licences de taxis par exemple).
Cas pratique 8:
Immobilisations incorporelles
IV- Les états financiers selon l’IAS 1
IV - Présentation des états financiers (IAS 1)

Les états financiers qui doivent être publiés


comprennent 5 éléments :
 Le Bilan
 Le Compte de résultat
 Le Tableau de variation des capitaux propres
 Le Tableau des flux de trésorerie
 L’Annexe.
A - Le Bilan
1- Objectifs et définitions
1.1. Objectifs:

l’objectif des états financiers IFRS est de donner


une information sur la situation financière et la
performance de l’entreprise pour aider les
utilisateurs à prendre leurs décisions.
1.2. Définitions
Actif Passif
Un actif est une ressource Un passif est une obligation
qui provient d’événements actuelle résultant d’événements
passés, contrôlée par passés, dont le règlement doit
l’entreprise, et qui procure aboutir à une sortie de
à celle-ci des avantages ressources représentatives
économiques futurs sous d’avantages économiques.
forme de flux positifs de L’obligation peut résulter de la
liquidités. loi, des statuts, d’un contrat,
des usages ou de la volonté de
conserver de bonnes relations
d’affaires.
Classement courant/non courant

Les actifs courants:


Ils sont principalement constitués par:
-La trésorerie ou les équivalents de trésorerie,
- les actifs destinés à être cédés ou consommés dans
le cadre du cycle d’exploitation
- les actifs détenus essentiellement en vue d’être
négociés

Les actifs non courants:


Les autres actifs doivent être considérés comme non
courants comme:
- Immobilisations corporelles, incorporelles et
financières
Les passifs courants/ non courants

Les passifs courants:


Ils sont constitués principalement par:
-Les passifs destinés à être réglés dans le cadre du cycle normal
d’exploitation,
- les passifs destinés à être réglés dans les douze mois qui
suivent la clôture de l’exercice.
Les passifs courants: les autres passifs
Les capitaux propres

Les capitaux propres constituent l’intérêt résiduel dans les


actifs de l’entreprise après déduction de tous ses passifs.
Par définition:
Capitaux propres = (ANC + AC) – (PNC + PC)
Avec:
ANC: actifs non courants
AC: actifs courants
PNC: passifs non courants
PC: Passifs courants
 Les produits et les charges

Produits :
Augmentations d’avantages économiques apparus au
cours de l’exercice sous formes d’augmentations d’actifs
ou de diminutions de passifs et qui ont provoqué une
augmentation des capitaux propres.
On distingue les « revenus » qui proviennent de l’activité
courante de l’entreprise et les « gains  » (profits de
cessions d’immobilisations, plus-values de réévaluations
d’actifs)
Charges :

Diminutions d’avantages économiques apparus


au cours de l’exercice sous formes de
diminutions d’actifs ou de d’accroissements de
passifs et qui ont provoqué une baisse des
capitaux propres.
On distingue les charges résultant de l’activité
courante (coût des ventes, frais de personnel,
amortissements,…) et les pertes (catastrophes,
cessions d’immobilisations, variation du taux
de change,…)
2- Les états financiers IFRS

Les états financiers qui doivent être publiés sont en


nombre de 5 :
2.1- Le Bilan
2.2- Le Compte de résultat
2.3- Le Tableau de variation des capitaux propres
2.4- Le Tableau des flux de trésorerie
2.5- L’Annexe.
2.1. Modèle de Bilan
ACTIFS 31-12-N 31-12-N–1
Actifs non courants X X
Immobilisations corporelles X X
Goodwill X X
Autres immobilisations incorporelles X X
Participations X X
Autres immobilisations financières X X
Total des actifs non courants X X
Actifs courants X X
Stocks X X
Clients X X
Autres créances à court terme X X
Trésorerie et équivalents de trésorerie
Total des actifs circulants X X
Total actif X X
Passif 31-12-N 31-12-N–1
Capitaux propres X X
Capital X X
Réserves de bénéfices X X
Autres réserves X X
Intérêts minoritaires X X
Total des capitaux propres X X
Passif non courant X X
Emprunts à long terme X X
Impôts différés X X
Provisions à long terme X X
Passif courant X X
Fournisseurs et autres dettes X X
d’exploitations
Emprunts à court terme X X
Impôts exigibles X X
Provisions à court terme X X
Total passif X X
2.2. Modèle compte de résultat

Deux modèles:

Modèle de Compte de résultat par nature

Modèle de Compte de résultat par fonction


 Modèle de Compte de résultat par nature
N N–1
Chiffres d’affaires X X
Autres produits X X
Variation des stocks de produits et d’en-cours X X
Production capitalisée X X
Total des produits X X
Consommations de matières X X
Charges de personnel X X
Amortissements X X
Dépréciations d’immobilisations X X
Autres charges d’exploitation X X
Charges financières nettes X X
Total des charges X X
Part dans le résultat des entreprises associées +/-X +/-X

Résultat avant impôts +/-X +/-X


Impôt sur les bénéfices X X
Résultat de l’exercice : +/-X +/-X
- Part revenant au Groupe +/-X +/-X
- Part revenant aux minoritaires +/-X +/-X
Modèle de Compte de résultat par fonction

N N–1
Chiffres d’affaires X X
Coût des ventes (X) (X)
Marge brute X X
Autres produits X X
Frais de commercialisation et de distribution (X) (X)
Frais administratifs (X) (X)
Frais de recherche et développement (X) (X)
Autres charges d’exploitation (X) (X)
Charges financières nettes (X) (X)
Part dans le résultat des entreprises associées +/-X +/-X
Résultat avant impôts +/-X +/-X
Impôt sur les bénéfices (X) (X)
Résultat de l’exercice : +/-X +/-X
- Part revenant au Groupe +/-X +/-X
- Part revenant aux minoritaires +/-X +/-X
Le Tableau des flux de trésorerie selon l’IAS 7
En matière de tableau de flux, deux conceptions s’oppose depuis longtemps :
- L’une basée sur le fonds de roulement, le Tableau de financement, surtout en vigueur
dans les pays francophones.
- L’autre axée sur la Trésorerie qui aboutit à un Tableau des flux de trésorerie, surtout en
vigueur dans les pays anglo-saxons.
L’IASB a tranché en faveur de la deuxième, plus conforme aux évolutions récentes de la
finance.
Selon cette approche, les flux de trésorerie sont classés en 3 sections :
- Activités d’exploitation
- Activités d’investissement
- Activités de financement
Les flux de trésorerie d’exploitation peuvent être présentés de deux façons :
- Soit par la méthode directe : qui raisonne directement en flux monétaires.
- Soit par la méthode des flux indirects : qui part du résultat net pour arriver à la variation
de trésorerie.
• L’IASB encourage l’utilisation de la première méthode.
Le Tableau de financement
TABLEAU DE FINANCEMENT
Année
Société Armedia
Ressources stables :
Capacité d'autofinancement (CAF)
Cessions d'immobilisations
Augmentation de capital
Augmentation des emprunts
Total I
Emplois stables :
Dividendes versés
Acquisitions d'immobilisations
Remboursement des emprunts
Total II
A. Variation du Fonds de roulement (I – II)

B. Variation du Besoin en fonds de roulement


dont Variation du BFR d'exploitation
dont Variation du BFR hors exploitation

C. Variation de la Trésorerie (A – B) -
Variations
Variationsdes
desdisponibilités
disponibilités et quasi-disponibilités
– Variations
Variationsdes
desconcours
concoursbancaires
de trésorerie
courants
Le Tableau des flux de trésorerieMéthode indirecte
TABLEAU DE FLUX DE TRESORERIE
Société Armedia
EBE
– Variation du BFR d'exploitation
= ETE
+ Produits financiers encaissés
– Impôts sur les bénéfices décaissés
A. Flux de trésorerie provenant de l'activité
Acquisitions d'immobilisations
Cessions d'immobilisations
B. Flux de trésorerie liés au cycle d'investissement
Augmentation de capital
Dividendes versés aux actionnaires
Emprunts contractés
Variation des concours bancaires
Remboursements d'emprunts
Charges financières décaissées
C. Flux de trésorerie liés au cycle de financement

D. Variation des disponibilités (A + B + C)


E. Disponibilités à l'ouverture
F. Disponibilités à la clôture (E + D)
2.5. L’annexe (les notes)
En principe, chaque poste du bilan et du compte de
résultat devrait renvoyer à une note dans l’annexe.
Le critère de l’importance significative est retenu pour
déterminer si une information doit être donnée ou non.
Selon la norme IAS 1, l’annexe permet de:
 Décrire les bases d’établissement des états financiers
(coût historique, juste valeur, …).
 Fournir les informations requises par les IFRS et qui ne
sont pas présentées ailleurs dans les états financiers.
 Fournir des informations complémentaires nécessaires
à l’obtention de l’image fidèle.
L’annexe (les notes)
L’annexe doit :
 Décrire les bases d’établissement des états financiers (coût
historique, juste valeur, …).
 Fournir les informations requises par les IFRS et qui ne sont
pas présentées ailleurs dans les états financiers.
 Fournir des informations complémentaires nécessaires à
l’obtention de l’image fidèle.
En principe, chaque poste du bilan et du compte de résultat
devrait renvoyer à une note dans l’annexe.
• Le critère de l’importance significative est retenu par le
préparateur des états financiers pour déterminer si une
information doit être donnée ou non.
Conclusion
Les normes IFRS s'affirment progressivement comme
le référentiel comptable de référence au niveau
international.
Résolument pratique, cette introduction aux NORMES
IFRS vous permettra d'appréhender rapidement les
questions clés des normes IFRS et d'identifier
quelques différences de traitement par rapport aux
règles du CGNC.
En général, les normes IAS/IFRS ne sont pas stables
car elles font, d’une manière continue l’objet de
différentes modifications, d’abrogations (ou
annulation) et de remplacements.
Références bibliographiques
 Association Nationale des Directeurs Financiers et de Contrôle
de Gestion, 2004, 2005, « Norme »s IAS/IFRS. Que faut-il ?
Comment s’y prendre? » Edition d’Organisation, 2ème édition
actualisée, Paris France.
 Catherine Maillet-Baudrief, Anne le Manh, 2007, « Les Normes
comptables internationales IAS-IFRS », 5ème édition,
Sup’FOUCHER, France.
 Youssef EL HOUSNY et Salahddine ALAOUI MHAMEDI, 2014,
«Introduction aux normes comptables internationales , Fiches
résumées- cas pratiques – QCM », Editions CAGEX GROUP,
Maroc.
 Wolfgang Dick et Franck Missonier-Piera, 2012, «Comptabilité
financière en IFRS », 3ème édition PEARSON France.
 Philippe Touron et Hubert Tondeur, 2004, « Comptabilité en
IFRS », Edition d’Organisation, Paris France.

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