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Cohésion d’équipe
Base de la cohésion d’équipe
Définitions et approches
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Définitions
• La première définition de cohésion constitue le sens qu’on
lui donne communément : forte union des parties
constituant un groupe (source: L’internaute).
Cette définition est vraie, mais peu précise. Il faut aller
chercher du côté de la chimie pour trouver une définition
beaucoup plus précise de la cohésion. Ainsi, en matière
de chimie .
Le manager
Le collaborateur
5
1.1 LES COMPOSANTES INCONTOURNABLES D’UNE EQUIPE
PE
U I Le pilote, le
E Q
manager
Les collaborateurs
Des résultats
6
Les équipes répondent à trois grands principes :
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1.2 LE MANAGER
Hiérarchie
Clients Clients
internes externes
Equipe
8
• Le manager est garant de la performance de son unité, c'est-
à-dire de la valeur créée par celle-ci, en conformité avec les
objectifs définis.
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Les équipes
Équipes de production
de travail
Équipes de service
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1.2.1 DETERMINER LE NIVEAU D’AUTONOMIE DES COLLABORATEURS
Savoir faire
Le collaborateur a-t-il les
compétences, l’expertise
technique ? A-t-il les
connaissances, la formation
nécessaire ?
Pouvoir faire
L’entreprise met- Vouloir faire
elle à la Le collaborateur
disposition du est-il encouragé à
collaborateur les le faire ? A-t-il
moyens envie de le faire ?
nécessaires Est-il motivé ?
(rôles clarifiés,
règles du jeu,
budget, effectif,
outils… )?
Le triangle de la
performance
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COLLABORATEUR A TRES FAIBLE AUTONOMIE
NE SAIT PAS
Il attend les informations, les connaissances, les idées des
autres et du manager. Si rien ne vient, il ne fait rien. Il ne fait
pas le lien entre les connaissances dont il dispose et la mission
à accomplir. Il ne sait pas mobiliser son expérience si on ne lui
dit pas comment faire.
NE VEUT PAS
Il redoute un peu cette responsabilité, ne sait pas s’il en sera
capable. Ou il ne mesure pas bien les difficultés et se déclare
prêt à le faire, mais au premier obstacle baisse les bras et
déclare que « c’est impossible » ou « qu’il n’y a rien à faire ».
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COLLABORATEUR A FAIBLE AUTONOMIE
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COLLABORATEUR AUTONOMIE MODEREE
SAIT FAIRE
Il a la compétence, sait identifier celles qui lui manquent
éventuellement et auprès de qui aller chercher des
compléments. Il est très accroché à ses idées, ses conceptions.
Très désireux de réussir, il manque de recul.
VEUT ET POSE DES CONDITIONS
Il a confiance en lui et exige qu’on le laisse faire comme il
l’entend. Ou il pense avoir besoin d’aide et demande son appui
au manager.
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COLLABORATEUR FORTE AUTONOMIE
SAIT FAIRE
Il possède toutes compétences, sait identifier celles qui lui
manquent et les compléter par une démarche personnelle. Il
possède du recul par rapport aux conséquences des ses activités
et peut donc transmettre efficacement son savoir-faire à un
débutant.
VEUT FAIRE
Il a confiance en ses capacités à réussir et sait transmettre sa
confiance et sa motivation. Il n’investit que l’énergie nécessaire
et sait s’intéresser à autre chose.
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Vouloir faire
4
-5 0 5
Savoir faire
-4
16
Analyser la motivation : le vouloir faire
17
Analyser la compétence : le savoir faire
18
1.2.2 DRESSER LE TABLEAU D’ANALYSE DU MANAGER
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1.3 LES COLLABORATEURS
Élevée
Évaluez le degré d’interdépendance des membres de votre
équipe
Source : Pearce, J.L. et Gregersen, H.B. (1991). Task interdependence and extrarole behavior: A test of the mediating effects of felt responsibility. Journal of Applied Psychology, 76, 838-
844.
Comment se forme une équipe ?
Compétition
Menace externe
succès
Homogénéité
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la somme d'individus à la notion
d'entité
• Respecter les besoins primaires de chacun
• Donner du sens: Donner une vision, du sens à
la mission
• Préciser des indicateurs de réussite et de
dérapage
• Bâtir ensemble les règles de fonctionnement
• Pour garantir la cohésion : être un manager
exemplaire !
• Garantir la cohésion quelques soient les
événements
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Construire l'équipe, c'est passer de la
somme d'individus à la notion
d'entité
• Respecter les besoins primaires de chacun
– Exister soi-même au sein du groupe
– Etre en sécurité
– Etre reconnu
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Construire l'équipe, c'est passer de la
somme d'individus à la notion d'entité
• Donner une vision, du sens à la mission
– Préciser les objectifs communs (quantifiables,
fédérateurs, réalistes)
– C comme concerté
– Q comme quantifiable
– F comme fédérateur
– D comme droit
– Etablir des valeurs communes et indicateurs de
réussite... et les définir précisément. Qu'est ce qu'une
valeur ?
– Préciser des indicateurs de réussite et de dérapage
– Bâtir ensemble les règles de fonctionnement
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Construire l'équipe, c'est passer de la
somme d'individus à la notion
d'entité
• Pour garantir la cohésion : être un manager
exemplaire !
– Animer n'est pas commander
– Organiser du temps libre pour la cohésion
– Favoriser l'apprentissage
– Etre présent
– Donner l'exemple
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Construire l'équipe, c'est passer de la
somme d'individus à la notion
d'entité
• Garantir la cohésion quelques soient les
événements. Reconnaître les talents
– Intégrer les nouveaux
– Eviter l'isolement de l'un ou l'autre
– Eviter le copinage
– Sanction et récompense font partie de la vie
quotidienne
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Dynamique individuelle objectif
stratégie
Dynamique d’équipe
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Les Phénomènes
• L'effet Ringelman
L’effet Ringelman constate la diminution de la contribution individuelle lorsque la taille d’un groupe augmente. Certes, la
production totale est plus importante mais la contribution individuelle baisse (parfois des deux tiers). La configuration en
équipe permet d’échapper à cette loi.
• La recherche d'attention
Désir d'appartenance et besoin de différenciation ont une telle prégnance qu'ils donnent lieu à des phénomènes d’équipe qu'il
convient de connaître pour les prévenir. Lorsque, dans l’équipe, il n’y a pas assez de feed-back ou de gratification, le besoin
de reconnaissance, incontournable, emprunte des voies détournées pour obtenir satisfaction. Pour y parvenir, les procédés sont
innombrables : garder la parole, occuper le centre, provoquer, faire rire, faire de la rétention, etc. Chacun s'arrange avec ce
qu'il a pour devenir à son tour le « centre d’attention » par des voies positives ou négatives.
• La normativité
Vouloir appartenir à une équipe conduit à se conformer aux habitudes du groupe et à chercher à se faire accepter. Ces habitudes,
croyances, valeurs et rituelles sont une manifestation de l’entité collective. L’adhésion à cet ensemble de valeurs et de
comportements constitue la normativité. Utile, elle peut cependant pousser à une pression, dite de conformité.
Les Phénomènes
• La pression de conformité, effet Asch
La « pression de conformité », que tout membre d'un groupe peut ressentir, pousse à conformer par distorsion son propre avis à
l'opinion dominante afin de maintenir son appartenance au groupe ou de s’éviter une opposition frontale. La taille du groupe
agit sur les comportements de conformité.
• Le soutien social
Si ce n'est celui d'un expert, un avis isolé, face à une attitude unanime provoque une tendance à l exclusion de celui qui présente
l'opinion divergente. Cependant, s’il se trouve soutenu par un autre, soit du même avis, soit d’un autre avis encore différent, la
crainte de rejet et la tendance à la conformité diminuent dans le groupe. Si l'opposant se trouve un allié dans le groupe, il
reçoit un « soutien social », l'individu « déviant » permet au groupe de rompre la conformité.
• L'effet de polarisation
Lors d'un véritable échange, on assiste à un autre effet de groupe appellé « polarisation ».II se manifeste par « 1 'accentuation d'une
tendance initialement dominante » dans le processus de décision. La décision de groupe va alors plus loin que la moyenne des
décisions individuelles. De ce fait, le groupe prend plus de risques. Ce phénomène se produit lorsque les aspects minoritaires
ont été pris en compte et que les individus se sentent plus impliqués par le sujet.11 va en général dans le sens de la norme du
contexte externe au groupe.
Les Phénomènes
• L’expérience d’unité
Le passage de l’état d’agglomérat (individus côte à côte) à celui de « groupe constitué » se produit à l'occasion d'un évènement qui
soude le groupe : réussite, difficulté, résolution d’un conflit, repas, etc. C'est l’expérience d’unité.
• La pensée de groupe
Parfois, le consensus tend à remplacer la réflexion critique individuelle et l’épreuve de la réalité. Les membres d'un groupe
cherchent, sans toujours s'en rendre compte, à désamorcer leurs écarts d'avis, surtout lorsqu’ils ont affaire à des mesures
difficiles. Trois facteurs essentiels concourent à cette pensée de groupe : l'influence d'un leader estimé, la normativité
naturelle d'un groupe et la pression de conformité.
Les Phénomènes
• La cohésion fusionnelle
D'autres effets négatifs peuvent se développer dans des équipes tres cohésives comme « le partage d'illusions »
et la « cohésion fusionnelle » Une courte période fusionnelle apparaît au début de la vie d'une équipe, elle
est temporairement utile pour sa constitution et peut se révéler plaisante. Si cet état persiste, entretenu par
le leader, il se développe de façon caricaturale des aspects négatifs rencontrés précédemment, tels que la «
pensée de groupe », le conformisme et le rejet de toute différence. Assuré de détenir la vérité, le groupe
devient alors tres fusionnel, monopolaire, intolérant à l’égard de ce qui lui est étranger ou extérieur.
REFLEXION ET DIAGNOSTIC DE SON EQUIPE
Répondez à ces questions pour mieux comprendre votre
équipe.
5. Est-ce que chacun se connaît et peut dire en quoi l’autre est différent ?
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DANS QUELLE PHASE SE SITUE VOTRE EQUIPE ?
– Objectif d’équité
– Objectif de camaraderie
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Besoins de réalisation, de
développement personnel
Curiosité
Leviers de intellectuelle
motivation Besoins de reconnaissance, d’estime
Désir de
Besoins affectifs, d’appartenance grandir,
d’évoluer
+
Besoins de sécurité Désir de
donner un
Motifs sens à sa vie
d’insatisfaction
Besoins de base,
de confort
Motivation
Motivation extrinsèque intrinsèque
LES MOTIVATIONS
LesCOLLECTIVES
principaux besoins à satisfaire pour qu’un groupe
d’individus soit motivé pour agir ensemble sont :
• Donner un cadre
• Définir des priorités claires entre les différentes missions et les
objectifs des collaborateurs.
• Définir les règles du jeu (rémunération, avancement,
sanctions, décisionnaire, modes opératoires, valeurs…)
• Donner des objectifs smart
• Avoir le droit à l’erreur
• Permettre aux collaborateurs de ne pas se sentir en danger (existence
de formations sécurités, couloirs dégagés…)
• Assumer ses erreurs et ne pas les reporter sur ses collaborateurs
• Soutenir ses collaborateurs dans leurs demandes « justifiées » de
mobilité horizontale ou verticale
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Besoins affectifs, d’appartenance :
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Questions à se poser :
•Ai-je des collaborateurs démotivés ?
•Quels sont les motifs de leur démotivation ?
•Qu’ai-je déjà mis en œuvre ?
•Que puis-je faire pour résoudre cela ?
1..
2..
3..
FIXER LE CAP ET PILOTER LES ACTIONS
• Définir des objectifs clairs, réalisables, cohérents
• Objectifs mesurables
• Direction par objectifs (DPO)
• Suivre l’action du début à la fin (contrôles, indicateurs) et
prévoir des moyens correctifs
• Coordonner les actions et les évaluer
La consolidation d’équipe
• Principal objectif: améliorer l’efficacité de l’équipe
• Synonymes: lac à l’épaule, retraite annuelle, atelier de
planification stratégique
• Les activités doivent être choisies en fonction des problèmes
spécifiques d’efficacité que rencontre l’équipe.
• La consolidation d’équipe n’est pas une panacée; elle doit être
incluse dans un plan d’action plus général (ex.: ateliers de
formation, coaching individualisé, programme de rémunération
de groupe), sinon les effets positifs risquent d’être de courte
durée.
Quelques thèmes de consolidation
• Clarification de la mission et des objectifs de l’équipe
• Détermination des moyens pour atteindre les objectifs
• Clarification des rôles et des responsabilités de chacun
• Formation/activités sur la communication, la gestion des
conflits, la cohésion ou la confiance groupale
• Intégration de nouveaux membres à l’équipe
• Compréhension des différents types de personnalités dans le
groupe
• Consolidations récréatives visant le sentiment d’appartenance à
l’équipe et l’importance de la collaboration
Quelques activités de consolidation
Pas question pour autant de ne communiquer que sur les points positifs.
Les encouragements et les félicitations sont importantes mais il faut
également faire des retours négatifs si nécessaire. L'important est de
montrer au collaborateur qu'on le prend en considération. L'être humain
préfère un signe de reconnaissance, même négatif, plutôt que l'ignorance.
Pour que sa communication fasse mouche, le manager de proximité doit l'adapter à
son public. On a souvent du mal à communiquer avec des personnes très
différentes de soi. La première étape est donc d'apprendre à bien connaître ses
collaborateurs.
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EVITER LES PIEGES DE LA COMMUNICATION
– Tricher
– Mélanger, amalgamer
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CONNAITRE LE PROCESSUS DE COMMUNICATION
Réponse Décodage
‘’Ce que l’autre ‘’Ce que l’autre
répond’’ écoute’’
Mémorisation Compréhension
‘’Ce que l’autre ‘’Ce que l’autre
retient’’ comprend’’
Interprétation
‘’...selon son cadre de
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référence personnel’’
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ETRE CONGRUENT ET PORTER ATTENTION A SA
COMMUNICATION PARA VERBALE ET NON VERBALE
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En communication face à face
7% les mots = le verbal
38% la voix (intonation, rythme, débit…) = le vocal
55 % le corps, regard, la gestuelle, la tenue = le visuel
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UTILISER L’ECOUTE ACTIVE
Ecouter activement
– c’est donner à l’autre de l’attention, du temps, une
présence
– c’est un acte qui implique la volonté
– c’est refuser de penser à la place de l’autre
– c’est être ouvert positivement à toutes les idées, à tous
les sujets, à toutes les solutions, sans interpréter, sans
juger
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SAVOIR QUESTIONNER
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Des questions judicieuses sont un moyen pour :
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78
79
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Question miroir Elles consistent à répéter interrogativement ce que
l’interlocuteur vient de dire. Technique d’empathie
qui permet de relancer le dialogue et d’approfondir
la découverte de l’interlocuteur.
Exemple :
Ça ne sert à rien !
Réponse (plutôt que d’argumenter) : à rien ?
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SAVOIR REFORMULER
Chacun perçoit l’autre à travers son « prisme » (éducation reçue,
expériences vécues, préjugés, « à priori », etc).
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Il existe trois types de reformulation :
La reformulation simple :
A reprend les mêmes mots ou presque que B. A joue en quelque
sorte le rôle de « miroir » pour B.
La reformulation résumante :
A résume clairement et correctement ce que B vient de dire. Permet
de faire « à chaud » une petite synthèse de ce qui vient d’être dit.
La reformulation abusive :
A, afin d’amener son interlocuteur B à une expression plus juste de ce
qui le préoccupe, va le faire réagir en se livrant à une petite
provocation. Soit A va volontairement minimiser les dires de B, soit
volontairement exagérer les déclarations de B. Cela oblige d’office B à
réagir fortement et à préciser sa pensée.
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AVOIR UN DISCOURS PRECIS, CONCRET, CLAIR ET
FACTUEL
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