ou collective ? - Être capable d’interpréter des taux d’inscription sur les listes électorales, des taux de participation et d’abstention aux élections. - Comprendre que la participation électorale est liée à divers facteurs inégalement partagés au sein de la population (degré d’intégration sociale, intérêt pour la politique, sentiment de compétence politique) et de variables contextuelles (perception des enjeux de l’élection, types d’élection). - Comprendre que le vote est à la fois un acte individuel (expression de préférences en fonction d’un contexte et d’une offre électorale) et un acte collectif (expression d’appartenances sociales). - Comprendre que la volatilité électorale revêt des formes variées (intermittence du vote, changement des préférences électorales) et qu’elle peut refléter un affaiblissement ou une recomposition du poids de certaines variables sociales, un déclin de l’identification politique (clivage gauche/droite notamment) et un renforcement du poids des variables contextuelles. I-Comment expliquer le vote et l’abstention ? Depuis 1848, élargissement progressif du vote : 1944 = femmes; 1974 = majorité électorale passe de 21 à 18 ans; 1992 = citoyens de l’UE. • Sur 67 millions d’habitants tous n’ont pas le droit de vote (mineurs, tutelles et curatelles, étrangers, privation droits civiques et politiques, non inscrits). • Corps électoral environ 47 millions d’électeurs : Moins les mal inscrits; Moins l’abstention; Moins les votes blancs et les nuls. A- Le vote et l’abstention s’expliquent par des variables lourdes. Approche holiste. Modèle de Columbia : Paul Lazarsfeld, le vote s’explique par le statut, la religion, le territoire. Modèle de Michigan : Angus Campbell, stabilité des préférences partisanes. Variables lourdes : Statut socio-économique; Religion; Niveau de diplôme; Insertion sociale. B- Le vote et l’abstention s’expliquent par des variables contextuelles. Approche individualiste. Électeur rationnel : Anthony Downs, l’électeur vote pour le candidat qui lui procure le plus d’avantages. Electeur consommateur : Himmelweit, l’électeur agit comme un client dans un supermarché. Variables contextuelles : Actualité, Mode de scrutin; Type d’élection. II- Comment expliquer la volatilité électorale ? A- L’affaiblissement des variables lourdes.
Volatilité électorale : intermittence du vote,
changement de préférence électorale. Affaiblissement des variables lourdes : Déclin de la pratique religieuse; Déclin du vote de classe. • Confusion du clivage gauche-droite : Construction européenne; Adhésion à l’économie de marché. B- Le renforcement des variables contextuelles.
Modifications de l’offre électorale : programmes
peu différenciés, marketing politique. Personnalisation des élections : les programmes passent après la personnalité du/de la candidat(e), recherche de la petite phrase.