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PROSTATITE

HUJ
HOPITAL UNIVERSITAIRE JUSTINIEN
Présenté par
• Venel ACCEUS
• Ekenson GEFFRARD
• Louikenson SAINT-CYR

soumis aux Dr Paillant


Plan
• Introduction
• Presentation clinique
• Definition
• Paraliniques
• Rappel anatomique et
physiologique
• Complications

• Epidémiologie
• Traitement

• Facteurs de risques
• Prevention

• Histopathologie
• Conclusion

• Classifications
• References
Introduction
la prostatite correspond a une pathologie de la sphère urogénitale masculine
qui regroupe un ensemble de troubles prostate se manifestant par une
combinaison de symptômes urinaire principalement irritatifs ou obstructifs
et de douleurs périnéale. elle en résulte dune infection bactérienne de la
glande et d'autre les plus fréquentes dune association mal comprise de
facteurs inflammatoire non infectieuse et dune spasme du plancher périnéal.
Rappel anatomique et
physiologique
Anatomie
Anatomie descriptive
la prostate est une glande sous péritonéale située dans la partie antérieure de
la zone viscérale du pelvis entre :
• -En haut : la vessie ;
• -En bas : le plancher périnéal ;
• -En avant : la symphyse pubienne à 2cm environ ;
• -En arrière : le rectum
• Elle présente un aspect en châtaigne dont la base est en contact avec la
vessie et l’apex pointe vers le diaphragme uro-génital, elle présente
chirurgicalement 5 lobes :
• Un lobe antérieur
• Un lobe médian
• Un lobe postérieur, zone accessible au toucher rectal (TR)
• Deux lobes latéraux (droit et gauche)
• Selon Mc Neal, la glande prostatique est divisée en 4 zones agencées
autour de l’urètre prostatique et des canaux éjaculateurs :
• La zone périphérique (ZP): postéro-latérale et inférieure (ca et
prostatites)
• La zone centrale (ZC): postéro-basale
• La zone de transition (ZT): antéro-médiane (HBP)
• La zone des glandes périurétrales (ZPU): Paroi musculaire lisse de
l’urètre
• Vascularisation
• Arterielle: artere vesicale inferieure principalement, artere prostatique et
artere rectale moyenne

• Veineuse: les veines se jettent dans le plexus veineux peri-prostatique


(plexus retro-pubien ou plexus de santorini et plexus lateraux) lequel se jette
dans la veine hypogastrique

• Les lymphatiques: se rendent principalement aux lymphonoeuds
illiaques externes médiaux et hypogastrique.

• Innervation: les nerfs proviennent du plexus hypogastrique inferieur.


Role de la prostate
• La sécrétion prostatique est continue, d’un débit de 0,5 à 2 ml par jour
d’un liquide intervenant dans la fertilité masculine. Elle participe à la
formation du plasma séminal, véhicule nutritif des spermatozoïdes dans le
sperme.

• Ce plasma séminal est en fait représenté par l’ensemble des secrétions de


la voie spermatique (vésicules séminales, prostate, glandes para-urétrales
de COOPER, LITTRE)
Définition

• On appelle «prostatite» une inflammation de la glande prostatique


généralement d'origine infectieuse pouvant être associée a un adénome de
la prostate ou autre infection urinaire .
Epidemiologie
• La prostatite est rare chez l'enfant et surviennent essentiellement chez
l'adulte entre 40 et 60 ans .
• La prostatite aigue surviennent en moyenne a un plus jeune âge que la
prostatite chronique, c'est le diagnostic le plus fréquemment posé en
consultation urologique pour troubles mictionnelles chez les homme de
moins de 50 ans.
• L'incidence est de 4,9 cas pour 1000 personnes-annees
Facteurs de risques

Facteurs permettant une colonisation bactérienne de la prostate :

• le reflux canalaire intraprostatique


• phimosis
• groupes sanguins spécifiques
• Rapports rectaux anaux avec pénétration non protégés ;
• infection urinaire
• épididymite aiguë
• cathéters urétraux à demeure et cathéter à préservatif drainage
• la chirurgie transurétrale, en particulier chez les hommes qui ont des
urines infectées et non traitées
Classification des prostatites élaborée par le National institute
of Health (NIH)

Type Nom Description

I Prostatite aiguë bactérienne Infection aiguë de la glande prostatique

II Prostatite chronique bactérienne Infection récidivante de la qlande prostatique

III Prostatite chronique non bactérienne (ou syndrome douloureux pelvien Pas d'infection objectivée
chronique)
IIIA Syndrome douloureux pelvien chronique inflammatoire Leucocytes dans les urines, les secrétions prostatiques ou le sperme

IIIB Syndrome douloureux pelvien chronique non inflammatoire Pas de leucocytes dans les urines, les secrétions prostatiques ou le
sperme
IV Prostatite asymptomatique Pas de symptomatologie. Aspect histologique de prostatite de
découverte fortuite ou découverte fortuite de leucocytes dans les
urines et secrétions prostatiques ou le sperme lors d’une exploration
demandée pour d’autres indications que la suspicion d’infection.
• Selon le NIH et les données de la littérature, la majorité des patients
répondent aux critères du type III. Les prostatites bactériennes aiguës et
chroniques (types 1 et Il) ne représenteraient que 5 % à 10 % des
prostatites.
Prostatite aigue
• La prostatite aigue est caractérisée par la survenue brutale des symptômes
aigue d'infection urinaires.
Prostatite chronique
La prostatite chronique se définie comme une inflammation de la
glande prostatique pendant au moins trois mois comportant des
douleurs pelviennes associées à des symptômes de la sphère
urinaire et sexuelle. Histologiquement, la réaction inflammatoire
est moins spécifique et moins marques L’étiologie est infectieuse
dans seulement 5 % à 10 % des cas.
Histopathologie
• Pour le pathologiste, la prostatite est definie par une augmentation du
nombre de cellules inflammatoires dans le parenchyme de la prostate.
• Cependant l’inflammation de la prostate peut etre note ou non chez les
patients avec un diagnostic de prostatite, HBP ou le cancer de la prostate
• Corpora amylacea : se developpant aux depens des depositions des
secretions prostatique, pouvant s’accompagner ou non d’inflammation
dependemment s’ils sont assez larges pour distendre ou obstruer la glande
prostatique.
• Prostatite granulomateux: gros lobules avec des infiltrations
inflammatoire (histyocytes, lymphocytes et cellules plasmatiques) en cas
de tuberculose milliaire ou mycose systemique
• La reaction inflammatoire est non spefique et moins marque dans les
prostatites aigues que dans les prostatites chroniques.
• Pour la prostatite aigue:
• Si les lésions inflammatoires se trouvent aux niveaux des glandes et des
canaux excreteurs, c’est le stade la prostatite dite folliculaire
• si l’inflammation s’etend au tissu péri-acineux, elle donnera lieu à l’abcès
de la prostate
• Quand la suppuration dépasse les limites de la glande, ceci entraine une
péri prostatite qui pourrait traduire une retention urinaire aigue necessitant
la pose d’un catheter sus-pubien.
• Pour la prostatite chronique: 3 types de lésions
• Prostatite folliculaire
• Prostatite suppurée: abcès
• Prostatite scléreuse: le tissu interstitiel se sclérose et enserre les conduits
excréteurs
Etiologie
Principales germes responsables de prostatite
aiguë.
Entérobactéries+++ Escherichia coli (> 80 %), Proteus
mirabilis, Klebsiella spp., Pseudomonas
aeruginosa, etc.
Bactéries à Gram positif, plus rares Enterococcus spp. (Enterococcus faecalis++)

Germes des IST (hommes jeunes + +) Neisseria gonorrhoeae (gonocoque),


Chlamydia trachomatis, Mycoplasma
genitaliae, etc.
• Autres microorganismes: candida, aspergillose, etc.

• Prostatite non bactérienne et syndromes de douleurs pelviennes chroniques sont causées par une cascade
interdépendante de facteurs inflammatoires, mécanismes immunologiques, endocriniens, musculaires,
neuropathiques et psychologiques qui commencent par un initiateur génétique ou anatomique
Présentation clinique
Prostatite aigue bacterienne
type 1
• Le tableau clinique typique associe :
• Des signes fonctionnels urinaires : irritatifs ou obstrutifs allant jusqu’à
la retention urinaire aigue
• Des douleurs pelviennes indépendantes de la miction (sus-pubiennes,
périnéales, urétrales)
• Des symptomes systemiques: fièvre, frissons, malaise, nausee et
vomissement. Et meme septicemie avec hypotension.
• Signes physiques
Toucher rectal : La glande prostatique peut apparaître augmentée de volume,
plus ou moins tendue, très douloureuse.

• Ces symptomes sont varies de patient en patient


• 5 % des patients peuvent progresser vers une prostatite chronique
Prostatite chronique bacterienne
type 2
• Les patient peuvent etre relativement asymptomatique entre les episodes
aigues
• Ou ils peuvent presenter avec une longue histoire de prostatite
chronique/syndrome douloureux pelvien chronique

Prostatite chronique/syndrome douloureux pelvien chronique
type 3

• Ces patients se caractérisent par:


• Des douleurs pelviennes: (périnéale, sus-pubienne, pénienne et/ou
testiculaire),
• Symptômes des voies urinaires inférieures et dysfonctionnement sexuel
(le plus souvent douleur a l’éjaculation).
• Suivant qu’il ya presence ou absence de globule blanc dans les
ecchantillons, on peut les diviser en deux sous types: inflammatoire et
non-inflammatoire.
• Il n’y a pas d’agent uropathogene malgre les symptomes
• L’etiologie exacte du CPPS n’est pas claire
• Certaines theories proposent des processus immunologiques, problemes
neurologiques et facteurs psyhologiques.
.

Prostatite inflammatoire asymptomatique


type 4
• Asymptomatique

• Les patients peuvent avoir une HBP, un PSA élevé, cancer de la prostate
ou infertilité.

• Les échantillons de biopsie de la prostate révèlent des preuves


d'inflammation de la prostate
Paraclinique
Prostatite aigue
• ECBU: bactériurie
• Hemogramme: elevation des globules blancs
• Dosage de la creatinemie et calcul de la clairance de la creatinine
• Glycemie a jeun: pour eliminer un diabete
• Le dosage du PSA n’est pas recommande
• Echographie pelvienne: pour eliminer un abces prostatique
Paraclinique
Prostatite chronique
L’évaluation comporte des tests basiques, d’autres complémentaires non nécessaires à tous les
patients et des examens sélectifs lors de suspicion de cas spéciaux.
• Examen microscopique d’urine et culture a mi-jet
• Test de meares et stamey
• Analyse du sperme et spermoculture
• Frottis urétral
• PSA souvent augmente et rapport libre/total diminue
• Cytologie urinaire (suspicion de cancer urothelial -tabagisme
Complications
• Precoces
• Abcès prostatiques
• Bactériémie
• Épididymite aigue
• Tardif
• la prostatite bactérienne chronique (PBA récidivantes)
• La dysurie
Prise en charge
La prise en charge est médicale et chirurgicale
• Le traitement médical associe
• Des antibiotiques efficaces sur les germes incriminés
• Des anti-inflammatoires
• Des alpha bloquants
• Des décongestionnants pelviens et des antalgiques
Prise en charge
Le traitement chirurgical
• Cervicotomie endoscopique simple
• Une résection prostatique qui s'applique a la prostate craniale
Prevention
• La prévention de la prostatite aiguë repose principalement sur un contrôle
de stérilité des urines (ECBU) avant tout geste endo-urologique, et sur le
lavement rectal associé à une antibioprophylaxie avant biopsies de
prostate
Conclusion
• Les prostatites constituent des infections qui peuvent être graves par leur
terrain de survenue ou l'importance de leurs manifestations: rétention
aiguë d'urine, sepsis grave, choc septique mettant en jeu le pronostic vital
du patient. Toute infection urinaire fébrile chez l’homme adulte est une
prostatite aiguë jusqu’à preuve du contraire.
Références
www.prostatite.com Consulter le 08/09/2022
Le manuel du résident urologie
Campbell-wolsh urology chap.13
Penn clinical manual of urology p.136-141

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