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Décollement épiphysaire

Hassen Med Mahmoud


DCEM3
Service : Orthopédie CHN
18/10/23
PLAN
• INTRODUCTION
• DESCRIPTION ET HISTOLOGIE DU CARTILAGE DE CROISSANCE
• ÉTIOLOGIES
• ANATOMOPATHOLOGIE
• DIAGNOSTIC POSITIF
• COMPLICATIONS
• TRAITEMENT
• CONCLUSION
INTRODUCTION
• Décollement épiphysaire = trait de fracture intéressant le cartilage de croissance.
• Urgence thérapeutique : Urgence de réduction.
• Traumatismes fréquents : 15% des fractures de l'enfant. ---()
• Diagnostic : surtout radiologique.
• Graves : par leur complication avec perturbation de la croissance ( inégalité de
longueur et déviation axial ).
• Pronostic sombre si la plaque basale est touchée.
DESCRIPTION ET HISTOLOGIE DU
CARTILAGE DE CROISSANCE
• Cartilage de croissance : zone radio-transparente (CLAIRE)
• Se situ entre la métaphyse et l'épiphyse des extrémités osseuses.
• De forme discoïde, assurant la croissance en longueur des os longs.+
• Schématiquement constitué de trois parties :
1. Les cellules .
2. La substance fondamentale .
3. La virole perichondrale.
Les cellules :

Plusieurs couches :
- couche germinative ou plaque basale
- Couche proliférative ou sériée
-Couche hypertrophique
-Couche dégénérative ou osteoïde

Zone de croissance  Zone de maturation  Zone d'ossification


CROISSANCE EN LONGUEUR

Croissance bipolaire et asymétrique


• FRÉQUENCE : ÉTIOLOGIES
-15% des fractures de l’enfant
- 2 pics :  naissance : violence du traumatisme obstétricale
 Adolescent (12-14 ans) : période d'augmentation de l‘activité de CC,
d'amincissement de la virole périchondrale, et l'imprudence à cet âge.
• SEXE: 2/3 masculins et 1/3 féminins
• Topographie : 2/3 MS ,1/3 MI
• Accidents responsables : acc domestiques, sportifs, VP , traumatisme iatrogènes..
ANATOMOPATHOLOGIE
• Classification de SALTER et HARRIS : simple et fréquemment utilisée
• 5 types de lésions élémentaires :
• SALTER I : Décollement épiphysaire pur ,le trait traverse uniquement
la plaque conjugale au niveau de sa couche la plus fragile.
• SALTER II : c’est le plus fréquent. Le trait de fracture passe dans le cartilage de
croissance, sauf à une extrémité où il remonte et détache un coin métaphysaire.
• SALTER III : c’est l’équivalent d’une fracture articulaire.
Le trait de fracture effectue un décollement épiphysaire partielle et il traverse
ensuite le cartilage de croissance et l’épiphyse.
• SALTER IV : Type IV : c’est une fracture articulaire avec un trait oblique séparant
un coin épiphyso-physo-métaphysaire
• SALTER V : correspond à un écrasement de la plaque de croissance par un
mécanisme de compression, créant une épiphysiodése secondaire, son pronostic
est grave.
Dg : au stade de complications
• Lésion de rang : il s’agit d’une fracture de la périphérie de la plaque de
croissance, survient suite à un traumatisme direct du ring périchondrale, elle peut
laisser des séquelles à type de désaxation articulaire.
• Clinique : DIAGNOSTIC POSITIF
Interrogatoire : Mécanisme de l‘accident :
- notion de traumatisme violent
- traumatisme en compression ou tangentiel
SF : Douleur du membre traumatisé
Impotence fonctionnelle
SP : Œdème ,déformation, ecchymoses, Douleur exquise +++
Rechercher des signes en faveur de complications : ouverture cutanée, palpation
des pouls, signes sensitifs ou moteurs.
•  Radiographie standard
Bilan d’Imagerie
• Technique : clichés orthogonaux de face/profil centrés
• Intérêt : -Dg +
- thérapeutiques et pronostic (classification S/H )
- surveillance évolutive : risque d'épiphysiodèse
• Dg difficile dans:
-type I non déplacé
- type V
- l'épiphyse non ossifiée
-certaines localisations comme : cheville ( fracture décollement distale du tibia….)
Imagerie complémentaire :
• Echographie
• Scanner
• IRM
indications:
1. Déplacement minime d’un fragment épiphysaire
2. Fracture survenant sur une épiphyse peu ou pas ossifiée chez un enfant en bas
âge
3. Localisations de diagnostic difficile
COMPLICATIONS
Dominées par les épiphysiodèses.
• Définition : constitution d'un pont osseux entre métaphyse et épiphyse, à travers
le cartilage de croissance, et qui va bloquer la croissance à son niveau.
On distingue :
 Epiphysiodèse en zone périphérique
• Troubles statiques avec déviation angulaire+++( valgus ,varus, recuravatum,
flessum)
Epiphsiodèse en zone centrale
• Inégalité de longueur des membres +++ par arrêt de la croissance.
• Genou : desaxation en recuravatum du tibia (fibula continue la croissance)
• Le risque d'épiphysiodèse post-traumatique croît avec le type
fracturaire de la classification de Salter et Harris (type V+++> IV>
III )
Autres Complications :
1. Les nécroses avasculaires de l’épiphyse
2. Les pseudarthroses
3. Les compressions vasculaires
4. Arthrose post traumatique si atteinte du cartilage articulaire
• But: TRAITEMENT
1. Maintenir une fonction articulaire normale,
2. maintenir une croissance restante normale.
• Moyens :
1. Réduction orthopédique
2. Réduction chirurgical
3. Contention : plâtre , ostéosynthèse( vis,broches per cutanée ou à ciel ouvert)
TRAITEMENT
• Indications :
SALTER I et II :
Réduction orthopédie sous AG et sous control scopique.
Immobilisation plâtrée pdt 6 semaines.
SALTER III et IV :
Réduction chirurgical si la fracture est déplacée
Contention stable par ostéosynthèse
• SALTER V et VI (Rang) :
Correspond à un ttt des séquelles :
Lorsqu’il s‘agit :
• D’une désaxation articulaire le traitement consiste à une ostéotomie de
réaxation.
• D’un raccourcissement du membre : le traitement consiste à une ostéotomie d’allongement
• L’association des 2 complications (Désaxations + Raccourcissement) : le
traitement consiste à une réaxation et à un allongement du membre.
• Pathologie fréquente CONCLUSION
• Dg le + svt facile, mais attention à certaines formes ( Type V )
• Ttt le + svt aisé
• Attention au risque de séquelles (10%)

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