Chapitre 5

L’IAS 16 – Les
immobilisations
corporelles
ASSOCIATE PROFESSOR
DR. NADIA LAKHAL
Les objectifs pédagogiques

Les étudiants seront en mesure de

passer les écritures comptables
Comprendre les objectifs de la
relatives à l’acquisition,
norme IAS 16 ainsi que son
amortissement, réévaluation et la
champs d’application
dépréciation des immobilisations
corporelles
 Objectif de la norme

 L’IAS 16 regroupe les règles de comptabilisation et d’évaluation

des immobilisations corporelles. Elle traite en particulier le calcul
du coût de ces actifs, de leur amortissement et de la possibilité de
pratiquer des réévaluations.
 La norme IAS 16 « immobilisations corporelles » a été révisée à
maintes reprises. L’objectif des modifications est de réduire les
options comptables et de promouvoir l’homogénéité au sein de
l’ensemble des normes.
 La version actuelle de l’IAS 16 a été publiée le 18 Décembre 2003
 Les Champs d’application

 L’IAS 16 s’applique pour le traitement comptable des immobilisations

corporelles sauf si une norme spécifique ou sectorielle stipule ou
autorise une comptabilisation différente à celle prévue par l’IAS 16.
 Les immobilisations corporelles sont des actifs corporels dont
l’entreprise compte utiliser sur plus d’une période pour des fins de
production ou la fourniture de biens ou de services, soit pour être loués
à des tiers ou soit à des fins administratives.
 L’utilisation escomptée de l’immobilisation dépasse un exercice.
 Les Champs d’application

 L’IAS 16 ne s’applique pas pour :

1- les actifs biologiques : IAS 41 « Agriculture ». Il s’agit des animaux ou des
plantes vivantes.
2- les actifs d’exploration et d’évaluation des ressources minières: Norme IFRS 6
« Prospection et évaluation de ressources minérales ».
3- les actifs non courants détenus en vue de la vente ou liées aux activités
abandonnées : IFRS 5
4 – les immeubles de placement : l’IAS 40 un immeuble de placement est un bien
immobilier contrôlé (propriétaire juridique ou preneur) pour en retirer des loyers ou
pour avoir une plus value.
5- les Contrats de location : l’IFRS 16 s’applique aux immobilisations corporelles
exploitées en vertu d’un contrat de location
6- Le regroupement d’entreprises : IFRS 3, les éléments d’actifs sont comptabilisés
selon la méthode d’acquisition dans le cadre de regroupement d’entreprises.
Définition et Critères de
Comptabilisation Initiale
 Les immobilisations Corporelles sont des actifs corporels:
- Qui sont détenus par une entité soit pour être utilisés dans la
production ou la fourniture de biens et de services, soit pour être
loués à des tiers, soit à des fins administratives
- Dont on s’attend à ce qu’ils soient utilisés sur plus d’une
période

 La définition des immobilisations Corporelles recouvre une

grande variété d’actifs, des plus simples aux plus complexes
(Terrains, constructions, installations techniques, matériel et
outillage industriels, avions, navires, véhicules de transport,
équipements de bureaux…
Définition et Critères de Comptabilisation
Initiale
 Une immobilisation corporelle telle que définie par le §6 de l’IAS 16 est
comptabilisée en actif à la date de son acquisition ou prise de contrôle
(détention) si les deux conditions suivantes sont réunies :
 Il est probable que des avantages économiques futurs associés à cet
élément iront à l’entreprise
 Le coût de cet actif peut être évalué de façon fiable.

 La norme définit une immobilisation corporelle comme une ressource

contrôlée indépendamment du critère juridique de propriété.
 TRAITEMENT DES IMMOBILISATIONS
CORPORELLES ACQUISES POUR DES RAISONS DE
SÉCURITÉ OU LIÉES À L'ENVIRONNEMENT
Parfois, les sociétés sont amenées à acquérir
des équipements de sécurité ou de protection
de l’environnement . La question qui se pose
ici , est ce qu’on doit comptabiliser ces actifs
parmi les immobilisations corporelles ? Afin
de répondre à cette question , il y’a lieu de
vérifier si les conditions de comptabilisation
en tant qu’immobilisation corporelle sont
vérifiées ou non .
EST CE QUE CES ÉQUIPEMENTS
PERMETTENT-T-ILS DE GÉNÉRER DES
AVANTAGES ÉCONOMIQUES FUTURS ?
La réponse est que ces équipements ne
généreront pas directement des avantages
économiques futurs à l’entité . C’est dans ce
sens qu’on se trouve devant un problème de
fond . Comment comptabiliser un actif qui
n’est pas une source directe des avantages
économiques futurs ?
La Norme IAS16 prévoit que ces
immobilisations corporelles remplissent les
conditions de comptabilisation en tant qu’actif
parce qu'elles permettent à l’entité d’obtenir
des avantages économiques futurs des actifs
liés supérieurs à ceux que l’entité aurait pu
obtenir si elles n’avaient pas été acquises.
 TRAITEMENT DES IMMOBILISATIONS CORPORELLES
ACQUISES
POUR DES RAISONS DE SÉCURITÉ
ILLUSTRATION : OU LIÉES À
L'ENVIRONNEMENT
Une entité a une chaîne de commerce de détail . Une nouvelle législation sur
la santé et la sécurité a imposé aux magasins d’installer un système
d’extinction de feu . Le nouveau système d’extinction de feu ne va pas
accroitre le chiffre d’affaire des magasins .
Les magasins n’ont pas eu par le passé des incendies et le management estime
POURQUOI qu’il y’a un risque très réduit de survenance d’incendies dans le futur . Il
COMPTABILISER n’est donc pas attendue que l’installation des extincteurs réduise les coûts
UN ACTIF QUI NE opérationnels des magasins .
GÉNÈRE PAS SOLUTION :
DIRECTEMENT DES
AVANTAGES
ÉCONCOMIQUES Le management doit comptabiliser les extincteurs en tant
FUTURS À L’ENTITÉ qu’immobilisation corporelle. L’acquisition des équipements de sécurité
remplit les conditions de comptabilisation en tant qu’actif parce qu’elle
?
conditionne l’obtention des avantages économiques futurs des magasins . En
effet , sans l’installation des équipements de sécurité , les autorités
peuvent fermer les magasins et arrêter définitivement leurs activités
Le coût des immobilisations
corporelles acquises
 leprix d’achat , déduction faite des réductions à caractère
commercial (rabais, remises, ristournes)
 les droits de douanes
 les taxes non récupérables
 lescoûts directement attribuables au transfert de l’actif
jusqu’à son lieu d’exploitation et à sa mise en état
d’utilisation,
 l’estimationinitiale des coûts relatifs au démantèlement et à
l’enlèvement de l’actif et à la remise en état du site sur lequel
l’immobilisation est située (IAS37)
 Exemples de coûts directement attribuables:
- Les coûts de main-d’œuvre résultant directement de la construction ou de
l’acquisition de l’immobilisation corporelle;
- Les frais de préparation du site;
- Les frais de livraison et de manutention initiaux;
- Les frais d’installation et de montage
- Les coûts des tests de bon fonctionnement de l’immobilisation corporelle,
après déduction du produit net de la vente des éléments produits pendant ces
tests.
- Les honoraires de professionnels (ingénieurs, architectes…)
 Exemples de coûts exclus: considérés comme Charges
- Les coûts d’ouverture d’une nouvelle installation
- Les coûts de lancement d’un nouveau produit ou service (y compris les
coûts des activités de publicité et de promotion)
- Les coûts d’exploitation d’une activité dans un nouveau lieu avec une
nouvelle catégorie de clients (y compris les coûts de formation de
personnel)
 EVALUATION ET COMPTABILISATION
INITIALE
PRINCIPE GENERAL
Une immobilisation corporelle qui remplit les
conditions pour être comptabilisée en tant
qu’actif doit être évaluée initialement à son
coût. Ce coût est égal à son coût d’achat (y
compris les droits de douane et taxes non
récupérables et net de remises et rabais
commerciaux), auquel s’ajoutent les coûts
directs liés à sa mise en état d’utilisation,
notamment :
• coûts liés à la livraison et à la manutention de
l’actif ;
• frais d’installation et de montage ;
• coûts de démantèlement, de mise au rebut d’une
immobilisation et de restauration du site résultant
d’obligations à la charge de l’entité. Ces coûts
découlent de l’installation de l’immobilisation ou
de son utilisation, pendant une période donnée, à
des fins autres que la production de stocks ;
• certains honoraires liés à l’acquisition (ex. : acte
notarial pour un terrain) ;
• coûts de personnel liés à l’acquisition d’un actif et
directement imputables à cette acquisition (ex. :
heures de transport depuis chez le fournisseur si
l’entité assure elle- même le convoyage d’une
nouvelle machine) ;
• tests de fonctionnement
  La réponse à cette question nécessite tout de d’abord de connaître le
traitement comptable
des dépenses de remise en état des sites et de démantèlement des
immobilisations .
 Il y’a lieu de faire la distinction entre dégradation immédiate et dégradation
progressive
 Dégradation immédiate (obligation de démantèlement d’une plate-forme
pétrolière ou d’une centrela nucléaire; obligation de décontamination…)

Dès la réalisation de l’installation , le site est toute de suite pollué . Par

POURQUOI LES conséquent, l’obligation existe et la sortie de ressource est inévitable. Un passif
COÛTS DE doit donc être constaté en contrepartie d’actif conformément aux règles de
DÉMANTALEMEN comptabilisation des actifs
T SONT –T-ILS  La c o n t r e p a r t i e e s t c o m p t a b i l i s é e e n a c t i f v u e q u e c e t t e
COMPTABILISÉS dégradation est nécessaire à l’exploitation future de l’entité.
PARMI LES  L ' é t a l e m e n t d e s c o û t s d e r e m i s e e n é t a t s ’ e ff e c t u e a l o r s p a r l e
b i a i s d e l ’ a m o r t i s s e m e n t ( c h a rg e ) a u m ê m e r y t h m e q u e
IMMOBILISATIONS l’immobilisation elle-même.
CORPORELLES ?  D é g r a d a t i o n p ro g re s s i v e ( e x p l o i t a t i o n d ’ u n e c a r r i è re ) : L a
sortie de ressources est liée à la dégradation du site au fur et à
mesure de son exploitation. A la date de clôture, l’obligation
n’entraîne pas de sortie probable de ressources pour la partie du
site qui n’est pas exploitée, donc dégradée. En conséquence, un
passif doit être constaté à hauteur du montant des travaux
c o r r e s p o n d a n t à l a d é g r a d a t i o n e ff e c t i v e d u s i t e à l a d a t e d e
clôture de l’exercice. La contrepartie est un coût de production.
 DISTINCTION ENTRE DÉGRADATION
IMMÉDIATE ET DÉGRADATION
PROGRESSIVE
ILLUSTRATION :

Une entité exploite un gisement pétrolier en mer et la licence d’exploitation

lui impose d’enlever la plateforme à la fin de la production et de
réhabiliter le fond de la mer . 90% des coûts éventuels correspondent à
l’enlèvement de la plateforme et à la réparation des dommages causés par
sa construction et 10% à l’extraction proprement dite du pétrole . A la
date de clôture , la plateforme a été construite mais aucun pétrole n’a été
extrait .
SOLUTION :

La construction de la plateforme crée l’obligation juridique , selon les

DÉGRADATION IMMÉDIATE termes de la licence , d’enlever la plateforme et de réhabiliter le fond de la
VS mer ; il s’agit donc d’un fait générateur d’obligation . Toutefois , il
n’existe à la date de clôture aucune obligation de remédier aux
DÉGRADATION
dommages qui seront causés par l’extraction du pétrole .
PROGRESSIVE
Une provision est comptabilisée correspondant à la meilleure estimation
de 90% des coûts éventuels ayant trait à l’enlèvement de la plateforme et à
la réparation des dommages causés par sa construction . Ces coûts sont
inclus dans le coût de la plateforme . Les 10% de coûts liés à l’extraction
du pétrole sont comptabilisés en passif lorsque le pétrole est extrait .
Maintenant revenons à notre question principale : Pourquoi doit-on comptabiliser un actif pour
coût de démantèlement ?
L’exemple suivant permet de répondre à cette question .

ILLUSTRATION :
Supposons qu’une société a mis en service un actif polluant et que sa durée d’utilisation
est de 20 ans . La société estime que le coût de démantèlement et de remise en état du site
est de 100 000 DT .
Si l’entreprise n’a pas pris en considération le cout de remise à la date de
comptabilisation de l’actif , donc dans ce cas , pendant ces 20 ans la dotation aux
amortissements lié à l’actif de démantèlement ne sera pas comptabilisé . Ceci a comme
conséquence que la facturation de ses services et ses biens aux clients sera moins chère
que si l’entité a pris en considération dans le calcul de ses coûts l’amortissement liée à cet
actif de démantèlement , autrement dit , le coût n’a jamais été anticipé .
Par conséquent , après 20 ans lors du démantèlement l’entreprise se trouve face à une
charge importante que doit être payée et qui n’a pas été prévue initialement => D’où
l’importance de la comptabilisation de coût de démantèlement parmi les actif .
Exemple 1 – frais de remise en
état des sites
 Une entreprise vient d’acheter une carrière pour 500 000 DT en N. La
durée d’exploitation prévue est de 10 ans. A l’issue de cette période
(N+10), l’entreprise devra aménager le site. Les dépenses correspondantes
sont estimées à 50 000DT et la valeur résiduelle du terrain est nulle.
 En supposant que le coût de l’aménagement évoluera comme l’inflation
estimée à 3% par an.
 Le coût de la carrière devra inclure la valeur actualisée des dépenses
d’aménagement:
 La valeur actualisée de ces dépenses est:
50 000/(1,03)10 = 37 200 DT
Exemple 1 (Suite)
 Le coût d’acquisition de la carrière devra inclure le prix d’achat + la
valeur actualisée des dépenses c-à-d:
500 000 + 37 200 = 537 200 DT

Ecriture comptable: Acquisition

Date d’acquisition
2
Carrière (B) 537200

5 Banque (B) 500000

1 Provision pour remise en état 37200
de sites (B)
Suite
 Chaque année, il faudra aussi augmenter le montant de la
provision pour tenir compte de la hausse du coût prévisible de
l’aménagement, soit:
 La première année: 37200*3% = 1116 DT
 La deuxième année: (37200+1116)*3% = 1150 DT
 La troisième année (37200 +1116 +1150)*3% = 1184
 etc
 Ces variations dues au rapprochement de la date de remise en
état seront comptabilisées en charges de chaque période:
Ecriture comptable: charges
annuelles
N+1
Charges financières (R) 1116
6

1 Provision pour remise en état des 1116

sites

N+2
6 Charges financières (R) 1150

1 Provision pour remise en état des 1150

sites
Ecriture comptable: règlement
des frais de remise en état
EN N+10
1
Provision pour remise en état du site (B) 50 000

5
Banque (B) 50 000
 Paiement à terme des
immobilisations
 Lorsque le règlement de l’acquisition d’un actif corporel est
différé au-delà des conditions habituelles de crédit, son coût=
prix comptant ou actualisé équivalent à la date de
comptabilisation.
La différence entre ce prix et le total des règlements est
comptabilisée en charges financières sur la période du crédit.
 Si la durée de crédit s’étale au moins sur deux périodes, on
applique la convention de rattachement des charges aux
produits. Les charges financières sont prises en compte au fur
et à mesure qu’elles soient courues.
 Exemple 2 – Paiement à terme

 Une entreprise a acheté un camion. Elle a payé 60 000 au comptant et 50 000

après deux ans.
 La valeur actualisée de la dette fournisseur est de 40 000: la valeur actualisée
des 50 000 à l’instant d’achat (0).
 Sachant que la date d’acquisition est le 01/01/N, passez les écritures comptables
de l’acquisition et pour les inventaires de l’année N et N+1.
 Le prix au comptant du camion = 60 000 + 40 000 = 100 000
 Selon IAS16, la différence entre le prix au comptant et celui à crédit= (50000 –
40 000 = 10 000) constitue une charge à étaler sur la période de crédit:
10000/2ans = 5000 charges N et 5000 charge N+1
Ecritures comptables
01/01/N
2 Matériel de transport (B) 100 000

4 Fournisseurs (B) 40 000

5 Banque(B) 60 000

31/12/N

6 Charges financières (R) 5 000

Fournisseurs (B) 5 000
(50 000 - 40 000)/2
dette N+2 Dette N

31/12/N+1
5 000
6 Charges financières (R)
4 Fournisseurs (B) 5 000

31/12/N+1
4 Fournisseurs (B) 50 000
5 Banque (B) 5 0000
 01/05/2013
Exemple 3: Le 01/05/2013, une entité 2 Immobilisation corporelle (B) 500 000
achète une immobilisation corporelle dont
le prix est de 500 000 DT 4 Fournisseurs (B) 300 000
5 Banque(B) 200 000
en cas de règlement au comptant. Elle
convient, avec son fournisseur, de payer
31/12/N
200 000 DT à la livraison et le solde 12
mois plus tard. La facture passe à 524 000
6 Charges financières (R) (24 000*8/12) 16 000
DT. L’immobilisation doit être
Fournisseurs (B) 16 000
comptabilisée pour son prix au comptant
(500 000 DT), le supplément de prix étant
considéré comme une charge financière à
étaler sur la durée du crédit. 30/04/2014

On estime que l’entreprise aurait pu 4 Fournisseur d’immobilisations (B) 316 000

obtenir un prêt équivalent au taux 8% 6 Charges financières (R) 8000

La valeur actualisée des règlements est égale à:

200 000 + 324 000/1,08 = 500 000

5 Banque (B) 324 000

 Remarque: une entité
détermine si une opération
d’échange présente une  Les immobilisations dont l’acquisition
substance commerciale en
considérant dans quelle
résulte d’un échange contre d’autres
mesure il faut s’attendre à un actifs non monétaires sont évaluées à
changement de ses flux de leur juste valeur (valeur de marché).
trésorerie futurs

 Toutefois, le coût de l’actif reçu est

Coût de évalué à la valeur comptable de l’actif
objet d’échange si l’opération de
l’immobilisation
l’échange manque de « substance
corporelle par voie commerciale » ou s’il n’est pas possible
d’échange d’évaluer de manière fiable la juste
valeur de l’actif reçu.
 Exemple 4 - Echange
 Une entreprise possède un immeuble acquis pour 500 000 DT et
amorti pour 300 000 DT. Elle échange cet immeuble contre un terrain,
elle reçoit à cette occasion une soulte de 400 000 DT.

 1er cas: la juste valeur du terrain est estimée à 800 000DT

 2ème cas: la juste valeur des actifs ne peut être déterminée avec fiabilité
2 Ecritures
Terrain comptables 1er cas
800 000
Amortissements cumulés sur la construction 300 000

Banque 400 000

2 Construction 500 000

Produits sur Cession d’immob 1000 000
7 Valeur de marché
2ème cas

Terrain (B) : (VCN de la construction = 500-300) 200 000

Banque (B) 400 000
Amortissements cumulés construction (B) 300 000

Constructions 500 000

Produits sur cession d’immob 400 000
Valeur comptable
Remarque Très Importante:
L’exclusion des échanges sans substance commerciale de l’évaluation à la
juste valeur a pour but d’éviter que les entités puissent comptabiliser des
profits élevés grâce à des opérations de troc sans incidence économique
réelle. (de même nature, même valeur…)
Exemple 5 Deux entités possèdent des bureaux de surfaces équivalentes
dans le même immeuble. S’agissant de locaux déjà anciens, la valeur
comptable n’est que 300 000 DT alors que leur valeur de marché est estimé
à 600 000 DT.
Analyse:
En l’absence de traitement spécifique pour les échanges sans substance
commerciale, ces entités pourraient, en échangeant leurs bureaux,
enregistrer chacune un profit de 300 000 DT alors qu’un simple changement
d’étage n’est probablement pas de nature à modifier significativement leur
valeur respective.
Les amortissements
 Les immobilisations corporelles doivent être amorties de manière
systématique sur leur durée d’utilisation

 La durée d’amortissement
 Le montant amortissable
 Les modes d’amortissement
La durée d’amortissement
 La durée d’amortissement est déterminée en se basant sur l’utilité de
l’actif (§ 57 de l’IAS 16).
 La durée d’utilisation représente:
 soit la période pendant laquelle l’entreprise compte utiliser le bien.
 Soit le nombre d’unités de production qu’elle espère retirer de l’actif.
 L’amortissement ne s’exprime donc pas forcément en années
d’utilisation mais sur des données physiques.
 L’amortissement ne doit pas être basé en principe sur la durée de vie
de l’actif mais sur la durée d’utilisation.
Exemple 4 – Amortissement en
unités de production
 Pour honorer une commande portant sur la fourniture des
100 000 pièces sur 3 ans, une entreprise a mis au point une
machine étroitement spécialisée dont le coût d’acquisition
est de 80 000€. L’échéancier de livraison des pièces a été
fixé en accord avec le client:
 1ère année: 20 000
 2ème année: 30 000
 3ème année: 50 000
 La machine sera mise au rebut à l’issue de la période de
fabrication.
Suite exemple 4

 La méthode qui traduit le rythme réel de dépréciation de

cette machine serait celle de se baser sur les quantités
produites:
 Calcul de la dotation aux amortissement chaque année:

 1ère année: 80 000*(20 000/100 000) = 16 000

 2ème année: 80 000*(30 000/100 000) = 24 000
 3ème année: 80 000*(50 000/100 000) = 40 000
Ecritures comptables
Fin année 1
6 Dotations aux amortissements 16 000

2 Amortissement de la machine 16 000

Fin année 2

6 Dotations aux amortissements 24 000

24 000
2 Amortissement de la machine

Fin année 3
6 Dotations aux amortissements 40 000

2 Amortissement de la machine 40 000

Exemple 5
 Une entreprise de location de voitures a pour politique de conserver les
voitures pendant 2 ans et de les revendre ensuite à leur valeur nette
comptable.
 La durée d’utilisation d’un véhicule est donc de 2 ans.
 Si on estime la dépréciation à 30% la première année et 20% la
deuxième année, une voiture acquise à 20 000€ pourra être amortie
ainsi:
 Année 1: 20 000*30% = 6 000
 Année 2: 20 000*20% = 4 000
 Le montant amortissable
 Selon le §6 de l’IAS 16, le montant amortissable est le coût d’acquisition
diminué de la valeur résiduelle.

 La valeur résiduelle est le montant estimé qu’une entité obtiendrait

actuellement de la sortie de l’actif après déduction des coûts de sortie.

 -la valeur résiduelle est une valeur que l’entité obtiendrait après plusieurs
exercices (à la fin d’une durée d’utilité) actualisée. Il s’agit en effet d’une
valeur de cession éventuelle actualisée.

 -par coût de sortie, toutes les charges nécessaires à la cession (commissions,

frais d’enregistrement etc.). Il faut exclure les frais de démantèlement et de
remise en état, lesquels sont incorporés dans la valeur d’entrée de
l’immobilisation.
Le mode d’amortissement
 Selon le §60 de l’IAS 16, le mode d’amortissement utilisé doit refléter le
rythme selon lequel l’Enterprise envisage de consommer les avantages
économiques futurs liés à l’actif.
 Le mode d’amortissement linéaire: basé sur l’hypothèse selon laquelle la
consommation des avantages économiques futurs est uniforme sur la durée
d’utilisation.
 Le mode dégressif: utilisé si l’entreprise estime que la consommation des
avantages liées à l’immobilisation est plus importante au cours des premiers
exercices que le reste de la durée d’utilisation.
 L’amortissement en unité de production: Cette méthode permet de
déterminer la charge d’amortissement en fonction du rendement et de
l’utilisation de l’immobilisation indépendamment du temps écoulé.
Exemple 6: Amortissement

 La durée de vie d’un véhicule est estimée à 5 ans. Un loueur de

voitures a l’habitude de les garder 2 ans et de les revendre ensuite à un
prix correspondant au 3/5 de leur coût.
 Considérons un véhicule payé 10 000 €. L’amortissement annuel sera:
calculé sur la base de la durée d’utilisation
 La durée d’utilisation: 2 ans
 La base amortissable = (cout d’acquisition – valeur de
revente(résiduelle)) = 10 000 – (10 000*3/5) = 10 000 – 6000 = 4000€
 Dotation = 4000 /2 ans = 2 000€ chaque année
Révisions ultérieures
 La méthode et la durée d’amortissement doivent être
réexaminées. Lorsque les prévisions initiales ne sont plus
d’actualité, il faut ajuster la charge d’amortissement sur la
période en cours et les exercices suivants.

 Les amortissements antérieurs restent inchangés.

Exemple 7
 La durée d’utilisation d’une machine achetée début N-2 et amortie
linéairement est de 8 ans. Compte tenu de l’état de la machine à la
clôture de N, il apparait que la durée de vie résiduelle à cette date
n’est plus que de 2 ans. Le coût d’acquisition est de 120 000€.
 Les amortissements déjà pratiqués :
 Amortissement N-2 = 120 000 / 8 = 15 000
 Amortissement N-1 = 120 000 /8 = 15 000
 Amortissement N = 120 000 /8 = 15 000
 Valeur comptable nette à la fin de N = 120 000 – (15000*3)
 VCN = 75 000€ à la fin de N = nouvelle base d’amortissement
 Amortissement N+1 = 75000 /2 = 37500
 Amortissement N+2 = 75000 / 2 = 37500
La réévaluation des
immobilisations corporelles
 Le § 29 de l’IAS 16 propose l’application de l’une des deux
méthodes comptables d’évaluation des immobilisations corporelles
après leur comptabilisation: Il s’agit du modèle de coût et du
modèle de réévaluation.
 Ces deux modèles reflètent respectivement le principe du coût
historique adoptée par les pays de l’Europe continentale et du
principe de la juste valeur suivi par les pays anglo-saxons.
 La version actuelle de l’IAS 16 offre aux entreprises la possibilité
de choisir entre les deux modèles.
La réévaluation des
immobilisations corporelles
 Au bilan, les immobilisations corporelles peuvent figurer :

- soit au coût historique (coût d’acquisition – amortissements

cumulés)

- soit à la juste valeur (valeur de marché)

Une réévaluation périodique de ces actifs est permise.

Conditions d’application du modèle de réévaluation

 La réévaluation consiste à substituer à la valeur comptable

nette du bien sa juste valeur c-à-d généralement sa valeur
de marché; encore faut-il que:
 -la juste valeur de l'immobilisation peut être estimée d'une
façon fiable
 -la juste valeur doit être révisée selon une périodicité
suffisante (3 à 5 ans). En cas de forte fluctuation de la juste
valeur, cette dernière doit être révisée à chaque date de
clôture.
Comptabilisation de la réévaluation

 Lorsque l’écart de réévaluation est positif c-à-d:

Juste valeur > à la VNC à la date de
réévaluation
 Cet écart ne constitue pas un produit du résultat net mais un
AERG (Autres éléments du résultat global).
 Cet écart est comptabilisé dans un compte spécifique des
capitaux propres « écart de réévaluation ».
 Si l’immobilisation est amortissable, il faut réévaluer la
VNC en déduisant les amortissements cumulés du coût de
l’immobilisation.
Exemple 8
 Au 31/12/N, une entreprise dispose d’une construction acquise pour
une valeur de 500 000 € et le total des amortissements s’élève à cette
date à 300 000 €. Selon une expertise actualisée, la juste valeur
s’élève à 1 000 000 €.
 Calculer et enregistrer l’écart de réévaluation?
 VCN = cout d’acquisition – amortissement cumulé
= 500 000 – 300 000 = 200 000€
L’écart de réévaluation = Juste valeur – VCN
= 1000 000 – 200 000 = 800 000€
La construction doit apparaître au bilan au 31/12/N pour 1000000 et non
pour 500000 cad je dois augmenter le compte construction d’encore 500
000 pour atteindre les 1000000
Ecritures comptables

A la date de clôture
2 Amortissements cumulés 300 000
2 Construction 500 000

1 Ecart de réévaluation (JV-VCN) 800 000

Comptabilisation de la
réévaluation (suite)
 Lorsque l’écart de réévaluation est négatif c-à-d:
Juste valeur < à la VNC à la date de réévaluation
Cet écart doit être enregistré en charges de l’exercice en cours.
Suite exemple 8
 Supposons que au 31/12/N, la réévaluation aboutit plutôt à attribuer aux
constructions une valeur de marché de 100 000€.
 La VCN = 500 000 – 300 000 = 200 000€
 VCN > juste valeur = 100 000
 Il faudra alors comptabiliser une charge correspondant à la différence entre
VCN et juste valeur
 Juste valeur – VCN = 100 000 – 200 000 = -100 000 : charge

 La construction doit apparaître à mon bilan au 31/12/N pour 100000. Donc je

doit réduire la valeur de ma construction de 400000 pour atteindre la JV de
100 000.
Ecriture comptable

A la date de clôture

6 Perte de valeur (R) 100 000

Amortissement cumulé 300 000

2 Construction (B) 400 000
La dépréciation d’actifs corporels (IAS
36)

 Comme tous les actifs, les immobilisations

corporelles sont soumises à l’IAS 36 qui réglemente
les dépréciations autres que l’amortissement. Elle a
pour objet d’identifier les actifs qui ont subi une
perte de valeur.
Test de dépréciation
 Selon l’IAS 36, une entité doit apprécier à chaque
date d’arrêté s’il existe un indice qu’un actif aurait pu
avoir subi une perte de valeur.

 Ces indices de perte de valeur peuvent être externes

ou internes

 En présence de tel indice, l’entité doit estimer la

valeur recouvrable de l’actif.
 Indice de perte de valeur
 Sources d’informations externes
-Forte diminution de la valeur du marché,
-Evolutions technologiques, économiques, commerciales ayant un effet négatif
sur l’entité
-Augmentation des taux d’intérêts sur le marché.

 Sources d’informations internes

- Indices d’obsolescence ou de dégradation physiques de l’actif,
- Changements importants qui affectent le mode d’utilisation normale ou
escomptée de l’actif
- Existence d’éléments probants qui prouvent que la performance de l’actif est ou
sera inférieure à la performance escomptée.
La valeur recouvrable
 La valeur recouvrable est Le maximum de (valeur d’utilité;
juste valeur moins les frais de vente)
 La valeur d’utilité est la valeur actuelle des cash flows
futurs attendus de l’utilisation et de la vente de l’actif à
l’issue de la période d’utilisation.
 Un actif doit être déprécié si et seulement si sa valeur
recouvrable < sa valeur comptable nette
Calcul de la valeur recouvrable

 Valeur recouvrable d’un actif = Max (Juste valeur

diminuée des coûts de vente ; Valeur d’utilité)

 Calcul de la valeur d’utilité

 La juste valeur diminuée des frais de vente
Calcul de la valeur d’utilité

 C’est la valeur actualisée des cash-flows futurs attendus de

l’exploitation de l’actif et de sa revente à l’issue de la
période d’utilisation.

 Il s’agit de la différence entre les recettes d’exploitations

attendues + la revente du bien avant impôt et les dépenses
d’exploitations attendues

 Il ne faut pas tenir compte des dépenses d’amélioration qui

vont accroître les performances de l’actif.
Exemple 9
 Une clinique a acheté pour 1000 000 € un appareil de radiologie en
début N-2. Elle prévoyait l’utiliser pour 10 ans et le revendre à 100
000€. En 3 ans (Fin de l’année N), les appareils de ce genre se sont
multipliés au point que la rentabilité de ce matériel est compromise.
 L’entreprise s’interroge sur la nécessite de pratiquer un test de
dépréciation en fin de l’année N. Il fallait calculer la valeur
recouvrable: max (valeur utilité, JV moins couts de sortie)
 On a donc besoin de calculer la valeur d’utilité
 Les dernières prévisions de la direction concernant le matériel sont :
Suite Exemple 9
N+1 N+2 N+3 N+4
Recettes d’exploitation 240000 23000 22000 200000
(actes médicaux) 0 0
Dépenses d’exploitation:
-frais de personnel 60000 62000 64000 66000
-entretien du matériel 10000 12000 15000 18000

 Au-delà de N+4 et jusqu’à N+7, il est prévu que:

 Les recettes d’exploitation diminueront de 15% par an.
 Les frais de personnel augmenteront de 2000€ chaque année.
 Les dépenses d’entretien augmenteront de 15% par an.
 L’entreprise prévoit d’exploiter le matériel jusqu’à fin N+7 et de le
revendre pour 40 000€.
 Quelle est sa valeur d’utilité à la fin de N sachant que le taux
d’actualisation est de 8,25%?
  Les cash-flows (arrondis au millier d’euros) se calculent ainsi:

N+1 N+2 N+3 N+4 N+5 N+6 N+7

Recettes:
Recettes 24000 230000 220000 20000 17000 14500 123000
d’exploitation 0 0 0 0 40000
Revente matériel
Dépenses:
Frais de personnel - -62000 -64000 - - - -72000
Entretien matériel 60000 -12000 -15000 66000 68000 70000 -27000
- - - -
10000 18000 21000 24000
= Cash-flows à 17000 156000 141000 11600 81000 51000 64000
actualiser 0 0
 La Valeur d’utilité en l’année N = (170000/1,0825)1 +
(156000/(1,0825)2 +
+ (141000/(1,0825)3 +……+ (64000/(1,0825)7 = 609000€
La juste valeur diminuée des
frais de vente
 Il s’agit du prix auquel pourrait être vendu l’actif dans des conditions
de concurrence normale, moins les éventuels frais de vente.
 Si l’actif fait l’objet d’un marché, elle correspond à la valeur de
marché, diminuée des frais de vente.

 Lorsqu’il est impossible d’estimer la juste valeur (en absence de

marché), la valeur recouvrable = la valeur d’utilité
Example 9 - Suite
 Le prix auquel pourrait être revendu le matériel à la fin de N est
estimé à 630 000€. Les frais de vente (courtage, transport) seraient de
50 000€.

 La juste valeur diminuée des frais de vente = 630 000 – 50000 = 580
000€
 La valeur d’utilité = 609 000
 D’où une valeur recouvrable = Max (609000, 580000) = 609000€
Comptabilisation de la
dépréciation
 Un actif doit se déprécier si et seulement si sa valeur
recouvrable est inférieure à sa valeur comptable.

 La dépréciation est comptabilisée en charges.

 Si l’actif a déjà fait l’objet d’une réévaluation, la dépréciation

doit en priorité, être prélevée sur l’écart de réévaluation et
ensuite comptabilisée en charges.
Exemple 9 - Suite
 La valeur recouvrable du matériel = 609000€
 La valeur comptable nette (VCN) = cout d’acquisition – le cumul
des amortissements (jusqu’à fin N) = 1000000 – (90000*3 ans) =
730000€
 Amortissement annuel = base amortissable / durée
d’utilisation
 La base amortissable = Cout d’acquisition – valeur résiduelle
(1000000 – 100000) = 900 000
 Dotation d’Amortissement = 900 000/ 10 ans = 90000
 Le matériel est donc à déprécier de = 730000-609000 = 121000€
 Le matériel doit figurer au bilan pour 609 000
31/12/N

6 Dépréciations d’actifs (R) 121 000

2 Amortissement cumulés 270 000
2 Matériel (B) 391 000
Exemple 10

 Un terrain a été acquis en 1/1/N-10 pour 200 000€. Il a été réévalué le

31/12/N-5 à sa juste valeur soit 300 000€.
 Au 31/12/N, la valeur recouvrable du terrain est estimée à 180 000€.
 Passer les écritures comptables relatives à l’acquisition, la réévaluation et à
la dépréciation.
Ecritures comptables

N-10

2 Terrain (B) 200 000

5 Banque (B) 200 000

31/12/N-5
2 Terrain (B) 100 000

1 Ecart de réévaluation (B): JV – VCN = 300 000 – 200 000 100 000

31/12/N
1 Ecart de réévaluation 100 000
6 Dépréciation d’actif 20 000
2 Terrain (B) 120 000
Exercice 1:
Une entreprise a acquis le 1/1/N-5 une immobilisation A non
amortissable et une immobilisation B amortissable (en linéaire sur 20
ans). Pour des valeurs respectives de 100K€ et 1000K€. A la fin de N-1,
elle procède à la réévaluation selon la juste valeur de ces deux
immobilisation de 200K€ pour A et de 1500K€ pour B.

1) Comptabiliser l’écart de réévaluation au 31/12/N-1

2) Quel sera la valeur de l’amortissement annuel à comptabiliser à
partir de N pour l’immobilisation B.
Au 31/12/N, la juste valeur de l’ensemble s’élève à 800K€ dont 100K€
pour A
3) Passez les écritures comptables au 31/12/N
4) Quel sera la valeur de l’amortissement annuel à comptabiliser à
partir de N+1 pour l’immobilisation B.
 Exercice 2
 Une entreprise a acquis un matériel industriel dans les conditions suivantes :
 Réception du matériel le 1er octobre N, mise en service le 31 octobre N.
 Prix d’achat HT : 600 000 USD (1 USD = 0,9 € le 15 mars N).
 Droits de douane : 20 000 €.
 Taxe payée en douane : 120 000 €.
 Frais de transport : 6 000 € HT.
 Frais d’installation réalisée par le personnel de l’entreprise : 5 000 €.
 Formation des utilisateurs, assurée par le constructeur du matériel : 10 000 €.
Le matériel sera amorti au rythme de la production supplémentaire générée par ce
nouveau matériel, soit :
 en N : 50 000 unités,
 en N+1 : 150 000 unités,
 en N+2 : 200 000 unités,
 en N+3 : 100 000 unités.

Il est prévu de revendre le matériel à l’issue des 4 ans. Sa valeur résiduelle (prix
de revente) est estimée à 200 000 €.
1) Pour quelle valeur ce bien doit-il figurer à l’actif le 31 octobre N ?
FIN DU CHAPITRE

Des questions?