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Introduction à la macroéconomie
Mohamed Bouzahzah
Sommaire
0. Introduction générale
0.1. Définitions : sciences économiques, microéconomie, macroéconomie
0.2. Les objectifs de la macroéconomie
0.3. La méthodologie en macroéconomie
0.4. Les grandes écoles en macroéconomie
0.5. Les agentes économiques et les marchés
2. Le marché de la monnaie
2.1. Définitions, fonctions et mesure de la monnaie
2.2. L’offre de monnaie
2.3. La demande de monnaie
3. Le modèle IS-LM
3.1. Equilibre sur le marché des B&S : la courbe IS
3.2. Equilibre sur le marché de la monnaie : la courbe LM
3.3. Equilibre macroéconomique et les politiques économiques
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Bibliographie
L’ouvrage utilisé :
D’autres ouvrages peuvent être consultés (liste non exhaustive et à titre indicatif) :
- Le cours est présenté sous forme de slides assez détaillés présentant les principaux concepts,
théories, modèles et résultats en macroéconomie.
- Les étudiants doivent participer activement pendant les séances à travers les discussions des
concepts et théories présentées et surtout faire le lien entre les différentes questions de l’économie
nationale ou mondiale et les outils théoriques.
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Définitions
• On retiendra L. Robbins « La science économique est la science qui étudie le comportement humain entant que
relation entre les fins et les moyens rares à usages alternatifs ». Allocation optimale des ressources
• La science économique est la science des choix en se basant sur le postulat de l’homos economecus et de
l’individualisme méthodologique
• La science économique se définit aujourd’hui par sa méthode et non par son objet.
• Depuis 1936 et la « théorie générale de l’emploi, de l’intérêt et de la monnaie » de J. M. Keynes : deux branches ;
la microéconomie et la macroéconomie
• La microéconomie explique le comportement des agents économiques, la formation des prix, la coordination
entre agents et les structures des marchés
• La macroéconomie étudie le comportement d’une économie dans son ensemble à travers les agrégats
macroéconomiques
Exemples: le revenu national (PIB) et croissance économique, le taux de chômage, le taux d’inflation
5
Définitions
Aujourd’hui, on entend
Crise de la dette
Récession
Crise économique et financière
Relance par les dépenses publiques
Politique monétaire
Quantitative easing
Politique économique pour sortir de la crise
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Objectifs de la macroéconomie
-Analyse macroéconomique : La question principale que se pose la macroéconomie est celle liée au
revenu (PIB) ?
-Pourquoi certains pays sont plus riches que d’autres ? Qu’est ce qui détermine le revenu national ?
-Pourquoi dans certains pays il y a de l’inflation ? Pourquoi dans certains pays il y a plus de chômage ?
- Pourquoi il y a des crises ? Que faut-il faire pour les atténuer ?
Y
Adam Smith (1776), « Recherche sur la nature et les causes de la richesse des nations »
Davis S. Landes (1989), « Pourquoi les pays riches sont-ils si riches et les pays pauvres si pauvres »
J. Stiglitz, A. Sen et J.P. Fitoussi (2009), « Richesse des nations et bien être des individus »
PIBSing PIBSing
12 54
PIBMar PIBMar
8
4
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9000
8000
7000
6000
5000
4000
3000
2000
1000
0
1980
1981
1982
1983
1984
1985
1986
1987
1988
1989
1990
1991
1992
1993
1994
1995
1996
1997
1998
1999
2000
2001
2002
2003
2004
2005
2006
2007
2008
2009
2010
2011
2012
Chine Maroc
La tiers-mondialisation de la Grèce
2008 2013
Taux de chômage 7,50% 27,90%
Taux de chômage des - de 25 ans 21% 59,60%
Population urbaine 60% 78%
PIB réel / hab 31863 21653
Nouvelles contaminations VIH 5 10
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Robert Lucas
« Lorsqu’on commence à penser a ces choses il est difficile de penser à autre chose »
Nous on va commencer par penser à autre chose : le cycle des affaires (court terme)
J. M. Keynes
Pour mieux comprendre le fonctionnement de l’économie, il faut s’intéresser aux questions de court
et de long terme
11
Objectifs de la macroéconomie
2. La politique économique
Action d’ordre économique entreprise par les pouvoirs publics dans les but d’atteindre des objectifs
ou d’infléchir des évolutions non souhaitables. 3 grandes politiques économiques
- Politique budgétaire
- Politique monétaire
- Politique commerciale
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Méthodologie en macroéconomie
2. Détection de relations empiriques entre variables. Si stables lois économiques (loi de la demande,
loi d’Okun, etc.)
4. Construire des systèmes cohérents à partir de ces relations. Modèles macroéconomiques (IS LM, OA DA,
etc.)
5. Etudier des politiques économiques en distinguant entre analyse positive et normative (recommandations)
L’école classique :
-Elle remonte à A. Smith, T. Malthus, D. Ricardo, L. Walras, R. Lucas
-C’est l’offre qui est la plus importante; elle crée sa propre demande (loi des débouchés de J. B. SAY)
-Les prix sont flexibles, ils s’ajutent pour équilibrer l’offre et la demande
-Donc les marchés fonctionnent correctement
-L’Etat ne doit pas intervenir il risque d’aggraver les choses, son rôle se limite à protéger la propriété privée
-C’est l’Etat gendarme (laisser faire, laisser aller)
-C’est l’offre qui détermine le niveau d’activité. Elle est verticale. La demande détermine seulement le niveau
général des prix
-Même si l’Etat stimule la demande elle n’obtiendra pas d’effet sur l’activité et l’emploi mais sur le niveau général
des prix
-Cette école est pertinente à long terme
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7
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P OA
P2 E2
P1 E1
DA2
DA1
Y
Ype
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L’école keynésienne :
-Née en 1936 avec J. M. Keynes (Théorie générale) ; J. Hicks, P. Samuelson, R. Solow, N.G. Mankiw, J. Stiglitz,
-Pour Keynes « A long terme on sera tous mort », il faut se soucier du court terme
-A court terme, les prix ne sont pas assez flexibles pour ajuster l’offre et la demande
-L’ajustement se fait par les quantités (stock, chômage, etc.)
-C’est la demande (effective) qui détermine l’offre
-Le gouvernement peut intervenir pour corriger les défaillances des marchés (l’Etat providence)
-La théorie keynésienne s’est avérée très pertinente en période de récession, la dernière crise la démontré
-La fonction d’offre est horizontale
-Les pouvoirs publics peuvent intervenir en agissant sur la demande. Cela permet d’atteindre le plein emploi.
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8
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L’école keynésienne :
E1 E1
P OA
DA2
DA1
¨Y
Y1 Y2
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Généralement on distingue 4 agents économiques : les ménages, les entreprises, l’Etat et le reste
du monde
- Les ménages disposent des facteurs de production primaires (capital K et travail L) qu’ils
louent aux entreprises et obtiennent des revenus : salaires (w) et revenus du capital (dividendes
ou intérêts). Ceci forme le revenu des ménages qui leur permet de consommer
- Les entreprises utilisent les facteurs de production primaires pour produire des biens et
services qu’elles vendent aux ménages. Les recettes sont distribuées aux propriétaires des
facteurs : travailleurs (salaires) et actionnaires (dividendes)
- L’Etat (pouvoirs publics) produit des services non marchands, lève les impôts et conduit la
politique économique
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Ces agents économiques effectuent les opérations mentionnées sur 4 marchés principalement
-Le marché des biens et services : le marché où s’échangent les biens et les services et où se
déterminent la production nationale et le niveau général des prix. Marché équilibré
-Le marché des capitaux : l’endroit où se rencontrent les agent ayant un excédent de capitaux
et les agents ayant un besoin de financement. Il se compose fondamentalement de deux
marchés : le marché monétaire et le marché financier. Ils déterminent respectivement le taux
d’intérêt et les prix des différents actifs monétaires et financiers
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- IS LM
20
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1. Consommation nationale
2. Investissement national
3. Le rôle économique de l’Etat : les fonctions de dépenses et de recettes publiques
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1. La fonction de consommation
Aussi, étudier les fluctuations de la consommation est importante pour comprendre les fluctuations du PIB
L’objectif ici est de comprendre les déterminants de la consommation et de dériver une fonction
macroéconomique de la consommation
500 000
450 000
400 000
350 000
300 000
250 000
200 000
150 000
100 000
50 000
-
1 980 1 983 1 986 1 989 1 992 1 995 1 998 2 001 2 004 2 007 2 010
RDB CFM
23
L’examen des données montrent un lien très important entre consommation et revenu disponible
400
y = 0,7481x + 30,133
350
300
250
200
150
100
100 200 300 400 500
24
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1. La fonction de consommation
1. Définitions:
1.1. Consommation : La consommation finale des ménages notée C, par opposition à la consommation
intermédiaire, est la part du revenu disponible que les ménages consacrent à l’achat de biens et services à
l’exception de biens immobiliers neufs
1.2. La propension moyenne à consommer, notée PMC, est la part du revenu disponible consacrée à la
consommation
C S
PMC PMS
Yd Yd
800
Exemple : Yd = 1000, C = 800 et S = 200 alors PMC 0,8
1000
et PMS 1 0,8 0,2
25
1. La fonction de consommation
1.3. La propension marginale à consommer, notée PmC , est la part de l’accroissement du revenu
disponible consacré à la consommation
C S
PmC PmS
Yd Yd
Exemple :
Si ΔYd = 100, ΔC = 60 et ΔS = 40
alors
PmC = 60 / 100 = 0,6
et ΔS = 1 - 0,6 = 0,4
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1. La fonction de consommation
« En moyenne et la plupart du temps, les hommes tendent à accroître leur niveau de consommation à mesure que le revenu
s’accroit mais non d’une quantité aussi grande que l’accroissement du revenu »
0 Pmc 1
3. La PMC est décroissante par rapport au revenu. Autrement dit, il existe un minimum de subsistance
(vital)
Les riches épargnent plus
dPMC
0
dYd
27
La fonction de consommation
C C0 cYd
Pmc c
Yd Yd
3. La propension moyenne à consommer est bien décroissante
C C
PMC c 0
Yd Yd
Chez Keynes, à l’inverse des néo-classiques, la fonction d’épargne est un solde
S Yd C C0 (1 c)Yd
28
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PmC
C0
PMC
Yd
Yd1 Yd2
0
29
C, Yd, S
C = Yd
épargne C = C0 + c Yd
S = - C0 + (1-c) Yd
C0
Désépargne
Yd
Y*
- C0
30
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Plusieurs critiques
• La loi de la stagnation séculaire de Kuznets
• Dans les faits, l’épargne réagit plus rapidement aux variations du revenu disponible que la consommation
•Plusieurs études empiriques pour vérifier la validité du 3ème postulat notamment
- Les études économétriques en coupe transversales montrent qu’effectivement la PMC est
décroissante: les individus (pays) plus pauvres présentent une PMC plus élevée que celle des individus
(pays) plus riches
- Les études économétriques basées sur des séries temporelles montrent qua la PMC est plutôt comme
le suggèrent les néoclassiques
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Années Y C C/Y
1869-78 9,3 8,1 0,87
1874-83 13,6 11,6 0,85
1879-88 17,9 15,3 0,85
1884-93 21,0 17,7 0,84
1889-98 24,2 20,2 0,83
1894-1903 29,8 25,4 0,85
1899-1908 37,3 32,3 0,87
1904-13 45,0 39,1 0,87
1909-18 50,6 44,0 0,87
1914-23 57,3 50,7 0,88
1919-28 69,0 62,0 0,90
1924-33 73,3 68,9 0,94
1929-38 72,0 71,0 0,99
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Ces résultats, contradictoires en apparence peuvent être réconciliés. En effet, il s’agit d’études de court
et de long terme, un argument supplémentaire sur la validité de la théorie keynésienne à court terme et
de la validité de la théorie néoclassique à long terme.
Conclusion
Il existe deux fonctions de consommation :
-1 à court terme avec une PMC décroissante
-1 à long terme avec une PMC constante
33
C Fonction de
consommation de
court terme
C = c Yd
Fonction de
consommation
de court terme
C = C0 + c Yd
C0
Yd
34
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L’idée de ce modèle est que les agents ont des revenus différents durant leur vie
mais choisissent des niveaux de consommation de manière à la stabiliser et à la lisser
Supposons qu’ils vivent D périodes durant lesquelles ils travaillent R périodes.
Notons W leur richesse
Ils gagnent Yd pendant la période active et 0 pendant la période de retraite
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Yd, C, W
Yd,
épargne
désépargne
W
Temps
R D
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W RYd
Sa consommation est donnée par C
D D
Ainsi, la fonction de consommation est donnée par
C aW cYd
C
PMC ab c cste
Yd
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Y Yp Yt
C Yp
Yp Yp
PMC
Y Yp Yt
- A court terme, le revenu transitoire est important la propension moyenne à consommer est
décroissante
- A long terme le revenu transitoire est négligeable et la propension moyenne à consommer est
constante
Yp Yp
PMC
Yp Yt Yp
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2. La fonction d’investissement
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2. La fonction d’investissement
3E+11
2,5E+11
y = 2E+10e0,0832x
2E+11
1,5E+11
1E+11
5E+10
0
1980 1985 1990 1995 2000 2005 2010
40
20
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2. La fonction d’investissement
Actualisation et capitalisation
L’actualisation est l’opération qui consiste à exprimer en valeur actuelle une somme qui sera perçue à
une date future t. Elle découle du principe d’intérêts composés
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2. La fonction d’investissement
Actualisation et capitalisation
V1 V0 iV0 (1 i )V0
V2 (1 i )V0 i (1 i )V0 V0 (1 i ) 2
Vt V0 (1 i ) t
De la même manière, une somme V qui sera perçue dans t années vaut aujourd’hui
Vt
V0
(1 i ) t
42
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2. La fonction d’investissement
Actualisation et capitalisation
Exemple 1 : Quelle est la valeur actuelle de 20 000 DH qui sera perçue dans 5 ans si le taux d’intérêt est de
8% ?
Réponse :
20 000
V0 13 611,66 DH
(1 0,08) 5
Exemple 2 : Quelle est la valeur future de 20 000 DH dans 5 ans si le taux d’intérêt est de 8 % ?
Réponse :
La fonction d’investissement
Le niveau d’investissement est l’agrégation de l’ensemble des projets d’investissement. Comprendre les
déterminants de l’investissement consiste a comprendre comment se prennent les décisions d’investir
(adopter un projet). Plusieurs critères, le plus utilisé est la VAN (ou le TRI)
VAN : La valeur actuelle nette d’un projet d’investissement est la différence entre la somme des flux des
revenus (Cash flow) et le coût de l’investissement
T
Rt
VAN VA CI CI
t 1 (1 i)t
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2. La fonction d’investissement
Exemple : Une entreprise hésite à acquérir une nouvelle machine qui coûte 100 000 DH dont la durée de vie
est de 4 années. Cette machine permettra d’accroître les revenus de la manière suivante : 25 000 DH,
35 000 DH, 40 000 DH et 15 000 DH. Le taux d’intérêt sur le marché financier est de 5%.
45
2. La fonction d’investissement
CI 100 000 T 4 i 5%
R1 25 000; R2 35 000; R3 40 000; R4 15 000
R1 R2 R3 R4
VAN CI
(1 i )1 (1 i ) 2 (1 i ) 3 (1 i ) 4
25 000 35 000 40 000 15 000
VAN 100 000
(1 0,05)1 (1 0,05) 2 (1 0,05)3 (1 0,05) 4
VAN 102 449,6 - 100 000 2 499,6
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2. La fonction d’investissement
T
Rt
VAN VA CI CI
t 1 (1 i)t
Conclusion : Ainsi, plus le taux d’intérêt est élevé plus le nombre de projets rentables est faible et donc le
niveau d’investissement faible également.
I f (i )
47
2. La fonction d’investissement
2.3. Approche maximisation du profit
Y F ( K , L) AK L1 I K
Y Y
PmK
K
K
K C’est ce que rapporte d’investir un dirham
48
24
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2. La fonction d’investissement
PmK
K
49
2. La fonction d’investissement
L’entrepreneur investit tant que la productivité marginale du capital excède le taux d’intérêt
PmK, i
K
K1 K*
50
25
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2. La fonction d’investissement
L’entrepreneur investit tant que la productivité marginale du capital excède le taux d’intérêt
PmK
K
K* K2
51
2. La fonction d’investissement
Max Yt it K t wt Lt
Le profit est maximisé lorsque les productivités marginales des facteurs sont justes égales à la
rémunérations des facteurs. Soit
t
PmK it
K t
Yt
PML wt
Lt
52
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2. La fonction d’investissement
PmK
i1
i2
K
K1* K2*
53
2.4. Conclusion
• Ainsi, quel que soit le critère et l’approche utilisée, on montre que le niveau d’investissement
national est une fonction décroissante du taux d’intérêt .
• La variations des stocks est aussi fonction des taux d’intérêt réels
I I 0 ai
54
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55
La théorie de l’équilibre général (Walras, Arrow, Debreu) fourni un résultat fondamental en économie, connu
sous le nom de théorème du bien-être
Ainsi, lorsque les marchés sont concurrentiels, aucune intervention de l’Etat n’est souhaitable. Il ne doit
intervenir que dans le cas de marchés défaillants (Monopoles, Biens Publics, Externalités et
information imparfaite). Ces interventions concernent l’efficience
L’intervention des pouvoirs publics peut être souhaitable pour des raisons d’équité
Généralement, les deux critères sont contradictoires. Les pouvoirs publics doivent faire un arbitrage
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Les dépenses publiques peuvent être classées selon leur nature et selon leur fonction. Dans ce dernier cas
on distingue les dépenses de fonctionnement (l’essentiel des dépenses), les dépenses relatives aux
remboursement de la dette et les dépenses d’investissement. L’essentiel des dépenses concernent le
paiement des salaires des fonctionnaires et l’achat de bien et services. Les dépenses peuvent être
considérée comme exogènes (elles ne dépendent pas de l’activité économique). Seules les dépenses
sociales sont endogènes.
G G 0 Y
Comme ces dernières sont marginales ou inexistantes dans les pays en développement, pour le Maroc, on
peut considérer les dépenses comme exogènes
G G
58
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Recettes publiques
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Les recettes fiscales constituent la quasi-totalité des recettes, au Maroc les plus importantes, la TVA, l’IS,
l’IR, la TIC. Le niveau de tous ces impôts dépend principalement du niveau d’activité. Ainsi, les recettes
dépendent positivement du revenu national. On peut écrire
T T0 tY
60
30
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Y C0 cYd I G Y C0 c(Y T ) I G
Y C0 cY cT I G Y cY C0 cT I G
C0 cT I G
Y (1 c) C0 cT I G Y
(1 c)
Y f (C0 , I , G, c, T )
61
C0 cT I G
Y
1 c
Examinons l’effet d’une politique budgétaire expansionniste (hausse des dépenses publiques)
C0 cT I G
Y
1 c
G 1
Y si on pose m
1 c 1 c
Y mG m 1
62
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G 1
Y m G avec m 1
1 c 1 c
1 1
• Exemple : Si c 0,75 alors m 4
1 0,75 0,25
Une hausse d’un milliard de dépenses publiques augmente le revenu national de 4 milliards
63
Y C I G
+ 4 = ? + ? + (+1)
64
32
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G
Y
(1 c)
65
• Lorsque l’expansion budgétaire est financée par hausse des impôts, on obtient
C0 cT I G
Y
1 c
• Une hausse des dépenses publiques d’un milliards de DH augmente le revenu d’un milliard de
DH
• L’effet de la politique budgétaire reste selon Keynes toujours positif (Théorème d’Haavelmo)
• A court terme un financement par déficit est plus efficace qu’un financement par relèvement des
impôts
66
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• Il est valable dans le cas d’économie fermées (sinon problème des déficits jumeaux le cas du
Maroc) ;
67
Exemple. Pour illustrer le phénomène nous allons considérer des prélèvements endogènes
Y C I G Y C0 cYd I G Y C0 c(Y T ) I G
Y C0 cY c(T0 tY ) I G
Y C0 cY cT I G
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1
Si t = 0,3, présence de stabilisateurs m 2,1
1 c(1 t )
Une hausse des dépenses publiques d’ un milliard de DH n’augmente le revenu que de 2,1 milliard de DH
L’explication économique :
40%
35%
30%
25%
20%
15%
10%
5%
0%
Grèce Espagne Italie Allemagne Suède Danemark France
70
35
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71
36
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Fin 1981, le déficit en France allait dépasser la barre symbolique des 100 milliards
Mitterrand (Fabius alors premier ministre) ont annoncé le déficit en pourcentage du PIB (période de
grande inflation). Le PIB de 1982 allait être de 3 300 milliards. Le déficit a été finalement de 95 milliards
95
2,8%
3300
Ce chiffre de 3% a été reprit par les négociateurs du traité de Maastricht (l’Allemagne voulait instaurer
une discipline budgétaire)
73
• La plus importante des ces causes est la baisse de l’activité économique. Un ralentissement du PIB entraine
pour un taux marginal d’imposition (t) constant des recettes moins importantes. Alors que les dépenses restent
constantes
Recettes
dépenses
Surplus
Déficit
temps
• Les raisons non économiques : raisons sociales et politiques. Relance en périodes de crises, hausse des
dépenses pour des raisons de baisses d’inégalités, la couleur politiques des partis au pouvoir
74
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Herndon, Ash et Pollin (2013) « Does high public debt consistently stifle economic growth ? A
critique of Reinhart and Rogoff », PERI WP, N° 322.
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La dette publique
La dette publique est une cause et une conséquence des déficits publics
Dt 1 Dt DEFt
Le plus important est que la dette soit soutenable à long terme : le ratio doit rester stable
76
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Dt 1 Dt DEFt
(1) / (2)
PIB11 PIBt (1 g ) PIBt (1 g )
dt deft
d t 1
(1 g ) (1 g )
d deft
d d (1 g ) d def dg def
(1 g ) (1 g )
def
d
g
3%
Si g 5% Si def 3% alors d 60%
5%
77
La dette publique
Dette et investissement
Lorsque les taux d’intérêts sont bas le recours à l’endettement peut être justifié (g > i).
Les investissements augmentent la capacité productive et donc les recettes publiques
Ce qui permettra de réduire dans le futur les déficits et la dette
L’ effet d’éviction
-La politique budgétaire est la plus efficace lorsqu’elle est financée par déficit
-Le recours au marché intérieur augmente la demande de prêt
-Les taux d’intérêt augmentent et baisse des investissements privés
-Eviction des investissements privés par les dépenses publiques
-Effet négatif sur le revenu à court et long terme
78
39
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La dette publique
Dt 1 Dt (1 i) DEFt (1)
PIBt 1 PIBt (1 g ) (2)
(1 i ) 1
d t 1 d t deft
(1 g ) (1 g )
Si deft 0 (1 i )
d t 1 d t
(1 g )
79
80
40
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Définition : La monnaie est tout objet accepté comme mode de paiement pour l’achat de biens et services.
C’est un moyen d’échanges. Elle se définit aussi comme étalon ou réserve de valeur
81
Pas facile : tout ce qui est utilisé pour régler les transactions.
Du plus évident au moins évident (actif les plus liquides)
Généralement on classe les différents types de monnaie en fonction de leur proximité avec les différents
moyens de paiement en agrégats monétaires M0, M1, M2 et M3 qui s’emboitent les uns dans les autres
82
41
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La mesure de la monnaie
M0 M1 M2 M3
163,6 612,1 723,5 992,2
16,5% 61,7% 72,9% 100,0%
- La banque centrale
- Les banques commerciales
83
• Supposons que la quantité de monnaie dans l’économie est de 1000 unité monétaires
• Elle est déposée dans une banque commerciale
• Supposons dans un premier temps que les banques commerciales n’ont pas le droit d’offrir les crédits
84
42
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Actif Passif
Réserves 1 000 1 000 Dépôts
Supposons maintenant que la banque 1 peut offrir des crédits à hauteur de 80% donc taux de réserve de 20%
85
L’offre de monnaie
Si l’agent qui a reçu le crédit le dépose dans sa banque 2 et que celle-ci utilise les dépôts pour offrir des crédits.
Le bilan de la banque 2 sera
Actif Passif
Si l’agent qui a reçu le crédit le dépose dans sa banque 3 alors le bilan de la banque sera de
43
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M *0,8 = 0,8*1000 + 0,8^2 * 1000 + 0,8^3 *1000 + 0,8^4 *1000 +….. (2)
M = 1000/0,2 = 5000
87
BFR
M FD
Les agents détiennent une fraction f de la masse M sous forme de monnaie fiduciaire
F f M donc D (1 f ) M
B fM r (1 f )M f r 1 f M
Ou encore
1
M B mB
f r (1 f )
En termes de variations
M mB
88
44
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Le multiplicateur du crédit
1 1
m 3,125
f r (1 f ) 0,15 0,2(1 0,15)
• Il suffit à la banque centrale d’augmenter la base monétaire pour augmenter la masse monétaire
• La banque centrale en créant 1 milliards de DH de monnaie
• Les banques commerciales créent 2,125 milliards de DH
• C’est la banque centrale qui décident de l’offre de monnaie
89
Pour contrôler l’offre de monnaie, la banque centrale agit sur la base monétaire et sur la réserve.
1. Les opérations d’Open Market : L’achat et la vente des bons du trésor par la banque centrale. Lorsque
la banque centrale achète des bons du trésor, la base monétaire augmente et donc l’offre de monnaie
augmente (et vice-versa).
2. Le contrôle du taux de réserve. Une hausse du taux de réserve abaisse le multiplicateur du crédit et
donc l’offre de monnaie.
3. Le taux directeur. Le taux auquel les banques commerciales se refinancent auprès de la banque
centrale pour constituer leurs réserves. Plus le taux directeur est faible plus les banques empruntent et
plus la base monétaire est élevée et donc l’offre de monnaie.
90
45
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Pour le Maroc
Article 6 des statuts de 2006 de Bank Al Maghrib
« dans le but d’assurer la stabilité des prix, la Banque arrête et met en œuvre les instruments de
politique monétaire… »
91
Finalement, comme l’objectif de la banque centrale est la stabilité des prix. L’offre de monnaie est exogène
Ms M
Ms
Ms
92
46
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• La demande de monnaie est tributaire des motifs pour lesquels les agents économiques détiennent de la
monnaie.
• Dans la théorie néoclassique, la demande de monnaie dépend uniquement du revenu national. La
monnaie est détenue uniquement pour des motifs de transactions.
• Keynes a développé dans sa théorie générale une véritable théorie de la demande de monnaie qui est
une rupture avec la théorie classique.
• Pour Keynes, la demande classique est juste une partie de la demande globale.
• Il introduit un autre motif de détention de la monnaie celui de spéculation à travers le principe de la
préférence pour la liquidité
93
Considérons une obligation dont les cours est 1000 DH et qui vaut 1 100 DH à échéance
94
47
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Taux
i d’intérêt de
court terme Taux
d’intérêt de
long terme
Temps
95
Les motifs de transaction et de précaution : Les agents économiques détiennent de la monnaie pour
effectuer les transaction. Le nombre de transaction est d’autant plus élevé que le revenu national est élevé
Lt f (Y )
Le motif de spéculation : Lorsque les agents économiques anticipent une baisse du taux d’intérêt (c.a.d. il
est élevé actuellement) il désirent moins de monnaie. Ils achètent des titres. Ils espèrent qu’à l’avenir le taux
d’intérêt va baisser et que le cours des titres va augmenter. Ils spéculent. Ils renoncent à la liquidité
Ainsi lorsque le taux d’intérêt est élevé la demande de monnaie est faible
Ls f (i )
Lt L0 mtY ms i
96
48
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Chapitre 4. Le modèle IS LM
97
Introduction
Est appelé aussi diagramme ou modèle de Hicks – Hansen et a été développé par Hicks (1937).
C’est une formalisation simplifiée de la théorie générale de Keynes.
L’article de Hicks s’intitulait « Mr Keynes and the Classics a suggested interprpretation ».
Malgré les critiques, lorsque Hicks a présenté son travail à Keynes ce dernier à répondu ‘je n’y vous rien à dire’
Il s’agit d’un modèle macroéconomique qui d’écrit l’équilibre d’une économie entant qu’interaction entre 3
marchés : le marché des biens et services, le marché de la monnaie et le marché des titres. Ce dernier n’est
pas modélisé il est implicite dans le modèle (loi de Walras). Le marché du travail n’est pas modélisé
Hicks, a tenté de construit un modèle avec des hypothèses keynésiennes mais dans un cadre classique (équilibre
général). le modèle IS LM permet d’aboutir à l’efficacité de la politique budgétaire (keynésien) et de la politique
monétaire (néoclassique)
98
49
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99
Y C I G
Y C G I
(Y C T ) (T G ) I
S privée S publique S I
100
50
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Définition : La courbe IS, est l’ensemble des combinaisons i et Y, qui assurent l’équilibre sur le marché des
biens et services
La demande globale
DA C I G
DA C0 c(Y T ) I 0 ai G
DA f (Y , i )
101
Y, D Y
DA (i1)
Y
Y1 Y2
i
i2
IS
Y
Y1 Y2
102
51
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La courbe IS, est l’ensemble des combinaisons i et Y, qui assurent l’équilibre sur le marché des biens et
services
Elle est décroissante : Une hausse du taux d’intérêt diminue le niveau d’investissement et donc la demande
effective, la production s’ajuste pour équilibrer le marché
Algébriquement :
Y C I G
C C0 c(Y T ) I I 0 ai
C0 cT I 0 G a
Y i
1 c 1 c
La pente de la courbe IS qui mesure le degré de la réaction du revenu au taux d’intérêt est négative (IS
décroissante) et elle dépend de la propension marginale à consommer c et de la sensibilité de
l’investissement au taux d’intérêt a.
103
2. Déplacements de IS
i1
IS (G2)
IS (G1)
Y
Y1 Y2
104
52
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2. Déplacements de IS
IS (T1)
IS (T2)
Y2 Y1 Y
105
MS M
L L(Y , i )
106
53
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i i
LM
i2
i2
i1
i1
L(Y2)
L(Y1)
M Y
M Y1 Y2
107
Algébriquement :
M L0 mt Y m s i
L0 M mt
i Y
mt ms
La pente de la courbe LM est positive (LM croissante) et elle est d’autant plus forte que la sensibilité de la
demande de monnaie par rapport au revenu national est forte et que la sensibilité de la demande de
monnaie est forte par rapport au taux d’intérêt est faible
108
54
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3. Déplacements de la courbe LM
Une hausse de la masse monétaire augmente le revenu pour un taux d’intérêt donné et baisse le taux
d’intérêt pour un revenu donné
LM1
LM2
i1
i2
Y
Y1 Y2
109
3. Déplacements de la courbe LM
Une politique monétaire expansionniste déplace la courbe LM vers la droite
LM1
LM2
110
55
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3. Déplacements de la courbe LM
Une politique monétaire expansionniste déplace la courbe LM vers la gauche
LM2
LM1
111
L’équilibre macroéconomique
i
LM
IS
Yse Ype Y
112
56
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C0 cT I 0 G a IS
Y i
1 c 1 c
L0 M ms
i Y LM
mt mt
ms (C0 cT I 0 G) a( L0 M )
Y
(1 c)ms amt (1 c)ms amt
113
4. La politique budgétaire
Y
i
i
LM1
C
i2 2
A B
i1
1
IS2
IS1
Y
Y1 Y2 Y3
114
57
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ms (C0 cT I 0 G) a( L0 M )
Y
(1 c)ms amt (1 c)ms amt
ms G G
Y
(1 c)ms amt (1 c) a mt
ms
115
i LM1
i2
i1
IS2
IS1
Y
i Y1 Y2
LM1
i1
IS2
IS1
Y
Y1 Y2
116
58
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Conclusion
• Une politique budgétaire a pour effet une hausse du revenu national et une hausse du taux d’intérêt
• On assiste à un effet d’éviction (Y3 – Y2) qui limite l’efficacité de la politique budgétaire
• La composition de la demande se trouvé changée, plus de dépenses publiques et moins
d’investissements privés ce qui pourrait avoir des effets négatifs à long terme
• Question du financement de la politique budgétaire puisque le déficit est préféré à la hausse des
impôts.
• Qu’en est-il des problèmes d’endettement ?
117
5. La politique monétaire
Y
i
i
LM1
LM2
E1
i1
E2
i2 1
iB
B 2
IS1
Y
Y1 Y2
118
59
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aM M
Y
(1 c)ms amt (1 c) ms m
t
a
119
LM1
LM2
i1
IS1
Y
Y1 Y2
i
LM1 LM2
i1
IS1
Y
Y1 Y1 120
60
08/02/2018
Conclusion
• Une politique monétaire expansionniste a pour effets la hausse du revenu et la baisse du taux d’intérêt
• La composition de la demande se trouvé changée, plus d’investissements relativement à la consommation et
aux dépenses publiques
• Question du coût de la politique monétaire, inflation ?
121
7. La policy mix
i1
LM1
LM2
E1 E2
i1
IS2
IS1
Y
Y1 Y3
122
61
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• La politique monétaire est efficace car elle permet de baisser le taux d’intérêt et d’augmenter l’investissement
• Pour Keynes deux problèmes
- Insensibilité de l’investissement par rapport au taux d’intérêt
- Trappe à liquidité
8.1. Insensibilité du taux d’intérêt par rapport au taux d’intérêt (modèle keynésien pur)
i i
i i
IS
I Y
123
i IS
LM1
LM2
i1
i2
Y
Y1
124
62
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i
i
LM
i1 i1
L Y
125
La trappe à liquidité :
Pour un taux d’intérêt faible, toute hausse de la masse monétaire ne se traduit pas par la détention de titres.
Le taux d’intérêt ne se trouve pas affecté
i
LM1 LM2
i1
IS
Y
Y1
126
63
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i i
L LM
L Y
127
i
LM
i1
IS1
Y
Y1
128
64
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i
LM
i2
i1
IS2
IS1
Y
Y1
129
i
LM
Cas classique
i1 Synthèse
IS
Y
Cas keynésien Y1
130
65
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•Baisse des impôts en 2001 pour stimuler la consommation (déplacement de IS vers la droite)
•Après les attentats du 11 septembre hausse des dépenses publiques pour soutenir l’industrie du transport aérien
(déplacement de la courbe IS vers la droite)
• Le FED a conduit une politique monétaire expansionniste. Les taux d’intérêt sont passé de 6,4% en 2000 à
3,3% vers Août 2001 et 0,9% en Juillet 2003
Résultats :
- La croissance a été forte en 2004
- Juillet 2005 le taux de chômage est tombé à 5,0%
131
R. Lucas (prix Nobel d’économie) préconise une politique monétaire expansionniste pour résoudre la crise. La Banque
Centrale doit acheter massivement les bons du trésor et autres actifs ce qui aura tendance à réduire les taux d’intérêt . Les
titres deviennent pas très intéressants pour les Banques qui vont finir par prêter la monnaie dont ils disposent. La relance
budgétaire risque de conduire à une allocation sous optimale des ressources.
D’autres prix Nobel (Krugman et Stiglitz) privilégient la relance par une politique budgétaire en avançant que l’argument
de risque d’allocation sous optimale ne tient pas puisqu’il s’agit d’investir dans les biens publics = infrastructures
Argument public choice le risque existe avec les groupes de pression = exemple industrie automobile
132
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Conclusion
• Plusieurs éléments peuvent causer les fluctuations du revenu
• Les pouvoirs publics peuvent utiliser les instruments de la politique économique pour éviter et
assouplir ces fluctuations
• Après choc pétrolier 1973 récession mais les politiques traditionnels n’ont pas fonctionné.
Stagnation et inflation : Stagflation.
• Prix fixes, le modèle IS LM ne permet pas d’expliquer cette situation
• IS LM ne fonctionne que si choc sur la demande. En 1973 un choc sur l’offre
• Modèle IS LM considère une économie fermée. Que deviennent les résultats si on prend en
considération les échanges avec l’extérieur ?
• Deux extensions : Ouverture de l’économie et flexibilité des prix
• Ouverture de l’économie : Modèle Mundell-Fleming
• Flexibilité des prix : Modèle OA-DA (AD-AS)
133
67